L’avocat Pierre-Henri Bovis était l’invité de Punchline Week-End ce vendredi 1er mars sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de l’envoi des forces de l’ordre au pied de l’arc de Triomphe pour arrêter les agriculteurs, regrettant le manque de réponses concrètes face à la colère paysanne : «On a le sentiment de voir s’opposer Paris et la province».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Dans cette crise-là, depuis le début, on a ce sentiment très désagréable de voir s'opposer Paris, la province,
00:06 de voir s'opposer ceux qui travaillent, qui se lèvent tous les matins, qui se fatiguent pour nourrir en plus les Français,
00:12 et l'élite parisienne qui regarde ça de manière un peu méprisante
00:16 et qui, du coup, décide d'envoyer les forces de l'ordre pour débarrasser tout ça,
00:21 cacher cette horreur, madame la marquise, que je ne saurais quoi.
00:23 Et c'est un sentiment assez désagréable de voir que les politiques ne semblent pas apporter des réponses vraiment très concrètes.
00:29 D'ailleurs, c'est ce qui s'est passé au Salon d'agriculture.
00:31 Vous avez vu les tensions incroyables entre justement les agriculteurs et Emmanuel Macron,
00:34 qui tentait tant bien que mal d'essayer d'apporter des réponses concrètes.
00:37 Là, je sais que Gabriel Attal a enfin adressé une lettre de mission pour notamment essayer de voir comment,
00:45 dans quelle manière on pouvait réformer cette loi EGalim qui, de toute manière, est inapplicable en l'État,
00:49 qui, d'une manière, ne s'applique pas de manière très concrète,
00:53 et ensuite, surtout, de répondre à cette crise des agriculteurs.
00:55 [Musique]
00:59 [SILENCE]