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Iliassa SAWADOGO est le promoteur de « Soongo Élevage ». Aviculteur résilient, il partage sa passion pour l'élevage et son engagement à ne jamais abandonner, malgré les défis. L'entreprise se concentre sur l'aviculture, proposant une variété de produits comme des poulets de chair à cycle court et long.

Iliassa relate les débuts modestes de son entreprise en 2019, marqués par le vol de ses premiers poulets. Malgré les obstacles, tels que l'insécurité, il a su persévérer, augmentant progressivement sa production jusqu'à atteindre une capacité de 4 500 à 5 000 poulets.

Les employés de « Soongo Élevage » témoignent des avantages de travailler dans cette entreprise prospère. Iliassa partage un message d'encouragement à la jeunesse, soulignant l'importance du sacrifice et de la planification pour atteindre ses objectifs.
Transcription
00:00 Quand il y a la passion, quelles qu'en soient les difficultés, on n'abandonne jamais.
00:03 Et à Songo Élevage, l'idée d'abandonner, nous traverse même par l'esprit.
00:07 Songo Élevage est une entreprise agricole qui évolue du côté de l'élevage.
00:17 On fait de la vie culture, de la cuniculture et de l'embauche bovine.
00:22 Mais on s'est plus accentué sur la vie culture.
00:25 Ici, on peut avoir des poulets de chair, que ce soit à cycle court.
00:30 En plus de ça, on a des poulets de chair à cycle long.
00:33 Généralement, des bleus de lana et des coquelets.
00:36 À notre début, en 2019, j'avais acquis 13 poulets locaux.
00:42 Ensuite, on m'a volé 8 et il me restait 5.
00:45 Et c'est avec les 5 que j'ai débuté.
00:48 Il faut dire qu'après ce vol, 3-4 mois après, j'avais presque une cinquantaine de poussins.
00:55 Donc, c'est à partir de ce niveau que je me suis dit, pourquoi pas me lancer à grande échelle.
01:02 Quand on a acquis le terrain pour commencer à grande échelle en 2021,
01:07 on avait mis 750 poulets.
01:10 Ensuite, on est passé à 1.750.
01:13 Ensuite, on est passé à 2.200.
01:15 Et actuellement, on a une capacité qui varie entre 4.500 et 5.000 poulets.
01:20 C'est avec l'insécurité qu'on était contraints de rapatrier nos familles à Ouagadougou.
01:34 Etant salarié de façon générale et fonctionnel en plus,
01:38 souvent pour joindre les deux, c'est pas simple.
01:42 Donc, il faut avoir une autre ou bien quelque chose qui va venir,
01:46 souvent, soit quotidiennement ou bien par semaine ou bien par mois,
01:50 pour pouvoir ajouter à ce qu'on a comme salaire pour essayer de joindre les deux.
01:54 On a fait un vol de 4.500 poulets.
02:03 Et on a fait un vol de 5.000 poulets.
02:07 On a fait un vol de 5.000 poulets.
02:09 On a fait un vol de 5.000 poulets.
02:13 Quand on était en milieu de vol,
02:14 on avait un vol de 5.000 poulets.
02:19 On a fait un vol de 5.000 poulets.
02:19 Il y a eu un moment où on a perdu plus de 2.000 poulets en un coup.
02:30 Des espèces vivantes, il y aura des moments où elles vont mourir.
02:32 Mais c'est de ne pas se décourager et de planifier.
02:36 Lorsque vous aurez l'échec, de pouvoir se baser sur ça pour pouvoir remonter.
02:41 Et c'est ce qu'on a fait.
02:42 L'idée d'abandonner, on ne la traverse même pas l'esprit.
02:46 Nous, on a des objectifs à atteindre.
02:47 Et si on a la vie et si Dieu facilite, on va les atteindre.
02:51 Ce que je voulais ajouter aussi à la jeunesse,
02:59 c'est qu'à un moment donné, il faut accepter de se sacrifier pour un bout de temps.
03:05 Et après, tout ce que vous voulez, vous pouvez le réaliser.
03:09 Depuis qu'on a démarré, on a des promotionnaires, des amis,
03:12 qui font beaucoup de choses que nous aussi, on pouvait les imiter.
03:16 Mais on a décidé de ne pas les imiter, de se sacrifier,
03:19 d'avoir une autre souris de revenu avant de vouloir vivre comme les autres.
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