Dans le cinéma français, après les actrices c'est au tour des hommes de dénoncer les violences sexuelles avec le #MeTooGarçons.
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00:00 C'est vrai que c'est un sentiment finalement assez partagé.
00:02 Aujourd'hui, on a l'impression que les petits garçons et petites filles ne sont plus éduqués comme ça.
00:06 Et malheureusement, quand on regarde, ce n'est pas le cas.
00:09 C'est-à-dire que le Haut Conseil à l'égalité, dans son dernier rapport,
00:13 est très alarmant justement sur la recrudescence des stéréotypes dans l'éducation dès la petite école.
00:18 Et moi, je le vois aussi à l'échelle propre, c'est-à-dire avec ma fille qui a 5 ans.
00:24 Et malheureusement, oui, à l'école, ce n'est pas encore ça du tout.
00:28 C'est-à-dire qu'il n'y a pas assez de sensibilisation, notamment sur les problématiques d'égalité.
00:32 On n'en parle pas beaucoup ou pas du tout.
00:33 Et ça, forcément, ça construit une société de deux mains qui restera inégalitaire.
00:37 C'est-à-dire qu'on n'en parle qu'au moment où il y a un hashtag,
00:40 où il y a des potes plaintes ou une affaire, c'est ce que vous dites, ça en fait.
00:42 Donc on n'éduque pas, mais on constate le manque d'éducation à un moment ?
00:45 Tout à fait. Aujourd'hui, les trois séances qui sont censées être obligatoires
00:48 depuis le début des années 2000 à l'école, au collège et au lycée,
00:51 sur les questions d'égalité ne sont pas tenues.
00:54 L'État est poursuivi aujourd'hui par une association féministe, le Planning,
00:58 pour justement être mis face à ces responsabilités,
01:01 puisque dans les établissements, il n'y a pas assez de séances.
01:03 Donc c'est vrai qu'il y a des vagues avec des hashtags comme ça qui permettent d'en parler,
01:06 et c'est très bien, et on doit continuer à le faire, mais que fait l'État en réalité ?
01:10 Puis même si ces trois séances étaient tenues, trois séances par an, ça ne suffit pas.