Déjà 2 ans que l'armée russe a envahi l'Ukraine... Mais comment se passe l'accueil de ces réfugiés en Isère ? On en parle dans ce journal.
Faire du chien de traineaux sans neige pour parler des enjeux environnementaux, les élèves du collège Nelson Mandela de Pont De Claix participent à la convention citoyenne des jeunes pour le climat, une première dans la Région.
Et dernier épisode de notre série de reportages avec les étudiants de l'IUT 1 Formation Métiers du Multimédia et de l'internet qui nous emmènent ce soir à l'Ampérage à la rencontre des Drag Queen.
Faire du chien de traineaux sans neige pour parler des enjeux environnementaux, les élèves du collège Nelson Mandela de Pont De Claix participent à la convention citoyenne des jeunes pour le climat, une première dans la Région.
Et dernier épisode de notre série de reportages avec les étudiants de l'IUT 1 Formation Métiers du Multimédia et de l'internet qui nous emmènent ce soir à l'Ampérage à la rencontre des Drag Queen.
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00:00 (Générique)
00:09 Déjà deux ans que l'armée russe a envahi l'Ukraine,
00:12 mais comment se passe l'accueil de ces réfugiés en Isère ?
00:15 On en parle dans ce journal.
00:17 Faire du chien de traîneau sans neige pour parler des enjeux environnementaux.
00:21 Les élèves du collège Nelson Mandela de Contclay
00:24 participent à la Convention citoyenne des jeunes pour le climat,
00:27 une première dans la région.
00:29 C'est le dernier épisode de notre série de reportages
00:31 avec les étudiants de l'IUT1,
00:33 formation métier du multimédia et de l'internet,
00:36 qui nous emmène ce soir à Lampérage, à la rencontre des drag queens.
00:40 Bonsoir à tous, je suis très heureuse d'être avec vous
00:43 pour ce JT du vendredi 23 février.
00:46 On fait le tour des actualités du Grand Grenoble.
00:49 Déjà deux ans que la Russie de Vladimir Poutine a envahi le territoire ukrainien,
00:55 l'Isère a été et demeure toujours une terre d'accueil pour ces réfugiés qui fuient la guerre.
01:00 Car si certains sont retournés dans leur pays,
01:03 d'autres ont choisi de rester pour reconstruire leur vie ici.
01:07 Plus de 700 réfugiés ukrainiens, sans compter les enfants,
01:10 sont toujours installés sur le département
01:13 et 35% d'entre eux travaillent, d'après l'association Free People.
01:17 Mais l'intégration n'en est pas moins compliquée.
01:21 On est non-stop sollicité par des déplacés ukrainiens pour les dons de tout genre.
01:27 On a aussi de l'accompagnement de tous types,
01:31 administratif, insertion au travail.
01:34 On a la protection temporaire qui est prolongée pour la troisième année consécutive.
01:40 Jusqu'à 2 mars 2025, ils auront cette protection temporaire.
01:47 Et après, il n'y a qu'une communication officielle,
01:51 comment s'adresser, quel type de visa choisir.
01:58 Parce que si les Ukrainiens vont demander le visa réfugié,
02:02 ça veut dire qu'ils ne peuvent pas revenir en Ukraine.
02:05 Mais en Grenoble, on est bien dans le contexte de logement,
02:10 qui est très difficilement gérable, sans travail.
02:15 Et le travail est très difficilement gérable sans langue.
02:19 C'était un peu plus difficile, je crois, ici concrètement à Grenoble.
02:24 Parce que les gens ont été très souvent projetés vers les montagnes,
02:30 sans avoir vraiment le moyen de se transporter vers le centre d'apprentissage de langue.
02:37 J'appelle à la façon les gens de ne pas laisser cette information à part
02:43 et de nous rejoindre pour 5, 10 minutes à la manifestation qu'on fait chaque samedi.
02:50 Pour ce triste anniversaire, différentes mobilisations sont organisées à Grenoble pour réclamer la paix.
02:56 Le départ du collectif Ensemble, le 24 février, est annoncé à 15h du fort de la Bastille,
03:01 pour descendre jusqu'au palais du Parlement.
03:04 Et la bonne nouvelle du jour, c'est le record de Thibaut Collet.
03:08 Le perchiste isérois a franchi la barre des 5,92 m,
03:12 ce qui lui permet de battre son propre record et d'entrer dans le top 5 des meilleurs perchistes français
03:18 lors du All-Star Perch de Clermont-Ferrand.
