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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui il revient sur la Une de Paris Match, ou Gérald Darmanin, notre ministre de l'Intérieur, s'affiche avec ses deux fils.

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Transcription
00:00 *Musique*
00:02 Europe 1, 11h-13h, Pascal Praud et vous.
00:07 Très bonne matinée sur Europe 1 avec Pascal Praud d'11h à 13h et vos réactions, vos témoignages au 018-2039-21.
00:14 Bonjour Pascal.
00:14 Bonjour Géraldine Hamon, bonjour à Fabrice, bonjour également à Olivier Guenec et à Florian Carasso-Mayan
00:21 et bonjour à Laurence qui est avec nous pour cette couverture de Paris Match
00:27 et la photo de Gérald Darmanin avec ses deux enfants, il est au téléphone.
00:33 Alors évidemment quand on voit une photo comme ça, on aimerait avoir les coulisses de la photo
00:38 parce qu'elle est détaillée cette photo, elle rappelle John Kennedy, il y a des livres qui sont derrière etc.
00:43 Comment cette photo a-t-elle existé ?
00:46 Alors c'est des semaines de négociations avec Jérôme Begley, le directeur de Paris Match
00:50 et avec le ministre de l'Intérieur, mon cher Pascal.
00:53 L'idée c'était de faire le Darmanin qu'on ne connaît pas, le Darmanin effectivement un peu intime
01:00 et qui de facto passe 24h sur 24 place Beauvau, donc c'était extrêmement...
01:05 Bon après il va dans le Nord, on l'a suivi aussi dans le Nord à Tourcoing
01:08 mais c'était intéressant de le voir là où il vit et là où il vit, il se trouve que le ministre de l'Intérieur
01:13 vit sur son lieu de travail parce que Beauvau c'est H24,
01:17 donc ses enfants, quand je faisais l'interview, on les entend galoper au-dessus, c'est aussi simple que ça.
01:22 Il y a les petits vélos qui sont garés dans l'entrée du ministère de l'Intérieur,
01:25 donc voilà il vit à l'endroit où ses enfants vivent aussi.
01:29 Donc c'était assez normal et logique de le montrer dans la réalité de ce qu'il est.
01:33 Et alors c'est un jeune ministre de l'Intérieur, il a des jeunes enfants
01:36 et puis il y a son épouse qui est là et peut-être avez-vous échangé avec son épouse ?
01:41 Alors elle est très discrète, Rosemary Darmanin, elle souhaite vraiment rester dans l'ombre,
01:45 elle mène sa barque de son côté, mais ce qui est intéressant c'est ce qu'en dit Gérald Darmanin,
01:50 il dit que voilà c'est quelqu'un de très solide, quelqu'un qui n'est pas toujours d'accord avec lui,
01:54 et que les discussions sont parfois assez musclées, et surtout il dit "elle me ramène dans la réalité".
02:00 Bon, pourtant un ministre de l'Intérieur il y est dans la réalité, il a les deux pieds dans la réalité.
02:04 Mais il dit parfois il y a des sujets qui me paraissent importants et qui lui paraissent anecdotiques, et l'inverse.
02:08 Donc il dit "très souvent de nos discussions je reprends le contact avec la réalité".
02:13 Bon ça c'est évidemment pour la forme, sur le fond je trouve que c'est une interview qui à mon avis sera marquante,
02:18 parce qu'il dit des choses que les autres hommes politiques, et notamment ceux de son gouvernement,
02:23 ne disent pas forcément, et notamment le président de la République.
02:25 Sur l'immigration, Emmanuel Macron parle assez peu de l'immigration,
02:28 et moi j'ai retenu une phrase qui me paraît assez forte sur ce qui se passe aujourd'hui en France,
02:34 et les problèmes d'autorité, d'éducation qui existent.
02:37 Il dit "cela pose d'abord des questions d'éducation, d'autorité",
02:40 il pense peut-être à ce qui s'est passé au mois de juin dernier, "celle des parents, de l'école, de l'État,
02:44 cela pose aussi la question de l'immigration et de l'intégration,
02:49 le respect bien évidemment du policier, du gendarme, de l'autorité du juge".
02:52 Il est rare qu'Emmanuel Macron parle de l'immigration, qui est pour lui je pense un sujet délicat,
02:58 et manifestement le ministre de l'Intérieur lui, est sur une autre ligne.
03:01 - Oui, et c'est lui qui a défendu le projet de loi immigration,
03:04 évidemment à l'Assemblée, il a toujours dit les choses, Gerald Darmanin.
03:07 Il est aussi d'une famille politique qui est à droite,
03:10 ce n'est pas du tout la même matrice idéologique d'Emmanuel Macron,
03:13 il dit d'ailleurs "je ne suis pas un macroniste historique en réalité".
