• il y a 10 mois
La secrétaire chargée de la Citoyenneté et de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, était l’invitée de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 Bonjour Sabrina Agresti Roubache. Bonjour Romain Desarbre. Merci d'être avec nous ce matin sur CNews et sur Europe.
00:06 Grande interview, on est 15 minutes ensemble et on va balayer toute l'actualité.
00:11 Vous êtes secrétaire d'État à la Citoyenneté et à la Ville.
00:14 Je voulais tout d'abord vous entendre sur la décision du Conseil d'État qui a été saisie par Reporter Sans Frontières,
00:19 qui est censé défendre la liberté d'expression dans le monde et qui demande que soient contrôlés et comptabilisés
00:25 les opinions politiques des animateurs de la chaîne CNews, de notre chaîne, de cette chaîne,
00:31 les opinions des journalistes, des invités, comme s'il s'agissait d'hommes et de femmes politiques.
00:39 Comment est-ce que vous jugez cette décision ?
00:41 Alors écoutez, moi j'ai une position assez simple en réalité sur ce sujet.
00:44 Déjà rappeler peut-être aux téléspectateurs et aux auditeurs que l'ARCOM est une instance indépendante et apolitique
00:51 et le Conseil d'État est là pour juger le droit. Donc dans une position, et je ne suis pas de celles et ceux qui se contredisent,
00:59 j'ai toujours affirmé des positions très simples, liberté de la presse absolue, liberté d'expression absolue,
01:05 on a le droit de penser ce que l'on veut dans le cadre de la loi.
01:09 Donc je vais laisser le Conseil d'État s'exprimer, faire son travail de Conseil d'État.
01:14 Donc vous savez, je l'avais dit notamment sur d'autres textes de loi, "duralex, sedlex". La loi est dure mais c'est la loi.
01:22 Donc le Conseil d'État a été saisi, l'ARCOM est une instance indépendante, apolitique,
01:27 et je pense que ce n'est pas aux politiques de dire ce qu'il est bon ou pas d'entendre ou pas à la télé.
01:32 Nous avons des instances vraiment qui savent faire ça, l'ARCOM sait faire ça parfaitement.
01:37 Et le Conseil d'État est saisi, bon là notamment par "Reporters sans frontières",
01:41 c'est qu'ils ont dû juger que peut-être il y avait un problème de droit ou un problème de représentation d'opinion politique,
01:48 peut-être plus pluriel, peut-être pas assez pluriel pour eux.
01:52 Donc honnêtement, je les laisse faire leur travail très tranquillement,
01:56 sans venir encore une fois perturber un débat qui me semble est assez glissant.
02:02 Je crois que là il faut prendre un peu de distance et les laisser justement faire ce qu'ils savent faire,
02:07 regarder le droit et en fonction de ce qu'ils diront, on pourra après commenter ou peut-être agir d'un côté comme de l'autre.
02:15 Et le fond de ce débat touche à la liberté d'expression et à la liberté de la presse.
02:20 "Liberté" qui est écrit sur tous les frontons des mairies de France.
02:23 J'y tiens énormément.
02:25 Et nous donc, comment est-ce que vous comprenez le fait que cette décision de "Reporters sans frontières"
02:31 de s'attaquer à ces news ne concerne que ces news ?
02:33 Écoutez, moi je pense que "Reporters sans frontières",
02:38 c'est juste pour rappeler "Reporters sans frontières", c'est une grande association de journalistes
02:43 qui défendent la liberté d'expression au niveau mondial.
02:46 Je rappelle quand même qu'à chaque fois qu'il y a un sujet, on fait quoi ? On muselle la presse.
02:51 Donc "Reporters sans frontières" est dans son rôle, selon moi, là je donne vraiment ma position,
02:56 elle est dans son rôle, elle saisit le Conseil d'État qui lui-même va saisir l'Arkom.
03:00 Donc encore une fois, je ne suis pas "Reporters sans frontières",
03:03 je suis la ministre en charge de la citoyenneté et de la ville.
03:07 Et je répète, et des fois je n'aurais pas été assez claire,
03:11 la liberté d'expression c'est quand même le fondement de notre démocratie.
03:16 La liberté d'expression c'est le fondement de notre démocratie et de notre magnifique pays qu'est la France.
03:21 Hommage national à Robert Badinter.
03:23 Aujourd'hui vous allez y assister.