03:21 Le sportif de 24 ans a réussi parfaitement ses sauts à 5,52 m, 5,72 m et 5,82 m,
03:28 pour ensuite briller à 5,92 m lors de sa deuxième tentative.
03:32 Un exploit, voici sa réaction.
03:35 Je rêve de sauter 6 m cet hiver.
03:37 Maintenant, j'ai deux étapes très importantes que j'ai réalisées.
03:40 C'est gagner la championnat de France, me qualifier au championnat du monde et une troisième,
03:43 c'était de battre mon record.
03:45 Je pense que là, pour l'instant, toutes les cases sont cochées.
03:50 Maintenant, je sais que je peux faire mieux, je sais que je peux aller plus haut.
03:54 Je ne vais pas m'en priver si j'ai l'occasion.
03:57 Et puis, tout va bien.
03:59 Et peut-être que Thibaut Collet ira encore plus haut lors du meeting de Rouen ce samedi
04:04 ou lors des championnats du monde de Glasgow le dimanche 3 mars.
04:08 Eux ont sauté le pas de l'engagement citoyen.
04:11 C'est une première dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
04:14 À Pont-de-Clay, des élèves de 11 à 14 ans se réunissent tout au long de cette année scolaire
04:19 autour d'une convention citoyenne des jeunes pour le climat.
04:22 Le projet propose aux collégiens de Nelson Mandela de réfléchir
04:26 aux moyens de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
04:29 Et ils étaient justement à l'Alpe du Grand-Serre
04:32 pour un temps de découverte d'une activité de chien de traîneau,
04:36 sans neige, mais avec Mirko Pesci.
04:39 Caresse, câlin et tendresse dans la commune de la Morte.
04:42 Entre le Taillefer et le Grand-Serre, 16 enfants du collège Nelson Mandela de Pont-de-Clay
04:47 ont découvert la montagne en chien de traîneau.
04:51 Derrière cette activité se cache un engagement citoyen.
04:54 Pendant une année scolaire, ces collégiens vont se réunir
04:57 et trouver des solutions pour faire face au changement climatique.
05:01 L'idée c'est de faire réfléchir les jeunes sur quelles actions,
05:04 quelles propositions ils pourraient faire aux élus de la commune
05:07 pour rendre notre commune plus écologique.
05:09 Je crois que ce qui se dessine, c'est eux qui ont les cartes en main,
05:12 c'est qu'ils deviennent un peu messagers autour de sensibilisation
05:16 pour d'autres publics sur ces questions-là.
05:18 Au programme, des rencontres, des échanges et deux séjours en montagne
05:22 pour découvrir des activités en lien avec la préservation de la nature.
05:26 On a voulu lancer à la suite de la convention citoyenne métropolitaine
05:30 une convention citoyenne jeunesse sur notre commune.
05:34 On est content de pouvoir initier une démarche
05:37 qui a peu sur le territoire finalement national.
05:41 Et l'idée au travers de ce projet, c'est aussi de les amener
05:44 sur des sujets qui nous concernent au quotidien.
05:47 On le voit avec le bouleversement climatique, avec les factures énergétiques, etc.
05:51 Donc il y a un vrai sujet à ce que tout le monde s'empare de cette cause-là.
05:55 On a parlé du coup de bas de la pollution,
05:58 on a essayé de trouver des solutions.
06:00 Par exemple, à la place de prendre la voiture, de prendre des transports en commun,
06:04 de ne pas mettre l'eau potable dans les toilettes
06:08 et par exemple prendre l'eau de la machine à laver ou du lave-vaisselle.
06:13 L'activité du jour est au cœur de la problématique.
06:16 Comment adapter une activité touchée par le changement climatique ?
06:20 Guillaume Ballion, mûcheur, a trouvé la solution avec le Canicart.
06:25 Ce n'est pas qu'il n'y a plus de neige, on est obligé d'annuler.
06:28 C'est justement qu'on peut venir voir les chiens, faire une activité.
06:32 Et ça, c'est vraiment le top pour nous.
06:34 L'hiver, c'est le moment clé.
06:36 Un mûcheur qui n'a pas trop de neige, il y a 10 ans, on était en disant
06:39 "il n'y a pas de neige, comment on va payer les croquettes des chiens ?"
06:42 Là, non, on arrive quand même à trouver des intermédiaires.
06:45 Donc on sait que maintenant, on aura une saison un peu plus mitigée, mais ça va marcher.
06:50 En juin, les collégiens iront proposer leurs idées au conseil municipal de Pont-de-Clé.
