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Regardez Les auditeurs ont la parole du 12 février 2024 avec Eric Brunet.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:00:11 Gérald Darmanin a annoncé la fin du droit du sol et on va en parler bien sûr dans les auditeurs ont la parole.
00:00:18 Et je crois qu'on est à, le droit du sol à Mayotte bien sûr.
00:00:20 On est avec Abdilla, un auditeur d'RTL qui est à Mayotte. Bonjour Abdilla.
00:00:25 Bonjour Éric, bonjour la France entière.
00:00:29 Merci. Quelle heure est-il à Mayotte, sur l'île de Mayotte là ?
00:00:33 Il est exactement 15h.
00:00:36 15h, 2h de décalage avec la métropole.
00:00:39 Dites-moi alors, est-ce que c'est une bonne idée que celle du ministre de l'Intérieur d'annoncer la fin du droit du sol pour cette archipelle de l'océan Indien ?
00:00:49 C'est une très bonne idée. C'est une très bonne idée pour nous habitants de Mayotte et nous les habitants de Mayotte.
00:00:58 Ah, très bien. Voilà quelqu'un qui trouve que c'est une bonne idée.
00:01:01 On écoutera Abdilla dans un instant vos arguments, mais tout de suite c'est le rappel des titres avec vous Agnès Bonfillon.
00:01:08 Et d'abord ce drame de la route. Ce matin dans le Nord à Stenbeck, 4 habitants qui avaient pour habitude de marcher ensemble,
00:01:15 tous les matins ont été fauchés par une voiture. 3 d'entre eux ont été tués sur le coup.
00:01:20 Un autre a toujours son pronostic vital engagé.
00:01:24 Le conducteur de la voiture pourrait s'être endormi au volant, c'est l'une des thèses privilégiées.
00:01:28 C'est la première fois que l'armée israélienne libère des otages par la force.
00:01:32 Deux hommes ont été libérés la nuit dernière dans une opération à Rafa, dans le Sud de la bande de Gaza,
00:01:38 là où se concentrent plus d'un million de personnes, essentiellement des déplacés du conflit.
00:01:44 Le leasing social, ce dispositif permettant aux moins aisés d'accéder à une voiture électrique pour 100 euros par mois,
00:01:50 a rencontré un très gros succès, à tel point que l'Etat met fin à l'édition 2024.
00:01:58 Pour prétendre à une voiture électrique à 100 euros par mois, il faudra postuler à partir de l'année prochaine.
00:02:05 La météo, c'est avec vous Claire Delorme.
00:02:08 Ça bouge et c'est toujours aussi doux que les températures.
00:02:12 Oui, les températures qui ne bougent absolument pas, toujours cette douceur.
00:02:15 Et d'ailleurs, bien demain, le mercure va recommencer à grimper.
00:02:18 En attendant, pour aujourd'hui, nous aurons 10 degrés Orléans, 10 degrés également du côté de Nancy,
00:02:24 12 degrés pour Toulouse, tout comme à La Rochelle.
00:02:26 Et puis, plus on descend évidemment vers la Méditerranée, plus on prend quelques degrés supplémentaires.
00:02:30 Donc 16 degrés encore, soit encore 17 degrés à Bastia.
00:02:34 Et donc, côté ciel, ça sera quand même assez agité sur le quart sud-ouest, principalement de la Nouvelle-Aquitaine, Occitanie.
00:02:39 Le massif central, donc des pluies beaucoup plus marquées, mais surtout le vent qui sera de la partie.
00:02:44 On attend des rafales d'entre 100 et 120 km/h, donc vers la chaîne pyrénéenne,
00:02:48 80-100 km/h en pleine et 110 km/h sur la côte basse caylandaise à la mi-journée.
00:02:53 Et puis après, ça descendra dans le courant de la soirée vers le domaine de la Tramontane.
00:02:57 Plus au nord, c'est beaucoup plus calme, toujours très nuageux, de la région Rhône-Alpes à la région Grand Est.
00:03:01 Et puis, vers le quart nord-ouest, en revanche, de belles éclaircies vont quand même pouvoir se développer pour les plus chanceux.
00:03:06 Et pour demain ?
00:03:07 Alors, pour demain, ça sera le traditionnel France coupé en deux, avec une moitié nord assez ennuagée,
00:03:11 une moitié sud beaucoup plus ensoleillée et surtout beaucoup de brouillard en matinée
00:03:15 avant l'arrivée d'une nouvelle perturbation, mais qui sera de très faible activité vers le quart nord-ouest
00:03:19 et toujours sous la douceur, comme je vous l'ai dit, le mercure augmentera légèrement.
00:03:23 Merci beaucoup Claire.
00:03:24 Merci Claire Delorme pour cette météo.
00:03:26 Merci Agnès Bonfillon, on vous retrouve demain midi sur RTL.