03:25 Robert Badinter qui a marqué le pays, évidemment.
03:28 Qu'est-ce que vous en retenez de Robert Badinter ?
03:30 J'en retiens que c'est l'homme et le ministre, le garde des Sceaux de l'abolition de la peine de mort
03:37 et de la dépénalisation de l'homosexualité.
03:40 Voilà ce que je retiens, un grand homme d'État, beaucoup de ça fait avec une sagesse immense,
03:46 un grand humaniste.
03:48 J'en retiens qu'il va beaucoup nous manquer, que sa pensée nous manque.
03:52 Il a été archi-public de l'abolition de la peine de mort en France.
03:57 Dieu sait si à l'époque, ça avait été, rappelez-vous, on regardait, on parlait de l'INA juste avant,
04:02 à quel point les débats ont été violents.
04:04 Vous voyez, pour changer une société, pour changer un point de vue dans une société,
04:08 parfois il faut passer par quelques combats très courageux et il l'a fait.
04:12 Encore une fois, il va beaucoup manquer à la France.
04:15 Est-ce que c'est un acquis fragile l'abolition de la peine de mort en France ?
04:18 Est-ce qu'il faut encore convaincre les Français ou pas ?
04:20 Non, moi je ne crois pas.
04:21 Moi j'y suis extrêmement attachée, extrêmement attachée.
04:25 Y toucher, même ne serait-ce que penser y toucher, c'est revenir 40 ans, voire 50 ans en arrière.
04:32 Et ça, pour moi, ce n'est pas concevable.
04:35 La famille de Robert Badinter a souhaité que ni le Rassemblement National,
04:39 ni la France Insoumise ne soient représentés à cet hommage.
04:43 C'est le droit le plus strict de la famille de Robert Badinter.
04:46 Marine Le Pen a fait savoir qu'elle respecterait cette volonté.
04:48 Décision de décence.
04:49 Décision de décence, la famille ne veut pas qu'on soit là, on ne sera pas là.
04:52 C'est le minimum.
04:53 Mais la France Insoumise aura deux représentants.
04:55 Elle ne suit pas ce qu'a dit la famille de Robert Badinter.
04:57 Comment est-ce que vous jugez l'attitude de la France Insoumise ?
04:59 Je vais parler de décence.
05:00 Vous savez, là, on parle au-delà de l'immense politique qu'a été Robert Badinter, on vient d'en parler.
05:07 Il faut respecter le souhait de la famille.
05:10 Vous savez, dans un dernier moment, dans un décès, s'il y a bien quelque chose qu'il faut faire, c'est écouter le souhait de la famille.
05:15 Donc c'est un manque de décence absolu.
05:17 La délinquance, on va en parler.
05:19 Vous avez décidé de lancer un grand Beauvau de la délinquance sur le modèle du Grenelle, comme les Grenelles.
05:24 Mais voilà, Grenelle, c'est la rue de Grenelle pour le ministère des Assurances sociales et l'éducation.
05:29 Et puis le Beauvau, c'est la place Beauvau, donc c'est le ministère de l'Intérieur.
05:34 Beauvau de la délinquance, c'est un sujet qui préoccupe énormément de Français.
05:38 C'est un euphémisme.
05:39 Les chiffres de la délinquance sont très mauvais.
05:41 Concrètement, quelle va être votre méthode ?
05:44 Alors, j'ai une méthode.
05:45 En quoi elle va être nouvelle ?
05:47 Qu'est-ce qui va faire que ça va fonctionner avec vous et pas avec les autres ?
05:51 J'espère, je l'espère.
05:53 Alors pourquoi ? Parce que j'ai une méthode tout à fait simple.
05:56 Alors déjà, juste pour reposer les bases, dans mon portefeuille de la citoyenneté,
06:01 puisque souvent on me pose la question, j'ai l'accueil des réfugiés, j'ai les demandeurs d'asile,
06:06 j'ai la naturalisation, j'ai la laïcité, donc j'ai la prévention de la délinquance et la lutte contre la radicalisation.
06:12 Donc ça fait beaucoup, beaucoup de sujets dans ce sujet citoyenneté.
06:16 J'ai demandé et je vais le faire, et ça fait partie quand même de la feuille de route
06:21 que m'a fixé le Premier ministre, Gabriel Attal, et le Président de la République,
06:26 de dire "on va rénover la stratégie de la délinquance".
