Geoffroy Lejeune et Violette Spillebout débattent au sujet de l'inscription de l'IVG à la Constitution dans #HDPros2
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00:00 que cette décision de constitutionnalisation, d'abord il faut redire qu'elle ne change pas la clause de conscience et qu'elle ne change pas le délai de l'avortement.
00:07 Elle est une liberté qui est protégée par la Constitution et c'est surtout un hommage à toutes les femmes qui dans le monde entier ne peuvent pas avorter ou ne peuvent pas discoser librement de leur sort.
00:19 - Gilles William !
00:21 - Moi je suis désolé, il y a une réponse, pardon, à laquelle je n'ai pas de réponse à ma question. Est-ce que vous trouvez que l'avortement est une bonne nouvelle ?
00:27 - L'avortement c'est un drame, c'est un choix. Quand une femme décide d'avorter, doit avorter, c'est la plupart du temps, la grande majorité du temps, un grand regret, une décision difficile.
00:39 Et je comprends aussi que certains sénateurs aient eu des hésitations, il y a eu des débats de qualité qui ont été difficiles au Sénat. Mais tout, tout, ça dépasse la politique.
00:49 - Je suis d'accord avec ce que vous venez de dire. - C'est là une question d'humanité, avec ce que vivent des femmes et des jeunes femmes.
00:53 - Mais il y a une sous-taxe dans votre question. - Il y a des femmes qui sont mortes parce qu'elles ont choisi d'aider quelqu'un à avorter.
01:00 Et donc ça aujourd'hui c'est plus possible dans notre monde et la France elle doit envoyer ce signal universel.
01:04 - Vous êtes opposé à l'avortement. - Mais oui, mais le problème, non mais sauf que, attendez, toutes les questions que je pose n'ont rien à voir avec ma position personnelle.
01:09 C'est des vies qui vont changer, demain et notamment celle de médecin. Et ensuite pourquoi je pose la question comme ça ?
01:14 Parce que, je suis désolé de vous dire, moi j'ai fait comme vous Pascal, j'ai parlé à beaucoup de monde et notamment beaucoup de femmes.
01:19 J'en connais pas une pour qui c'est pas un sujet délicat, douloureux, un sujet c'est le plus intime et en fait c'est bouleversant d'écouter.
01:29 Et bien en fait l'unanimisme, le fait de se réjouir de cette décision aujourd'hui, de ce vote aujourd'hui, et le fait de passer complètement sous silence,
01:38 le fait qu'il y en a 234 000 par an et qu'en réalité si on avait collectivement des objectifs de santé publique ça pourrait être par exemple de faire baisser ce nombre,
01:45 tout ça n'est pas présent dans la discussion. Je suis désolé de vous dire, c'est beaucoup plus sérieux que ce qu'on a entendu aujourd'hui au Congrès.
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