Au Coeur de la Mêlée Le Mag : un mercato en rugby, réalisable ?

  • il y a 7 mois
Au Coeur de la Mêlée, tous les lundis soir de 20h à 21h, pour revenir sur l'actualité rugby du week-end.

Trois invités pour participer viennent au micro de Sud Radio :
- Yannick Nyanga : membre du staff du Racing 92 et 46 sélections avec le XV de France ;
- Vincent Etcheto : entraîneur de l'attaque du Montpellier Hérault Rugby ;
- Miguel Fernandez : agent de sportifs

Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et Yoann Huget.

Au programme de l'émission :
- Le XV de France et la rencontre à venir contre l'Italie ;
- La performance du week-end en Top 14 signée Montpellier ;
- Focus Transferts : va-t-il y avoir un mercato en rugby ?

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##AU_COEUR_DE_LA_MELEE-2024-02-19##

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Sports
Transcript
00:00 Au coeur de la mêlée, notre nouvelle émission du lundi sur Sud Radio, émission rugby bien sûr.
00:05 Au sommaire ce soir le 15 de France avant l'Italie, les bleus vont-ils se lâcher ? La compo va-t-elle évoluer ?
00:10 On va en parler bien sûr avec Yannick Nianga, avec nos consultants Yuan Uge et Philippe Swanguero.
00:15 Le débrief du top 14 avec notamment la grosse perf de Montpellier, Vincent Echeto sera notre invité à partir de 20h30,
00:23 l'un des entraîneurs de Montpellier et puis Garbizy à Toulon, Teulefou à Montpellier.
00:28 Que nous dit ce chassé croisé ? Est-ce un nouveau mercato d'hiver au rugby ?
00:32 On va en parler également avec Miguel Fernandez qui sera avec nous, un des agents très connus dans le milieu du rugby.
00:37 Vous venez en discuter avec nous au 0826 300 300.
00:41 Bonsoir à tous, bonsoir Yuan Uge.
00:47 Bonsoir François.
00:48 Bonsoir Philippe Swanguero.
00:49 Ouais, Philippe Swanguero qui n'est pas là mais il aime bien souvent nous faire des petites blagues comme ça en début d'émission.
00:56 Il est un peu loin.
00:57 Bonsoir Clément Combe.
00:58 Bonsoir François.
00:59 Les trois infos à retenir de ce lundi pour ceux qui étaient au boulot et qui sont en voiture,
01:05 là peut-être qu'ils nous écoutent et qui veulent avoir les dernières infos au rugby.
01:08 La première info à retenir c'est le succès du castre olympique hier soir à domicile contre Toulon 25-17.
01:13 Des essais de Chilat Shava, Lebrun et Raissouquet permettent au castré de passer 5e au classement devant leur adversaire du soir.
01:19 Le Stade français reste leader avec 46 points ex-aequo avec le Stade toulousain.
01:24 Montpellier n'est plus dernier grâce à son succès bonifié sur la pelouse du Racing 92.
01:28 En pro D2, Montauban a annoncé dans un communiqué la mise à l'écart de son entraîneur Florent Wittschorek dans le top 6 début décembre.
01:34 Les Montalbanais n'ont gagné qu'une seule fois en s'y rencontrant depuis le début de l'année 2024.
01:39 Le tournoi destination revient après une semaine de pause.
01:42 L'Ecosse reçoit l'Angleterre, notamment des écossais qui pourront compter sur le retour de Blair Kinghorn, l'arrière du Stade toulousain, du côté du 15 de la Rose.
01:50 Le demi-de-mai, les Axe Alex Mitchell s'est blessé au genou et est forfait pour la rencontre.
01:55 On parlera bien sûr des dernières Nobel des Bleus, mais il n'y en a pas de mauvaise en tout cas aujourd'hui.
01:58 Merci Clément. Avec nous aussi en direct, notre premier invité, c'est Yannick Nyanga qui est avec nous. Bonsoir Yannick.
02:05 On t'entend ?
02:08 On t'entend Yannick, bonsoir. Bienvenue sur l'antenne de Sud Radio.
02:12 Voilà, ancienne internationale 46 élections bien sûr et actuelle. Entraîneur des espoirs on peut le dire au Racing ou tu fais partie du staff ?
02:20 Est-ce que l'entraîneur des espoirs fait partie du staff de l'équipe première ?
02:26 L'entraîneur des espoirs, oui. Il y a beaucoup de jeunes joueurs qui sont avec les pros et puis il y a aussi Dimitri sur la défense.
02:38 D'accord. Je ne sais pas si c'est la connexion qui n'est pas idéale Yohann ou alors si c'est...
02:44 Ici ou c'est dans le château de Yannick Nyanga, je ne sais pas trop.
02:48 Yohann et Yannick, voilà les présentations on ne les fait pas bien sûr vous vous connaissez.
02:53 Mais peut-être une première question pour Yannick ?
02:58 Première question, oui ils ont un peu de travail. On a vu, désolé pour ce week-end, Yannick,
03:04 mais on avait échangé un peu auparavant durant la Coupe d'Europe et on pensait qu'il y avait un peu de fatigue à l'issue de la Coupe d'Europe.
03:12 Mais est-ce que tu penses qu'il y a peut-être, on parle de rugby, mais peut-être pas un problème physique avant tout concernant ton équipe au Racing ?
03:23 Le Racing on le rappelle.
03:24 Je ne sais pas si c'est un problème physique. Je pense, je m'entends en écho, je ne sais pas si c'est pareil pour vous mais...
03:30 On t'entend bien nous Yannick, là ça y est, la liaison est bonne.
03:34 Alors là elle est inexistante en revanche, là parce que visiblement il y a un mute.
03:42 Alors on va faire des petits réglages quand même, on va rappeler que le Racing a été battu sur sa pelouse 20 à 44 par Montpellier
03:48 qui était 14e avant cette 15e journée du top 14.
03:52 Que la question de Yohann, bon elle n'était pas...
03:55 Qu'est-ce que tu en penses ? Est-ce que c'est plus un problème physique de ce que tu as perçu comme ça avec ton oeil ?
04:01 Là on t'entend Yannick.
04:03 Ouais ? Vous m'entendez ?
04:06 On t'entend.
04:07 Ok pardon.
04:09 Donc ce que je disais pour répondre à la question de Yohann c'était qu'il y a vraiment des joueurs clés qui en ce moment sont blessés.
04:18 Je pense à Baptiste Chouznou qui est un joueur très important pour la Touche, je pense à Fabien Sanconi qui est un leader de combat.
04:24 Je pense à Jdos Vistova qui aurait pu nous faire avancer au milieu de terrain.
04:31 Et on a des sélectionnés comme Antoine Gibert qui est un peu la surprise du chef, on est très content pour lui.
04:38 Mais nous ça nous handicap un peu puisque on a James Hall qui est blessé pour commotion répétée.
04:45 Ça fait un moment qu'il n'est pas là donc on tourne avec un demi-mêlée et c'est compliqué de lancer notre jeu dans ces conditions-là.
04:50 Clovis Lebaille qui est le seul spécialiste du poste actuellement dans le 15 de départ du Racing.
04:59 Quand on voit la compo de samedi elle était quand même bonne.
05:02 Il y a un certain Colissi, il y a Rolands aussi, international gallois, il y a Jordan Joseph, il y a Juan Loré.
05:09 Il y a à la fois de l'expérience et de la jeunesse à Rondel, Spring.
05:12 L'argument physique Yannick, ce n'est pas un petit problème d'usure ou d'enchainement ou de reprise parce qu'il y avait une coupure d'une semaine ?
05:22 Yannick Coulombe C'est un peu tout, entrer au niveau c'est un peu tout.
05:26 Je pense qu'on a peut-être accusé le coup physiquement, on a peut-être accusé le coup mentalement aussi
05:31 parce qu'on a vraiment dominé cette première période de la tête et des épaules en se procurant énormément d'occasion sans marquer.
05:39 On a un essai qui est refusé, je pense qu'il est injustement refusé mais on doit être plus fort mentalement que ça.
05:45 Au lieu de tourner à 16-11 à la mi-temps, on tourne à 23-6 parce que les Montpellier marquent juste derrière.
05:53 Et donc eux sur la première minute ils ont marqué trois fois.
05:59 Et voilà, ça fait partie du rugby, on ne peut pas être bon tout le temps.
06:04 Le championnat de top 14 est tellement long que c'est très difficile de maintenir au niveau de forme très élevé.
06:08 On a eu la chance de bien démarrer cette compétition, on est resté longtemps premier et puis là on est dans un moment difficile.
06:15 Il faut faire le dos rond et attendre que ça passe.
06:18 Comment a débuté la semaine ?
06:20 Parce que c'est aussi une situation que le grand coach aujourd'hui en chef, Stuart Lancaster, découvre.
06:26 Il découvre un peu ce championnat top 14 où le dernier peut venir accrocher une des meilleures équipes.
06:32 Il s'y attendait peut-être mais là il le vit.