06:29 Comment ? Donc j'ai demandé à 25 préfectures, donc à 25 préfets,
06:33 de consulter localement les élus locaux, les associations, les habitants.
06:37 Je leur disais "je veux que les mesures de bon sens", je l'ai répété sur un plateau lundi,
06:42 "soient mises en haut de la pile". Et pourquoi ? Parce que je ne veux plus,
06:46 je ne le ferai pas, de décisions qui viennent de Paris et qui sont complètement déconnectées
06:50 de la réalité de nos territoires. Je le répète encore, Marseille, c'est pas Paris,
06:54 Paris c'est pas Metz, Metz c'est pas Lyon, et Lyon c'est pas Brest.
06:58 Donc je pense que faire quelque chose dans la concertation avec les élus locaux,
07:02 qui sont eux tous les jours au contact de nos concitoyens,
07:05 mais comme moi, je suis une fille de terrain, je le disais, je ne connais que la vraie vie.
07:09 Et c'est que la vraie vie qui m'intéresse. Alors comment est-ce qu'on peut changer la vraie vie des gens ?
07:13 C'est en s'y intéressant et c'est en les consultant.
07:16 Donc ce Beauvau de la délinquance, donc la prévention de la délinquance,
07:19 ça va être des mesures qui vont remonter, et j'en donne quelques-unes.
07:25 Par rapport à nos jeunes, le Premier ministre l'avait rappelé,
07:29 "tu salies, tu nettoies, tu casses, tu répares, tu défies l'autorité,
07:33 on t'explique comment on respectait l'autorité".
07:35 Donc c'est en réalité, il avait parlé des travaux d'intérêt éducatif
07:40 et d'intérêt général pour les parents qui seraient défaillants.
07:43 Encore une fois, je défends à chaque fois les familles monoparentales
07:47 qui ne peuvent pas exercer l'autorité sur leurs enfants
07:50 et qui justement n'arrivent plus à cadrer leurs adolescents,
07:53 parce que là vraiment on parle d'une personne seule avec des enfants.
07:58 - Souvent la mère. - Dans la très très grande majorité, la mère, bien sûr.
08:03 C'est souvent les femmes qui portent ça.
08:05 - Et le père est où dans ces cas-là d'ailleurs ?
08:07 Est-ce qu'on ne peut pas demander la responsabilité du père ?
08:09 - Bien sûr, la responsabilité des parents.
08:11 Rappelez-vous ce qu'avait dit le garde des Sceaux, dans le post-émeute.
08:16 Qu'est-ce qu'avait dit Eric Dupond-Moriti dans le post-émeute ?
08:19 Notre garde des Sceaux avait dit une chose simple,
08:21 "ce sont les deux parents, même si le parent ne vit pas avec l'enfant
08:25 et qu'il ne s'en occupe pas, au niveau de la loi, il est responsable".
08:29 Enfin, on parle de responsabilité parentale.
08:31 Et sur ces mesures, moi je compte vraiment mettre le paquet sur la prévention,
08:35 notamment sur les conduites addictives.
08:37 Parce que je l'avais dit sur la lutte contre le trafic de drogue.
08:40 Pas de consommateurs, pas de dealers.
08:42 Regardez ce qui se passe dans les tribunaux à Marseille par exemple,
08:44 qui maintenant fait comparaître des consommateurs.
08:47 Le président de la République avait demandé quelque chose,
08:49 le paiement de l'amende forfaitaire délictuelle,
08:52 directement sur ceux qui sont sanctionnés et qu'on contrôle avec une détention de drogue.
09:00 C'est une mesure, vous allez dire c'est à la marge.
09:03 Non, c'est important de responsabiliser.
09:05 Important sur la prévention.
09:07 Important sur la prévention de la consommation, je parle.
09:09 Moi j'appartiens encore une fois, j'ai 47 ans,
09:11 à une génération qui a eu affaire à de la prévention.
09:15 On va être très concret.
09:16 Tu casses, tu répares.
09:17 Très bien.
09:18 Comment ça se passe ?
09:19 Alors, tu casses, tu répares, c'est de ramener...
09:21 Ce sont des beaux mots, vous entendez la petite musique ?
09:22 Non, bien sûr.
09:23 Comment ça est arrivé ?
09:24 Il y a eu l'effet Wahoo de la nomination de Gabriel Attal,
09:26 maintenant les Français réclament du coup.
09:29 Tu casses, tu répares, comment ça se passe ?