06:55 Leur prochain séjour se déroulera à Paris, pour visiter l'Assemblée nationale,
07:00 l'Académie du climat et l'exposition "Urgence climatique"
07:04 de la Cité des sciences et de l'industrie.
07:07 Et le domaine d'Autremblée-Audre, victime lui aussi du manque de neige et de la pluie,
07:11 a dû fermer ce jeudi.
07:14 Dans notre série avec les étudiants de l'EUT1,
07:17 formation métier du multimédia et de l'internet,
07:20 direction ce soir, l'Empérage, pour rencontrer des drag queens,
07:24 avec Estelle Brouillard, Nash Wagner, Lorine Kovas et Thomas Colomf.
07:29 * Extrait de "Psycho" de The Weeknd *
07:42 Ce genre musical vous surprend ? Cela s'appelle de la psy-trance,
07:47 un style de musique électronique underground.
07:50 A l'Empérage, ces sonorités ne sont pas inconnues,
07:53 mais ce soir, c'est une rencontre particulière.
07:56 L'idée est un peu née d'une soirée où deux personnes des deux univers se sont rencontrées
08:02 et se sont dit "pourquoi pas essayer de mêler nos univers ?"
08:05 On a trouvé des artistes un peu fous qui ont accepté de performer sur de la psy-trance,
08:10 et des DJs qui ont accepté que des drags performent sur leur musique.
08:13 Mon nom de scène, c'est Thierry Le Crocodile,
08:16 et ce soir, particulièrement, ce sera Hello D.Crock.
08:19 Ce qui est beau dans la psy-trance, c'est que ce n'est pas uniquement de la musique.
08:22 C'est tout un monde qui est tout autour,
08:24 il y a une atmosphère qui est tellement belle,
08:28 qui fait ressortir des belles choses qu'on peut avoir chez un être humain.
08:33 Le lien que je trouverais entre la scène drag et la scène psy-trance,
08:37 je trouve que ça se ressemble quand même beaucoup.
08:40 Il y a le côté chaud qui manque peut-être un peu dans la psy-trance.
08:43 Rajouter du drag en plus, étant donné que le drag c'est un mélange de tous les arts,
08:49 je trouve que c'est vraiment une très bonne idée.
08:52 L'art du drag est un loisir qui consiste souvent chez les hommes
08:55 à s'habiller en femme de façon artistique.
08:58 Moi, c'est Marcel Pignol, je viens de Marseille.
09:01 On a tendance à m'appeler la cagoule en cagoule.
09:04 Mes passions dans la vie, c'est le rap, la trance, la teuf, la techno,
09:09 la joie, la vie, l'amour, puisque voilà, c'est ce que je lis.
09:13 Alors moi, ça fait un peu plus d'un an que je fais du drag maintenant.
09:17 Ça fait depuis hyper longtemps que je voulais en faire.
09:20 J'ai commencé à avoir ce projet en tête il y a cinq ans.
09:23 Avec Marcel Pignol, lui, il a toujours aimé ce milieu-là,
09:29 il a toujours perduré, ça fait très longtemps qu'il a son personnage,
09:33 qu'il existe.
09:35 On a toujours parlé un petit peu, tous les deux, de ça,
09:38 et ça m'intéressait énormément.
09:40 J'aime beaucoup faire beaucoup d'art.
09:43 J'ai réussi à faire beaucoup de choses dans ma vie,
09:46 beaucoup de trucs, beaucoup d'art différents.
09:49 Et le drag queen, ça m'a toujours impressionné,
09:52 cette transformation qu'ils arrivent à faire.
09:54 Moi, j'ai essayé de faire du drag quand j'étais au lycée.
09:58 J'ai été passionné par les pièces de théâtre de copies,
10:01 qui mettent beaucoup en scène des personnages, justement,
10:04 féminins, transféminins.
10:06 Et en fait, dans ma tête, il y avait déjà des usulines du théâtre,
10:10 des idées de faire des mises en scène,
10:12 où des hommes étaient habillés en femmes pour questionner l'identité de genre.
10:15 La petite transe, c'est un univers, l'art du drag, c'en est un autre.
10:20 Mais je pense que c'est, même au-delà de ça,
10:23 une ouverture à l'autre, un accueil,
10:26 un échange et une communion.
10:29 Et c'était le dernier reportage avec les étudiants de l'IUT1.
10:33 Bravo à eux !
10:34 C'est la fin de ce journal.
10:35 Merci à tous de nous avoir suivis.
10:37 Rendez-vous lundi à 18h, puis toutes les heures,
10:40 pour un nouveau point sur l'actualité.
10:42 Très bon week-end à tous !
10:43 [Musique]