06:35 Il n'a pas trop l'habitude de perdre, il n'aime pas trop ça.
06:39 C'est un début de semaine qui est assez épicé on va dire.
06:46 Mais en tout cas c'est bien, il faut passer par là je pense pour essayer de revenir.
06:53 Il y a beaucoup de remise en question individuelle déjà dans nos secteurs.
06:59 J'espère qu'on va trouver des solutions pour être prêt pour le derby.
07:04 Après ils sont quatrièmes, il n'y a pas de sonnette d'alarme, vous êtes quatrièmes donc il n'y a pas d'inquiétude.
07:10 Après est-ce que c'est bien de perdre à la maison juste avant le derby ?
07:12 La Niang, c'est pas mal non ?
07:14 Je ne sais pas, il faut demander, on verra samedi.
07:22 Visiblement on sent que déjà il y a une mobilisation.
07:26 Quand tu dis que Stuart Lancaster vous a mis la pression, ça se matérialise comment pour vous les coachs adjoints ?
07:33 On revoit tout, chacun dans notre secteur, la touche, la mêlée, ce sont des choses qui n'ont pas fonctionné ce week-end là.
07:43 Pourtant jusqu'à présent ça fonctionne plutôt bien puisqu'on est la première touche et la première mêlée.
07:49 Mais là ce week-end c'est vrai que c'était très compliqué donc du coup il faut montrer ce qui va, ce qui ne va pas,
07:55 qu'est-ce qu'on a voulu faire, qu'est-ce qui ne s'est pas bien passé.
07:58 Je pense que c'est le lot de toutes les équipes de haut niveau et c'est une remise en question permanente.
08:04 Est-ce qu'il y a des jeunes qui vont émerger au racing ?
08:09 Il y a quelques saisons on avait vu arriver Nolan Le Garec, il était annoncé.
08:14 Est-ce que toi dans ton vivier d'espoir, il y en a des petites pépites qui vont arriver et qui vont nous étonner ?
08:21 Je ne sais pas, j'espère en tout cas. Je n'aime pas trop dire ça parce que je n'ai pas envie qu'ils le croient.
08:27 Mais en tout cas s'ils bossent dur, il y en a deux ou trois qui peuvent arriver.
08:33 Il y en a qui ont pointé le bout de leur nez avec les moins de 20 l'année dernière qui ont été champions du monde
08:37 comme Noah Zinzane, comme Lino Julien, qui est gauche et 3e mille.
08:42 On a un jeune joueur anglais de 18 ans qui pourrait arriver dans les prochaines semaines, qui est promis un bel avenir.
08:56 Et on a une troisième ligne, Zimbabwean, qui vient d'arriver cette année, qui a 19 ans et qui est un peu dominante de l'espoir.
09:06 Il y a un grand fossé entre la catégorie sport et la catégorie professionnelle. Ils ont un beau futur devant eux s'ils travaillent beaucoup, mais rien n'est fait.
09:16 Et ils ont quand même aussi un entraîneur qui a un peu d'expérience. On rappelle votre carrière à Béziers, au Stade Toulousain, une dizaine d'années.
09:23 Ensuite au Racing de 2015 à 2018, Yannick Nyonga. On parlait de l'expérience, elle est aussi internationale. Extrait.
09:31 Nyonga, au pré, qui perce la défense argentine, qui accélère. Quelle accélération de Yannick Nyonga ! Il nous a fait vibrer avec ses larmes sur la Marseillaise la semaine dernière.
09:43 Magnifique ce soir à Lille. Un solo, on ne s'est pas ce qu'il a de mal dans le jeu.
09:49 Il se l'est gagné tout seul.
09:51 C'était des bons souvenirs, Yannick. C'était un super souvenir.
09:56 J'ai essayé d'imiter Yannick Nyonga.
10:02 C'est 2005 ça ?
10:04 Non, c'est 2013 contre l'Argentine.
10:08 Ah, le retour ! C'était le retour. Il était motivé, ça faisait un moment qu'il attendait Yannick Nyonga à cette époque.
10:16 Ses efforts avaient été enfin récompensés. C'était l'occasion de faire une petite virgule pour parler de l'équipe de France, d'accueillir Philippe Spanguero qui est avec nous.
10:24 Comment est-ce qu'il nous entend ?
10:26 Je vous entends très bien, messieurs. Je suis désolé, j'ai une connexion un peu aléatoire, mais je suis là.
10:30 On se retrouvera trop à Lille-Maurice, ça ne laisse pas grand-excuses.
10:34 En tout cas, Philippe a le droit d'un peu de repos. On le remercie d'être avec nous sur son temps de vacances.
10:40 Yannick Nyonga, Philippe Spanguero, vous vous connaissez. On a parlé du racing, Philippe, mais du coup on enchaîne sur le 15 de France.
10:46 Le regard de Yannick sur le 15 de France. Toi qui es un homme de data, est-ce que tu comprends le discours de Fabien Galtier ?
10:54 Oui, je le comprends évidemment. Après, la data, elle ne fait pas tout.
11:00 La data, c'est un outil qui aide à la décision, mais la décision, c'est toujours l'homme qui la prend.
11:06 Quand on utilise la data correctement, en général, elle nous aide.
11:14 Si on s'en sert comme un référentiel, elle peut être traite parce qu'elle ne mesure que ce qui s'est passé.
11:19 Elle ne peut pas prévenir ce qui va arriver.
11:21 Philippe, peut-être une question pour Yannick sur l'équipe de France ?
11:27 Non, mais alors, une question qui m'intéresse, sans le mettre en difficulté,
11:34 c'est vrai que Fabien Galtier s'est beaucoup appuyé sur la data.
11:39 Moi, je pointe du doigt depuis quelque temps sa communication et le point de vigilance.
11:45 La communication de Fabien amène une forme de désaffection des gens envers cette équipe de France qui nous a fait rêver.
11:56 Il y a de l'incompréhension et une forme de frustration qui s'accumule depuis cette élimination en Coupe du Monde.
12:03 Pour moi, ce rendez-vous manqué en termes de communication sur l'analyse de cet échec,
12:09 quel est le regard de Yannick par rapport à la communication actuelle et au flou que ça peut engendrer à l'extérieur ?
12:17 Ce qui m'a dérangé, c'est qu'on a mélangé un peu tout.
12:23 Je pense que le bilan de Fabien Galtier à la tête de l'équipe de France depuis qu'il est là,
12:29 il est très positif parce qu'il a ramené l'équipe de France au premier plan des meilleures nations mondiales.
12:34 Il a vraiment fait de cette équipe, au niveau de la grande équipe d'All Black d'avant, de l'équipe d'Irlande,
12:43 des grandes équipes de ce sport, servie par un vivier de joueurs exceptionnels.
12:48 Des joueurs comme Antoine Dupont ou Romain Tamac ne courent pas les rues chaque génération.
12:56 Ce sont vraiment des joueurs hors normes.
12:59 Après, il y a le bilan de la Coupe du Monde en elle-même, qui lui n'est pas satisfaisant.
13:04 Aujourd'hui, il n'a pas fait mieux que ses prédécesseurs.
13:08 En 2019, ils font quarte de finale. En 2015, on fait quarte de finale aussi.
13:14 Au final, ça fait trois ans que l'équipe de France échoue au pied du podium.
13:20 C'est un véritable échec. Il ne faut pas tout jeter parce que l'équipe de France est arrivée en quarte de finale.
13:28 Mais il ne faut pas occulter le fait qu'on a raté notre Coupe du Monde,
13:32 puisque l'objectif était de la gagner et on en était loin.
13:36 Yohann, peut-être avec Yannick sur l'équipe de France.
13:40 Je vais vous poser la question, Yohann et Yannick également.
13:44 Est-ce que ce 15 de France va se lâcher contre l'Italie il y a quelques mois ?
13:48 On mettait 60 points à Lyon dans le dernier match de poule de la Coupe du Monde.
13:52 Est-ce que là, on va retrouver cette maestria face aux Italiens ?
13:56 On l'espère. On l'espère qu'ils vont aller de l'avant, qu'ils vont retrouver cette fraîcheur
14:02 et nous amener un peu de folie comme on a connu notamment en Coupe du Monde.
14:07 Mais après, le tournoi, ce n'est pas une Coupe du Monde.
14:10 On a des joueurs fatigués, des joueurs blessés qui reviennent aussi.
14:13 Je pense qu'ils vont avoir un peu de pression malgré tout.
14:16 Il y a une très belle équipe italienne qui s'accroche.
14:19 Ça fait vraiment plaisir aussi d'avoir joué.
14:21 Mais si cette équipe de France joue à son niveau, il n'y aura pas d'inquiétude dimanche à Lille.
14:26 Mais ce que pour relever Yannick, c'est qu'aujourd'hui, la communication de Fabien,
14:33 tout le monde attend encore et est resté sur ce quart de finale qui n'a pas été évacué
14:38 et pensait qu'on était sur la continuité.
