Le Premier ministre justifie sa préférence par des considérations protocolaires, considérant que Marine Le Pen préside le premier groupe d’opposition au Parlement.
En marge de la crise agricole, et alors que Salon international de l’Agriculture 2024 s’ouvrira samedi à Paris, Gabriel Attal a tenu ce mercredi 21 février une conférence de presse pour faire un « point d’étape » des chantiers ouverts par l’exécutif pour répondre à la colère paysanne.
Mais la séquence est également pour le Premier ministre l’occasion de donner le change au Rassemblement national (qui surfe sur la crise), et à Marine Le Pen tout particulièrement. À la veille de sa conférence de presse, dans Le Figaro, le chef du gouvernement avait invité la présidente du groupe RN à l’Assemblée à échanger au sujet de l’agriculture. Une main tendue sitôt rejetée par la députée du Pas-de-Calais, qui a renvoyé le Premier ministre vers Jordan Bardella, président du RN et tête de liste du parti lepéniste aux élections européennes.
En marge de la crise agricole, et alors que Salon international de l’Agriculture 2024 s’ouvrira samedi à Paris, Gabriel Attal a tenu ce mercredi 21 février une conférence de presse pour faire un « point d’étape » des chantiers ouverts par l’exécutif pour répondre à la colère paysanne.
Mais la séquence est également pour le Premier ministre l’occasion de donner le change au Rassemblement national (qui surfe sur la crise), et à Marine Le Pen tout particulièrement. À la veille de sa conférence de presse, dans Le Figaro, le chef du gouvernement avait invité la présidente du groupe RN à l’Assemblée à échanger au sujet de l’agriculture. Une main tendue sitôt rejetée par la députée du Pas-de-Calais, qui a renvoyé le Premier ministre vers Jordan Bardella, président du RN et tête de liste du parti lepéniste aux élections européennes.
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NewsTranscription
00:00 Ça montre manifestement qu'elle n'est pas très à l'aise sur ces questions-là
00:04 et qu'elle a peur que ça se voit.
00:05 Ayne Le Pen a été par deux fois, par trois fois candidate à l'élection présidentielle,
00:28 par deux fois au second tour de l'élection présidentielle,
00:31 peut-être une troisième fois au second tour de la prochaine élection présidentielle.
00:36 Par conséquent, Marine Le Pen débat avec le président de la République.
00:40 Moi je crois à la clarté du débat démocratique.
00:50 C'est pour ça que j'ai proposé ce débat, pour que Mme Le Pen puisse nous dire
00:53 quelle est sa vision et qu'elle puisse aussi s'expliquer
00:56 sur ces changements de pied incessants, mais qu'on connaît sur le nucléaire,
01:00 sur d'autres sujets, vis-à-vis de nos agriculteurs.
01:03 Je constate qu'elle ne veut pas.
01:05 Ça montre manifestement qu'elle n'est pas très à l'aise sur ces questions-là
01:09 et qu'elle a peur que ça se voit.
01:11 Pour la proposition, moi j'ai jamais eu de problème par le passé
01:13 à débattre avec Jordan Bardella.
01:15 J'ai dû débattre six fois avec lui pendant la campagne présidentielle.
01:18 On était tous les deux plus ou moins porte-parole de nos candidats
01:21 pendant la présidentielle, mais vous l'avez dit,
01:23 il est tête de liste pour les européennes et président de son parti.
01:27 Je ne suis ni tête de liste pour les européennes,
01:29 c'est peut-être une annonce que je vous fais,
01:30 ni président de mon parti.
01:32 Je suis premier ministre.
01:33 Mme Le Pen est présidente du premier groupe d'opposition au Parlement.
01:37 À ce titre-là, c'est avec elle qu'il est légitime que je débatte.
01:39 [SILENCE]