• il y a 9 mois

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Transcription
00:00 Je ne veux plus entendre parler de suicide ou de mal-être agricole.
00:03 Au mois d'août, j'ai failli passer à l'acte aussi.
00:06 J'ai un gamin de 15 ans et une gamine de 10 ans.
00:09 Vous croyez que ça me fait plaisir de monter au salaud ?
00:11 C'est mon père qui a 72 ans qui s'occupe de la ferme.
00:15 Je lui ai fait entendre quand même qu'il y avait un suicide tous les deux jours en France d'agriculteurs
00:19 et qu'il fallait vraiment donner de l'oxygène aux exploitations agricoles,
00:24 qu'on a fait José, qu'on a fait Karine, qu'on a fait la FNSA.
00:28 On a essayé de lui faire comprendre qu'il fallait agir très vite, vite, vite.
00:34 Alors il nous a dit 20 jours pour agir, qu'il prenait tout en compte.
00:38 Alors moi je lui ai dit que 20 jours c'était 10 agriculteurs, 10 suicides d'agriculteurs.
00:44 Il y en a eu l'année dernière, il y en a eu ces jours-ci, il y en aura d'autres demain.
00:49 Et ça malheureusement, tant que l'agriculture n'ira pas mieux, on ne pourra pas l'empêcher.
00:53 C'était un moment difficile pour moi, la conjoncture et puis voilà.
00:58 Je me suis fait soigner, je me suis allé voir des tout-vibes et maintenant j'essaye de remonter la pente.
01:04 Je suis sous traitement et ça va mieux.
01:08 Mais je ne veux pas que des collègues fassent la même chose.
01:12 "La France est une ville, la France est une nation."
01:19 "La France est une ville, la France est une nation."

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