03:16 Je suis complémentaire d'Emmanuel Macron,
03:19 vous notiez qu'il remercie à plusieurs reprises le président dans l'interview,
03:21 ce qui est le signe qu'il n'a pas encore décidé de rompre les amarres,
03:24 parce qu'il y a un moment quand on rentre en campagne, et si c'est le cas,
03:26 et s'il souhaite se lancer en campagne pour 2027, il faudra rompre,
03:29 créer une rupture, comme l'avait fait à l'époque Nicolas Sarkozy.
03:31 Donc pour l'instant il reste dans un entre-deux, il évoque les sujets comme l'immigration,
03:35 on sent que c'est quelqu'un qui est en train de réfléchir à l'axe de sa campagne,
03:39 il a évoqué le "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy,
03:42 la fracture sociale de Jacques Chirac, donc il cherche son idée-force,
03:44 il a commencé à ébaucher l'idée de "partage", qui est une belle notion...
03:49 - Mais il ne se déclare pas !
03:50 - Il ne se déclare pas, comme vous l'avez vu, il répond
03:53 "pour l'instant je ne suis pas dans la présidentielle, pas plus que les Français".
03:56 Une façon de dire, bon c'est un petit peu trop tôt pour déclarer...
03:59 Déclarer candidat dure, ça voudrait dire quitter le gouvernement immédiatement.
04:02 - Il est trop tôt.
04:04 - Il est un petit peu trop tôt, il a quand même les JO qui sont un vrai enjeu de sécurité pour lui,
04:09 donc ça serait très difficile pour lui de quitter maintenant le gouvernement.
04:11 Mais il pose des petites pierres sur le chemin de la présidentielle, des jalons,
04:15 cette notion de partage, le partage de l'autorité, il a tout de suite fait référence,
04:19 partage de l'éducation, partage sur la transition écologique.
04:23 Donc voilà, on voit que c'est autour de cet axe-là qu'il va essayer de construire un programme.
04:27 - Pour la journaliste politique que vous êtes, interrogé un homme comme Gérald Darmanin,
04:32 il y a toujours une part de jeu de dupes, parce qu'on sait très bien qu'il y a des choses
04:35 qu'il ne vous dira pas, qu'il pense peut-être,
04:39 est-ce qu'il a regretté de ne pas être nommé Premier ministre ?
04:42 - Je crois qu'il a regretté sur le coup, visiblement ça lui a été proposé à deux reprises,
04:48 mais au fond il sait très bien... - Ça a été proposé ?
04:51 - Je crois que oui, ça a été proposé à Gérald Darmanin, ça n'a pas abouti,
04:55 mais il est très conscient qu'aller à Matignon, on s'est saubéré toute chance pour la présidentielle.
05:00 Donc il a conscience que c'est finalement pas une si mauvaise affaire de rester à Beauvau.
05:05 - Est-ce qu'il a évoqué le nom de Gabriel Attal et des rapports qu'il pouvait avoir avec lui ?
05:09 - Pas vraiment, pas directement, il a dit que pour lui la jeunesse n'était pas un argument politique,
05:15 et donc il m'avait dit quand je l'ai suis en déplacement en Seine-Saint-Denis,
05:20 les Français ne vont pas confier les clés du pays à quelqu'un qui n'a pas d'expérience.
05:24 Donc ça voulait bien dire ce que ça voulait dire.
05:26 - On va marquer une première pause, peut-être avez-vous des questions à poser à Laurence,
05:30 peut-être des questions qu'on n'imagine pas forcément, des questions d'ordre de la coulisse,
05:35 comment se passe une interview de ce type, des choses qui peuvent intéresser les auditeurs que vous êtes.
05:41 Il est 11h11, nous marquons une pause et nous revenons.
05:45 - Vous écoutez Pascal Prohevo sur Europe 1, et pour réagir vous composez ce numéro.
05:48 - Appelez Pascal Pro au 01 80 20 39 21.
05:52 - Europe 1.
05:53 - Pascal Prohevo.
05:54 - De 11h à 13h sur Europe 1, et avec lui qui nous a appelé au 01 80 20 39 21, Pascal.
05:58 - Exactement, mais avant d'entendre lui on peut peut-être écouter Bruno Retailleau,
06:02 le président du groupe des Républicains au Sénat, qui s'est exprimé sur à la fois l'interview de Gérald Darmanin,
06:07 et puis cette couverture, disons-le, qui fait parler, parce qu'elle renvoie à une image célèbre,
06:11 d'abord celle de John Kennedy, mais pas que.
06:14 Il y avait également une photo à la une de match avec Nicolas Sarkozy,
06:18 où on voyait son fils à l'époque, Louis je pense, au ministère de l'Intérieur,
06:23 et qui avait posé, c'était il y a quelques années.
