• il y a 10 mois
Le directeur de la performance du quinze de France Nicolas Jeanjean est revenu sur le début de Tournoi des Six Nations mitigé des Bleus, notamment la lourde défaite contre l'Irlande (17-38), et sur le phénomène Posolo Tuilagi, avant le match face à l'Italie dimanche à Lille (16 heures).

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Transcription
00:00 Pour répondre à votre question sur la capacité physique des joueurs à l'heure actuelle,
00:05 c'est vrai qu'on n'a pas su répondre à l'intensité physique proposée sur le premier match de l'Irlande.
00:14 C'était la première fois que depuis presque 4 ans, on ne répondait pas physiquement au niveau proposé par l'adversaire.
00:22 Donc c'est vrai qu'on s'est questionnés et je me suis questionné sur quelles en étaient les raisons de cette incapacité sur ce match-là à répondre à l'intensité proposée par l'adversaire.
00:33 C'est ce qui, entre autres, ne nous a pas permis, que ce soit défensivement ou offensivement, de pouvoir trouver des solutions,
00:39 et ce qui a entraîné forcément un résultat négatif.
00:41 Je crois que c'est un peu multifactoriel.
00:44 C'est la première fois que l'on a un tournant d'atténuation après une Coupe du Monde où on a gardé un effectif assez stable.
00:51 Sans trouver forcément d'excuse sur l'enchaînement des matchs.
00:56 C'est vrai que de par la compétition qui précédait la Coupe du Monde, où certains se sont arrêtés une quinzaine de jours avant de commencer la préparation de la Coupe du Monde,
01:04 la Coupe du Monde, la sortie de la Coupe du Monde et la reprise du championnat, des différents championnats des joueurs,
01:11 les joueurs l'ont rappelé avant moi, c'est vrai qu'ils ont tous eu des traitements différents.
01:15 Ça va des joueurs qui ont enchaîné directement, des joueurs qui ont eu quelques semaines de vacances, d'autres quelques mois.
01:21 Malgré tout on a été un peu surpris du gap proposé par l'équipe d'Irlande et on n'a pas su y répondre positivement.
01:31 L'équipe irlandaise fonctionne différemment.
01:34 Trois mois après la Coupe du Monde, ils ont eu trois semaines sans match.
01:40 Il y avait une différence de match de trois semaines jouée par rapport à nos joueurs qu'ils ont pu utiliser en travaillant ou en se régénérant.
01:46 Donc voilà, ça c'est juste le constat.
01:49 Ce qui est certain c'est qu'on s'est mis au travail.
01:52 On a travaillé, on a essayé d'oeuvrer dans le meilleur équilibre possible entre travail et régénération, parce que les joueurs viennent de loin.
01:59 Mais il faut également les exposer aux intensités qu'ils vont avoir lors de ce genre de match international.
02:05 Donc voilà, c'est tout le challenge qui était le nôtre.
02:08 Les joueurs leur appelaient en échangeant aussi avec les clubs sur l'état de forme des joueurs, leur antériorité dans le schéma de match, leur état de forme.
02:17 Et la sélection, notre but c'est d'optimiser l'état de forme des joueurs.
02:23 Donc ce qui est certain c'est qu'on a répondu de la meilleure manière sur ce déplacement en Écosse.
02:28 Il y avait plus d'énergie sur le terrain, les joueurs ont rivalisé avec l'intensité physique proposée par l'Écosse.
02:35 Ce qui nous a permis de rivaliser, de tenir le match et de le remporter.
02:39 Donc c'est une réelle amélioration par rapport au premier match.
02:41 Et puis on a une stratégie sur les semaines non jouées, où on va cumuler un petit peu de travail physique, mais également de la régénération.
02:49 Pour essayer d'optimiser et de donner toutes les chances d'avoir le maximum d'énergie pour la fin de tournoi.

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