00:03:29 Et bonjour les Amaris Marquès.
00:03:31 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:03:32 Je vous annonce officiellement que Victor et son équipe du Standard sont en place.
00:03:36 Le 3210 est ouvert depuis un petit moment déjà.
00:03:39 Voici pour commencer les messages.
00:03:42 Oui, un message de Jean-Marie qui nous rappelle que le Salon de la Voyance démarre aujourd'hui.
00:03:46 Ça m'avait échappé. Jean-Marie, aimerais que certains s'y rendent. Écoutez.
00:03:50 Bonjour, un petit message pour l'avenir de la France.
00:03:54 Aujourd'hui, c'est le Salon de la Voyance.
00:03:57 Si vous pouvez dire à Macron d'y aller faire un tour, ça serait peut-être mieux pour le futur, pour toute la France.
00:04:03 Merci beaucoup, bonne journée. Au revoir.
00:04:05 Merci Jean-Marie pour ce message. Olivier a réagi à l'appel d'Anne Hidalgo, parisien, de rester à Paris pendant les JO.
00:04:13 Bonjour les auditeurs, on a parole. Olivier de Bourgogne a eu une réaction par rapport au sketch de Mme Hidalgo.
00:04:19 Elle exhorte les parisiens à rester sur Paris parce que vous feriez une connerie monumentale, dit-elle.
00:04:25 On va bien rigoler. Non mais franchement, elle tourne à quoi cette dame-là ?
00:04:28 Ça doit être vachement puissant. Je ne sais même pas si elle a conscience des bêtises.
00:04:35 On va rester cool. Je vous plains sérieusement.
00:04:38 Messieurs dames, les parisiennes et les parisiens, vous avez encore un peu de temps.
00:04:41 J'espère que vous allez faire un sérieux nettoyage dans quelques temps parce que franchement, ça ne mérite vraiment pas sa place.
00:04:47 Notre premier sujet fait déjà beaucoup réagir.
00:04:51 L'annonce de Gérald Darmanin, la fin du droit du sol, hier à Mayotte.
00:04:56 La fin du droit du sol à Mayotte, 101e département français.
00:04:59 Vous pouvez réagir au 3210. C'est ce qu'a fait Monique.
00:05:02 Oui, bonjour. J'interviens pour le droit du sol.
00:05:06 Je pense que le droit du sol ne devrait pas être acquis, surtout pas dans cette région,
00:05:11 parce qu'on en a marre de payer avec nos impôts des gens qui profitent de cette situation.
00:05:17 Bonne journée à tous et merci pour votre émission.
00:05:20 Et pour réagir à votre retour, à Monique, elle était très remontée sur notre répondeur.
00:05:24 Et si vous voulez réagir en direct, vous composez le 3210 ou vous réagissez sur l'application RTL ou même sur RTL.fr.
00:05:31 Et tout de suite, vous avez la parole.
00:05:33 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:05:37 Abdilla, merci d'être avec nous. Je rappelle que vous avez fait le 3210,
00:05:43 que vous êtes un auditeur d'RTL à Mayotte, dans cet archipel français de l'océan Indien.
00:05:51 Merci d'être avec nous. Rapidement, pour ceux qui en métropole ne suivent pas tellement les histoires,
00:05:57 les affaires de Mayotte, en quelques instants, quelques secondes, rappelez-nous, dites-nous,
00:06:02 dites à ceux et celles qui nous écoutent, quelle est la situation aujourd'hui sur cette petite île ?
00:06:06 Rebonjour. La situation à Mayotte aujourd'hui, c'est que rien n'a bougé.
00:06:13 Le ministre est parti hier avec son avion et ses invités.
00:06:19 Mais là, aujourd'hui, rien n'a bougé puisque le ministre...
00:06:23 Non mais Abdilla, ça on va en parler, c'est l'actualité.
00:06:26 Mais quelle est la situation en matière de natalité de cette île ?
00:06:32 En matière de natalité ? Nous, on est la première maternité de France.
00:06:38 Et même d'Europe, si je peux me permettre.
00:06:40 Et d'Europe, voilà, si, si, si. On est la première maternité d'Europe.
00:06:44 Donc, et encore une chose, c'est qu'on est la première maternité d'Europe.
00:06:49 Mais l'État, le gouvernement ne tient pas compte de cette démographie.
00:06:55 En fait, vous avez des habitants, il faut le dire, ceux qui nous écoutent,
00:06:59 vous avez donc des habitants d'îles qui sont autour de vous et qui ne sont pas françaises,
00:07:05 qui viennent en pirogue, souvent, donner naissance à leurs enfants sur votre île qui est française,
00:07:12 afin d'être français. C'est ça l'idée.
00:07:14 C'est les comores, surtout.
