Joan-Benjamin Gaba (-73kg), Maxime-Gaël Ngayap Hambou (-90kg) et Aurélien Diesse (-100kg) ont décroché leur billet pour les Jeux olympiques de Paris 2024 avec l'équipe de France masculine de judo, ce vendredi. Ils s'ajoutent aux dix judokas déjà sélectionnés cet automne (Riner, Dicko, Agbegnenou, Gahié, Boukli, Buchard, Cysique, Mkheidze, Khyar et Djalo).
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00:00 Du coup, sélectionné pour les JO, c'est la première que je suis posé.
00:05 Qu'est-ce que tu ressens en termes d'émotion ?
00:08 Toi, tu ne parlais pas d'euphorie.
00:10 Je ne suis pas euphorique.
00:12 Là, je ressens plus de la détermination.
00:16 Je suis déterminé à retourner à combat,
00:19 à effectuer les progressions que j'ai effectuées
00:24 pour arriver au jeu dans les meilleures conditions.
00:27 C'est tout ça que je pense.
00:29 Comment on peut ne pas être euphorique ?
00:32 Je suis un compétiteur.
00:34 Ce n'est pas une fin en soi de faire les JO.
00:37 La fin en soi, c'est de faire la médaille.
00:39 La médaille, c'est dans ce que je mets tous les jours dans mes entraînements
00:42 que je vais pouvoir la faire.
00:45 Du coup, ça y est, les JO, c'est pour bientôt.
00:48 Tu es dans l'équipe. Qu'est-ce que ça te fait ?
00:50 Qu'est-ce que tu ressens ?
00:52 C'est une fierté.
00:53 Déjà, les JO, c'est pour un événement sportif.
00:56 Je suis à Paris, devant ma famille, mes amis.
00:59 C'est une fierté.
01:01 Tu es parisien ?
01:03 Oui, je suis parisien. Je suis la dernière centaine, dans le 92,
01:06 de l'emballée parisienne.
01:08 Donc, ça sera la maison.
01:10 Est-ce qu'on peut parler de rêve de carrière ?
01:13 C'est sûr que quand les JO à Paris ont été annoncés,
01:17 pour moi, c'était un rêve de participer.
01:21 Depuis 2-3 ans, je ne vois plus ça comme un rêve,
01:25 mais comme un réel objectif que je voulais atteindre.
01:29 C'est un événement auquel je voulais vraiment participer,
01:32 et dans ma tête, j'étais déterminé pour y participer.
01:35 Johan disait, lui, qu'il n'est pas euphorique.
01:37 Toi, tu arrives à ne pas être euphorique ?
01:39 Oui, c'est vrai que je ne suis pas euphorique.
01:42 Peut-être que je n'ai pas encore réalisé, je ne sais pas.
01:45 Je viens de l'apprendre il y a une heure à peine.
01:48 Je ne suis pas dans l'euphorie.
01:50 Je suis content.
01:52 Bien sûr que je suis content, c'est une fierté.
01:55 Mais je sais que je vais avoir beaucoup de travail
01:58 pour aller chercher mes objectifs,
02:00 pour atteindre les objectifs que je me suis fixés
02:02 lors de ces JO olympiques.
02:04 On me laisse l'opportunité de pouvoir réaliser mon rêve
02:09 à ces JO olympiques, à la maison.
02:12 Moi, je suis parisien, en plus, je suis de Saint-Denis, je suis de Brésil.
02:15 C'est vraiment à la maison.
02:17 C'est une opportunité magnifique qui se concrétise.
02:20 On peut clairement définir l'objectif.
02:23 On a l'objectif en tête, on a une date, le 1er août.
02:26 On peut s'en tenir pour cette date-là.
02:29 C'est un vrai soulagement.
02:32 J'ai eu un parcours avec beaucoup de blessures,
02:35 beaucoup d'opérations.
02:37 C'était un plaisir de voir que ma résilience aura payé.