Le secrétaire général coordination rurale, Christian Convers à propos du bilan mitigé du Salon de l'Agriculture : «On va terminer le salon avec un peu d'amertume parce que les annonces qui nous ont été faites vont pour une partie dans le mensonge».
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00:00 Il vient de passer un quart d'heure sur notre stand.
00:03 Je ne sais pas s'il a parlé de nous de mauvaise manière avant.
00:06 La déchange s'est quand même très bien passée.
00:08 Donc le bilan, on ne va pas revenir sur l'ensemble des actions.
00:11 On a encore eu une autre action hier d'une manière assez symbolique.
00:15 Donc on va terminer ce salon avec un peu d'amertume quand même,
00:21 puisque les annonces qui nous ont été faites vont pour une partie dans le bon sens,
00:26 mais les résultats en termes de trésorerie, on a quelque chose qui va avancer en matière de simplification.
00:33 Mais par contre à terme, sur le revenu, on va dire qu'on n'a aucune perspective.
00:38 Les derniers accords qui viennent de signer d'ailleurs avec le Chili
00:41 sont contraires à ce que le président nous a dit il y a huit jours.
00:44 Donc on va dire que le travail continue.
00:46 On ne va pas dire que le combat continue,
00:47 mais on ne va pas dire que les agriculteurs sentent qu'à l'issue de ce salon, ils seront sortis d'affaires.
00:52 La seule chose qui est vraiment intéressante,
00:55 c'est que tout cet épisode aura permis quand même à l'ensemble de la population
01:00 de vraiment comprendre nos problématiques.
01:01 Et au regard du soutien qu'on a quand même ici,
01:04 on s'aperçoit qu'on est entendu par la population.
01:08 On n'est pas seulement écouté, on est entendu.
01:10 Et la majorité des gens qu'on rencontre,
01:12 puisque ici c'est vraiment un lieu de rencontre,
01:14 les gens vont dans notre sens.
01:16 Ils veulent continuer d'avoir une agriculture qui produit ce qu'elle produit.
01:19 Ils préfèrent l'alimentation française et européenne.
01:22 À ces échanges internationaux, on ne va pas savoir ce qu'ils vont manger demain.
01:26 Voilà ce qu'on peut dire.
01:27 Alors après, nous, on a été un peu climatisés.
01:30 Ce n'est pas de la faute du ministre.
01:31 Je ne veux même pas dire de la faute à qui ça peut être parce que je ne le sais pas.
01:36 Mais bon, plutôt positif, plutôt positif dans la communication.
01:41 Mais par contre, les espoirs pour demain, ils restent tout à fait là.
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