• il y a 9 mois
Ils sont pêcheurs, ouvriers agricoles ou restaurateurs : au Portugal, de nombreux travailleurs viennent aujourd'hui d'Asie du Sud. Ils bénéficient de l'une des politiques migratoires les plus ouvertes d'Europe, dans une région frappée par des décennies de déclin démographique et d'exode rural. L'intégration des migrants est encouragée par le gouvernement socialiste au pouvoir depuis fin 2015, mais qui pourrait basculer à droite à l'issue des élections du 10 mars.

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Transcription
00:00 Ces pêcheurs, au large de la côte nord du Portugal, viennent du bout du monde.
00:07 Dans la région, la moitié des membres d'équipage ne sont plus portugais, mais indonésiens.
00:14 Les pêcheurs indonésiens qui travaillent ici n'ont pas d'initiation quand ils ont des problèmes.
00:18 Les familles indonésiennes, non, les familles personnelles, elles ont pas de sécurité, c'est pas légal.
00:38 Depuis le début, il y avait beaucoup de gens qui travaillaient, puis il y en a eu de moins en moins.
00:44 Aujourd'hui, si ce n'était pas eux, 90% de notre travail serait déjà terminé.
01:06 Dans les autres pays, il n'est pas possible que la loi portugaise soit conquisée avec beaucoup de lutte.
01:13 Avec beaucoup d'années de lutte, les migrants se sont engagés, se sont engagés, sont allés à l'assemblée, sont allés à la rue,
01:19 pour lutter pour leurs droits.
01:21 Et cette loi portugaise permet encore que les gens puissent se régulariser en Portugal,
01:28 dès qu'ils ont un travail.
01:30 Le travail est un facteur structurant de la personne qui migre.
01:35 Depuis 2018, le Portugal régularise aussi les migrants entrés illégalement sur le territoire,
01:40 pourvu qu'il déclare leurs revenus.
01:42 Un nouvel amendement, introduit en 2022, prévoit même un visa temporaire de 6 mois pour les étrangers à la recherche d'un emploi.
01:49 Avec une politique migratoire parmi les plus ouvertes d'Europe,
01:53 le Portugal a vu sa population née à l'étranger doubler en 5 ans.
01:57 L'an dernier, 1 million d'étrangers étaient recensés au Portugal, soit un dixième de la population du pays.
02:03 Si les Brésiliens restent de loin le premier contingent d'immigrés,
02:07 les Indiens, les Népalais, les Bengalais ou les Pakistanais figurent désormais dans le top 10 des nouveaux arrivants.
02:13 Dans la petite ville de Sao Teotónio, au sud du pays,
02:23 les restaurants indiens et népalais sont aujourd'hui plus nombreux que les restaurants portugais.
02:28 De nombreux habitants sont partis chercher du travail ailleurs,
02:31 et des ouvriers agricoles venus d'Asie du Sud ont pris le relais dans les exploitations fruitières de la région.
02:36 Chaque printemps, des milliers de travailleurs étrangers viennent récolter les fruits.
02:41 C'est comme ça que Ritu Katri et son mari sont arrivés.
02:44 Aujourd'hui, ils ont réussi à économiser suffisamment pour acheter un petit café.
02:49 J'ai gagné plus.
02:51 Quand j'ai plus de fruits, je paye plus.
02:55 Je garde le plus possible, je gagne un peu, je le mets dans le banque et je l'achète.
03:02 Mais mon père m'a aussi aidé.
03:04 Le mari de Ritu Katri a obtenu le statut de résident cinq ans après son arrivée,
03:09 et un passeport portugais deux ans plus tard.
03:13 Quand il a eu l'âge de six ans, il jouait très bien au football.
03:16 Il a commencé à jouer au club de Santa Antonia.
03:21 Il ne savait pas parler notre langue.
03:24 Il parlait très bien le portugais et l'anglais.
03:27 Il ne savait pas notre nourriture, il n'aimait pas notre nourriture,
03:30 il ne savait pas notre culture et il ne voulait pas aller au Népal.
03:34 Avec le vieillissement de la population,
03:37 la pénurie de main-d'œuvre est particulièrement aiguë dans certaines régions du Portugal.
03:42 Luis Carlos Villa vit dans une zone isolée du nord-ouest du pays.
03:47 Pour lui, les travailleurs étrangers, qu'il embauche en toute légalité
03:51 par l'intermédiaire d'agences de recrutement, sont essentiels.
03:55 Mon père est sorti de la France pour gagner de la vie.
03:58 Et ces gens sont dans la même situation.
04:01 Nous devons comprendre leur nécessité de gagner de la vie,
04:06 de faire des rendements.
04:09 Mais nous avons besoin de cette main-d'œuvre, car nous ne l'avons pas.
04:13 C'est une réalité.
04:14 Les Portugais, au moins à l'intérieur,
04:16 ont cette perception. Il n'y a pas de main-d'œuvre portugaise.
04:20 L'année prochaine, ma famille peut-être sera en Portugal.
04:25 Et ma femme peut-être aussi.
04:29 Les sondages montrent que l'ouverture à l'immigration n'a cessé de croître au Portugal.
04:37 Malgré la récente montée du Parti d'extrême-droite Chega,
04:41 qui prône la tolérance zéro pour l'immigration illégale.
04:46 L'immigration est un objectif.
04:50 L'immigration est un objectif.
04:54 ♪ Piano ♪
04:56 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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