• il y a 8 mois
Nouvel entretien d'embauche avec Morgane Quétier, figure virale des réseaux sociaux et spécialiste de couverture et protection automobile.

Notre journaliste reporter Florent Reyne a assisté à la réalisation d'un covering sur une Audi R8 resplendissante en compagnie de cette étoile montante du covering automobile, gérante de son propre centre, Morgane Qut.

Nous espérons vous passionner avec le portrait d'une femme dans le domaine automobile, brisant les stéréotypes par son influence sur les réseaux sociaux et la beauté des bolides de son atelier.
Une expérience éducative et inspirante qui met en lumière l'importance de suivre sa propre voie.

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Transcription
00:00 Pour moi, le covering, c'est vraiment un moyen d'exprimer sa personnalité.
00:05 On n'est pas du tout dans un besoin.
00:12 C'est vraiment se faire plaisir, profiter et avoir un véhicule à son image.
00:17 Bonjour, moi c'est Morgane Kettier, j'ai 28 ans
00:25 et bienvenue dans notre centre Esthétique Automobile.
00:28 Esthétique Automobile
00:30 Ici, on est dans un centre automobile où on réalise différentes prestations
00:36 comme par exemple la personnalisation avec du film de couleur, donc le covering.
00:40 On fait également de la protection avec du film transparent.
00:42 C'est un petit peu la même chose que ce que vous avez
00:45 par exemple sur les écrans des téléphones portables.
00:47 Et on fait aussi tout ce qui est traitement céramique
00:49 pour protéger vraiment la peinture, le vernis et de la rénovation carrosserie.
00:52 Là, c'est plutôt pour enlever les petites rigures du quotidien.
00:55 Alors, les différentes étapes pour réaliser un covering,
00:58 ça va être déjà dans un premier temps de préparer son véhicule.
01:00 Donc là, ça va être vraiment toute la partie nettoyage, décontamination
01:04 et aussi un petit peu de démontage.
01:06 C'est toute la base en fait.
01:07 Si notre covering, il n'adhère pas parce que je ne sais pas,
01:11 la carrosserie est mal dégraissée ou il y a de la poussière,
01:15 il risque de se décoller le covering dans le temps.
01:17 Donc finalement, c'est peut-être une partie qu'on va considérer chiante,
01:20 mais elle est indispensable pour avoir vraiment un covering de qualité.
01:24 Après, on va vraiment se consacrer à prédécouper notre film adhésif.
01:27 Donc, on a un rouleau et il faut en fait couper la dimension
01:31 qui correspond à chaque élément du véhicule.
01:33 J'aime pas ce truc !
01:37 Une fois qu'on a terminé tout ça,
01:39 on va vraiment passer à la partie d'application du film sur le véhicule.
01:42 Donc là, il faut arriver à exactement faire le même que pour le film.
01:46 Donc là, on va vraiment faire un petit peu de démonstration.
01:48 On va vraiment faire un petit peu de démonstration.
01:49 On va vraiment faire un petit peu de démonstration.
01:50 On va vraiment faire un petit peu de démonstration.
01:51 Donc là, il faut arriver à exercer des tensions sans trop tirer dessus.
01:56 Souvent, on a envie de tirer comme un dingue sur le film, mais vraiment pas.
01:58 Surtout que là, j'ai un film adhésif qui n'aime pas trop quand on le déforme.
02:02 Donc, ce qu'il faut absolument faire, c'est bien penser à casser sa mémoire de forme,
02:06 c'est-à-dire vraiment lui dire "écoute, je t'ai posé comme ça, tu bouges plus".
02:08 C'est ces moments-là qui sont un peu satisfaisants, apaisants,
02:13 surtout quand on chauffe et qu'on voit que le film, il prend forme tout seul.
02:16 Ça, c'est trop bien.
02:18 Tu vois, c'est dans les moments comme ça, des moments définitions,
02:22 où il faut tellement te concentrer que c'est là que tu rentres dans ta bulle un petit peu.
02:27 En moyenne, un covering premium, comme ce qu'on réalise ici,
02:40 on prend cinq jours pour les réaliser.
02:41 En termes de tarif, on est à partir de 3 500.
02:45 Et on peut aller au-delà en fonction du gabarit, de la taille du véhicule, de la complexité,
02:50 mais aussi du film adhésif qu'on va choisir pour ce véhicule.
02:52 On n'est pas en dessous des 4 300 euros.
02:54 Les soucis qu'il peut y avoir aussi, c'est les brûlures.
02:56 On ne fait que de se brûler ici ou de se couper les doigts.
02:59 Tu vois, ça, c'est une brûlure.
