• il y a 9 mois
Des magistrats ont décrit la ville de Marseille comme une «narcoville». Pour ces derniers, les trafiquants ont plus de moyens législatifs que l’État. Et pour la journaliste Charlotte d’Ornellas, ce rapport fait par ces magistrats «a de quoi inquiéter mais aussi mobiliser le politique».

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Transcription
00:00 - Là, dans la déclaration, celle-ci du magistrat qu'on a entendue,
00:04 il nous dit que les trafiquants ont plus de moyens que l'État,
00:08 alors des moyens logistiques et des moyens législatifs.
00:11 C'est étonnant dans la bouche d'un magistrat.
00:13 Et dans le détail, ils disent des choses
00:15 qui peuvent être changées par une volonté politique.
00:19 Ils disent, un, qu'il faut un univers carcéral dur
00:23 pour les trafiquants de drogue,
00:24 parce qu'aujourd'hui, ils continuent leur trafic
00:26 et ils commanditent des assassinats depuis la prison.
00:31 La deuxième chose, ils demandent à simplifier la procédure
00:34 en accusant notamment certains avocats de ces grands délinquants,
00:38 en disant qu'ils ne s'attaquent que sur la forme
00:41 pour essayer de faire de la nullité.
00:42 Troisième chose extrêmement inquiétante,
00:44 ils parlent de la corruption à basse intensité qui est partout
00:47 et ils parlent notamment de ces nullités dans les procédures
00:50 qui sont soit le fruit de l'incompétence
00:51 avec une procédure très difficile,
00:53 soit parfois le fruit de la corruption.
00:55 Donc oui, il y a de quoi inquiéter, mais aussi mobiliser le politique.
00:58 Tout n'est pas perdu.
00:59 Sous-titrage ST' 501
01:02 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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