Le talk show qui ne veut pas l'inviter, son soutien à Stéphane Plaza, une dent cassée à Fort Boyard et sa technique pour bien gérer son argent, Jeanfi refait sa télé ce samedi 2 mars en direct du Salon de l'agriculture !
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00:00 Est-ce que vous regardez quotidien ou pas Jean-Phil Janssen ?
00:03 Alors au début je l'ai regardé cette émission parce que j'aime bien les concepts
00:08 et puis on a essayé de faire cette émission puisque ça fait partie du cheminement normal de faire toutes les émissions
00:13 et j'ai compris que celle-là ne voulait pas de moi
00:16 A ce point là ?
00:17 Oui enfin à ce point là je n'ai pas eu d'explication mais...
00:20 Ça tient à quoi d'après vous ?
00:22 A mon côté populaire je crois, je n'ai pas ce côté parisien, je n'ai pas la carte pour ça
00:27 pour décrire les tendances à Paris, pour dire ce qui vient
00:32 Parce que s'il vous appelait vous, vous iriez
00:35 Ah mais je rentrais !
00:37 Non mais c'est des émissions que j'aime bien, c'est des émissions pertinentes et qui sont bien construites
00:41 et tout le monde a sa place mais c'est comme s'il y avait une sorte de...
00:44 Trop populaire ?
00:45 Oui c'est ça mais dans le bon sens, mais ça ne me dérange pas, tant pis c'est pas grave
00:49 Alors après c'est peut-être juste un malentendu s'agissant de Yann Barthez qu'on a reçu dans cette émission
00:54 On avait parlé avec lui justement du même cas de figure, c'était celui de Michel Bernier
00:57 qui avait dit à notre micro "Être triste de ne jamais être reçu"
01:00 Il l'avait entendu, il l'avait invité par la suite, donc qui sait si Yann Barthez nous écoute demain
01:03 Ah bah alors, je vous assure, j'achèterai une belle robe pour l'occasion
01:06 Je me tiendrai bien, je parlerai en français correct avec un becherelle
01:11 et je serai très content de pouvoir échanger sur ce plateau de quotidien
01:15 que j'aime beaucoup, au demeurant une très belle émission avec un très beau décor, merci monsieur Barthez
01:19 Affaire à suivre, au-delà de quotidien, est-ce que vous avez l'impression qu'il y a d'autres émissions
01:23 qui ont des réticences à vous recevoir Jean-Philippe Janssen, du fait de ce côté, oui, effectivement, très populaire ?
01:28 Oui, c'est "C'est à vous" sur France 5, parce que c'est ce côté, oui
01:34 J'ai eu le cas de figure où, pour la pièce de Laurent, la tâche de presse m'avait appelé pour me dire
01:41 "On fait "C'est à vous" tel jour" et il me rappelle d'imite à prendre, en disant
01:45 "Non, excusez-moi, je me suis trompé, ils veulent Stéphane et Valérie, mais pas toi"
01:48 et je l'ai super mal pris, je me suis senti mévexé, je me suis dit "Mais pourquoi ?"
01:53 Là, j'aurais préféré ne pas le savoir, que Stéphane et Valérie Miresse aillent faire le truc
01:57 et moi on m'a dit ça, et du coup, le coup a été rattrapé parce que quelqu'un leur a dit
02:02 "Quand même, c'est pas cool de dire et de reprendre tes données, reprendre tes volets"
02:06 Oui, ça peut être blessant
02:08 Et du coup, j'y suis allé sur le plateau, mais en sachant que je n'étais pas tellement désiré, j'étais pas très à l'aise, je dois avouer
02:13 Stéphane Plaza, il est resté votre ami, aujourd'hui encore, en dépit d'accusations de violences conjugales
02:17 vous lui restez fidèle ?
02:19 C'est la définition de l'amitié
02:21 Vous n'avez jamais douté de son innocence ?
02:23 Non, non, non, et puis avant la présomption de culpabilité, moi je défends la présomption d'innocence
02:28 et c'est des allégations, et c'est médiatique, et moi je laisse la justice faire son travail, les enquêtes
02:35 Si maintenant il s'est avéré qu'il a fait des choses, je reconsidérerai mon amitié
02:39 mais je connais très bien mon ami, je le connais depuis plus de 15 ans
02:42 s'il avait été violent, ça n'aurait pas été mon ami, s'il avait été témoin de quoi que ce soit
02:46 et puis il est exubérant, il est maladroit, il dit tout ce que vous voulez, tout sauf violent
02:51 donc oui, jusqu'à preuve du contraire, je suis son ami et je me raviserai si jamais la justice me démontrait le contraire
02:57 mais je ne crois pas et jusqu'à maintenant ça ne se fera pas
03:00 Il se fait très très distrait Stéphane Plaza depuis le déclenchement de cette affaire, vous, vous continuez à vous voir ?
