Des Lauriers pour Lila - 1974 - Episode 07

  • il y a 6 mois
DB - 07-03-2024

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Transcription
00:00 [Musique]
00:30 Tandis que rentré chez lui, Jacques Tyranne s'interroge avec Annie sur le nouveau meurtre qui a eu lieu si près d'eux,
00:36 Lila a mené l'enquête auprès du bistrot où Tyranne avait rendez-vous.
00:40 Pendant ce temps, Olivier a failli se faire arracher son appareil photo par un troisième individu descendu avant l'attentat de la voiture meurtrière.
00:47 Après que Lila a vainement tenté de forcer la porte de Tyranne, elle a aperçu un véhicule de gendarmerie qui arrivait chez lui.
00:54 Pendant que Tyranne est interrogé par les gendarmes qui le soupçonnent de connaître la victime, Lila, toujours flanquée de Bidule et d'Olivier,
01:01 exploite les renseignements obtenus au bistrot du marché en se rendant d'abord chez Rully, le patron de Tyranne, puis au bistrot des routiers.
01:08 Les gangsters la piste.
01:10 [Musique]
01:12 - Qu'est-ce que vous voulez ? Ici c'est un établissement honnête et je ne veux pas l'histoire.
01:16 - Sous-sucçons à l'ail.
01:17 - Olivier, un petit peu de classe s'il te plaît.
01:20 - Sans aïl.
01:21 - Nous, on aime bien Tyranne mais...
01:24 - Mais vous le mettez en quarantaine, c'est ça ?
01:26 Ou plus exactement, vous lui faites comprendre qu'il est indésirable.
01:29 Simplement parce que...
01:30 - Simplement, c'est avoir.
01:31 - Mais je n'ai pas dit que je n'aimais pas le beurre.
01:33 - Mais quand on vient vous annoncer...
01:34 - Mais qui ça vient vous annoncer ?
01:35 - L'inspecteur de police.
01:36 - Mais ça c'est avoir.
01:37 - Ah c'est tout vu.
01:38 - Il a montré sa carte.
01:40 - Oui, une carte.
01:42 - Je me souviens, j'étais là.
01:45 - Profitez pas de l'estaminé pour pousser sur l'étamine.
01:49 - Étamine.
01:51 - C'est pas mauvais.
01:53 - Bon, écoute, il va falloir vérifier cette histoire d'inspecteur de police.
01:56 Et puis d'abord, comment il s'appelait ?
01:58 - Ben alors là, Véli, Vili...
02:02 - Vitelli.
02:03 - Oui, peut-être.
02:04 - Oui, oui, oui, je m'en souviens.
02:05 Un petit brun sec, pas méchant, un peu grimaçant.
02:09 - Oui, un peu votre style quoi.
02:10 - Oui, non, enfin oui, c'est ce que je disais, un type de bon genre.
02:15 - Et bien voilà, ça c'est un renseignement intéressant.
02:19 - Regarde, ils sont là.
02:22 Allez, range-toi derrière.
02:24 - OK.
02:30 - Bon, alors qu'est-ce qu'il a raconté, l'inspecteur de police ?
02:47 - Que Tyrann avait eu des ennuis avec la justice et qu'il allait encore en avoir.
02:51 - Mais plus gros.
02:52 - Mais qu'est-ce qu'on lui veut exactement, à Jacques Tyrann ?
02:55 - Ben, il paraît que c'est moche.
02:57 Que c'est un dangereux qui s'était calmé.
03:00 - Mais qu'il a l'air made, ça.
03:02 - Il paraît qu'il va faire du grabuge.
03:03 - Et alors, ça vous est pas venu à l'idée qu'en le mettant comme ça en quarantaine,
03:07 vous alliez lui mettre légèrement la puce à l'oreille ?
03:10 - D'après l'inspecteur, c'était pour plus mal.
03:12 Ça allait l'affoler, en somme, et puis par précipité...
03:15 - Précipiter la suite des événements.
03:17 - Voilà. Il s'est passé quelque chose ?
03:18 - Ah oui, pour Tyrann, il s'est passé un certain nombre de choses.
03:20 - Ah, vous voyez.
03:21 - Ben oui, moi, je vois très bien, mais vous, vous voyez rien du tout.
03:24 - Qu'est-ce que tu dois avoir comme note de frais, toi ?
03:27 - Dis donc, personne n'a payé.
03:30 - Je vous en ferai un autre jour. En plus, attention.
03:32 C'est de s'occuper, ce que vous avez trouvé.
03:34 Allez, en voiture.