14:40 Mais on est en reconstruction quand on voit l'équipe qu'il y a aujourd'hui
14:43 avec des jeunes joueurs, notamment Duracin, Nolande Logaret qui est rentré en Écosse.
14:49 Ce sont des joueurs qui découvrent tout un système.
14:51 Alors qu'il avait déjà pris en 2019, il avait quand même été partie prenante de la Coupe du Monde.
14:56 Il avait déjà fait un peu le tour.
14:59 Il y avait une grosse partie des joueurs en 2019 qui étaient déjà là.
15:02 Oui, mais il y avait aussi beaucoup de jeunes pour le tournoi 2020.
15:05 Il y avait les jeunes gros, notamment Bamba.
15:09 Il y avait beaucoup de jeunes qui avaient aussi intégré ce groupe.
15:13 Est-ce que toi Yannick, tu penses que par exemple Nolande Logaret devrait être essayé titulaire
15:18 au regard de sa performance contre l'Écosse, notamment de sa bonne rentrée ?
15:26 Est-ce que tu penses qu'il devrait être titulaire ou c'est encore trop tôt ?
15:29 Non, je pense qu'il est prêt.
15:31 Je pense que c'est vraiment un joueur exceptionnel, d'une maturité assez rare.
15:39 Il dort, il mange, il vit le rugby tout le temps.
15:45 Malgré son jeune âge, c'est quelqu'un qui attend ça déjà depuis très longtemps.
15:49 Il a fait beaucoup d'aller-retour avec l'équipe de France sans pouvoir porter le maillot.
15:53 Et là maintenant, il porte le maillot et on voit déjà sur sa rentrée qu'il peut amener
15:57 quelque chose d'intéressant à l'équipe de France.
16:00 Pour revenir sur ce que dit Yoann, je pense qu'on a sous-estimé,
16:06 pour Antoine Dupont non, mais pour Romain Tamac, je pense que la charnière qu'on a eue,
16:11 Dupont-Tamac, c'est la meilleure charnière que le 15 de France n'a jamais eue.
16:15 Et aujourd'hui, son absence remet l'équipe de France au niveau des très bonnes équipes
16:21 de cette compétition, mais la présence de ces deux les mettait au-dessus des autres équipes.
16:28 Et on voit qu'on a du mal parce que c'est très compliqué de remplacer un joueur comme Antoine Dupont.
16:34 Allez, on va bien sûr, Yannick, si on peut, on te garde encore quelques minutes,
16:38 si tu peux nous faire ce plaisir-là.
16:41 On fait une petite page de pub et surtout, on lance le standard "Aude est avec nous"
16:46 pour vous accueillir au standard 0826 300 300 au cœur de la mêlée
16:50 pour parler du 15 de France, pour parler de l'actu rugby.
16:53 Restez avec nous !
16:55 Sud Radio, au cœur de la mêlée, François Trillon.
16:59 Avec Yoann UG, Philippe Smanghero et notre invité Yannick Nianga.
17:03 Dans 10 minutes, Vincent Echeteau sera aussi avec nous, l'un des entraîneurs de Montpellier.
17:08 On parle du 15 de France actuellement avec Yannick Nianga et avec vous les auditeurs.
17:13 Je vous ai donné le 0826 300 300, vous êtes déjà nombreux à l'appeler.
17:17 Et Ludovic est avec nous, Ludovic de Rochefort.
17:22 Bonsoir Ludovic !
17:24 Bonsoir François et bonsoir Yoann, Philippe et Yannick.
17:28 Merci d'être avec nous et merci pour votre fidélité.
17:31 Ça vous inspire quoi ce 15 de France qui va défier l'Italie ?
17:35 Est-ce qu'il faudrait changer la charnière ? On en parlait avec Yannick.
17:39 La fameuse charnière Lucu-Jalibert qui fait couler beaucoup d'encre,
17:43 comme ça a toujours été le cas d'ailleurs dans l'histoire du 15 de France, la charnière.
17:47 Oui, c'est assez surprenant parce que cette charnière est quand même très très bonne avec UBB.
17:54 Mais on a constaté que la rentrée de Mme Garec en Écosse a fait énormément de bien.
18:01 Elle a apporté beaucoup de jus, de vivacité, elle a dynamisé, les balles ont sorti beaucoup plus rapidement.
18:06 Donc quelque part j'aimerais bien que Garec commence en effet.
18:13 Après, Jalibert est numéro 2 dans la hiérarchie de Romain Tamat.
18:19 J'espère qu'il s'est un peu entraîné sur le ballon haut.
18:21 Après on sait que c'est un joueur qui a mis bien porté la balle, qui a attaqué la ligne.
18:25 Contre l'Italie, il devrait aussi trouver des espaces.
18:30 Bon, pour l'instant, selon nos confrères de l'équipe,
18:34 eux, ils pensent que cette charnière va être conservée.
18:40 Qu'on va jouer une forme de sécurité.
18:43 Philippe Smanghero, ça te semble logique ?
18:47 En tout cas, c'est dans la logique de Fabien Galtier.
18:49 C'est logique et je comprends la décision de management.
18:53 Parce que l'UQ a besoin de confiance.
18:56 C'est vrai que c'est dur ce poids de numéro 2 sur les épaules derrière Antoine Dupont.
19:00 Il avait l'habitude de rentrer et de faire des fins de match.
19:03 Là, honnêtement, on le sent un peu en difficulté.
19:06 Moi, je l'ai dit depuis la fin du match contre l'Irlande, parce qu'on parle de l'Ecosse.
19:10 Mais déjà, la rentrée de Lugarek contre l'Irlande était pour moi vraiment satisfaisante.
19:14 Et je pense qu'on va y venir avant la fin du tournoi.
19:17 Je militais pour un retour titulaire de Julien Marchand.
19:20 Une titillisation de Lugarek en priorité.
19:23 Un changement dans le 15 de départ.
19:26 Et je crois qu'on va y venir parce que cette fameuse complémentarité
19:30 dont on a beaucoup entendu parler de l'UQ et Jalibert
19:34 par rapport à leurs automatismes à l'UBB,
19:37 je ne vois pas ça en équipe de France.
19:39 Alors le contexte est très différent, etc.
19:41 Mais je ne sens pas de plus-value de cette paire
19:46 et de leur vécu ensemble à l'UBB aujourd'hui
19:49 sur ce début de tournoi en équipe de France.
19:51 Et donc, il y a une hiérarchie à reconstruire derrière Antoine Dupont.
19:56 Et je pense que c'est le bon moment d'essayer Lugarek.
19:59 Et Yoann ?
20:00 Moi, je pense qu'il ne changera rien du tout.
20:02 Peut-être Julien Marchand, peut-être.
20:05 Et encore, depuis 4 ans, il démarre avec une équipe.
20:09 À part des blessés, on le voit avec Tulagi qui a fait d'excellentes rentrées,
20:13 qui a été très performant.
20:15 Et Toffinois revient et c'est comme ça.
20:18 Donc, il n'y a pas de...
20:20 Est-ce qu'il faut changer le style ?
20:22 Est-ce qu'il faut demander aussi à l'UQ et Jalibert,
20:24 qui peuvent le faire, on le voit avec l'UBB,
20:26 est-ce qu'il faut leur demander d'éjecter davantage,
20:28 de jouer plus Yannick ?
20:30 Et peut-être d'être moins dans ce jeu au pied,
20:33 toujours de pression qui est parfois un peu systématique ?
20:36 Je pense que dans sa communication,
20:39 il y a deux points qui sont importants.
20:41 Dans la communication de Fabien Galtier,
20:43 il a parlé de caper un maximum de joueurs.
20:45 Et justement, toujours, en étant data-driven,
20:49 il dit qu'il faut arriver avec un maximum de cap.
20:52 Donc, moi, je ne le vois pas changer, un peu comme le disait Yoann.
20:55 Mais d'un autre côté,
20:57 il a aussi dit qu'il prenait les joueurs pour leur qualité.
21:00 Et la qualité d'un joueur comme l'UQ,
21:03 ce n'est pas forcément la même qualité qu'un joueur comme le Garec,
21:06 qui est capable d'aller très vite dans ses éjections.
21:09 L'UQ, c'est un joueur assez calme,
21:12 qui a un bon équilibre à Mathieu Jalibert,
21:15 qui est un peu le feu.
21:17 Et il a un excellent jeu au pied, une bonne défense.
21:20 Dans le jeu de dépossession de Fabien Galtier,
21:23 il correspond peut-être plus à...
21:26 Ah, on a perdu Yannick.
21:29 Dans le jeu de dépossession,
21:32 c'est peut-être mieux de mettre non là.
21:35 Voilà, le 92, parfois, il a fibre qui est défaillante.
21:39 On le sait, on le sait.
21:41 Ludovic de Rochefort,
21:43 est-ce que vous pensez qu'il faut, du coup,
21:46 si on garde la même charnière,
21:48 et si on fait confiance, comme le semblent dire Yoann et Yannick,
21:51 parce que c'est comme ça que fonctionne Fabien Galtier,
21:54 et c'est respectable.