03:05 Oui, cette période a été un peu compliquée pour lui, il ne s'y attendait pas
03:11 donc je pense qu'on a tous besoin d'isolement dans ces cas-là et de comprendre ce qui se passe aussi
03:16 mais oui, pour autant on est toujours en contact, c'est une amitié de 15 ans, je n'ai aucune raison de la remettre en cause maintenant
03:25 et puis c'est justement dans ces moments-là que je dois être là, ce n'est pas quand il y a les strass et les paillettes, on est bien d'accord
03:31 et j'espère qu'on ferait la même chose pour moi
03:34 Vous avez vu qu'il a publié il y a quelques jours sur ses réseaux sociaux une photo de lui à côté de sa future statue au musée Grévin
03:39 le musée a depuis indiqué qu'il attendrait que justice passe avant de faire entrer cette statue
03:44 est-ce que d'après vous cette publication sur ses réseaux sociaux signifie son envie de revenir ?
03:50 Vous le sentez impatient de revenir sur le devant de la scène ?
03:52 Oui, parce que c'est un bout de travail Stéphane, je l'ai toujours connu, toujours avec des tournages, toutes les émissions
03:58 c'est une émulation constante, c'est un impératif, il a besoin de se resituer dans tout cet organigramme là, c'est compliqué, mettez-vous à sa place
04:07 Est-ce que ce métier vous permet de gagner beaucoup de blé Jean-Phi Jean-Seine ?
04:11 Plus qu'avant ?
04:14 J'ai toujours eu les usines au cul pour une fois, ça change
04:17 Vous avez bien su négocier vos cachettes dès le départ ?
04:21 En fait il faut être accompagné, il faut avoir quelqu'un qui s'occupe de vous
04:25 on n'est pas crédible si on est tout seul et puis un artiste ne sait pas se vendre
04:28 il va forcément se faire abaisser, il va hésiter, donc il faut vraiment qu'il y ait quelqu'un qui soit à l'interface et qui fasse ça
04:33 et j'ai des gens qui font ça très bien pour moi
04:35 mais par contre comme je ne voulais pas me perdre, parce que c'est bizarre d'être milliardaire du jour au lendemain
04:41 du coup ce que j'ai fait c'est que j'ai ouvert ma société et ma société me verse le même salaire tous les mois
04:47 comme ça je ne me perds pas et les excédents sont placés sur la société
04:50 Est-ce que vous pensez sinon que vous auriez flambé ?
04:52 Oui je me connais, j'ai vu la vie que j'ai eue avant, je me dis bon c'est pas la peine de recommencer
04:57 Une vie avec beaucoup d'huissiers vous l'avez dit il y a un instant, l'argent qui vient à manquer à un moment donné
05:02 parce que vous vous faites arnaquer par votre ex qui ouvre une société en votre nom
05:06 Oui c'est pas parce que je suis dépensé, c'est surtout parce que je suis trop gentil, je suis généreux
05:10 Il ouvre une société à mon nom, je suis compreinteur de tout, c'est un tour de passe-passe administratif
05:15 et puis trois ans après il disparaît avec la caisse et je me retrouve à la tête d'une dette colossale de 80 000 euros
05:20 90 000 euros ?
05:21 C'est de l'argent
05:22 Donc interdit bancaire j'imagine ?
05:24 Oui ça va de pair, l'image qui va avec l'interdit bancaire c'est-à-dire que c'est l'escroc, c'est pas la victime
05:30 C'est compliqué, j'avais une villa avec une piscine, elle a été vendue à la chandelle, je me suis retrouvé dans un appartement de 10 mètres carrés sur le port de Sète
05:38 Il fallait même sucer les dockers pour avoir un morceau de toiton, c'était terrible
05:42 Est-ce que c'est pour ça aussi, gentille en scène, que vous participez en 2006 à Apprendre ou à Laisser, l'émission d'Arthur ?
05:48 Est-ce que c'est pour vous refaire financièrement ?