00:07:16 C'est les comores.
00:07:17 Au début c'était les comores, mais maintenant on a même des Somaliens qui arrivent.
00:07:21 Donc on a une grosse maternité.
00:07:24 On est toujours à rester sur le chiffre 300 000.
00:07:28 On est 300 000, mais en vérité on est peut-être 700 000.
00:07:32 Et jamais, jamais on va prendre en compte de ce...
00:07:37 Jamais le chiffre a augmenté.
00:07:39 Ça fait peut-être 10 ans qu'on nous dit qu'on est 300 000, 250 000, 300 000.
00:07:44 Mais moi qui habite à Mayotte, moi qui vois ce qui se passe ici,
00:07:48 au bout de 50 ans, je sais combien on peut y être.
00:07:56 Mais quelle est la véritable... Pourquoi ces gens, ces Comoriens, font le voyage,
00:08:01 ou ces Somaliens, pour donner naissance à leurs enfants à Mayotte, c'est quoi ?
00:08:05 Qu'est-ce qui les attire ?
00:08:06 C'est la nationalité française, des subventions, autre chose ?
00:08:10 Moi je ne crois pas que ce soit que la nationalité,
00:08:14 parce que je vais souvent dans les îles voisines, je vois comment ça se passe.
00:08:18 Les gens meurent de faim.
00:08:20 Les gens n'ont pas les moyens de s'acheter, n'aient pas le stress, une boîte de conserve.
00:08:24 C'est vrai que moi, autour de moi, j'ai plein de gens qui sont sans papiers,
00:08:29 qui cherchent à survivre, à envoyer de l'argent à la famille qui est restée.
00:08:35 Mais c'est vraiment... C'est le couteau à deux ou trois champs,
00:08:40 parce qu'ils ne veulent pas qu'ils viennent, mais en même temps ils les laissent rentrer,
00:08:44 et en même temps les chiffres sont biaisés.
00:08:48 C'est une histoire sans issue en fait.
00:08:53 Aujourd'hui, où sont les gens qui viennent des Comores ?
00:08:58 Ils sont entassés dans des bidonvilles, ils rentrent chez eux ?
00:09:03 Ils sont entassés. Rentrer chez eux, non, c'est...
00:09:06 Personne ne va rentrer chez eux.
00:09:08 Personne ne va rentrer chez eux, mais ils sont au-dessus de nos villes, dans des taudis.
00:09:17 Ils disent que c'est des bangas.
00:09:19 Nous, les bangas à Mayotte, c'est des choses que nous, on avait en Afrique quand on était gamin.
00:09:23 Les bangas, là où ils vivent, ce ne sont pas du tout des bangas,
00:09:26 mais ce sont des petites cases en tol au-dessus de nos villes.
00:09:32 Ce sont des terrains qui appartiennent à des gens,
00:09:37 mais qui viennent, qui ne sont pas capables de ces terrains-là.
00:09:40 Merci. Restez avec nous, Abdilla, c'est très intéressant,
00:09:43 et c'est très gentil à vous d'avoir planté le décor,
00:09:46 parce qu'il y en a qui connaissent bien parmi nos auditeurs la situation à Mayotte,
00:09:49 d'autres un peu moins bien.
00:09:51 Vous nous avez tous mis à niveau.
00:09:53 Dans un instant, vous, mesdames, messieurs, pensez-vous que ce soit la bonne solution
00:09:58 pour limiter ces milliers d'arrivées presque quotidiennes ?
00:10:03 A tout de suite au 3210.
00:10:05 En fait, à Mayotte, on est avec 12 000 naissances par an,
00:10:22 la plus grosse maternité d'Europe.
00:10:24 90% des parturiantes sont étrangères.
00:10:27 Clairement, c'est le droit du sol que ces personnes visent.
00:10:31 Donc il va falloir s'attaquer au sujet qui est le droit du sol.
00:10:35 Ça ne prive pas les Français que nous sommes de transmettre la nationalité,
00:10:39 mais par contre, les étrangers qui viennent pour faire des bébés-papiers,
00:10:44 ce ne sera plus possible à Mayotte.
00:10:46 C'est Elstel Youssoufa, députée Liberté, Indépendant Outre-mer et Territoire.
00:10:50 Elle était ce matin au microdif.
00:10:52 Qu'elle vit dans RTL Matin.
00:10:54 Des bébés-papiers, cela ne sera plus possible, dit cette députée.
00:10:59 Oui, Lyot, c'est les macronistes.
00:11:02 Oui, c'est la députée de Mayotte.
00:11:04 La députée de Mayotte.
00:11:06 Passionnant ce que dit cette femme.
00:11:08 Elle a envoyé des chiffres impressionnants.
00:11:10 Elle a dit que 90% des naissances sur l'île de Mayotte,
00:11:13 cette île française, sont le fait de femmes étrangères.