21:56 Est-ce qu'il faut changer un petit peu la façon de jouer ?
21:58 Est-ce qu'il faut dynamiser ?
22:00 Est-ce qu'il faut jouer davantage, porter un peu plus le ballon ?
22:02 Je pense que l'équipe a quand même besoin de retrouver de la confiance.
22:06 On a un peu retrouvé en Écosse par la victoire,
22:09 mais le jeu a complètement fait défaut.
22:12 À un moment donné, je pense que les joueurs
22:14 devaient faire une partie de carte au centre du terrain,
22:17 les gros, pendant que c'était l'heure du thé entre Ramos et Russell.
22:24 Donc, je pense qu'il faut retrouver du jeu ensemble,
22:30 qu'ils retrouvent du plaisir à jouer ensemble.
22:32 Ce qui apporte, en effet, les jeunes qui rentrent,
22:35 apporte quand même du dynamisme, et ça fait aussi du bien à l'équipe.
22:38 Mais en effet, on est habitués à avoir une équipe France conquérante et gagnante.
22:43 La conquête, ça va être aussi un point clé,
22:46 depuis le changement d'entraîneur de la touche,
22:48 avec Saint-Péret maintenant,
22:50 il y a des nouvelles phases à acquérir.
22:53 On a vu que c'était un peu défaillant les deux premiers matchs.
22:56 Si on a davantage de ballon,
22:58 et que les joueurs d'expérience retrouvent un peu de mental et de motivation également,
23:06 et après avec le dynamisme des jeunes,
23:08 je pense qu'on va pouvoir reconstruire sereinement son avenir sur un cycle de quatre ans
23:12 avec d'autres jeunes qui vont intégrer petit à petit le groupe.
23:15 Philippe, si je peux me permettre, je ne sais pas si vous m'entendez,
23:20 si ma connexion me permet, je voulais vraiment dire ce que disait notre auditeur.
23:24 C'est que ce jeu-là avec les avants qui sont au milieu terrain,
23:28 ça a toujours été le cas en équipe de France.
23:30 Le problème, c'était qu'avant, on avait Antoine Dupont et Romain Tamac
23:34 qui avaient peut-être 5 ou 10 mètres de plus en termes de longueur de jeu au pied
23:38 que tous leurs adversaires.
23:40 Donc à chaque fois qu'il y avait ces échanges de jeu au pied,
23:42 on les gagnait constamment et on se retrouvait ensuite
23:45 avec une paut de session dans les 30 derniers mètres,
23:49 dans les 20 derniers mètres pour la France.
23:51 Du coup, on avait une équipe qui était pleine d'énergie,
23:55 qui pouvait dans les 30, 40 derniers mètres assommer physiquement son adversaire.
24:00 Maintenant, ce n'est plus le cas.
24:02 On est revenu dans des standards de jeu au pied assez similaires à nos adversaires.
24:07 Du coup, on ne gagne pas toujours ces échanges-là de jeu au pied
24:09 et ça nous fait devoir partir de plus loin.
24:12 C'est plus compliqué pour nous de marquer maintenant.
24:15 Dernière petite question Yannick, avant de te libérer.
24:18 Sur la compo, cross en 8 et Boudéen en 3e ligne,
24:23 toi qui as joué à ce poste de 3e ligne, notamment.
24:27 Est-ce que tu as un avis ?
24:29 Je pense que déjà François, il est indispensable dans ce dispositif-là.
24:34 On n'a pas un joueur comme Aldric, qui est pour moi l'autre talisman qui va manquer.
24:41 François s'impose en 8 et je trouve que Boudéen a des bonnes rentrées à chaque fois.
24:46 Il fait des bons matchs quand on fait appel à lui.
24:49 Charles Lemoyne sera pas en 8 ?
24:51 Non, ça serait cross et au 8.
24:54 François croise en 8.
24:56 Je pense que François a plus d'expérience en 8 que Charles.
25:00 Je pense que ce sera Charles.
25:02 Ça a fini comme ça en Écosse.
25:05 Ça a pas commencé.
25:07 Si maintenant les Eliers se mettent à parler des 3e lignes Yannick...
25:10 C'est le sommaire de ce sommaire.
25:13 Sur les premiers blocs en tout, je pense que Charles sera meilleur que François.
25:20 Il aurait pu jouer 3e lignelle quand même, parce qu'il faisait partie des Eliers qui aimaient particulièrement la défense.
25:25 Il aimait le chocolat.
25:28 Ludovic, on va vous remercier d'avoir été avec nous et de nous avoir appelé au 0826 300 300.
25:36 Quand on est à Rochefort, on est forcément supporter de la Rochelle ?
25:41 Ah non, parce que je suis originaire de la région de Toulousaine, donc je supporte de partout.
25:45 Voilà, encore un !
25:47 Toulousaine est partout en France.
25:49 C'est vrai.
25:50 Il reste pas trop encore François, mais ça va venir petit à petit.
25:53 C'est le Real Madrid de l'Occitanie.
25:57 Merci en tout cas Ludovic d'avoir été avec nous.
26:02 Merci à vous.
26:03 Yannick, on te remercie, on t'embrasse bien sûr.
26:06 On rappelle ton livre quand même, Data et Rugby, c'est ça ?
26:09 Le titre avec Aurélie Jean ?
26:11 Data et Sport.
26:12 Data et Sport, t'avais vu plus large que le rugby.
26:14 En tout cas, c'est un bel ouvrage pour nous expliquer en quoi aujourd'hui l'analyse de données est capitale dans l'évolution du sport professionnel d'aujourd'hui.
26:23 Merci Yannick Nyonga et bonne saison, bonne suite de saison et bon derby avec le Racing.
26:29 Merci à vous.
26:30 A très bientôt sur l'antenne de Sud Radio.
26:33 On se retrouve dans un instant et vous êtes toujours les bienvenus au 0826 300 300.
26:38 Sud Radio, au cœur de la mêlée, François Trillon.
26:42 20h32 au cœur de la mêlée sur Sud Radio, vous êtes les bienvenus si vous nous rejoignez.
26:46 Nous parlons rugby comme chaque lundi soir de 20h à 21h pour revenir sur le week-end et se projeter sur le week-end suivant.
26:52 On a parlé des Bleus, bien sûr, on va parler de la perf du week-end.
26:56 C'est celle de Montpellier dans un instant avec Vincent Echetto.
27:00 On vous rappelle que Yoann UG, Philippe Swanguero sont là, Clément Combe également.
27:04 Tiens Clément, les trois dernières infos au rugby qu'il fallait connaître ce lundi.
27:08 Le retour du tournoi des 6 nations ce week-end, Irlande, Pays de Galles et Écosse, Angleterre.
27:13 Au programme samedi, l'Écosse enregistre le retour de l'arrière du stade toulousain Blair Kinghorn.
27:18 L'Angleterre doit faire avec le forfait du demi de mêlée Alex Mitchell.
27:22 Dimanche ce sera France-Italie à 16h à Villeneuve-Dasque.
27:25 Le jeune aîné italien de Clermont-François May, appelé par Gonzalo Quesada pour affronter le 15 de France, est lui aussi forfait.
27:31 Il est remplacé dans le groupe par le troisième ligne de Parm Giovanni Licata.
27:36 Les Bleus ont repris l'entraînement ce matin à Marcoussi.
27:39 Séance de musculation et entretien individuel pour les 34 joueurs convoqués par Fabien Galtier, dont Alex Burin.
27:44 C'est la surprise de ce groupe pour préparer l'Italie.
27:48 Le pilier d'agent a été appelé pour pallier le forfait de Thomas Laclaia, victime d'une fracture du cartilage costal et indisponible 4 semaines.
27:54 Merci Clément.
27:56 Et on accueille Vincent Echeteau, l'entraîneur de l'attaque du MHR.
28:01 L'équipe de Montpellier victorieuse, on le rappelle au Racing ce week-end 44 à 20.
28:06 Salut Vincent.
28:07 Bonsoir Monsieur.
28:08 Merci d'être avec nous.
28:10 Alors on a parlé du lundi du Racing avec Yannick Niangraï.
28:13 Le lundi de Montpellier s'est bien passé ?
28:16 C'est toujours mieux quand tu reviens d'un week-end à Paris qui n'a pas été festif puisqu'on est rentrés juste après le match.
28:24 Mais ensuite c'est vrai qu'on a passé un bon dimanche.
28:27 On était content de se retrouver lundi avec le staff tout d'abord pour préparer l'entraînement de l'après-midi.
28:34 Après ça a été léger avec une grosse partie d'analyses vidéos, de retour et ensuite un petit mapping,
28:40 ce qu'on appelle une petite clarté sur le terrain pour anticiper le prochain match.
28:45 Voilà, avec quand même aussi ce retour sur ce match 44 à 20 je le disais, une victoire, la première à l'extérieur quand même.