05:50 Non mais non, parce que tu vas jamais faire ces émissions parce que t'as des problèmes d'argent
05:53 Si tu y vas dans cette optique-là ça marchera pas
05:55 Mais je regardais cette émission et je me disais quand même cette émission c'est très con, y'a rien à faire
06:00 C'est toi et ta chance, t'ouvres des boîtes y'a de l'argent dedans
06:02 Vous en faites de la chirurgie esthétique, Jean-Philippe Janssen ?
06:04 Alors je ferai un petit explicatif si vous me le permettez
06:06 Oui soyez précis
06:08 C'est de la médecine esthétique
06:10 La chirurgie c'est un coup de bistouri, c'est une opération
06:12 Vous c'est quoi précisément ?
06:13 Moi c'est des injections, des injections et c'est dérésorbable
06:16 C'est-à-dire que si demain j'arrête, tu reviens au point initial
06:19 Alors qu'un coup de bistouri, si on t'a raté, on t'a raté, c'est fini
06:22 Est-ce que pour autant il n'y a pas un risque de sur-enchaire quand on commence à faire ça ?
06:25 Alors j'ai connu le phénomène dont vous parlez effectivement
06:28 Qu'à un moment on trouve ça tellement magique de remplacer un trou par une bosse
06:32 Qu'on va avoir des bosses partout
06:34 Sauf que le visage est fait pour aussi avoir des trous
06:36 Et quand tu souris avec tes pommettes on les voit de derrière c'est pas normal
06:38 Et donc c'est à ce moment là que je me suis dit il faut arrêter
06:41 Parce que c'est quand les gens te disent "mais qu'est-ce que t'as fait ?"
06:43 Normalement ils disent "ah t'as pas de mine" mais si
06:45 "mais qu'est-ce que t'as fait ?" tu dis "y'a un souci"
06:46 Et là je me suis calmé et j'ai retrouvé une proportion dans mon visage plutôt bien
06:51 C'est quoi tout ça ? C'est l'angoisse de vieillir parce qu'il y a les 50 ans qu'on frappait à votre porte ?
06:55 Non c'était bien avant, j'ai commencé à 30 ans
06:57 Ah ouais ? 30 ans, j'ai...
06:58 Si jeune ?
06:59 Oui, c'est parce que "oui monsieur, vous me voyez belle comme ça mais je suis très complexé"
07:02 Et ça partait d'un complexe
07:05 Tu vois j'avais les sillons qui étaient vachement marquants, on aurait dit que j'avais toujours l'air fatigué
07:09 Et en fait, si ça te permet de gommer un complexe, il faut le faire
07:13 Parce que ta façon de te présenter aux gens, même si c'est raté, même si toi tu considères que c'est réussi
07:18 Ta façon de te présenter aux gens n'est pas la même, et t'as une assurance, et tu revis
07:21 Être connu ça peut poser aussi problème avec les applis de rencontre
07:24 Il me semble que vous, on vous a déjà refusé votre profil sur une appli de rencontre
07:28 Non mais pas... refusé, c'est systématiquement
07:31 Toutes les semaines, toutes les semaines
07:33 Déjà quand je rencontre un mec sur l'appli, il faut déjà que je justifie mon identité pendant 10 minutes
07:38 Parce qu'il ne croit pas que c'est moi
07:40 Alors en général je fais un vocal, il comprend
07:41 "C'est moi !"
07:43 Il n'y en a pas deux
07:44 Et là il dit "ok"
07:46 Mais après, il y a quand même des rageux parce que je ne suis pas obligé de coucher avec tout le monde non plus
07:50 Il signale qu'il ne me plaise pas, il ne me plaise pas
07:52 Ah oui, vous n'êtes pas tenu, c'est pas contractuel
07:53 Quand il dit au monsieur "vous ne me plaisez pas"
07:55 Eh ben lui il me signale comme fake, utilisant les photos de Jean-Phi Janssen
07:58 Et donc Grindr bloque mon compte
08:01 Mais c'est pas une vie ça !
08:03 Alors que je suis une bonne cliente depuis des années
08:04 C'est une galère
08:05 Face à face avec Christine Angode, on n'est pas couché
08:07 Ah la la, je l'avais oublié celle-là
08:10 Elle n'avait aucun rapport, j'ai de l'eczéma qui reprend
08:14 En fait, elle était venue me voir au spectacle
08:17 Parce qu'ils font bien leur travail, les chirurgiens
08:19 Tout ceux dont ils parlent, ils l'ont vu
08:21 Et elle vient me voir, et je vois bien que tout le monde rigole
08:24 Et qu'elle est au troisième rang, elle fait la gueule
08:25 Elle est au troisième rang !