06:26 - Je n'ai pas encore lu, j'ai vu la une, je n'ai pas lu.
06:29 - Vous savez, c'est à la fois le poids des mots, mais surtout le choc des photos quand même en général Paris Match.
06:31 - Mais bien sûr qu'il y a une mise en scène.
06:33 - Il y a toujours mise en scène, mais c'est pas le sujet,
06:36 parce que la mise en scène fait partie d'une certaine manière du décryptage.
06:40 Aussi elle sera décryptée la mise en scène.
06:42 Nous sommes avec Louis, bonjour Louis, qui habite Tours.
06:45 - Bonjour Pascal.
06:46 - Et merci d'être avec nous. Est-ce que vous avez vu Paris Match ?
06:49 - Bah oui j'ai vu, effectivement, difficile de passer à côté ce matin.
06:52 - Vous l'avez acheté, vous êtes un lecteur de Paris Match ?
06:55 - De temps en temps, quand il y a des sujets qui m'intéressent,
06:59 en l'occurrence la une avec Darmanin et ses enfants,
07:01 ne m'a pas fait acheter le Paris Match en question.
07:04 - Et qu'est-ce qui vous fait acheter Paris Match ?
07:06 Parce que comme notre amie Laurence dirige Paris Match...
07:11 - Non, le service politique.
07:12 - Le service politique, elle dirige le service politique de Paris Match,
07:14 et c'est Jérôme Béglé qui dirige Paris Match, bien évidemment.
07:17 Et c'est intéressant...
07:19 - Attention à l'ordre de la chaîne de vos patrons.
07:21 - Exactement, c'est intéressant de savoir qu'est-ce qui fait qu'on achète le magazine ou pas ?
07:30 - Alors je vous réponds, Pascal, c'est une super question.
07:32 En plus, la dernière fois que je l'ai acheté, c'est vers Noël,
07:35 je me rappelle très bien parce que souvent les Paris Match c'est quand même des unes.
07:38 On va le dire, je ne dis pas ça parce que vous êtes là, voilà.
07:40 C'est quand même des unes qui sont impactantes, qui sont souvent très belles.
07:44 Et je l'avais acheté à Noël, il y avait une superbe photo de crèche, de mémoire,
07:49 et ça m'avait donné envie de parcourir les sujets qui étaient à l'intérieur.
07:53 - Bon, Louis, qu'avez-vous pensé de cette interview ?
07:56 - Alors, d'abord c'est la une, c'est le principe qui m'a interpellé.
08:02 C'est-à-dire que je suis partagé entre deux sensations.
08:07 La première, c'est que je trouve ça plutôt bien qu'il y ait un personnage public
08:13 qui s'affiche avec ses enfants dans le cadre de sa famille,
08:17 parce que moi je suis père de famille, j'ai quatre enfants,
08:20 et c'est vrai qu'on n'en parle pas tant que ça des familles,
08:25 de tout ce qui est valeur familiale, etc., la transmission, la proximité.
08:29 Je trouve sincèrement que dans le débat public, on en parle beaucoup trop peu.
08:34 Et d'un autre côté, je suis très mal à l'aise à la veille des élections
08:38 pour les représentants à l'Union Européenne,
08:41 les élections européennes, qu'on mette en scène des enfants.
08:44 Vous voyez, il y a un côté un peu vulgaire, je trouve, et ça, ça me dérange.
08:48 - Écoutez, comme dit l'autre, vous avez forcément raison.
08:52 Pour vous, le mot "vulgaire" ne me paraît pas...
08:56 C'est pas un mot que j'utiliserais, je ne perçois pas cette vulgarité dans ce que vous dites.
09:02 - Je vais vous dire pourquoi.
09:03 C'est vulgaire parce qu'on ne parle pas de politique.
09:06 C'est-à-dire que j'aurais préféré que Gérald Darmanin mette en avant un bilan politique.
09:11 - Oui, mais alors là, il y a discussion.
09:14 Parce qu'on vote aussi pour un homme, et on a besoin de savoir...
09:19 - Et c'est bien le problème.
09:20 - Mais vous dites "c'est bien le problème".
09:23 Moi, je ne partage pas cet avis.
09:25 Je trouve que la rencontre entre un président de la République et un corps électoral,
09:30 c'est aussi l'homme. Alors je ne sais pas ce qu'en pense Laurence.
09:33 - Oui, je suis entièrement d'accord avec ça.
09:36 Je ne crois pas qu'il y a de vulgarité dans tout ce qui a été fait.
09:40 Je crois que Darmanin est quelqu'un d'assez authentique,
09:43 qui a un ancrage local très fort dans le Nord,
09:45 et qui voulait juste se présenter tel qu'il est.