09:31 Un gamin de 14 ans qui va casser un abribus, comment est-ce qu'il répare ?
09:34 La responsabilité civile des parents.
09:36 Voilà, je vous réponds.
09:37 Avec l'assurance habitation.
09:39 À l'école, quand un enfant casse les lunettes du copain...
09:43 On sollicite l'assureur.
09:44 Absolument.
09:45 Et donc maintenant, je pense qu'il faut aller vraiment sur cette voie-là,
09:48 parce qu'on ne peut plus laisser des parents avoir des enfants qui saccagent tout,
09:52 sans les mettre devant leur responsabilité.
09:54 Je l'avais dit pour les parents, tu es responsable de ce que tu fabriques.
09:58 Quand on fait des enfants, on en est responsable.
10:00 Sauf dans des cas où, effectivement, les problèmes sociaux,
10:03 les problèmes psychiatriques, les problèmes, on va dire, psychologiques,
10:07 peuvent empêcher un parent ou des parents d'exercer leur autorité complètement sur les enfants.
10:11 Et moi, dans tout ça, je dis quoi ?
10:13 Il faut poser des cadres.
10:14 Maintenant, voilà, n'ayons pas peur des mots.
10:17 Les jeunes, les adolescents, les réseaux sociaux ont complètement bouleversé
10:21 leur perception du monde.
10:22 Regardez ce qui s'est passé pendant les émeutes urbaines de l'année dernière.
10:25 Enfin, moi, je suis quelqu'un de tout à fait pragmatique.
10:28 Je suis moi-même maman d'une adolescente.
10:30 Donc, les responsables des enfants, ce sont les parents,
10:33 la première autorité que les enfants doivent avoir, c'est les parents.
10:37 Ça ne doit pas être la police.
10:38 Mettons qu'après, le lien soit un peu distendu.
10:40 Secrétaire d'État à la Citoyenneté et à la Ville,
10:43 grande interview sur CNews et sur Europe 1.
10:46 Le constat, tout le monde le fait.
10:48 En fait, ce qui est compliqué maintenant à mettre en place,
10:50 et vous allez être jugé, vous et le gouvernement,
10:53 sur la réalisation de ces déclarations de volonté.
10:57 - Regardez, j'ai annoncé des mesures fortes.
11:00 La responsabilité civile des parents.
11:01 Tu casses, tu répares, ça veut dire ça.
11:03 Tu salis, tu nettoies.
11:04 À un moment donné, si un enfant, un adolescent salit quelque chose,
11:09 quand je dis "salit", ça veut dire "dégrade".
11:11 On va utiliser les mots, c'est "dégrade".
11:13 "Dégrade", il doit être responsable.
11:15 On ne peut plus accepter une société où tout le monde a laissé tomber.
11:18 Et je parlais aussi la dernière fois, pas de la démission des parents.
11:22 Et je le dis à chaque fois,
11:24 Alain Boer avait dit quelque chose de très juste.
11:27 On a licencié les parents.
11:28 On a expliqué, peut-être pendant trop longtemps,
11:30 que finalement, ils n'étaient pas responsables de leurs enfants.
11:33 Ils sont responsables de leurs enfants.
11:34 Et poser un cadre à un adolescent, c'est lui rendre service.
11:37 - Sabrina Agresti-Roubach, dernière question sur la délinquance à proprement parler.
11:41 Les courtes peines, dès le premier acte de délinquance, pour ou contre ?
11:44 - Non, moi, par rapport aux enfants.
11:47 Parce qu'un adolescent, ça reste un enfant.
11:49 Je pense que les travaux, ce qu'a annoncé le Premier ministre,
11:52 est une excellente mesure.
11:54 - Au-delà de 16 ans ?
11:55 - Au-delà de 16 ans, je pense que je laisse la justice, encore une fois,
11:59 faire, trier le bon grain de livret.
12:01 Moi, je ne suis pas magistrat.
12:02 Moi, je suis ministre.
12:04 Ce n'est pas exactement la même chose.
12:06 Donc, l'indépendance de la justice doit absolument être exercée,
12:09 comme au Parlement, la séparation des pouvoirs entre l'exécutif et le législatif.
12:13 Je laisse les magistrats faire leur travail.
12:16 - Dès le premier acte de délinquance, avoir une peine réelle,
12:22 une véritable sanction, est-ce que ce n'est pas la solution
12:25 pour éviter la résilience des 16 ans ?