03:36 - Hé, oh ! Oh ! Mets-moi l'appareil !
03:39 Pédule !
03:41 29GN75, marque-le.
03:44 29GN75, marque-le.
03:47 - Mais c'est pas ton ventre qui l'a pris, ton appareil, écoute !
03:53 - Alors tu bouges !
03:54 - Mais c'est pas la peine d'être fatigué, Bidule.
03:56 Monsieur a de l'urticaire, ça le gratte.
03:58 - Vous disiez ?
04:02 - C'est les photos de l'accident ?
04:04 - Elles sont toutes là, oui.
04:06 - Écoute, Olivier, à midi, je te paye une choucroute.
04:08 - Moi aussi. Moi aussi !
04:10 - Bon, allez, en route.
04:12 D'abord au laboratoire pour poser les photos.
04:14 Et ensuite, chez Rigaud, à Paris Journal.
04:16 Tu sais, c'est le chef de la rubrique politique, là.
04:18 OK ? Allez, en route.
04:20 - Je te dis qu'il faut changer cette bagnole.
04:26 - Cette bagnole, elle nous fait bien froid.
04:28 - Excusez-moi, M. Tyrann.
04:30 Il y a deux ou trois détails qui méritent qu'on se...
04:32 - Oh, bonjour.
04:33 - Oh, non, je vous en prie, pas lui.
04:35 L'affaire est assez compliquée comme ça. Je vous en prie.
04:37 - Allez, laisse-nous, Eric, va.
04:38 - Oui, papa. On m'a dit que tu peux rien dire.
04:40 Je dis plus rien. - C'est ça.
04:42 - Je t'en prie.
04:45 - C'est vrai, quoi, la politique, c'est ton boulot.
04:54 T'es journaliste. Tu peux bien me rendre ce service.
04:56 Tu le connais, ce type, non ?
04:58 - Non, mais, ce type-là, il a peut-être un...
05:00 - Oh, et qui est-ce, ce type ? - C'est mon copain.
05:02 - C'est mon copain. - Je vous relâche pas à toi.
05:04 - Non, on s'est revu. On connaît pas en tant qu'enfant.
05:06 - Allez, on y va. Allez, en route.
05:08 - Salut, hein. - Assieds-toi.
05:10 - Et je suis encore en dessous de la vérité.
05:15 Parce que la vie d'une charmante jeune femme
05:17 et d'un enfant délicieux est en jeu.
05:19 Sans compter celle du papa, qui est aussi l'époux.
05:22 C'est un homme irréprochable.
05:24 Il est victime d'une machination odieuse, ça, j'en suis persuadée.
05:26 Et puis, je commence à avoir des preuves, hein.
05:28 Non, croyez-moi, je pense qu'une intervention officielle,
05:32 actuellement, serait assez maladroite.
05:35 Enfin, disons... inopportune.
05:38 C'est le mot que je cherchais. Voilà, inopportune.
05:40 Mais nous avons besoin de vous.
05:42 Vous pouvez pas savoir à quel point nous avons besoin de vous.
05:46 Écoutez, tous nos renseignements, les photos, tout, tout, tout, tout,
05:50 je vous en donne la primeur.
05:52 Vous serez les premiers à voir nos informations.
05:54 Mais je vous en supplie, il faut faire quelque chose pour nous.
06:01 Le numéro de téléphone de ce monsieur Tyranne.
06:04 C'est pas l'une là qu'elle devrait s'appeler.
06:10 C'est Volubilis.
06:12 Et ce que je ne comprends pas,
06:19 c'est que ce type que personne ne connaît soit venu se faire tuer ici.
06:24 Excusez-moi.
06:29 Allô?
06:31 Oui, j'ai chez moi un brigadier.
06:33 Un chef de gendarmerie.
06:35 Un chef de gendarmerie.
06:37 Oui, je vous le passe. C'est pour vous.
06:39 Pour moi?
06:41 Chef Collage, écoute.
06:44 Pardon?
06:46 Le respect, monsieur.
06:48 Oui.
06:50 Certainement, monsieur.
06:52 Bien sûr, monsieur.
06:57 Oui, monsieur.
06:59 Monsieur Tyranne, je ne vous dérangerai plus.
07:07 D'ailleurs, je ne vous dérangerai jamais plus.
07:15 Maintenant, Jacques Tyranne, il est obligé de me recevoir.
07:22 Je suis d'ailleurs vachement contente,
07:24 parce que je commence à tout comprendre.
07:26 Une qui ne va rien y comprendre du tout,
07:28 c'est Guylaine de Saint-Juicieu.