09:47 C'est-à-dire pas seulement le ministre des Mauvaises Nouvelles,
09:50 parce que le ministre de l'Intérieur, il vient rarement à la télé pour donner des bonnes nouvelles,
09:53 mais aussi un homme père de famille, qui vit une vie aussi normale que possible,
09:58 eu égard aux fonctions qu'il exerce.
10:00 Et je vous signale qu'il y a quatre pages d'interviews,
10:04 extrêmement longues, extrêmement denses et fouillées,
10:07 où il ne parle que de politique.
10:09 Il dit deux phrases sur sa famille, en disant à quel point c'est important pour lui,
10:12 mais il ne parle que de politique.
10:14 - Alors ça c'est intéressant ce que vous dites,
10:15 parce que je trouve que l'interview est vraiment assez puissante,
10:19 et elles ne sont pas toutes aussi puissantes lorsqu'un homme politique parle,
10:23 parfois c'est un peu de la langue de bois.
10:24 Je trouve que vraiment il dit des choses,
10:26 et il dessine effectivement ce qui pourrait être sa trajectoire,
10:29 et je l'ai dit tout à l'heure sur l'immigration,
10:31 et en même temps on parle plus de l'image, de la photo.
10:36 - Mais c'est la force de Paris Match.
10:37 - Oui, évidemment, je ne vais pas reprendre le slogan "le point de Montchocque des photos",
10:41 mais c'est d'abord de la photo, c'est d'abord de l'image,
10:43 et après on rentre dans le dur.
10:45 Et cette interview est là pour densifier évidemment le propos,
10:48 donc c'est ça Paris Match.
10:49 Paris Match ce n'est pas Le Point, ce n'est pas L'Express,
10:52 ce n'est pas un news magazine,
10:53 c'est un magazine totalement unique,
10:55 totalement à part dans le paysage français,
10:57 où il y a à la fois des hommes politiques en couverture,
11:00 et des acteurs, des chanteurs, des gens connus.
11:02 Donc c'est ce mélange-là qui fait l'originalité je crois de Paris Match.
11:06 - Bon, est-ce que vous savez déjà Louis pour qui vous allez voter en 2027,
11:10 ou est-ce que vous attendez que l'offre arrive ?
11:13 - Je ne sais pas encore,
11:16 je ne sais pas encore,
11:17 mais c'est vrai qu'il y a un candidat particulièrement qui m'intéresse,
11:21 je vous le dis franchement,
11:22 c'est Jordan Bardella.
11:23 Je ne votais pas particulièrement RN précédemment,
11:27 là je trouve qu'il y a beaucoup beaucoup de choses qui lui donnent raison,
11:30 donc à priori mon choix ira plutôt à lui.
11:33 - Là on parle des européennes.
11:35 - Je pensais que vous parliez de...
11:37 vous m'avez dit 2027, 2027 c'est pas...
11:39 - Oui mais 2027 à priori Jordan Bardella il ne se présente pas en 2027,
11:42 c'est pour ça que vous avez parlé de Bardella,
11:43 à priori c'est Marine Le Pen 2027.
11:46 - Bah je sais pas,
11:47 moi j'aimerais bien que ce soit Jordan Bardella en 2027,
11:50 vous me demandez, il n'y a pas de candidat officiel pour l'instant,
11:52 alors je vous dis, si jamais il se présentait, moi il m'intéresserait beaucoup.
11:55 - Bon, ce qui est intéressant dans ce que vous dites et que je retiens,
11:57 et je pense qu'il est possible que beaucoup d'auditeurs vous rejoignent,
12:03 c'est que vous n'êtes pas un électeur du Rassemblement National dites-vous,
12:06 peut-être n'avez-vous jamais voté Rassemblement National de votre vie ?
12:09 - Bah effectivement non.
12:11 - C'est ce que je comprends,
12:13 et peut-être que pour la première fois,
12:15 aux élections européennes, vous allez voter pour un candidat,
12:18 en l'occurrence Jordan Bardella, du Rassemblement National.
12:21 C'est ça que je comprends.
12:23 - Non mais je vous le confirme,
12:25 et en plus je vais peut-être faire mentir aussi des statistiques,
12:28 parce que je suis diplômé d'une grande école de commerce,
12:32 et je suis cadre sup dans une boîte,
12:36 vous voyez, donc c'est toute une partie de la population
12:40 qui jusqu'à maintenant, vu les statistiques,
12:42 n'était pas forcément attirée par le RN,
12:44 et qui commence à s'y pencher vraiment très sérieusement.
12:47 - Vous avez quel âge Louis ?
12:49 - Moi j'ai 32 ans.
12:50 - Bon, vous avez des enfants déjà ?
12:52 - Oui j'ai des enfants oui.
12:53 - Vous en avez combien ?
12:54 - J'en ai trois.
12:55 - Ah, et vous n'avez pas chômé !