08:26 Et à chaque fois que je fais une banne, elle fait
08:28 *Bruit de pet*
08:30 Je dis "mais qui fait ça ?"
08:32 Elle a le droit de ne pas aimer mais elle fait
08:34 Il y a un sketch particulièrement qu'elle n'avait pas aimé
08:36 C'était quand vous racontiez une nuit un peu chaude
08:38 lors d'une escale
08:39 Et elle vous l'avait dit à sa manière qu'elle n'avait pas aimé
08:41 C'est-à-dire à la Christine Angode, avec beaucoup de mesures
08:43 Je vais vous dire une chose, moi j'ai pleuré pendant cette scène
08:46 Vous avez pleuré ?
08:47 Oui, j'ai pleuré
08:48 C'est un peu fort
08:49 Oui, mais c'est la vérité
08:50 Donc je vous le dis, parce que c'est important que vous sachiez aussi
08:53 En effet, comme les gens rient très fort, alors forcément tout le monde rit
08:57 Parce que bon, quand quelqu'un rit, il faut rire aussi
09:00 Parce qu'on ne va pas avoir l'air de ne pas rire
09:02 Moi je vous ai vu, vous ne riez pas
09:04 Je vous voyais très bien, je peux vous dire que vous n'avez pas ri
09:07 Donc je ne vous mens pas
09:08 Non, non
09:09 Je vous avais trouvé hyper courageux parce que vous n'étiez pas démonté malgré la dureté de sa critique
09:12 On est sur un plateau de télé, c'est ce chaudron
09:14 J'ai travaillé 20 ans dans l'aérien et un passager qui m'engueule
09:17 Je reste calme devant toutes circonstances
09:19 Et ça ne sert à rien de s'emporter parce que de toute façon ça remise de l'eau à son moulin
09:22 Et puis il faut accepter la critique aussi
09:25 Sauf que cette dame quand elle fait une phrase, elle n'a ni début, ni fin, ni milieu
09:29 On ne comprend rien, on ne sait pas où ça va
09:31 Elle dit "alors les gens rient parce qu'il faut rire, alors les gens rient"
09:34 Et moi j'ai pleuré, enfin je n'ai rien compris
09:36 J'ai compris que c'était négatif mais je n'ai pas bien compris
09:38 Laurent Ruquier, votre ami, avait dû vous prévenir que ça risque à être chauffé un peu avec elle en plateau, j'imagine
09:42 Je m'en suis surtout aperçu quand je suis arrivé sur le plateau et que j'ai salué tout le monde en loge
09:46 Et que quand je suis arrivé pour la saluer dans sa loge, elle a fermé la porte
09:49 Ah oui, ça a laissé la porte tonnée
09:51 Ça partait mal
09:52 Oui, je sentais bien qu'il y avait une animosité mais je ne voyais pas pourquoi
09:54 Mais sinon, voilà, ça fait partie du jeu et j'ai le droit de ne pas plaire à tout le monde
09:59 Je le conçois, je le comprends et voilà, c'est comme ça
10:02 Est-ce qu'après cet épisode, vous avez hésité à refaire tout de suite dans la foulée des talk show ?
10:06 Je n'ai pas hésité parce que j'aime bien débattre et puis j'aime bien la contradiction et donner des arguments
10:12 J'aime bien me défendre aussi
10:13 Mais c'est vrai que ça m'a un peu marqué, c'était la première fois qu'on me prenait un rebrousse-poil comme ça
10:18 Pour me parler de quelque chose que moi, c'était un spectacle comique, on parlait d'un spectacle d'humour
10:23 Fort Boyard, c'est un autre dossier, je crois que vous avez une dent contre eux et qu'eux ont une dent à vous, c'est ça ?
10:28 On peut raconter ce qui s'est passé à Fort Boyard ?
10:30 Oui, c'était la première émission que je faisais et j'ai une camisole avec les mains liées dans le dos
10:36 Vous êtes sûr que vous étiez à Fort Boyard, on ne vous avait pas envoyé dans un établissement spécialisé ?