07:30 Ah oui, cette chère Guylaine.
07:32 Oui, de Saint-Juicieu.
07:34 Oh là là, Guylaine.
07:36 Mais le reportage.
07:38 Il faut absolument que vous me fassiez penser à lui téléphoner,
07:41 parce que moi j'ai tout oublié dans cette histoire.
07:44 Et puis Guylaine ne plaisante pas avec ce genre de choses.
07:47 Sérieux, sérieux, boulot, boulot.
07:49 Marquez, ce n'est pas très grave.
07:52 On a fait du bon boulot quand même aujourd'hui.
07:54 On a fait du bon boulot quand même aujourd'hui.
07:56 Je m'arrête ici ?
08:05 Oui, là ça ira.
08:07 Merde, encore eux.
08:09 Ce n'est pas vrai.
08:11 Fais ce qu'il faut pour les décourager.
08:13 [Musique]
08:41 Suivez à distance pour le couvrir.
08:43 [Musique]
09:06 Je m'en tirerai seul.
09:08 Mais vous vous en tirerez seul.
09:10 Et votre femme, hein ?
09:12 Et Eric, vous y avez pensé, à ça ?
09:14 Ecoutez-moi.
09:15 Vous m'avez tiré des pattes de la gendarmerie.
09:17 Je le reconnais et je vous en remercie.
09:19 Mais de là à vous raconter ma vie, il n'en est pas question.
09:22 Je ne vous demande pas de me raconter votre vie, enfin.
09:25 Je vous demande d'écouter ce que moi, je sais.
09:27 Vous savez, mais ce matin...
09:29 Mais depuis ce matin, j'ai bougé, j'ai fait des choses.
09:32 Évidemment, pour vous ma tête est seulement pleine de chiffons.
09:35 Bon, admettons.
09:37 J'ai quand même deux, trois petites choses à vous apprendre.
09:40 Hein ?
09:41 Au petit café, vous avez l'habitude d'aller.
09:47 Vous avez plutôt été mal reçu hier soir, non ?
09:49 Exact.
09:51 Et vous savez pourquoi ?
09:53 Eh bien, moi, je vais vous le dire.
09:55 C'est parce que vos amis, et puis le patron du café...
09:58 Ils ont reçu la visite d'un inspecteur de police...
10:01 Qui les a mis en garde contre un certain Jacques Tyranne...
10:05 Après le justice.
10:07 Après le justice ?
10:08 Je sais bien que c'est faux.
10:10 Votre casier judiciaire, il est vierge. Je me suis renseignée.
10:13 Et ce qui est faux aussi, c'est l'inspecteur de police.
10:17 Ah, voyez que j'en sais des choses.
10:20 J'ai un ami journaliste qui m'a présenté un très haut fonctionnaire.
10:24 Et il a fait une enquête.
10:25 C'est lui qui vous a débarrassé des gendarmes.
10:28 Et je n'ai pas encore pu me rendre aux établissements Rully...
10:31 Mais je suis certaine qu'ils ont reçu des menaces à votre sujet...
10:34 Tout à fait du même genre.
10:36 C'est probable, parce que...
10:39 Ça fait mal, Bébé ?
10:45 Oh oui. Moi, je saigne.
10:59 Et voilà.
11:01 Vous voyez, il n'y a pas de quoi avoir le moral, non ?
11:04 Alors, votre femme et votre fils...
11:08 Comme ça, paillonnés, ligotés...
11:11 Dans votre propre maison...
11:14 Ben, dites donc...
11:16 C'est menace de mort, si vous prévenez la police ?
11:20 Mais dites donc !
11:22 Oui.
11:24 C'est transparent.
11:27 Ce qu'on veut...
11:29 C'est vous couper les vivres, les ponts, la retraite...
11:31 Tout, quoi.
11:33 Ce qu'on veut, c'est vous flanquer une trouille terrible.
11:37 Ce qu'on veut...
11:39 C'est qu'il ne vous reste plus qu'une seule chose à faire...
11:42 C'est d'obéir.
11:44 Mais à qui ?
11:47 Alors, c'est là que ça ne devient pas clair du tout.
11:50 Mais... Qui "on" ?
11:52 Monsieur Tyrannes, s'il vous plaît.
11:55 Je n'en ai aucune idée.
11:57 Parole.
11:59 Ah non...
12:14 Ah non, tu muses.
12:17 Ah, la tête.
12:19 Eh ben, Vinuc, qu'est-ce qui se passe ?
12:29 Je m'en assiste.
12:31 Ne bougez pas.
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