12:57 Trois enfants à un an ?
12:58 - Non bah...
13:00 Quand on aime on compte pas.
13:02 - Votre épouse travaille ?
13:04 - Oui.
13:06 - Ma question d'ailleurs, quand on a trois enfants c'est un travail.
13:08 - Mais enfin Pascal !
13:10 - Quand on a trois enfants c'est un travail.
13:12 - Oui mais on peut travailler et avoir des enfants Pascal, vous savez, comme ça vous en devez pas de quatre.
13:14 - Elle n'a pas rémunéré.
13:16 - Je ne l'entendais pas comme ça, quoi qu'il arrive j'aurais dit qu'elle travaillait,
13:18 puisqu'avoir trois enfants c'est travail.
13:20 Est-ce qu'elle vote comme vous ?
13:22 - Ecoutez,
13:24 je suis un peu mal à l'aise de parler à sa place,
13:28 on n'a pas des idées très éloignées,
13:30 on a les mêmes convictions maintenant,
13:32 comment on les traduit dans les urnes c'est un autre débat,
13:34 mais on a des convictions très proches.
13:36 - Voilà un bon sujet pour Paris Match,
13:38 est-ce que les hommes et les femmes votent pareil dans le couple,
13:40 ou est-ce que parfois il y a des différences politiques qui peuvent exister ?
13:46 Le travail que vous avez fait avec Gérald Darmanin,
13:48 est-ce que vous allez le faire avec d'autres hommes politiques de premier plan ?
13:52 - Alors on l'a fait la semaine d'avant avec François Bayrou,
13:56 on l'a fait avec Edouard Philippe,
13:58 on l'a fait avec Gabriel Attal,
14:00 on le fera évidemment, là il y a la campagne des européennes qui démarre,
14:04 et on va le faire avec ceux qui ont...
14:06 - Mais Gérald Darmanin on ne sait rien de sa vie privée.
14:08 - Comme il est candidat aux européennes,
14:10 on fait toutes les têtes de liste aux européennes,
14:12 donc dans Paris Match ils seront tous présents.
14:14 - Mais est-ce qu'il acceptera de dévoiler une part de vie privée ?
14:18 - Ce sera la question.
14:20 - On ne sait pas par exemple s'il est en couple,
14:22 on ne connaît rien de sa vie privée,
14:24 c'est tout simplement qu'il n'a pas d'enfant.
14:26 D'ailleurs, sur cette affaire d'enfant,
14:28 certains verront peut-être une sorte de message subliminal de Gérald Darmanin.
14:34 Bah écoutez, Gabriel Attal avait été "attaqué" par Guillaume Pelletier
14:38 parce qu'il n'avait pas d'enfant,
14:40 c'était le rassemblement national,
14:42 et c'est vrai que quelques jours plus tard,
14:44 M. Darmanin...
14:46 - Alors je ne pense pas que c'est une réponse ni à la nomination de Gabriel Attal,
14:50 ni au fait qu'Emmanuel Macron n'a pas d'enfant,
14:52 c'est nous, c'est pas Emmanuel Macron qui a décidé du timing
14:54 et de l'apparution de ces photos et de cette interview,
14:58 donc non, il n'y avait pas de préméditation de la part de Ministres de l'Intérieur.
15:00 - Est-ce que nous allons pouvoir...
15:02 Bon Louis, on va vous laisser peut-être ?
15:04 - Louis, j'ai une chose Pascal,
15:06 parce que là vous allez...
15:08 J'ai entendu ce que vous venez de dire sur le fait des enfants, etc.
15:10 Et vous allez me faire mentir par rapport à ce que j'ai dit tout à l'heure,
15:13 où c'était bien le problème de voter pour des hommes en plus que pour des idées,
15:17 parce que c'est vrai que pour moi c'est important,
15:19 j'ai plus tendance à vouloir confier les règnes du pays,
15:22 ou en tout cas des responsabilités politiques,
15:24 à des gens qui ont des enfants, qui ont une postérité,
15:26 vous voyez,
15:28 qui vont s'obliger vis-à-vis d'eux aussi,
15:32 sur ce qu'ils vont faire,
15:34 plutôt que de personnes qui n'en ont pas.
15:36 Je ne jette pas la pierre aux gens qui n'ont pas d'enfant bien entendu,
15:38 mais pour moi ça joue quand même.
15:40 - Écoutez, c'est une bonne question que vous posez,
15:42 moi ça m'avait étonné ce débat,
15:44 parce que je n'étais pas forcément aligné sur cette position,
15:48 j'ai l'impression qu'elle est quand même assez majoritaire,
15:51 que beaucoup de gens comme vous,
15:53 pensent que lorsqu'on a des enfants,
15:55 on est plus apte à avoir des responsabilités importantes.