00:11:16 De parturiantes étrangères, absolument.
00:11:18 Et 12 000 naissances par an, ce qui fait de Mayotte la plus grosse maternité d'Europe.
00:11:21 Céline est avec nous. Elle a fait le 3210.
00:11:23 Bonjour ma chère Céline.
00:11:25 Bonjour à tous.
00:11:27 Où êtes-vous ? Vous êtes en métropole, vous ?
00:11:29 Oui, je suis vers le territoire de Belfort.
00:11:31 Le territoire de Belfort.
00:11:33 Est-ce que vous pensez que c'est la solution de remettre en cause à Mayotte,
00:11:37 en tout cas, le principe du droit du sol ?
00:11:39 C'est ce qu'a dit Gérald Darmanin dimanche.
00:11:42 Pour limiter les naissances, ou limiter les droits du sol,
00:11:46 je ne pense pas réellement que ce soit ça le problème.
00:11:49 Actuellement, tout ce qui est l'immigration à Mayotte,
00:11:52 finalement, n'ont quasi aucun service de soins.
00:11:55 Donc, forcément, les personnes viennent à la maternité la plus adaptée,
00:11:59 on va dire, pour accoucher.
00:12:01 Ensuite, pour ce qui est du droit du sol,
00:12:04 je suis complètement pour, alors que je vote extrême gauche,
00:12:07 pour ne pas donner la nationalité française aux bébés naissants sur le territoire français.
00:12:14 Parce que, tout simplement, comme a dit la ministre,
00:12:17 finalement, ce sont des bébés papiers qui ne vont pas cotiser pour la France,
00:12:20 qui ne vont pas participer à l'économie française,
00:12:23 qui sont juste là pour avoir la nationalité,
00:12:26 ou alors pour accoucher dans des bonnes conditions sanitaires.
00:12:29 - Mais alors Céline, vous votez quoi quand vous dites "je vote extrême gauche",
00:12:32 ça m'intéresse ce que vous dites,
00:12:34 parce que ce n'est pas très extrême gauche ce que vous venez de dire.
00:12:38 - Effectivement, alors ce n'est pas parce que...
00:12:40 Donc moi, je vote LFI.
00:12:42 Je vote pour eux, que je suis à 100% d'accord avec leur programme,
00:12:46 ou avec les idéologies qu'ils peuvent véhiculer.
00:12:49 - Oui, d'accord, très bien.
00:12:51 Donc vous dites effectivement, ces bébés dits de papier,
00:12:55 c'est la formule de la députée qu'on vient d'entendre, Estelle Youssoupha,
00:12:59 ces bébés de papier, on en veut pas.
00:13:02 Il y a un truc qui est étonnant Céline, c'est que,
00:13:04 je ne pense pas dire de bêtises,
00:13:06 en disant que cet archipel français, Mayotte dans l'océan Indien,
00:13:10 est le territoire, la zone, le département,
00:13:13 où Marine Le Pen fait le plus gros pourcentage de votes,
00:13:18 alors qu'on est sur une population plutôt de couleurs,
00:13:22 et de très grande majorité musulmane.
00:13:24 C'est quand même un peu singulier,
00:13:27 et en fait on comprend un peu en écoutant la réalité locale,
00:13:31 en matière démographique, non Céline ?
00:13:33 - Oui, alors ça je l'entends, après,
00:13:36 vous savez, les bonnes idées elles sont toujours véhiculées
00:13:39 par les plus beaux parleurs, comme vous dites.
00:13:41 Donc c'est beau d'aller là-bas, faire une super promotion,
00:13:45 et finalement, quand on regarde réellement ce que c'est que le programme,
00:13:48 on est sacrément déçus.
00:13:49 - Attendez, je vais demander à Abdilla,
00:13:51 ne bougez pas Céline, restez,
00:13:53 Abdilla qui est en direct à des milliers de kilomètres de vous,
00:13:56 dans l'océan Indien,
00:13:57 Abdilla, vous votez quoi ?
00:13:59 C'est une question un peu personnelle,
00:14:00 mais bon, c'est intéressant, après tout,
00:14:02 on est anonyme à la radio.
