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00:00Ce qui est nouveau pour nous, c'est que c'est un vin qui est payé à sa juste valeur.
00:04Je suis chez le dernier négociant en vin du Bergerac, la maison de Parsa dans le sud de la Dordogne,
00:09où aujourd'hui 13 000 cubis un peu spéciaux sont en train d'être conditionnés.
00:14Des cubis solidaires AOP Bergerac qui rémunèrent deux fois plus les viticulteurs que d'habitude.
00:18Depuis 2005, je n'ai pas vu les prix du vin augmenter, mais au contraire diminuer.
00:27Aujourd'hui, on était en train de se poser des questions.
00:30Comment faire pour multiplier nos activités, faire de l'onotorisme, faire autre chose ?
00:35Un bib comme celui-ci permet de répondre immédiatement à toutes nos inquiétudes.
00:41Nos coûts de production sont aux alentours de 900-950 euros à peu près.
00:50Là, on est payé 1400 euros le tonneau.
00:52On va enfin dégager une marge qui va nous permettre d'investir et surtout d'avoir de l'avenir, de la visibilité.
01:01Parce qu'il y a eu un accord avec la grande distribution,
01:04où on a un accord particulier, où tout le monde a fait des efforts.
01:07Donc moi, je ne prends aucune marge, je couvre juste mes frais et mes amortissements.
01:12Avec un prix de vente consommateur qui est tout à fait raisonnable à 11,95,
01:16moi, je vais pouvoir continuer à exister, pas eux.
01:18Donc je peux participer à l'effort de guerre parce que nous, on est ici,
01:22on est négociant depuis quatre générations, depuis 1910.
01:26Mais ma famille, elle est présente ici en Ornogne depuis 1600, dans le village.
01:30Donc on a quand même un rôle social vachement important et c'est pour ça qu'on a pris cette décision.
01:34Revenez bien l'apparence de ces pubis parce que dans dix jours,
01:36vous allez pouvoir les trouver dans tous les supermarchés de terre de France.

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