15:58 Je ne sais pas si vous avez un avis ?
16:00 - Je ne suis pas d'accord avec ça,
16:01 je pense qu'on peut tout à fait comprendre les problématiques d'une famille
16:03 sans en avoir d'une,
16:05 et qu'il y a, oui ou non, je pense qu'un homme ou une femme politique
16:07 qui n'a pas d'enfant est tout aussi légitime à se présenter qu'un autre.
16:10 - Bon, est-ce que nous avons un autre auditeur ?
16:13 Oh là là, José de Marseille !
16:15 Mais José, ça faisait longtemps que vous ne nous aviez pas appelé !
16:18 - Ah oui, vous m'avez manqué Pascal !
16:21 - Bah réciproquement, vous êtes content d'être avec Laurence Ferrari,
16:24 c'est quand même plus sympa de parler avec Laurence Ferrari qu'avec moi !
16:27 - Laurence Ferrari c'est une star, la tour de rien !
16:30 - Bonjour José !
16:31 - José, alors José, je le dis !
16:33 - Je suis pour la l'admiration pour Laurence Ferrari,
16:35 et tous ceux qui la menacent,
16:38 soit avec Pascal Proulx ou avec Sonia Mabrouk,
16:41 vous savez qu'on les adore, on les adore !
16:44 On les aime beaucoup !
16:46 - Et bien ça nous fait chaud !
16:47 - Thomas Le Grand, comment il s'appelle Thomas Le Grand là ?
16:50 On apprécie les unes, on apprécie ce qu'il a dit sur Pascal Proulx !
16:55 Mais faites attention !
16:58 - Je vous ai pas appelé pour ça, José !
17:01 Alors je le dis pour Laurence, parce qu'elle ne vous connaît peut-être pas !
17:04 - Ça m'a mis en colère, M. Proulx !
17:06 Et ouais, ils vous menacent, ils mettent une cible sur vous,
17:09 sur Laurence Ferrari, sur Sonia Mabrouk !
17:12 Oh, la communauté gitane, on les aime beaucoup !
17:14 Faites attention, mon copain !
17:16 Allez, bonne journée !
17:18 - Bon, alors on va laisser d'abord passer une petite pause,
17:22 mais c'est vrai que José nous appelle régulièrement,
17:24 il habite Marseille, il est représentant de la communauté gitane...
17:27 - C'est la plus belle ville du monde !
17:28 - Marseille ?
17:29 - Ah ouais, j'adore !
17:30 - C'est vrai ?
17:31 - Ah ouais !
17:32 - Laurence, la communauté gitane vous adore,
17:34 je vous l'ai dit, de Marseille jusqu'à Narbonne là-bas !
17:36 Et on ne supporte pas quand on parle mal de vous,
17:38 ou quand on vous menace !
17:40 - Bah écoutez, je suis très touchée, merci !
17:42 - Les gens qui font ça, ils savent que peut-être un jour,
17:43 on va leur dire bonjour !
17:44 Eh oui, non mais je vous donne sur mes enfants, attention !
17:47 C'est facile de parler d'ailleurs au téléphone,
17:49 tout ça, de faire le bois, après t'y assumes !
17:51 - Bon, on va remercier Laurence d'être passée par notre émission.
17:56 - Je vous embrasse, José !
17:57 - José, on se retrouvera après la pause,
17:59 et on continuera pourquoi pas la discussion.
18:01 Merci Laurence !
18:02 Est-ce qu'on sait déjà ?
18:04 D'abord, cet après-midi, on pourra vous retrouver sur Europe 1 et sur CNews,
18:07 - Individuellement, individuellement !
18:08 - Avec un programme, j'imagine, qui va être affiné ces prochaines minutes ?
18:11 - Absolument, comme toujours !
18:12 On va justement parler des agriculteurs,
18:14 parce que la colère monte,
18:15 et qu'on a appris que le président Macron allait organiser
18:17 un grand débat avant le salon de la...
18:19 - Oui, et ça vous fait sourire !
18:20 - Non mais je trouve que voilà, ça a fonctionné pour les Gilets jaunes !
18:23 Pourquoi est-ce que ça ne fonctionnerait pas ?
18:24 - Donc il va faire un grand débat, samedi, dans le salon !
18:27 - Je n'ai pas encore les modalités, mais on va voir ça,
18:29 on va essayer de creuser le sujet !
18:31 - Et vous pensez déjà au Paris-Mall de la semaine prochaine,
18:33 puisque vous dirigez ce service politique ?
18:35 - Avec d'autres scoops !
18:36 - Non, mais pas forcément en politique !
18:38 - Bon, bah écoutez, merci d'être passés !
18:41 - Merci à vous ! Merci Europe 1 !
18:42 - On vous retrouve à quelle heure ?
18:44 - 18h sur Europe 1 !