00:14:04 - Moi je suis plutôt du milieu en fait,
00:14:09 je suis mis de droite, mis de gauche,
00:14:12 mais bon, je vois le programme qui m'intéresse,
00:14:15 et je ne vote pas Le Pen, par contre je ne vote pas Le Pen,
00:14:18 moi Le Pen quand elle vient à Mayotte,
00:14:21 vous savez, comment ne pas comprendre Mme Le Pen quand elle vient à Mayotte,
00:14:28 on est dans un pays, nous ici,
00:14:31 tout ce qu'on va voter au Parlement français,
00:14:33 ou à Paris, on va dire ok,
00:14:36 tout ça c'est bon, mais sauf Mayotte,
00:14:38 sauf Mayotte, il y a toujours cette histoire là,
00:14:42 sauf Mayotte,
00:14:43 donc le maorais comme moi aujourd'hui,
00:14:46 moi qui ai vécu beaucoup de,
00:14:48 j'ai passé toutes mes années en France,
00:14:51 en France métropolitaine,
00:14:52 je n'arrive pas à comprendre,
00:14:55 moi mes enfants ils sont là-bas,
00:14:56 et jamais je ne comprendrai pourquoi il y aurait toujours ce petit asterisme,
00:15:02 sauf Mayotte.
00:15:03 - Vous avez l'impression, pour faire simple Abdilla,
00:15:06 que sur la question migratoire,
00:15:09 Mayotte est abandonnée, c'est ça ?
00:15:11 - Complètement, complètement.
00:15:13 - Et pas que sur la question migratoire.
00:15:16 - Mais de tout, justement,
00:15:18 Mayotte est oubliée,
00:15:19 là maintenant ils vont venir,
00:15:21 ils vont venir parce que,
00:15:22 moi il y a une chose qui m'a été appellée hier quand on parlait de cela.
00:15:24 - Qui est-ce qui a fait de vous un département comme les autres,
00:15:27 c'est Nicolas Sarkozy, c'est ça,
00:15:28 qui a départementalisé ?
00:15:30 - C'est Sarkozy qui est venu,
00:15:32 qui a décidé de le faire comme ça,
00:15:34 mais c'est quelque chose que les maorais ont toujours demandé aussi.
00:15:38 - Qu'est-ce que ça a changé pour vous,
00:15:41 le fait qu'il y a quelques années,
00:15:43 l'archipel-île de Mayotte devienne un département français,
00:15:46 qu'est-ce que ça a changé ?
00:15:47 Avant c'était un territoire français,
00:15:49 mais pas un département de plein droit.
00:15:51 - C'était une collectivité territoriale,
00:15:53 et on était bien,
00:15:55 mais seulement,
00:15:56 parce que déjà ils ont voulu,
00:15:57 pour leur appartenance à la France,
00:15:59 ils ont voulu que ça soit un département,
00:16:01 là ça va donner un vrai nom,
00:16:04 et c'est vrai que ça a été un vrai nom,
00:16:07 ça a donné juste le nom,
00:16:10 mais il n'y a rien qui va avec le département.
00:16:13 Vous savez, moi, pour voir un hospitalement,
00:16:17 j'ai mon hospitalement à Paris,
00:16:19 pour voir un médecin,
00:16:20 il faut que j'appelle le docteur libre sur Paris,
00:16:24 parce que là-bas je serais pris,
00:16:26 ou à La Réunion par exemple.
00:16:28 Nous ici, on est juste un département pour payer des impôts,
00:16:31 et les amendes, ça ne rigole pas ici,
00:16:34 et tout ce qui est contre,
00:16:38 tout ce qui peut apporter quelque chose,
00:16:40 vous le demanderez, on n'aura pas.
00:16:43 - Abdilla, très intéressant ce que vous dites,
00:16:45 département de France dont les services publics
00:16:48 ne sont pas à la hauteur, nous dites vous,
00:16:51 sur la question de la vie quotidienne,
00:16:54 beaucoup de gens ignorent,
00:16:55 qu'est-ce qui se passe ?
00:16:56 Est-ce que ce rush de populations migrantes
00:17:00 qui viennent pour accoucher,
00:17:01 bénéficient du droit du sol à Mayotte,
00:17:04 est-ce qu'il y a de l'insécurité ?
00:17:06 Nous, on a du mal à imaginer
00:17:10 quelle est la vie quotidienne.
00:17:11 Expliquez-nous Abdilla.
00:17:13 - L'insécurité, moi je suis dans un quartier
00:17:16 où je ne peux plus sortir.
00:17:18 Moi, à partir de 18h, je suis cloqué à la maison,
00:17:21 je ne peux plus sortir, j'attends le lendemain.
00:17:23 Vous comprenez ?
00:17:24 Et moi, l'insécurité ici, elle est là.
00:17:28 - Pourquoi ? Qu'est-ce qui se passe dehors
00:17:30 si vous sortez après 18h ?
00:17:32 - Il y a des jeunes, je ne suis pas là pour dire
00:17:37 qu'ils viennent de là-bas,
00:17:38 mais on a des jeunes à l'extérieur,
00:17:40 ils veulent tout.
00:17:43 Dès qu'ils voient quelqu'un,
00:17:44 ils vont le dépouiller,
00:17:45 ils vont le taillader,
00:17:47 ils vont le...
00:17:48 Il y a des morts.
