Gabriel Attal s'est exprimé ce mercredi pour tenter de répondre aux revendications des agriculteurs avant le début du Salon de l'agriculture. Le Premier ministre a notamment annoncé un nouveau projet de loi d'ici cet été pour "renforcer le dispositif" Egalim, un changement de la méthode de mesure des pesticides ou encore la reconnaissance de la production agricole comme "secteur en tension"
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00:00 Exactement, en blocage toujours cette nuit, il y a quelques instants il y avait même une sorte d'assemblée générale
00:05 avec l'un des leaders qui appelait les gens à être présents ici demain matin
00:09 pour continuer à montrer cette force, cette manière de poursuivre le mouvement qui a commencé il y a trois semaines
00:15 et de renvoyer un message encore et toujours trois jours seulement avant le début du salon de l'agriculture.
00:21 Je suis avec Vincent, Vincent vous participez à ce mouvement, vous êtes ici, les tracteurs ont investi cette parcelle d'autoroutes.
00:29 Il y a maintenant plus de 24 heures désormais, vous avez écouté tout à l'heure Gabriel Attal, le Premier ministre, les différentes annonces.
00:36 On parle souvent ici sur ce point de blocage d'effets d'annonce.
00:39 Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ? Vous, qu'est-ce que vous voudriez voir clairement à l'agenda du gouvernement ?
00:45 Aujourd'hui le problème qu'on a et que ce semble un peu délaissé, c'est les effets d'annonce où justement il y a ce problème
00:55 où il faut remplir beaucoup de papiers pour beaucoup d'organismes.
01:00 La simplification dont il a parlé mais qui n'est pas encore concrète selon vous ?
01:04 Pas du tout, elle n'est pas du tout concrète.
01:07 Aujourd'hui, je prends un exemple sur l'eau, il nous faut quatre organismes dans un département pour pouvoir remplir des papiers,
01:16 pour pouvoir avoir une demande de quota d'eau.
01:19 Et aujourd'hui c'est très compliqué, ça nous prend énormément de temps.
01:22 Surtout qu'aujourd'hui on nous parle de quota d'eau qui doit être baissée alors que pour nous, le rendement,
01:28 on n'a pas le choix que d'avoir de l'eau et on voudrait nous le réduire.
01:33 Et c'est très très très compliqué.
01:35 Si nous aujourd'hui on ne peut pas irriguer une surface, on ne peut pas avoir de rendement.
01:40 Et ça, je parle au niveau aujourd'hui du Tarn-et-Garonne mais c'est au niveau aussi national.
01:46 Et aujourd'hui il va falloir faire quelque chose concrètement avec des choses qui sont abouties et signées,
01:54 car ce n'est pas du tout le cas aujourd'hui.
01:57 Et il va falloir avancer sur ces sujets-là.
02:00 Merci beaucoup. Merci Vincent.
02:02 Effectivement, que ce soit inscrit dans le marbre, c'est ce qu'on entend un peu partout sur ce point de blocage de la 62,
02:07 entre Montauban et Agen, où il y a encore ici ce soir une quarantaine de personnes,
02:12 et toujours jusqu'à samedi matin, jusqu'à l'ouverture du Salon de l'Agriculture,
02:16 il y aura des gens ici présents, mobilisés, déterminés, et vous l'aurez compris,
02:20 pas convaincus par les différentes annonces du gouvernement depuis maintenant près d'un mois.