18:46 - Vous connaissez M. Boubou, jusqu'à là vous aviez travaillé une fois avec lui !
18:49 - Bonjour Laurent !
18:50 - Parce que quand je suis malade, c'est Laurence qui est là !
18:53 - Eh oui !
18:54 - Et vous voudrez bien d'ailleurs !
18:55 - Et vous voudriez que je sois souvent malade !
18:57 - Ah oui !
18:58 - Qu'est-ce que vous étiez la dernière fois ?
18:59 Vous n'étiez pas là aussi, on était super inquiet !
19:01 - Ah oui !
19:02 - Ah oui !
19:03 - Ah oui !
19:04 - Ah oui !
19:05 - Ah oui !
19:06 - Ah oui !
19:07 - Je pense que je peux pas en parler !
19:08 - Non mais là il avait pris...
19:09 - Il était en entrain de soirée !
19:10 - Ah bah t'as clair hein !
19:11 - Oui, il a prêté...
19:12 Alors moi je sais que je dois gérer, je fais pas RH, mais je dois gérer...
19:14 Par exemple quand il y a 2 centimètres de neige devant la maison de Fabrice Laffitte,
19:19 il ne vient pas !
19:20 - Mais oui, j'habite très loin à la campagne !
19:21 - Il ne vient pas, donc il nous a expliqué qu'un jour il y avait de la neige, il n'y a jamais eu de neige dans Paris,
19:25 et puis quand M. sort et qu'il revient à 4 grammes 2 chez lui...
19:29 - Mais non !
19:30 - Il a bu toute la nuit, on doit gérer, il faut qu'il y ait quelqu'un qui ne se lève pas !
19:34 - Bon, Pascal...
19:35 - Il conduit bien, bien sûr !
19:36 - J'aurais été incapable de faire de la radio, malheureusement, mais ça arrive !
19:39 - Non mais on était inquiets, moi j'étais inquiète !
19:41 - Vous trouvez qu'à Noël vous êtes capable d'en faire ?
19:44 - Mais quel équipe en or, vraiment !
19:48 - Vous trouvez ça ?
19:49 - Bon, ça va, non ?
19:50 - Vous savez qu'il a mis la petite chemise bleu marine qu'il a eue à Noël ?
19:53 - Oui, offerte par ?
19:54 - Mémé Zouzou !
19:55 - Bien sûr !
19:56 - La petite chemise bleu marine qu'il a mise, là je vois le temps de lavage,
20:00 elle revient toutes les 10 jours à peu près, toutes les 8-10 jours !
20:03 - Bien repassée !
20:04 - Donc elle est bien repassée !
20:06 - C'est moi qui fais mes lessives, Pascal, moi je m'occupe de tout chez moi !
20:09 - Vous allez au lavabo !
20:10 - Oui, c'est ça !
20:11 - Mais vous avez une machine à laver chez vous ?
20:13 - Bien sûr !
20:14 - Et une machine à sécher également ?
20:16 - Non, non, ça j'ai pas, non !
20:17 - Et vous vous savez repasser ?
20:19 - Oui !
20:20 - Et elle sèche où alors votre chemise ?
20:22 - Dans le salon ! Dans le petit whisky qui me sert de salon !
20:25 - À mon avis, celle-ci n'est pas à repasser !
20:27 - Non, mais ça se repasse pas !
20:29 - Ça se voit !
20:30 - Elle est un peu rétrécie déjà, j'ai l'impression !
20:32 - Oui, vous avez raison !
20:33 - Non, non, c'est plutôt qui mange bien !
20:35 - Attention, ne harcelons pas notre ami Mr Moumouk !
20:38 - Mais vous, vous savez repasser, vous savez laver, etc. ?
20:40 - Je ne sais rien faire, moi !
20:41 - Je sais, je sais !
20:42 - Bravo, Pascal !
20:44 - Bah oui, oui !
20:45 - Mais qui le fait alors ?
20:46 - Qui le fait, qui le fait ?
20:48 - Qui le fait ?
20:49 - Je suis ma sorcière bien-aimée !
20:50 - Gnou, gnou, gnou !
20:51 - J'adore ça !
20:52 - Et tout se met à repasser !
20:54 Je suis comme madame, exactement !
20:56 - C'était Jean-Pierre, c'est ça, le mari ?
20:58 - C'était Jean-Pierre, Jean-Pierre qui s'appelait, effectivement,
21:00 mais lui n'était pas magicien, moi je suis ma sorcière bien-aimée !
21:03 - Avec votre nez comme ça ?
21:05 - Avec Madame Tabata, qui était ça chez Yéguel !
21:09 - Tabata et Samantha !
21:10 - Et Samantha, c'était la maman !
21:11 - D'accord, on remet nos souvenirs des années 80 en place !