28:56 Vous avez quitté la 14ème place, ça c'est factuel.
28:59 On n'est plus les derniers.
29:01 C'est bien, c'est toujours agréable.
29:04 C'est déjà bien de s'offrir cet exploit puisqu'on peut parler d'exploit au Racing.
29:08 C'est vrai qu'on était dans le dur, qu'on était passé pas loin à Lyon avec ce droit de manquer à la dernière minute.
29:14 On a fait une prestation aussi correcte contre la Rochelle, pas billé d'un bonus.
29:18 Et on savait que plus on se rapproche de ce fin de saison et plus les points sont bons à prendre.
29:26 Et c'est vrai qu'il y a peut-être un Racing un peu plus fragile qu'en début de saison avec quelques absents.
29:31 Et puis deux défaites consécutives et puis on n'a plus rien à perdre.
29:36 Il faut qu'on se jette dans la bataille et on a eu de la réussite.
29:39 On a fait ce qu'il fallait pour le moment.
29:41 Tout s'est bien goupillé ce samedi soir.
29:43 Yohann UG est avec nous, Philippe Smanghero.
29:45 Yohann, une question ou une félicitation ?
29:49 Félicitations déjà parce qu'ils sont arrivés dans un petit bourbier.
29:52 On voit que petit à petit ils arrivent à mettre leurs pattes.
29:55 Déjà on n'en doutait pas trop avec un staff assez... avec beaucoup d'expérience.
30:01 Déjà félicitations Vincent et surtout quelle est votre marge de progression par rapport à l'équipe ?
30:10 On sent que vous gagnez en confiance avec le challenge européen que vous avez pu vous ressourcer.
30:17 Mais surtout en top 14 où vous passez comme tu dis pas loin à chaque fois.
30:21 Vous vous êtes fixé des sorties comme ça peut-être au Racing aller chercher une victoire
30:25 parce que tu savais qu'ils étaient un peu dans le dur.
30:28 Est-ce que vous avez déjà des matchs comme ça pour motiver un peu l'équipe sur des blocs
30:32 ou vous jetez carrément comme tu dis dans la bataille ?
30:35 C'est vrai qu'on est arrivé dans une situation difficile.
30:39 On a accepté ce challenge là donc au contraire de s'en plaindre.
30:43 C'est ça qui doit nous motiver à chaque fois qu'on travaille.
30:47 Le message qu'on doit faire passer aux joueurs c'est un groupe de qualité.
30:50 On le connaît ce groupe de Montpellier qui a connu beaucoup d'entraîneurs.
30:54 Qui a connu aussi des méthodes, des entraînements divers.
30:58 C'était beaucoup axé sur la dépossession, sur la conquête.
31:04 Mais c'était une équipe qui continuait la dépossession, qui avait une conquête moins forte,
31:07 qui était moins dominatrice et puis dans laquelle le doute était entré.
31:12 Donc nous ce qu'on a fait avec le staff c'est d'abord nous apprendre à nous connaître
31:16 et puis ensuite à faire passer un message positif aux joueurs.
31:19 D'abord un message sur l'état d'esprit et ça c'est primordial dans ce sport on le sait.
31:23 Sur l'état d'esprit, sur le fait qu'il y a une porte, la vie d'entrée.
31:26 Qu'après la défaite contre Jonas, après notre arrivée, qu'on jouait vraiment le maintien.
31:31 Et qu'on essayait de sauver ce club.
31:33 Et ensuite petit à petit chacun dans nos domaines et moi je lui ai parlé du mien.
31:37 C'était de donner un esprit un peu plus offensif à cette équipe qui était dans la dépossession.
31:42 Je pense qu'on est une équipe qui possède le plus de ballons maintenant.
31:44 Donc pas encore avec assez de succès même si on a marqué des essais ce week-end.
31:48 Donc c'est décomplexer les joueurs.
31:50 Essayer d'aller toucher un peu les couloirs, de se faire la passe supplémentaire.
31:54 De jouer les turnovers, de jouer les contre-attaques.
31:57 Même si ce match contre le Racing on a beaucoup défendu et on a bien défendu.
32:01 Mais à l'arrivée je crois qu'il y a 49, 51 de possession d'un côté et de l'autre.
32:05 Donc on est dans ce qu'on veut faire même si c'était un match difficile.
32:09 Et petit à petit les joueurs prennent du plaisir.
32:12 Tu sais ce que c'est, tu as joué, tu as été bercé toi à l'école Toulousaine.
32:15 Et c'est vrai que les joueurs on a beau dire ce qu'on veut.
32:18 Quand on leur propose de tenir le ballon, de se faire plaisir, de faire des passes.
32:21 Ils sont contents et en plus cette équipe là a quand même un ADN.
32:26 C'est une équipe combative qui aime défendre.
32:29 On a construit dans l'ordre avec Patrice, avec tout le staff.
32:34 On sait que d'abord c'est bien de défendre.
32:36 C'est avoir des bonnes bases et on a retrouvé une super embellé, une bonne conquête en touche.
32:40 Et après si en plus on peut, je dis la cerise sur le gâteau, se faire plaisir et marquer des essais.
32:46 Quand tout fonctionne, ce week-end, ça fait un très bon résultat et ça met du bon goût au cœur.
32:54 5 essais au Racing bien sûr.
32:56 Tiens on va écouter un, peut-être l'un des plus beaux.
32:59 Celui signé par Kobus Reinhardt.
33:02 Et on va récupérer une pénalité du côté des Montpellierains qui ont enfoncé les Racingman.
33:07 On va jouer l'avantage avec Kobus Reinhardt qui a pris de la vitesse, qui passe une fois, qui passe deux fois.
33:11 Qui a un 2 contre 1 joué. Il a feinté la passe pour y aller tout seul.
33:14 Et c'est incroyable course de Kobus Reinhardt qui est allé tout seul et qui a éliminé 3 Racingman.
33:21 Et qui est bien inscrit déjà le 4ème essai.
33:25 Voilà c'était le 4ème essai. Il en a eu 5.
33:27 Défense passive quand même du Racing sur cette action là. Il y a 3 ou 4 défenseurs battus, c'était incroyable.
33:32 Et il y avait une mêlée vraiment très enfoncée.
33:37 Il y a surtout une très grosse mêlée.
33:39 On avait nos pionniers qui sortaient de la mêlée en courant. C'était surprenant comme image.
33:43 On a le pute Dierdosio, j'en parle avec beaucoup d'amour, mais c'est un bien rond quand même.
33:48 Le petit Baptiste Dierdosio qui après avoir traversé la mêlée et le premier soutien dans l'ambute de Kobus Reinhardt qui va très vite.
34:00 On retrouve Kobus avec ses jambes qui avaient été très bon l'année du titre de Montpellier.
34:05 On retrouve Kobus mais comme par hasard parce qu'on retrouve aussi une mêlée dominatrice et un pack dominateur.
34:10 C'est l'effet du synthétique.
34:12 Philippe Spanghero avec Vincent Echeteau.
34:15 Bonjour Vincent, j'ai une question parce qu'on sent en effet une montée en puissance dans la confiance dans cette équipe.
34:21 Mais est-ce qu'il y a un peu de frustration parce qu'on vous sent désinhibé à l'extérieur ?
34:25 Quelque part, vos matchs référence, j'ai l'impression qu'ils ont plus été à l'extérieur sans forcément des résultats à la sortie.
34:33 Mais vous n'êtes passé pas loin à Lyon.
34:35 Là, il y a clairement pour moi le match référence que vous attendiez pour montrer tout le potentiel de cette équipe.
34:41 Par contre, à la maison, on vous sent encore un peu écrasé par la pression de l'enjeu.
34:46 Est-ce que finalement le travail qui reste à faire n'est pas un peu psychologique sur cette équipe, notamment sur les échéances à domicile ?
34:53 Oui, franchement, pour avoir vu les matchs, j'ai écouté bien sûr les commentaires.
34:59 J'ai écouté, d'ailleurs j'ai envoyé un petit mot, c'était à Richard Dort sur notre match après Pau.
35:03 On disait que le contenu n'était pas bon.
35:05 On a fait un très bon match contre la section paloise, vraiment un très bon match.
35:08 Je crois qu'on rate 5 essais. On en remarque.
35:11 Piqué Ronny, Seb, après le match, on était en 61 puissants.
35:16 Et Pau est une bonne équipe. Si on avait gagné à Bordeaux, ils étaient au haut du classement.
35:19 On avait fait un bon match contre Toulon, même si on avait fait, en marquant des beaux essais.
35:24 Je crois qu'il y a eu un essai normal. Dans ce top 14, il y a des étiquettes qui sont collées.
35:29 Là, pour l'instant, tant mieux. On passe pour une équipe laborieuse qui s'y remet, qui joue avec la peur.
35:34 Là, les joueurs ne jouent pas avec la peur.
35:36 Même si les résultats, Pau, on aurait dû le gagner avec le bonus.
35:39 On aurait dû, on ne l'a pas fait.