00:17:52 Il y a des morts, la semaine dernière,
00:17:54 il y a eu trois morts,
00:17:55 même un mort à coup de balle,
00:18:00 au cours de pistolet.
00:18:03 Et ici aussi, je vous dis les choses,
00:18:06 vous savez quand il y a un petit décès en France,
00:18:09 un préfet qui s'est fait tuer,
00:18:11 tout le ministère, tout ça,
00:18:14 jamais nous, on a même le préfet,
00:18:16 jamais ici, on a eu juste un petit mot
00:18:19 de reconfort pour moi.
00:18:20 - Mais il faut dire une chose, Abdilla,
00:18:22 les autorités françaises de l'île de Mayotte,
00:18:28 elles sont submergées,
00:18:30 elles ne peuvent pas faire face,
00:18:31 rien n'avait été prévu pour qu'il y ait cet afflux
00:18:34 de populations comoriennes
00:18:36 et d'autres parties du Pacifique,
00:18:39 enfin d'autres parties de l'océan Indien.
00:18:41 - Je vais bien le croire,
00:18:43 mais ça, ce n'est pas aux élus de Mayotte
00:18:46 de faire ça,
00:18:47 c'est du régalien,
00:18:50 c'est le gouvernement français de faire ça,
00:18:53 mais le gouvernement français laisse passer les gens
00:18:56 et on a tellement d'associations
00:18:59 sociaux, humanitaires,
00:19:01 qui sont là,
00:19:03 juste pour,
00:19:05 c'est comme une pierre dans la chanson
00:19:07 de chaque Mahorais.
00:19:09 Ça c'est une chose qui fait tout le monde d'espoir.
00:19:12 - Abdilla, qui est un garçon très modéré,
00:19:14 vous avez dit, c'est plutôt un électeur du centre,
00:19:16 il nous appelle au 3210
00:19:18 depuis Mayotte,
00:19:20 et c'est passionnant,
00:19:21 et on en apprend beaucoup plus avec lui
00:19:23 que dans tous les journaux télévisés de 20h, les amis.
00:19:26 Restez avec nous,
00:19:27 bon, Abdilla va rester en fil rouge,
00:19:29 parce que quand on a un client comme ça,
00:19:30 entre guillemets, on le garde,
00:19:31 mais Jean-Pierre, Thierry,
00:19:33 vont donner leur réaction, c'est très simple,
00:19:35 est-ce que vous êtes favorables, comme l'a dit Gérald De Narmadin,
00:19:38 à la fin du droit du sol à Mayotte,
00:19:40 et pourquoi pas, certains vont peut-être en parler
00:19:43 dans la métropole,
00:19:44 ou au contraire, vous estimez que c'est un coup de poignard
00:19:47 dans les principes fondamentaux de la République française,
00:19:49 à tout de suite.
00:19:50 - Oui, bonjour, ici Patrick de Bretagne,
00:20:05 il va de soi que je suis pour cette mesure
00:20:09 qui annulerait le droit du sol,
00:20:12 y compris sur l'ensemble de notre territoire.
00:20:15 Je pense que c'est tout à fait logique, voilà.
00:20:17 - Bon, intéressant, on parle des lendemains
00:20:21 de l'intervention de Gérald De Narmadin
00:20:23 sur l'archipel français de Mayotte,
00:20:25 où il a dit que la situation démographique est telle
00:20:28 qu'il faut envisager la fin du droit du sol
00:20:30 sur l'île de Mayotte.
00:20:32 Sur l'île de Mayotte, mais il y en a qui l'imaginent,
00:20:35 cette suppression avec une extension.
00:20:38 Allez, on va au standard, comment ça va mon Victor ?
00:20:41 - Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:20:43 - Des messages ? J'imagine beaucoup de messages écrits.
00:20:46 - Beaucoup de messages écrits sur notre application RTL,
00:20:48 mais aussi sur notre page Facebook.
00:20:49 On commence avec Damien à Dubaï,
00:20:51 le droit du sol doit être supprimé partout et en urgence,
00:20:55 à Mayotte et partout en France d'ailleurs.
00:20:57 Hervé de Melun, on parle de Mayotte,
00:20:59 mais que se passe-t-il en Guyane française ?
00:21:02 Et puis Gwenola a réagi sur notre page Facebook
00:21:04 sur le prochain sujet, la crise du logement,
00:21:06 faut-il mieux protéger les propriétaires ?
00:21:08 Elle nous dit "je constate que beaucoup
00:21:10 de propriétaires hésitent ou arrêtent de louer,
00:21:12 trop de soucis d'impayer et de bien dégrader
00:21:15 et sans parler de ceux qui finissent par être squatés".
00:21:18 - Oui, il faut qu'on vous dise Elisa Marie
00:21:20 que nous allons parler, elle est vers 45,
00:21:22 nous allons parler dans une vingtaine de minutes
00:21:25 de ce sujet du logement.