21:14 - 70 !
21:16 - 70, regardez !
21:20 - Vous savez à quelle heure ça passait, ça ?
21:22 - 20h !
21:23 - Ah non, 20h, ce qui est les journées, déjà !
21:24 Ça passait juste avant le journal, justement !
21:26 - 19h30 !
21:27 - Ça passait à 19h30, exactement, il y avait un épisode tous les jours de ma sorcière bien-aimée !
21:31 - Et vous étiez devant !
21:32 - Quand t'as 8, 9 ans, 10 ans, oui, c'est ton niveau, ma sorcière bien-aimée !
21:36 Après tu penses à autre chose !
21:38 - Mais on voit les dégâts, les écrans en comique sur son cerveau !
21:41 - Elle s'appelait Madame Montgomery, je crois, Elizabeth Montgomery !
21:46 - Vous vous souvenez du bruitage du nez ?
21:48 - Ah, ah, ah !
21:50 - Et je crois que la dame qui la doublait, c'est ou Nicole Courcel ou Martine Sarcé !
21:55 C'est l'une ou l'autre !
21:57 Vérifiez ! Je crois que c'est Martine Sarcé qui avait une voix formidable, qui doublait ma sorcière bien-aimée !
22:02 - Les auditeurs doivent vérifier !
22:04 - Eh ben on va vérifier ! A tout de suite !
22:05 - Bonne tournée !
22:06 - Vous écoutez Pascal Proévou sur Europe 1 !
22:08 Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1, rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Proévou !
22:13 Europe 1, Pascal Proévou !
22:15 Pascal Proévou, d'11h à 13h sur Europe 1 !
22:17 - Bon, José, on vous dit au revoir !
22:20 Marseille a encore changé d'entraîneur, je sais pas si vous êtes un fan de football ou pas ?
22:24 - Oui, bien sûr, bien sûr !
22:28 - Mais c'est sans arrêt à Marseille, il faut faire quelque chose, José, quand même !
22:31 - Qu'est-ce que vous voulez faire, Monsieur Proévou ?
22:33 - Trouver un bon entraîneur et trouver une stabilité !
22:36 Qu'est-ce que vous voulez que je dise ? Un peu de continuité !
22:39 - Il devrait vendre, comme il s'appelle, la Bayeké, là !
22:42 C'est pas bon, tout ça !
22:45 Il faut mettre les soies dans la poche, vous comprenez ?
22:48 - Oui, mais je suis d'accord avec vous, il faut trouver un acheteur d'abord, et c'est pas facile, quand même !
22:52 - C'est foutu, Monsieur Proévou, c'est foutu, c'est mort !
22:56 - Bon, vous vouliez dire un mot sur Gérald Darmanin, également, à la Une de Paris-Merce ?
23:00 - Ah, mon ami Darmanin !
23:02 Vous savez que la fonction sur Paris-Merce, c'est une honte, c'est une honte !
23:08 - Mais pourquoi c'est une honte ?
23:10 - Mais quelle suffisance !
23:12 - Vous savez, Monsieur Proé, vous savez l'immense admiration que j'ai pour votre authenticité, votre courage et votre intelligence, d'accord ?
23:21 Mais ne lui donnez plus du crédit, Monsieur Proé, mais ces gens-là, ils ont aucun scrupule !
23:26 Moi, je suis sûr que cette Une, là, elle va faire extrêmement plaisir aux 50 morts de Marseille, sans compter les dommages collatéraux,
23:33 elle va faire extrêmement plaisir à toutes ces victimes et ces familles qui sont dans le désespoir,
23:38 parce que Monsieur Darmanin n'a rien fait pour arrêter les hauts critères, je sais pas ce qu'il avait promis,
23:44 ça va leur faire extrêmement plaisir.
23:46 Monsieur Darmanin, qui a été signifié par Monsieur, comment il s'appelle, Xavier Roffert, le plus grand criminologue français,
23:55 comme le pire des ministres de l'Intérieur !
23:57 - Bon, José, je vous assure, c'est plus complexe que vous ne le dites, c'est quand même très compliqué d'être ministre de l'Intérieur,
24:06 et convenez qu'à Marseille, aujourd'hui, ces règlements de compte, ce qui se passe sur les points de deal,
24:13 méritent une approche sans doute un peu plus nuancée, sans doute,
24:18 et que la difficulté est grande pour un ministre de l'Intérieur de mettre en place forcément des politiques très réprécises.
24:25 Il faut que la justice suive également, que la réponse pénale soit à la hauteur, et que ce n'est pas toujours le cas.
24:29 En tout cas, merci José de nous avoir appelés, il est 11h36, et on va parler de l'éducation nationale avec Jean-Rémi Girard.
24:38 Gérard.
24:39 11h-13h, Pascal Pro sur Europe 1.

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