«Frontex était une hôtesse d'accueil pour migrants», a déclaré Jordan Bardella dans #LaGrandeInterview au sujet des critiques du Rassemblement national à l'égard de l’agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes.
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00:00 Un fonctionnaire européen, qui est un grand serviteur de l'État français,
00:04 qui fait le choix du Rassemblement national parce qu'il dit que c'est le choix de la crédibilité sur l'immigration.
00:08 Et un mandat long, 7 ans, au moment où vous avez des mots très violents.
00:11 Exactement. Et il dit "j'en suis parti, j'ai démissionné, j'ai été poussé vers la sortie, il faut bien le dire,
00:19 parce que j'ai voulu faire mon travail et que l'Union Européenne est venue me dire que mon rôle n'était pas de protéger en fait les frontières,
00:25 mais d'accueillir les migrants". Donc Frontex était évidemment une hôtesse d'accueil pour migrants,
00:30 alors qu'elle devrait être un instrument au service de la protection de nos frontières.
00:34 Moi je crois en un principe très simple, c'est la double frontière.
00:37 Il faut des protections aux portes de l'Union Européenne, en Grèce, en Italie.
00:42 Il faut rendre possible par la loi et matériellement faisable le push-back,
00:48 c'est-à-dire quand il y a des bateaux qui arrivent sur les côtes européennes,
00:51 on les met en sécurité, on les raccompagne dans les pays de départ.
00:54 Et évidemment il faut une dissuasion, parce que tant que notre pays continuera d'être un guichet social,
00:59 attractif sur le plan social pour tous les peuples du monde,
01:02 alors nous organiserons les conditions de notre propre submersion.
01:05 Et moi je dis une chose très simple, Fabrice Leggeri dit "il faut mettre fin au temps de la naïveté"
01:10 et moi je dis qu'il n'y a pas de droit inconditionnel à la France.
01:14 C'est ça.
01:15 [Musique]
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