00:21:27 - La crise du logement qui touche de nombreux secteurs,
00:21:30 on en parlait ce matin sur RTL, les notaires,
00:21:32 même les déménageurs sont impactés
00:21:34 par cette crise du logement.
00:21:35 Et Guillaume Carbarion, qui est le père
00:21:37 de la toute récente loi anti-squat,
00:21:39 et qui a été fraîchement nommé ministre délégué au logement,
00:21:42 il était l'invité d'RTL ce matin.
00:21:44 Alors on vous pose la question,
00:21:45 est-ce que selon vous les locataires sont trop protégés ?
00:21:48 Est-ce qu'il faut mieux protéger les propriétaires ?
00:21:50 Vous nous appelez au 3210 et vous réagissez
00:21:52 sur l'application RTL.
00:21:54 - Oui, vous pouvez appeler dès maintenant au 3210
00:21:56 pour ce débat qui commencera vers 45.
00:21:58 En attendant, nous sommes toujours sur le droit du sol.
00:22:00 Jean-Pierre a fait le 3210, il est je crois dans le Jura.
00:22:03 Bonjour Jean-Pierre.
00:22:04 - Oui, bonjour Monsieur Brunet.
00:22:07 Eh bien écoutez, ça fait un moment
00:22:09 que j'entends les déperdants intervenants
00:22:11 et c'est vrai que cette suppression,
00:22:14 enfin, c'est pas encore fait,
00:22:15 parce qu'il va falloir encore plus d'un an
00:22:16 avant que ça soit efficient.
00:22:18 - Oui, c'est sûr, on est en France et...
00:22:21 - Parce qu'on ne va pas faire les commissions, les lois, les matières...
00:22:23 - Et le Conseil constitutionnel,
00:22:24 attendez le Conseil constitutionnel.
00:22:26 - Alors donc, en fait, c'est une bonne décision,
00:22:28 dirons-nous, mais compte tenu de la situation,
00:22:31 je crains des gens qu'il soit déjà bien tard pour bien faire.
00:22:35 Enfin, on peut dire aussi qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire.
00:22:38 Et de fait, il est vrai que c'est très bien
00:22:41 que cette chose-là soit également étendue à la métropole,
00:22:46 parce que le droit du sol,
00:22:48 c'est quand même une chose assez aberrante
00:22:49 quand on sait vraiment ce que c'est.
00:22:51 Le droit du sol, ça permet à un enfant né de parents étrangers
00:22:55 d'obtenir automatiquement la nationalité française,
00:22:59 alors qu'en opposition, le droit du sang est tout à fait différent.
00:23:03 Le droit du sang, si des parents étrangers sont en France
00:23:07 et donnent naissance à un enfant,
00:23:09 celui-ci n'a pas automatiquement la nationalité française,
00:23:13 mais celle de ses parents.
00:23:14 - Oui, alors c'est vrai qu'en France,
00:23:16 résider en France à la date de ses 18 ans,
00:23:19 c'est une obligation, si l'on veut,
00:23:22 et avoir sa résidence habituelle en France
00:23:24 pendant une période continue ou discontinue
00:23:26 d'au moins 5 ans, depuis l'âge de 11 ans.
00:23:29 Voilà, et si vous avez ces deux conditions,
00:23:31 hop, vous devenez français.
00:23:32 - Bah il faut que, voilà.
00:23:33 - Si vous le demandez, mais il y a des pays comme,
00:23:36 par exemple, notre voisin l'Allemagne,
00:23:38 où il n'y a pas cette tradition du droit du sol,
00:23:42 où on est plutôt dans une tradition du droit du sang,
00:23:44 même si tout ça est un peu aménagé à l'époque moderne actuelle.
00:23:48 L'Allemagne, c'est un pays qui a une tradition du droit du sang.
00:23:51 C'est-à-dire, pour être allemand,
00:23:53 il ne faut pas naître en Allemagne,
00:23:54 il faut surtout être fils de parents de nationalité allemande.
00:23:59 - Qui sont des Allemands.
00:24:00 - Qui sont des Allemands.
00:24:01 Mais quand on voit, disons, que l'Europe se charge de tout normaliser,
00:24:04 il est vrai que ce serait bien, peut-être, d'uniformiser les choses.
00:24:07 Quand on voit les pays européens qui subissent cette poussée migratoire,
00:24:11 et donc qui est, en fait, par rapport à Mayotte,
00:24:14 on peut dire que c'est une forme de prélude ou de répétition avant le...
00:24:18 - Donc vous vous pensez, vous vous pensez que,
00:24:21 aujourd'hui, ce grand principe républicain généreux
00:24:23 qui est celui du droit du sol qui prévaut en France,
00:24:27 vous pensez qu'il n'est plus adapté aux enjeux de la réalité démographique moderne ?