35:41 On rentre 4-5 points dans l'embut, on se fait retourner, on rate des occasions faciles.
35:45 On a fait des bons matchs. On a fait un match catastrophique contre Yonnax, quand on a repris.
35:49 Et depuis, on a fait des bons matchs en Coupe d'Europe.
35:52 On fait un match très correct contre Caître, même si au niveau du résultat, c'est serré.
35:56 On fait un bon match contre Toulon, qui était dimanche soir en prime time.
35:59 C'est vrai qu'on était sous pression. On fait plutôt un bon match.
36:02 On a fait un très bon match contre Pau dans le contenu.
36:08 J'ai entendu des commentaires sur le Comicon, le contenu n'est pas là.
36:11 On a fait des bons matchs.
36:12 C'est sûr que celui d'hier, ou d'avant-hier, il est plus époustouflant, il est plus éclatant,
36:16 parce qu'il y a les 40 points.
36:18 Mais dans le contenu, en tant qu'entraîneur de l'attaque des 3/4,
36:21 j'ai eu beaucoup plus à montrer pour le match après Pau,
36:25 parce qu'on avait beaucoup tenu le ballon.
36:27 Je crois qu'on était à 63-64% de possession contre Pau,
36:29 qui est une équipe qui tient le meilleur ballon.
36:31 Et avec beaucoup d'occasion.
36:33 Donc le seul truc qui est vrai par rapport à ce que tu dis,
36:36 et ça c'est un courtus illustre à domicile,
36:39 c'est qu'on a raté beaucoup d'occasion.
36:41 C'est-à-dire qu'on ne met pas tout au fond.
36:43 Et ce week-end, on a tout mis au fond.
36:45 Il y a cette fébrilité, c'est de ça que je voulais parler.
36:47 C'est vrai qu'on ne vous sent pas tueurs,
36:49 parce qu'il y a tout un tas de matchs qui auraient dû vous amener des points de bonus,
36:53 qui coûtent cher.
36:55 C'est cette fébrilité dont je parlais.
36:57 Après le match de Pau, Patrice était frustré.
37:00 Après le match, j'étais heureux, donc il a gagné.
37:03 Mais merde, on aurait pu gagner, c'est vrai qu'on aurait pu gagner le bonus.
37:06 Mais on a gagné.
37:07 Et dans la situation où on est, quand on a perdu 8 matchs en suivant,
37:10 c'est déjà bien de le gagner.
37:12 Mais c'est vrai qu'il y a des fois où on se serait contenté d'un bonus défensif de La Rochelle.
37:17 Et c'est vrai que contre Pau, j'espère qu'on ne regattera pas tous ses points.
37:21 Mais on doit prendre celui comme un cadeau, un cadeau bonus.
37:26 Mais il faut qu'on soit encore plus précis.
37:30 Et je crois que c'est ce qu'a dit Patrice au joueur aujourd'hui.
37:33 On a tenté beaucoup de choses, on a eu beaucoup d'envie, beaucoup d'intensité.
37:37 Et on doit y mettre un peu plus de pression.
37:39 Mais comme tu le disais, cette précision reviendra aussi avec l'accumulation des résultats positifs.
37:43 Et avec de la confiance, on sait très bien dans notre sport, comme dans tous les sports,
37:46 que la confiance est primordiale.
37:48 - Ça, on le sait, effectivement, c'est primordial dans le sport.
37:51 Marco est avec nous, il nous a appelé au 0826 300 300.
37:54 Marco Cova, c'est ça ? Bonsoir.
37:57 - Oui, bonsoir messieurs.
37:59 - Merci d'être avec nous. Supporteur de Montpellier, c'est ça ?
38:02 - Oui, oui.
38:03 - Donc forcément avec le sourire ce soir ?
38:05 - Avec le sourire et beaucoup de fierté aussi.
38:08 Voilà, ça c'est important.
38:10 - Est-ce que vous avez vu, vous, un changement avec ce staff ?
38:13 Vincent Echeto est avec nous, mais vous pouvez lui parler vrai avec Vincent Echeto, il n'y a aucun problème ?
38:19 - Non, je n'ai pas peur de grand chose, comme le disait Georges Lefraie.
38:22 J'ai peur que le ciel me tombe sur la tête, le reste, je n'ai pas peur.
38:26 Non, non, oui, on voit clairement une différence.
38:29 Moi, je trouve quand même qu'on voit plus de rugby en Paulique,
38:33 qu'on en a vu les deux dernières années.
38:35 Sincèrement, ça a commencé, on s'est requinqué bien en Coupe d'Europe, effectivement,
38:39 contre les Ospreys, on a fait un match magnifique.
38:42 Et là, on a senti quand même le vent tourner.
38:44 On s'est dit quand même, là, ça travaille, et ça travaille bien comme il faut.
38:47 Et au niveau de l'animation offensive notamment,
38:49 merci M. Echeto, parce qu'on voit une sacrée différence avec ce qu'on a pu voir avant.
38:55 Et ça, c'est beau.
38:56 Et on voit effectivement des joueurs qui prennent plus de plaisir sur le terrain, ça se voit.
39:00 Et ma foi, je ne sais pas si on n'a pas encore, comme on dit, le cul sorti des ronces,
39:04 parce qu'on est encore avant le dernier,
39:06 mais ce qu'on voit depuis peu, là, c'est vraiment très très bien.
39:10 On met les atouts de notre côté pour s'en sortir.
39:13 Après, on espère tous qu'on va s'en sortir, évidemment.
39:16 - Est-ce que vous, Marco Cova, vous étiez sceptique en voyant ce staff
39:23 qui a été créé autour de Bernard Laporte, avec Patrice Colasso, avec Vincent Echeto ?
39:29 Bref, Christian Lhabitte, beaucoup d'anciens numéro 1...
39:32 - Antoine Batutte. - Antoine Batutte, bien sûr.
39:34 Mais beaucoup d'anciens coachs numéro 1 qui, là, se sont agrégés pour essayer de venir sauver le MHR.
39:40 - Écoutez, on a senti qu'il y avait une équipe qui s'était formée assez rapidement.
39:45 On a tous été sur le fait, ce fameux dimanche, là, où les téléphones ont chauffé de partout,
39:51 et même nous, entre supporters et entre gens du pays, on s'envoyait les messages,
39:55 on avait quelques infos qui remontaient, et on savait qu'il y avait un staff qui était en train de se former.
39:59 Je ne pensais pas qu'en deux heures, on pouvait former un staff,
40:02 mais Bernard Laporte est assez persuasif, apparemment,
40:04 et il a réussi à agréger autour de lui beaucoup de personnes compétentes.
40:08 Après, on les connaissait tous individuellement, et sincèrement, que peut-on dire, Vincent Echeto ?
40:14 Petit fils de Jean Daugé, le rugby dans le sang, c'est bien, quoi.
40:18 On est connaissants à Montpellier, moi, je suis reconnaissant de ça. Vraiment. Vraiment.
40:21 Et après, Christian Lhabitte, on connaît aussi son parcours dans le département voisin, dans l'Aude.
40:26 On sait que c'est un bon coach aussi.
40:28 Alors après, est-ce que ça allait être bon de prendre forcément des anciens numéros 1 ?
40:33 Je crois qu'ils ont laissé aussi un peu d'ego de côté, et se sont agrégés comme il faut,
40:37 et ça forme aussi une belle équipe, quoi, au sein du Montpellier rugby.
40:41 Franchement, c'est bien. C'est très très bien.
40:43 Est-ce que Marco Covin a une bonne analyse ? Vous avez laissé vos égos de côté, Vincent Echeto ?
40:48 Mais bien sûr, déjà, je remercie beaucoup, parce que ça fait plaisir, c'est gentil,
40:54 puis je pense que les gens qui viennent au stade, qui suivent les voies, les évolutions,
40:59 non, déjà, je parle pour le stade, parce que franchement, moi, je l'avoue,
41:05 Bernard Laporte, je l'avais croisé une fois quand j'avais 20 ans, on se connaissait pas.
41:09 Patrick, j'ai joué avec lui, Christian Lhabitte, on s'est croisés sur les bords,
41:12 lui de Carcassonne et moi d'Angoulême et de Bayonne.
41:16 J'ai entraîné Antoine Batut, voilà.
41:19 Puis il y a Benson Stannet aussi dans le lot, qui est un très bon entraîneur de la défense.
41:23 C'est vrai qu'il y a du monde, mais il n'y a pas plus de monde que dans les autres staffs,
41:26 même si des fois on est moins en moins.
41:28 Mais par contre, c'est vrai qu'il y a des personnalités qui doivent être marquantes.
41:30 Alors moi, je me mets dans les dernières, quand on a Bernard Laporte, Patrice Colasso,
41:34 Christian Lhabitte, qui est des joueurs de haut niveau, des entraîneurs de très haut niveau.
41:38 On est là.
41:40 Mais les égos, bien sûr qu'on a des égos, on a tous les mêmes.