12:27 Est-ce que ce n'est pas rendre service à ces jeunes à la dérive ?
12:30 - Ce qui peut être aussi la solution, c'est la prévention.
12:33 Encore une fois, moi, la prévention de la délinquance, c'est quoi ?
12:36 C'est essayer d'empêcher la commission de l'acte.
12:39 Voilà, là où je veux amplifier, c'est là.
12:41 Et permettez-moi juste de rappeler quelque chose.
12:43 Travaillez beaucoup aussi sur la santé mentale de nos jeunes.
12:46 Si on a quelque chose à faire et si on leur doit quelque chose, c'est ça.
12:49 - Sabrina Agresti-Roubach, la loi contre les dérives sectaires,
12:52 elle est à l'Assemblée, elle va être votée.
12:55 Qu'est-ce que ça va changer ?
12:56 - Alors, qu'est-ce que ça va changer ?
12:58 Ça va changer beaucoup de choses.
12:59 Hier, l'article 4, par exemple, dans l'hémicycle, n'a pas été voté.
13:02 Donc, je vais tout à l'heure discuter avec la majorité
13:07 comment réintroduire, juste pour rappeler l'article 4,
13:10 c'est l'abandon de soins,
13:16 donc la provocation à l'abandon de soins.
13:18 Par exemple, quelqu'un est malade d'un cancer
13:21 et vous avez un gourou 2.0 qui explique qu'il faut abandonner sa chimiothérapie.
13:25 - Et qu'en mangeant de la soupe, il sera sauvé.
13:27 - Et qu'en mangeant de la soupe, il sera sauvé.
13:28 Vous savez que 25% des dérives sectaires concernent la santé.
13:32 Moi, je ne fais pas un texte pour me faire plaisir.
13:34 Je fais un texte pour pouvoir agir sur la vie des gens
13:37 et pour pouvoir aider justement toutes ces familles qui sont victimes de dérives sectaires.
13:41 Et je rappelle juste un chiffre entre 2015 et maintenant, donc 2024,
13:45 86% de plus de signalements sur le site de la Miviludes, la plateforme de la Miviludes.
13:51 Donc, je dis, nous avons un vrai sujet.
13:53 L'article 1 a été voté.
13:57 L'article 2, pareil, sur les circonstances aggravantes, a été voté.
14:01 Donc, voilà, cette loi, je vais la défendre avec beaucoup de courage,
14:04 avec la majorité et avec aussi le groupe socialiste qui soutient cette loi,
14:09 avec les écologistes.
14:10 On va essayer de réécrire ensemble cet article 4 pour qu'il puisse passer tout à l'heure dans l'hémicycle.
14:15 - Un dernier mot, la grève à la SNCF.
14:17 Ce week-end, les syndicats de la SNCF qui réclament des augmentations de salaires.
14:22 Est-ce que vous la comprenez ou est-ce que vous êtes choquée ?
14:26 - Non, je suis... Comment dire ?
14:28 Je suis une élue, le droit de grève est absolument fondamental dans notre pays.
14:31 Donc, je ne vais pas remettre en cause le droit de grève.
14:33 - Ce n'est pas ma question.
14:34 - Ce que je dis, c'est que ceux qui subissent en tout cas ces grèves,
14:38 posez-leur la question.
14:39 La dernière fois, vous, comme d'autres chaînes de télé,
14:41 on fait un micro-trottoir qui était passionnant,
14:43 où on voyait les gens qui disaient...
14:45 Mais ce n'est pas... On comprend le droit de grève,
14:47 mais nous, dans notre quotidien, surtout sur un week-end de vacances,
14:50 c'est très compliqué.
14:51 Moi, j'appelle quand même à une grande mesure.
14:53 - C'est votre point de vue ?
14:54 - Non, à une mesure quand même d'équilibre.
14:56 Je pense quand même qu'il faut penser un petit peu aux autres, aux usagers de la SNCF.
15:01 Mais je laisse le président Farenbou gérer ce problème.
15:05 - Merci beaucoup.
15:06 C'était la grande interview de Sabrina Agresti-Robach, secrétaire d'État à la Citoyenneté et à la Ville.
15:12 Merci à vous d'être venue sur CNews et sur Europe.
15:14 Bonne journée et à bientôt.
15:15 - Merci beaucoup.
15:16 (Générique)

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