10:39 Ah, ça conne ! J'avais une boîte en carton ici avec des balles dedans et il fallait que je me secoue comme ça pour faire sortir la balle
10:46 Tu vois, déjà, tu as l'air pris en valeur, il fallait se faire sortir la balle et elle ne sortait pas
10:50 Une fois que j'avais la balle, c'était des ballons mousse, il fallait attraper la balle avec des dents, parce qu'il n'y avait plus de main
10:55 Et tu devais la mettre dans des trous qui étaient dans le mur, mais tout ça, ça tournait comme si j'étais un hamster
10:59 Et je me suis approché avec la balle pour mettre la balle dans le trou du mur
11:03 Et sauf qu'il y avait un rebord en espèce de truc solide
11:08 Trop dur ?
11:09 Oui, la dentive, elle a fait "clic, clic" et j'ai entendu "clic"
11:12 Et puis le caméraman a fait "putain, il saigne"
11:15 Une dent s'est cassée, elle est carrément partie ?
11:17 Une dent avec un morceau de dentive, oui
11:19 Et du coup, je ne pouvais plus faire les misures, elle avait éclaté comme ça
11:23 Et pour ne pas vous dire que j'étais blessé, on m'a dit "ah bah il a perdu, on m'a mis en prison"
11:29 Pour masquer votre blessure
11:31 Ils sont comme ça
11:32 Alors que vous venez avec des règles et des flaques volées pourries
11:35 Avec pas de dent comme ça
11:36 Mais qui est-ce qui paye dans ce cas-là ? C'est les assurances de qui qui payent ? Parce qu'après il a fallu réparer votre dent
11:40 C'est les assurances de ?
11:41 De Fort-Béat
11:42 Vous signiez un contrat avant
11:44 C'est pas moi que j'ai fait tomber ma dent en me jetant sur un mur
11:46 Est-ce que vous avez envie d'y retourner ? Est-ce que vous y retournerez ?
11:49 Non parce qu'après j'ai dit "bon, à un moment je peux pas le revouloir"
11:53 Et puis ça arrive, c'est la faute à pas de chance
11:55 Mais bon, j'ai retourné faire "Boyard Lang"
11:58 Ah oui, la version hivernale
12:00 Et bah là je me suis pété un doigt
12:01 Ah bah non vous n'êtes pas fait pour faire le boyard
12:03 Parce qu'il y avait une boîte avec un buzzer dedans
12:06 Mais dans la boîte il y avait plein de blattes et des scarabées, des trucs qui grouillent
12:09 Et moi je voulais pas, et donc j'ai tapé le buzzer, comme ça
12:12 Et j'ai laissé mon doigt, bah oui c'est compliqué
12:14 Il y a une passagère qui pourrait particulièrement témoigner de votre aimabilité avec elle
12:17 Faut dire qu'elle l'avait bien cherchée
12:19 Cette dame qui voulait acheter des cigarettes seulement quelques minutes avant l'atterrissage
12:22 Il y a eu un grand moment de gêne avec elle
12:24 Oui, un très grand moment de gêne
12:26 Parce qu'on allait se poser et les ventes à bord, le duty-free, ne se fait plus en cabine
12:31 Les gens viennent à l'arrière de l'appareil et on leur vend des cigarettes
12:34 Et là 5 minutes de se poser, elle me demande des cigarettes
12:36 Bah je dis "c'est plus possible, on va se poser là, on nettoie la cabine pour se poser"
12:39 Elle dit "mais vous n'êtes pas passé cette nuit"
12:41 Je dis "bah il y a longtemps qu'on passe plus, ça a voulu venir derrière, on fait une boutique éphémère derrière"
12:45 Et elle me dit "oui mais c'est inadmissible"
12:47 Alors bien sûr, on était tous de la merde, on était incompétents, machin
12:51 Je dis "écoutez, de toute façon c'est fermé, c'est fermé, on va se poser, on va se poser, on va pas me cracher pour des cigarettes"
12:55 Et je vais à l'arrière, elle m'avait gonflé
12:57 Je dis à l'hôtesse "tu sais ce qu'elle veut, l'autre connasse"
13:00 Et je n'avais pas fait attention que la dame elle m'avait suivie en fait
13:03 Et elle me dit "c'est moi l'autre connasse"
13:06 Et là il faut avoir la répartie, j'ai dit "mais madame, vous n'êtes pas la seule connasse qu'on a à bord"
13:10 Il devait y avoir une ambiance avec lui à bord je peux vous dire
13:13 Oh les gens ils filaient droit, je peux te le dire