41:43 Il y a le même joueur qui joue en national ou en série, il a de l'égo.
41:46 Le tout, c'est de l'agrégation de compétences, c'est de ne pas se marcher sur les pieds,
41:50 c'est de trouver sa place.
41:52 Et ce que je trouve génial, et je l'ai raconté, anecdote,
41:55 il y a bien sûr Bernard Laporte qui est un élève qu'on ne connaissait pas,
41:58 qu'on découvre, qu'on connaît sa facon, sa façon de parler, sa carrière aussi.
42:02 Mais c'est travailler avec Patrice Colasso, moi je sais, c'est un ancien pilier,
42:06 qui a une image de mec dur, gueulard, moi j'ai une grosse gueule aussi.
42:10 Mais quand je suis arrivé dans le bureau le lundi matin, j'ai dit à Patrice,
42:13 "Mon Patrice, qu'est-ce que tu penses ? J'aimerais..."
42:15 Il m'a dit "Mais quoi ? T'aimerais ? Fais ce que tu sais faire."
42:18 Et c'est un truc qui m'a vraiment fait du bien, c'est-à-dire que moi j'avais travaillé,
42:21 j'étais manager, j'étais aussi entraîneur avec Patrice,
42:25 il est arrivé, il m'a dit "Vincent, je connais, je sais, je t'ai suivi, je sais ce que tu sais faire, fais-le."
42:30 Et il a fait ça avec moi, il a fait ça avec Antoine Battu de son côté, avec Vincent Samé.
42:34 C'est-à-dire que chacun connaît son rôle, ce qui est bien c'est qu'on a un bureau,
42:37 un open space comme on dit dans les...
42:39 Voilà, mais il y a de la bonne humeur, ceux qui connaissent Christian Labide
42:43 savent aussi la fin qu'on a eu avec Christian, donc il y a toujours une histoire, une anecdote.
42:46 Mais on bosse, on a une télé où on partage les choses,
42:49 mais chacun respecte le domaine de l'autre,
42:52 et tout ça supervisé par quand même Bernard Laporte,
42:55 qui n'a pas forcément la même vision du rugby que nous,
42:58 mais qui a sa vision, qui a son expérience, qui a ses titres derrière.
43:02 Et donc c'est super enrichissant.
43:04 Moi j'ai travaillé avec des staffs peut-être moins expérimentés, avec moins d'égo,
43:08 mais où les "jeunes entraîneurs" se prenaient au sérieux
43:11 et n'avaient pas rien prouvé, entre guillemets.
43:13 Donc l'égo, voilà, ce qui m'importe moi c'est la compétence.
43:17 Et je parle pas de la mienne, je parle de celle qui m'entoure.
43:20 Je sais qu'autour de moi, et on a l'habitude de parler de Didier Bess,
43:22 l'un des progrès qu'on fait en Médellin aussi.
43:24 Voilà, Didier, j'adore ce mec.
43:26 Voilà, c'est un mec nature avec...
43:29 Et les quelques minutes, parce qu'il n'y a pas beaucoup de temps,
43:32 on va passer sur les mêlées, mais à chaque fois,
43:34 les deux murs qu'on lui accorde et le temps qui passe,
43:36 on a vu les progrès qu'on a effectués samedi.
43:39 Donc c'est vraiment une agrégation de compétences.
43:41 Et je vous promets que j'ai fait...
43:43 ça fait moins de 20 ans que je fais ce métier d'entraîneur,
43:46 et que je suis très heureux d'arriver le lundi matin,
43:49 tout, super, le retour pourtant que je fais.
43:52 Et il y a vraiment une super ambiance,
43:54 alors je ne le dis pas pour, parce que je ne vends rien.
43:57 Je ne sais pas ce que je ferai au mois de juin,
43:59 ce qui est sûr, c'est que je prends du plaisir
44:01 à travailler avec ces gens-là.
44:03 - Eh bien ça, c'est sympa, et en tout cas,
44:06 ça corrobore les propos de Marco Covai et des bavards, Vincent Chetto.
44:09 Mais voilà, on l'aime, on l'aime.
44:11 - Tu m'avais dit 20h, j'ai atteint jusqu'à 20h20,
44:16 donc tu me dois bien ça.
44:18 - Il y a dit que j'ai un gars avant,
44:19 il y en avait beaucoup à dire sur la ligne,
44:21 donc il faut l'excuser, tu sais.
44:23 Bon, mais on peut te libérer, Vincent,
44:25 parce qu'on va faire venir peut-être quelqu'un que tu connais bien,
44:27 parce qu'on voulait quand même parler de, peut-être, dernière question.
44:30 - J'essaie de faire recours, franchement.
44:33 - Dernière question, d'abord pour Marco Covai.
44:35 Est-ce que vous avez compris, vous, le Chassé-Croisé,
44:37 Garbici, en tant que supporter, Garbici-Tolofois ?
44:41 Marco Covai.
44:42 - Alors, je ne sais pas si c'était le Chassé-Croisé,
44:44 comme on l'a lu, on n'a pas tous compris.
44:47 Maintenant, on a quand même un joueur, Tolofois,
44:50 qui est arrivé à Montpellier, qui est un sacré numéro aussi,
44:53 c'est un sacré joueur, et qui nous a fait énormément de bien ce week-end aussi.
44:57 On peut regretter le départ de Paolo, qu'on aime énormément,
45:01 et qui est un super joueur et un gars extra.
45:03 Maintenant, je vais vous dire, ça va être un peu bateau,
45:06 ce que je vais vous dire, mais vous savez, les dirigeants, les dirigeants,
45:08 les entraîneurs, entraînent, les joueurs jouent,
45:10 les supporters supportent et soutiennent leur équipe.
45:12 Alors moi, mon rôle, c'est de soutenir l'équipe au maximum que je peux faire.
45:17 - N'ayez pas peur de Vincent.
45:19 - Non, moi, j'ai peur de Vincent.
45:21 - Il a dit qu'il avait pas de quoi.
45:23 - Non, j'ai peur de personne.
45:25 Non, je vous dis juste que, oui, on peut regretter le départ d'un joueur
45:28 qu'on aimait beaucoup, et qui, quand même, nous a aidés dans la tête du titre en 2022.
45:33 Après, on n'était pas au courant de tout, nous, en tant que supporters,
45:37 et qu'est-ce qui s'est passé, qu'est-ce qui s'est dit,
45:39 on ne le saura jamais vraiment.
45:41 - Par contre, je peux, sans vous couper, mais il y a, sur Paolo, déjà,
45:48 que c'était un mec extra, que c'était un super joueur de rugby,
45:51 d'un champ italien, qui a beaucoup joué, même cette année,
45:54 même depuis qu'on est arrivé.
45:56 Et c'est juste le fait qu'on a un problème de giffes et de non-giffes
46:02 dans notre effectif, qu'on a perdu un talonneur qu'on a laissé partir à Rochelle
46:08 qui était non-giffe.
46:09 Il fallait compléter l'effectif à ce niveau-là, et dans les échanges,
46:13 la relation notamment entre Bernard Laporte et Pierro Mignoni,
46:16 avec Toulon, c'était une... je ne dis pas un marché,
46:21 parce que moi non plus, je ne fais pas de l'administratif,
46:23 mais je sais que ce qui s'est passé, c'est que ça a rangé les deux parties
46:27 de pouvoir faire cet échange-là.
46:29 Bien sûr, et comme on l'a dit, et comme l'a répété Bernard au jour,
46:32 parce qu'on a failli l'annoncer aussi en groupe,
46:34 c'est qu'on n'a jamais dit à Paolo de partir.
46:37 C'est-à-dire que Paolo, on lui a donné le marché,
46:41 en lui disant que Toulon était intéressé par sa venue,
46:44 parce que je pense que Picard est blessé, que Wayser va se faire opérer,
46:47 je pense qu'il y avait des problèmes aussi de ce côté-là,
46:50 et qu'ils avaient besoin de compléter leur effectif au niveau du numéro 10,
46:54 et que nous, la venue de Toulon-Fond, nous faisions aussi le plus grand bien.
46:58 Après, c'est des arrangements qui se sont faits de club à club,
47:01 mais pour dire qu'on n'a pas chassé Paolo Garbigil loin de là,
47:07 et ce qui est sûr, c'est qu'il a fait une super début de saison,
47:12 et qu'il a permis aussi à Louis Carbonel, avec l'émulation,
47:15 de retrouver un niveau très intéressant.
47:17 Vincent, on va soit te libérer, soit tu restes avec nous,
47:20 mais on doit faire une pause parce qu'on va accueillir aussi dans un instant
47:22 Miguel Fernandez, un des agents des stars.
47:27 Et il va nous éclairer sur ce marché des transferts qui s'agit en cours de saison,
47:30 c'est assez rare en rugby. A tout de suite sur Sud Radio.
47:32 Allez, les dernières minutes de notre émission au cœur de la mêlée,
47:40 l'émission des Brides du lundi, avec un nouvel invité,
47:42 Miguel Fernandez, qui est agent de joueurs, l'agent des stars,
47:45 disait Vincent Echeto. Bonsoir Miguel.
