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Le journaliste Wandrille de Guerpel assure qu'«il n’y a pas de volonté de maîtriser les flux de migrants» au sein de l’Union européenne. Ce constat entraîne des situations comme celle de Calais».

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Transcription
00:00Votre note, elle révèle le manque de volonté politique pour maîtriser nos frontières,
00:06qui est en réalité la première chose, le premier signe de souveraineté d'un pays.
00:11Et en réalité, nos policiers aux frontières semblent bien désarmés pour pouvoir faire leur travail.
00:17Déjà, d'abord, il y a un manque d'effectifs.
00:19Comment il s'appelle ? Fernand Gontier, le rappeler.
00:23Et puis, il y a aussi, évidemment, des lourdeurs administratives qui sont étouffantes,
00:26qui empêchent ces policiers de faire leur travail, notamment cette décision du Conseil d'État du 2 février 2024,
00:32qui interdit l'expulsion manu militari des migrants contrôlés en situation irrégulière aux frontières intérieures.
00:39Donc, il y a... Et puis, il y a aussi un problème avec l'Union européenne, avec la frontière de l'espace Schengen.
00:46On rappelle, l'année dernière, l'Union européenne a voté ce pacte migration et asile,
00:54qui, en réalité, permet de distribuer tous ces migrants dans le pays, de les répartir.
01:01Et si on n'accepte pas, un pays doit payer 20 000 euros par tête de migrants qu'il refuse.
01:07Donc, il y a une volonté. Il n'y a pas de volonté, en tout cas, de maîtriser ces flux.
01:12Et ça donne des situations comme on a à Calais aujourd'hui, où l'insécurité est grandissante.
01:16Et ce qui est intéressant, c'est que Frédéric Gontier explique dans son rapport
01:20que les frontières sont le premier lieu où se joue la sécurité et l'insécurité.
01:26Évidemment, il y a une sorte de logique.
01:28Évidemment. Et en 2021, je rappelle, il y avait 24,5% des détenus en France qui étaient étrangères,
01:34alors qu'ils ne représentent que 7%.
01:36Et on ne parle même pas de ceux qui sont de deuxième ou de troisième génération.

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