03:00 J'ai dû faire...
03:01 Pof !
03:03 Et dis-toi qu'un jour, ça, je l'ai fait tomber sur mon visage,
03:05 mais bon, pas comment non plus.
03:06 J'ai été toute brûlée, là.
03:08 Donc, maintenant, j'ai toujours de la biaffine.
03:11 Je suis arrivée dans le covering un peu par hasard,
03:13 parce qu'à la base, il faut savoir que tout ce projet de centre automobile,
03:17 c'était l'idée de Kevin, mon associé.
03:19 Et moi, étant donné que j'avais fait des études en marketing communication,
03:22 je lui avais dit "écoute, si tu veux, moi, je vais t'aider à monter ton business,
03:24 créer ton business plan.
03:26 Une fois que tu seras lancée,
03:27 je te laisserai tranquille et je ferai mon chemin de mon côté."
03:30 Et on voit bien que ça ne s'est pas du tout passé comme ça.
03:32 On a suivi une formation de trois jours en covering
03:34 et je me suis mise dedans, direct, dans le bain.
03:38 Et à force de réaliser les prestations,
03:40 je ne peux pas vous dire, je me suis rendue compte que ça me plaisait,
03:43 je m'impliquais davantage et on en est là où on est aujourd'hui.
03:46 J'essaye de filmer toutes mes réalisations,
03:50 parce qu'après, je fais des montages pour les réseaux sociaux,
03:53 principalement des vidéos TikTok ou des réelles Insta.
03:58 Les réseaux sociaux ont vraiment eu un effet boule de neige
04:04 par rapport à ma carrière.
04:05 Entre TikTok, Instagram et un petit peu YouTube,
04:07 ouais, 700 000 abonnés.
04:09 Tout ce côté communication, je me mets en scène,
04:12 j'essaye de partager mon travail au quotidien
04:14 et le fait d'avoir montré mon travail, de créer des vidéos,
04:17 ça m'a permis justement d'attirer des médias.
04:20 Et tout s'enchaîne au final après.
04:21 Sur les réseaux sociaux, encore une fois,
04:23 on n'arrêtait pas de me demander "mais comment tu as fait pour apprendre ?
04:26 Est-ce que tu peux me former ?"
04:27 Ce n'est pas un métier ou en tout cas un univers
04:29 où les gens s'ouvrent facilement ou ont envie de donner des conseils.
04:31 Sur Internet, on ne trouve pas grand-chose.
04:33 Donc je me suis dit "moi, j'ai les informations,
04:37 j'ai leurs ressources, pourquoi pas les transmettre
04:39 pour que ça puisse toucher plus de personnes possibles ?"
04:41 Ça va au-delà du covering,
04:43 c'est vraiment tout cet aspect où moi,
04:46 je n'ai jamais l'impression de travailler.
04:47 Et je me dis "écoute, il y en a d'autres qui aimeraient être comme ça,
04:50 donc vas-y, transmets et ça devrait le faire."
04:52 Alors aujourd'hui, j'ai pu faire le pare-choc arrière,
04:56 l'aile arrière, le bas de caisse, les petits morceaux d'aile.
05:00 C'est tout.
05:01 Quand je termine un covering, j'ai deux avis opposés.
05:06 J'ai "ouais, tu aurais pu mieux faire".
05:08 Donc il y a toujours une partie qui n'est jamais très contente elle-même
05:10 parce qu'elle cherche à faire toujours mieux.
05:12 Et tu as l'autre partie qui dit "ah ouais, quand même, c'est beau".
05:15 Je sais que j'ai beaucoup de questions sur mon métier
05:21 et c'est beaucoup les parents aussi qui disent aux enfants
05:24 que ce n'est pas un métier ce qu'on fait.
05:26 Donc c'est vrai que ça peut faire peur, je suis d'accord.
05:28 Ce n'est pas facile, comme je le dis,
05:29 j'ai mis beaucoup de temps à me développer dans le monde du covering.
05:32 Mais si je l'ai fait, ça veut dire que c'est possible et qu'on peut y arriver.
05:35 Dans un premier temps, vraiment, il faut être patient,
05:37 calmer, prendre le temps de...
05:39 Parfois de prendre du recul sur ce qui se passe,
05:41 analyser la situation, par exemple, pourquoi on n'y arrive pas.
05:43 Être quand même manuel, parce qu'on travaille tout le temps avec nos mains.
05:46 Avoir ce souci du détail, être minutieux,
05:48 et mettre le travail bien fait, c'est hyper important
05:50 parce qu'au final, ce sont les finitions qui vont faire la différence
05:53 entre un bon poseur et un poseur un petit peu moins bon.
05:55 Et pour finir, je pense qu'il faut avoir un but.
05:58 Il faut vraiment se dire, ce n'est pas un métier facile,
06:00 ça peut être compliqué, donc si on n'est pas réellement déterminé par le projet,
06:04 on peut facilement avoir envie d'abandonner.
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