Nutrition - Les aliments ultra-transformés, c'est non !

  • il y a 7 mois
Du lundi au jeudi, rendez-vous, dès 6h30 avec Thomas Sotto et Marie Portolano. Et du vendredi au dimanche, c'est au tour de Damien Thévenot et Maya Lauqué de dynamiser le réveil.

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Transcription
00:00 - Ça c'est... Vous êtes en PLS là, on est d'accord.
00:02 - Bah évidemment, mais ça, ça fait des années.
00:03 - La remarque est que si on les a, c'est qu'on n'y a pas touché.
00:05 - C'est ça, ça fait des années qu'on en parle, c'est un sujet tabou, vous savez sur Télé Matin.
00:09 - Parce que donc les produits ultra transformés ont envahi nos placards et c'est clairement pas une bonne nouvelle.
00:15 On va dire ça comme ça, Christelle ?
00:16 - Très mauvaise nouvelle, on le savait. Mais là on a des informations un peu plus récentes.
00:20 Ce sont quoi ces produits ultra transformés ?
00:23 - Si je prends l'exemple d'une journée, vous allez voir que vous pouvez manger des produits ultra transformés toute la journée en pensant manger équilibré.
00:31 Exemple, au petit déjeuner je prends des céréales, du pain de mie industriel, un nectar de fruits.
00:37 Ensuite au déjeuner je prends des carottes trapées industrielles, un parmentier de bœuf en barquette, un yaourt à boire et au dîner, un velouté de champignons.
00:46 Jusqu'ici tout va bien, une purée en flocons et de la compote.
00:51 Je me suis nourrie exclusivement d'autres produits ultra transformés alors que je pense avoir un certain équilibre alimentaire et c'est la vérité.
00:59 - Parce que là il y a des légumes, il y a des fruits, il y a des crudités. C'est quoi le problème alors ?
01:03 - Le problème c'est que tous ces aliments ont été ultra transformés. Ils ont été complètement transformés par des températures très hautes.
01:11 On leur a ajouté des additifs. En fait ils n'ont plus rien à voir avec le produit brut.
01:17 Ils ont subi des transformations qui font qu'in fine, ils ont perdu des vitamines, ils ont perdu les fibres, ils sont très riches en sucre, en matière grasse et en sel.
01:30 Ils ont un maximum d'additifs.
01:32 On sait aujourd'hui que dans les pays industrialisés, ces produits-là représentent jusqu'à 58% de nos apports énergétiques.
01:40 En clair, ce que nous mangeons c'est près de la moitié de ce type de produit chaque jour.
01:45 - Mais en fait, parenthèse, mais j'avais remarqué que dans des carottes rapées industrielles, ils mettent du sucre.
01:49 - Bien sûr, du sucre, du plasma de poisson, etc.
01:51 - Et ça, il y a plein de choses qui sont rajoutées.
01:53 - Exactement, il y a beaucoup beaucoup de choses.
01:55 Et quand on étudie les nouvelles études, il y en a une qui vient de sortir.
01:59 Elle est très récente, elle a été publiée la semaine dernière dans le British Medical Journal.
02:03 Et là, c'est la douche froide.
02:05 Oui, c'est vraiment pas terrible ce type de produit, puisqu'une étude portant sur plus de 10 millions de personnes.
02:12 Vous imaginez, c'est des scientifiques qui ont étudié un panel de plus de 10 millions de personnes.
02:18 Et ils se sont aperçus que l'exposition régulière à ce type de produit, c'est quoi ?
02:22 C'est un risque augmenté de 50% de décès par maladie cardio-vasculaire,
02:27 de 48 à 53% de risques d'anxiété et de troubles mentaux, 12% de diabète en plus et 22% de risques de dépression.
02:37 Au total, ces scientifiques ont relevé plus de 32 effets néfastes pour notre santé.
02:43 Ces produits raccourcissent notre vie et nous rendent malades.
02:47 - Alors, comment on fait pour en consommer moins ?
02:49 - D'accord, d'après vous.
02:51 - On cuisine soi-même.
02:53 - Et quand on n'a pas le temps ?
02:55 - On achète deux carottes, on les râpe et puis voilà.
02:57 - Quand on n'a pas le temps, je suis d'accord. Mais surtout, ce n'est pas une histoire d'argent.
03:01 - Vous avez une carotte, vous la râpez.
03:03 - Avec une crêpe au sucre en dessert.
03:05 - En fait, il faut voir que ces produits sont déjà beaucoup plus chers que le produit brut.
03:10 Donc, quand vous achetez une barquette de carottes râpées, dans laquelle on a mis du plasma de poisson,
03:15 on a rajouté des conservateurs, etc., et bien c'est trois fois plus cher qu'une carotte normale.
03:21 En fait, l'idée, c'est de se dire "Qu'est-ce que je peux faire pour ne pas perdre trop de temps
03:25 et limiter l'impact de ces produits sur ma santé ?"
03:29 Et bien, j'apprends à assembler, Damien et Marie. J'assemble.
03:33 Plutôt qu'à acheter, par exemple, un roulé ou une crêpe complète, toute faite.
03:40 Par exemple, je vais acheter ma galette de sarrasin, mes oeufs et mon jambon, et je vais assembler.
03:47 - C'est mieux qu'acheter tout fait.
03:49 - Bien sûr, parce que là, vous allez gagner en ingrédients, en stabilisant, etc.
03:53 Vous allez limiter les transformations que vous allez choisir.
03:56 Quand vous faites des céréales le matin, on aime tous les céréales le matin,
04:00 il faut les faire, c'est pas grand-chose.
04:02 - C'est super bon, en plus.
04:03 - Des flocons, on gratte un peu de chocolat et on rajoute des noisettes, etc.
04:07 - C'est un bon tip.
04:08 - Assemblage, assemblez vos aliments.
04:10 - On fait de la cuisine, on fait des legos.
04:12 - Pardon ?
04:13 - Voilà qui fait de la cuisine.
04:14 - Mais elle fait tout, elle est tout terrain.