John Wainwright l'auteur de polar que vous connaissez sans le savoir

  • il y a 7 mois
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Transcript
00:00 On va laisser la parole d'ailleurs à Nicolas Caro parce que vous nous parlez d'un livre,
00:03 votre recommandation de la semaine, "Les trois meurtres de William Driver".
00:08 - Oui, signé John Wainwright.
00:10 - Wainwright.
00:11 - Chez 10/18. En fait on le connaît, Wainwright, sans le connaître parce que c'est lui qui a signé le roman
00:17 qui a été adapté en film sous le nom de "Garde à vue" avec Michel Serrault et Lino Ventura.
00:22 Et c'est justement un grand éditeur, Arnaud Marcheur, il y a quelques années,
00:26 qui regarde le film à la téloche un dimanche soir et puis à la fin il voit "adapté du roman de John Wainwright".
00:31 Il se dit "tiens, mais en fait je ne me suis jamais intéressé à ce romancier".
00:34 Et là, il a publié déjà trois romans de John Wainwright,
00:38 dont "Les trois meurtres de William Driver" qui vient de sortir en format poche et c'est assez génial.
00:44 C'est l'histoire d'un type qui est comptable, un homme sans histoire, n'est-ce pas, comme le veut la formule,
00:49 mais il vient d'être condamné quand même pour trois meurtres de trois femmes.
00:53 Alors évidemment ça fait un petit choc à son épouse Carole, 23 ans de mariage, à ses deux enfants aussi.
00:58 Ils ne s'y attendaient pas, d'autant que ce n'est pas comme s'ils pouvaient hurler à l'erreur judiciaire, à l'injustice,
01:04 puisque William Driver s'est défendu très très mollement pendant son procès.
01:08 Il n'a pas fait appel de sa condamnation.
01:10 Il a été surnommé "Jack l'imitateur" par la presse parce que, comme Jack l'éventreur, il s'en est pris à trois prostituées.
01:17 Bon, c'est glauque.
01:18 Carole essaye de reprendre sa vie quand même en main après le procès.
01:21 Elle se sert un brandy, elle prend une aspirine et puis elle se dit qu'elle va avancer.
01:26 Elle va avancer, mais enfin quand même, ça la travaille.
01:28 Elle y repense, ça l'étonne qu'il ait fréquenté des prostituées déjà, c'était pas son style.
01:33 - Et qu'il vit tuer.
01:34 - Bah c'est ça, ce côté sadique, même si c'est bien que ce n'est pas inscrit sur le front des criminels,
01:39 mais quand même, bon, ça ne sert à rien de ressasser,
01:42 d'autant que le même jour de la condamnation, il y a un de ses collègues qui passe
01:47 et qui lui dit que son mari piquait dans la caisse en plus de l'entreprise,
01:50 donc sa maison va être saisie, donc il faut qu'elle quitte les lieux, etc.
01:53 C'est un drame, mais plus intéressant, il y a la mère d'une des victimes
01:58 qui donne une information quand même assez capitale.
02:00 Elle sait que William est innocent.
02:02 Elle a des preuves et par ailleurs, ça je vous dis pas,
02:05 mais toutes les cartes vont être rebattues et ça donne un rendement policier génialissime.
02:09 - Ah mais je veux savoir la suite.
02:10 - Lorsqu'on lit en apnée jusqu'à l'article 2.
02:12 - Ça donne envie. Je me pose une question.
02:14 Pourquoi il a accepté d'aller en prison ? Est-ce qu'il en avait marre de sa femme ?
02:17 Il a préféré la peine de prison.
02:19 - Non mais je sais pas.
02:21 - Pourquoi il s'est défendu mollement ?
02:23 - Pourquoi il s'est défendu mollement ?
02:25 - Ah bon, on a envie de lire ça. Merci beaucoup Nicolas Carreau.
02:28 - Les trois meurtres de William Driver.
02:30 - De John Wainwright. C'est imprononçable.
02:32 - Aux éditions Flammarion.
02:34 - 10-18.
02:36 - C'est vrai qu'il a le chic Nicolas Carreau comme ça pour...
02:40 - Dégoter les petits trucs.
02:42 - Artiser la curiosité.
02:44 D'ailleurs on le retrouve dans La Voix et Livre tous les dimanches
02:46 de 19h à 20h sur Europe 1.

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