47:48 Bonsoir, comment ça va ?
47:50 Ça va, ça va, on est un peu en retard, mais il est bavard Vincent Echeto,
47:52 toujours là d'ailleurs.
47:54 Je le connais depuis très longtemps et on travaille,
47:57 on collabore avec certains de mes collaborateurs.
47:59 Tout à fait.
48:00 Et surtout avec qui vous ne travaillez pas Miguel ?
48:02 Ouf, il y en a, heureusement d'ailleurs.
48:04 Miguel, on a vu ce chassé croiser,
48:06 Philippe Spanguero est là, Yoann Uge bien sûr est là,
48:09 et puis vous, et toi, on va se tutoyer quand même.
48:12 On va se tutoyer, oui.
48:14 Est-ce que ça dit, j'ai appelé ça ce chassé croiser,
48:17 Garbizy Teulefoua,
48:20 est-ce que ça cache une nouvelle tendance du marché ?
48:23 Va-t-il y avoir un mercato d'hiver désormais dans le rugby ?
48:26 Non, alors, le mercato au rugby c'est toute l'année en définitive.
48:31 On n'est pas astreint à des fenêtres de tir,
48:33 comme dans le football par exemple.
48:35 Ça c'est plutôt une des formations journalistiques de parler de mercato.
48:39 L'histoire de Garbizy et de Teulefoua,
48:42 c'est comme l'a très bien expliqué Vincent,
48:45 c'est juste un ajustement aujourd'hui lié à des contraintes administratives.
48:49 Il y a une projection à faire, il y avait un besoin,
48:51 les deux parties se sont, c'est d'accord,
48:54 et les intéressés étaient évidemment favorables,
48:57 donc l'histoire s'est faite assez naturellement, j'ai envie de dire.
49:00 Philippe Spanguero, peut-être une réaction sur ce sujet ?
49:04 Oui, une réaction.
49:05 D'un point de vue économique, c'est vrai que je l'avais vu en pro D2,
49:09 je l'ai dit plusieurs fois, c'était moins vrai en top 14,
49:11 mais je me souviens d'avoir assisté à des transferts en cours de saison
49:15 qui avaient réglé quasiment des équations économiques compliquées,
49:19 qui avaient permis de sauver des saisons qui étaient un peu complexes.
49:23 Ce sera moins vrai l'impact financier en top 14,
49:27 mais je crois malgré tout que c'est aussi une variable d'ajustement à certains moments,
49:32 et que ça doit se réguler.
49:34 Au-delà de ça, le rugby a besoin d'une crédibilité de l'extérieur.
49:37 Moi je parle avec des gens qui connaissent mal ce sport,
49:39 et qui me disent "mais c'est quoi votre truc,
49:41 ça joue un championnat pendant les fenêtres internationales,
49:45 ou des joueurs changent de club à n'importe quel moment de la saison".
49:49 Je pense qu'on a besoin, pour une légitimité renforcée,
49:52 d'une image plus claire à l'extérieur.
49:57 Et pour revenir sur le cas de Garbizy, j'ai deux choses à dire très rapidement.
50:00 Je comprends que ça soit passé comme ça,
50:02 par contre je me souviens, à l'époque, j'avais discuté avec Johan Maestri,
50:05 et Johan en parlera aussi bien que moi,
50:07 au moment où Johan est parti au Stade français,
50:10 après avoir signé à la Rochelle.
50:12 Bien sûr qu'on laisse le choix aux joueurs,
50:14 mais je pense qu'il y a un moment où le joueur se sent plus désiré.
50:18 Et donc dans cette relation-là, gentiment il part.
50:23 Et ce que je voulais souligner aussi, c'est l'élégance de Garbizy.
50:26 Je crois que c'est important de savoir partir dans de bonnes conditions
50:29 quand on a vécu des grands moments dans un club.
50:31 J'ai trouvé son interview dans l'équipe très élégante vis-à-vis du MHR.
50:36 C'est quand même un jeune joueur,
50:38 et j'ai trouvé les propos vraiment élégants, donc je voulais le souligner.
50:42 Oui, c'est vrai.
50:43 Johan, comment tu vois ça ?
50:45 Tu penses que ça va pervertir sportivement le championnat ?
50:49 Parce que Tholofo Ouellet, il est inscrit, il a laissé du bonus offensif.
50:52 Bien sûr, non.
50:53 Pervertir, je ne pense pas, mais c'est vrai qu'il faudrait juste un peu plus se cadrer,
50:57 peut-être à l'image du football, avoir une fenêtre de tir sur le mercato d'hiver.
51:02 Mais on est encore un peu en retard là-dessus.
51:07 Le sujet actuel, c'est savoir si les joueurs vont devoir payer leurs agents ou pas.
51:11 Donc aujourd'hui, il faudrait que tout ça soit un peu plus au clair,
51:15 et que les agents aient leurs mots à dire également.
51:19 Miguel ?
51:20 Alors, concernant la clarté,
51:23 c'est-à-dire que les mouvements ou les mutations au cours de saison,
51:25 elles sont principalement liées à deux choses.
51:27 C'est soit l'addition d'un joueur supplémentaire,
51:29 car chaque club a droit à deux joueurs supplémentaires au-delà des périodes officielles de mutation,
51:35 qui se situe entre fin avril et fin juin.
51:37 Et également la possibilité d'enrôler des joueurs, ce qu'on appelle des jokers médicaux,
51:44 c'est-à-dire pour pailler la blessure d'un joueur.
51:47 Donc, ils sont quand même limités, je dirais, en termes de nombre.
51:51 C'est vrai qu'on en parle beaucoup.
51:52 La spécificité peut-être du rugby, c'est qu'on annonce très tôt,
51:55 mais ça c'est parce que les journalistes font bien leur boulot,
51:57 mais les nouvelles recrues sont annoncées très en amont par rapport au moment de la saison.
52:05 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, grosso modo,
52:07 on connaissait 90% de la défective de tous les top 14,
52:10 ou de la pro D2 à quelques mutations à l'intérieur.
52:14 Et donc pas de chance d'avoir des indemnités ?
52:17 Il y en a eu un petit peu plus à ces derniers temps, Miguel,
52:19 mais on va dire que la footballisation du marché n'est pas prête d'arriver.
52:23 Déjà, il y a une donnée économique, et je porte ce contrôle de Philippe,
52:26 mais aujourd'hui, le marché du rugby est quand même très réduit.
52:29 Le football, vous pouvez jouer n'importe où.
52:31 Vous pouvez jouer au Togo, en Belgique, en Argentine.
52:33 Le marché du rugby est professionnel, j'entends, et il est quand même très réduit.
52:36 Vous avez la France, vous avez le Royaume-Uni, un peu l'Italie, et basta.
52:39 Donc, on n'aura jamais la dimension économique du football.
52:44 Moi, je pense que, alors ça peut paraître paradoxal de la part d'un agent,
52:47 mais je pense que c'est même sous les cas, parce qu'aujourd'hui,
52:49 l'économie du rugby ne supporterait pas ce type de mutations à fort rendement économique.
52:56 Aujourd'hui, ce qui se pratique, lorsqu'un joueur ne va pas au bout de son contrat,
53:02 on applique tout simplement la règle des droits de CDD,
53:05 c'est qu'il y ait une indemnisation qui soit faite pour le club quitté à hauteur du contrat restandu.
53:09 Donc, pour faire simple, si vous avez 3 ans à 100 000 euros,
53:13 vous partez au bout de la deuxième année,
53:15 le club que vous allez rejoindre dédommage à hauteur de 100 000 euros à peu près,
53:19 le club peut vous quitter.
53:21 Il arrive, il y a eu des cas récents, que certaines mutations se fassent
53:27 de manière à des dépossessions de gré à gré, mais c'est relativement rare.
53:32 Entre les renouvellements et les mutations, il y a à peu près entre 300 et 400 mouvements dans la saison.
53:37 J'y inclue également les renouvellements, c'est-à-dire les joueurs qui restent dans le même club.
53:41 Les mutations type transfert, type football, on les compte sur l'une main quand même.
53:45 - Bon voilà, ce sera le mot de la fin.
53:47 On aurait pu passer une heure de plus, mais malheureusement, nous ne pouvons pas.
53:51 - La prochaine fois !
53:53 - On maîtrisera mieux Vincent.
53:55 - Merci à vous de nous avoir cherché.
53:57 - Merci Vincent et Miguel Fernandez, Vincent Echeto d'avoir été avec nous.
54:00 - Avec grand plaisir.
54:01 - Bien sûr, Félix Panguero, Yoann UG, vous les auditeurs,
54:03 toute l'équipe qui était avec nous, un petit pensée pour Quentin Cabanis bien sûr,
54:07 qui a suivi le meilleur sur Sud Radio, où on parle vrai en parlant au rugby.
54:12 Rendez-vous vendredi à 19h.

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