Les agriculteurs expriment leur mécontentement après la prise de parole du président de la République
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00:00 — Christophe, vous avez écouté le président de la République. Est-ce que ses propos premiers ont été de dire qu'il fallait que le calme soit retrouvé dans le salon ?
00:10 Êtes-vous d'accord avec cela ?
00:11 — J'ai entendu que le président de la République demandait au calme. Donc nous, on est aussi pour cette logique du calme. Par contre, pour que le calme soit retrouvé dans le salon,
00:21 il faut qu'il parte du salon. Les agriculteurs sont en colère. Il a dit dans son discours qu'il était lui-même en colère. Si c'est ce que c'est que la colère,
00:28 à un moment donné, il faut la régler. Donc s'il reste au salon, ça ne pourra pas se passer correctement. Et les agriculteurs ont ras-le-bol d'avoir été humiliés.
00:37 Il a dit dans son discours des choses que nous demandons depuis longtemps, c'est qu'il y ait une vision pour l'agriculture française d'ici 2030, 2040.
00:47 C'est ce que nous demandons depuis de nombreuses années. Donc il faut absolument un cap politique. Son boulot, c'est pas de rentrer dans le détail des pâtures, etc.
00:55 Il faut qu'il laisse le Premier ministre, les ministres de l'Agriculture et de l'Environnement faire le boulot et que lui reste dans sa posture de chef d'Etat
01:01 de donner une ligne directrice à ce pays, comme a fait le général De Gaulle, comme a fait Edgar Pisani dans les années 60.
01:07 Si les paysans ont un cap, si on donne les moyens aux paysans dans la recherche, l'innovation, on va répondre aux attentes sociétales.
01:13 Et la population est avec nous à plus de 92%. Ils ne se trompent pas du tout sur le message.