00:24:32 - Ah ben oui, tout à fait.
00:24:33 Disons que ce n'est pas parce que ce droit existe depuis,
00:24:36 on dit depuis 1315, le roi Louis X,
00:24:41 que, en fait, une société évolue.
00:24:44 Donc il faut s'adapter et trouver les solutions
00:24:47 qui correspondent aux enjeux du moment.
00:24:50 Je veux dire, il ne faut pas rester figé comme ça,
00:24:53 sous des textes qui remontent à des ans, à des siècles.
00:24:58 Voilà, je pense qu'il faut quand même adapter.
00:25:01 On voit très bien aussi que ce droit du sol,
00:25:03 au cours des décennies, a été dévoyé à des fins économiques.
00:25:07 Le monsieur qui habite Mayotte l'a dit lui-même, d'ailleurs.
00:25:12 Bon, on ne peut pas, comment dire, aucun accueillir, etc.
00:25:17 à toute la planète.
00:25:18 Bon, alors il faut aussi que...
00:25:20 - Je ne pense pas, Jean-Pierre, que nos députés veuillent s'aventurer
00:25:23 sur la question de la suppression du droit du sol en France métropolitaine.
00:25:28 Jamais ils n'iront jusque-là.
00:25:30 - Ils n'iront jamais jusque-là, mais c'est une fois de plus grâce à eux,
00:25:33 à tous ces politiciens, disons, qui restent sourds et aveugles,
00:25:37 que l'on en est aujourd'hui, avec ces difficultés
00:25:41 que rencontrent la métropole et d'autres territoires.
00:25:45 - En plus, je crains fort pour Abdilla, qui est avec nous,
00:25:48 qui nous téléphone depuis Mayotte.
00:25:51 Je crains fort que la petite phrase de Gérald Darmanin
00:25:54 ne soit pas suivie d'effet.
00:25:56 La fin du droit du sol, est-ce que c'est constitutionnel
00:26:00 de faire cela dans un département français ?
00:26:02 - Oui, ça m'a ressemblé à la loi sur l'immigration qui a été détricotée.
00:26:07 Mais ce que je veux dire rapidement, si vous me permettez encore quelques mots,
00:26:10 M. Darmanin...
00:26:11 - Non, non, je vous garde, je vous garde, on se retrouve tout de suite après.
00:26:14 On sera également avec Emmanuel, qui a été agressé là-bas.
00:26:17 Nous allons avec Nicolas à Mayotte, à tout de suite.
00:26:19 - Oui, bonjour RTL.
00:26:32 Alors comme ça, M. Darmanin, maintenant, peut supprimer
00:26:35 le droit du sol à Mayotte.
00:26:37 Eh bien, écoutez, je n'y crois absolument pas.
00:26:40 Quand on voit ce qu'ils ont fait et comment ils ont procédé
00:26:43 à la loi immigration, je pense que c'est encore de la poudre aux yeux.
00:26:47 Les oppositions de toute manière, LFI, communistes ou socialistes,
00:26:52 ne seront pas pour.
00:26:53 Voilà, c'était Valérie des Alpes-Maritimes.
00:26:55 Bonne journée.
00:26:56 - Voilà, message de Valérie qui vient juste d'être laissé sur le répondeur.
00:27:01 Des auditeurs ont la parole sur l'appli RTL.
00:27:03 Les amis, Nicolas est avec nous.
00:27:05 Il a fait le 30/10, il est dans la région de Reims.
00:27:07 Bonjour Nicolas.
00:27:08 - GG Mognier, ouafété, comme on dit à Mayotte.
00:27:12 Donc, je veux dire bonjour monsieur, comment allez-vous ?
00:27:14 - Fort bien Nicolas.
00:27:15 Alors vous, vous n'êtes pas à Mayotte maintenant,
00:27:17 mais vous y avez vécu, travaillé ?
00:27:19 - Tout à fait, j'y ai vécu et travaillé deux fois quatre ans
00:27:24 en tant que métropolitain.
00:27:26 Du temps où Mayotte était collectivité territoriale
00:27:29 et malheureusement du temps où Mayotte est devenu département.
00:27:33 Je tiens tout d'abord à remercier Abdilla pour la qualité de son propos.
00:27:39 Si j'avais rencontré des Mahorais comme ça, chapeau.
00:27:44 Merci beaucoup Abdilla pour vos propos qui reflètent exactement la situation.
00:27:50 Moi, je réponds rapidement, je suis effectivement pour la suppression du droit du sol à Mayotte.
00:27:56 Je vous rappelle monsieur Brunet que si vous enlevez la maternité de Mayotte,
00:28:01 la France ne fait plus de bébés, très peu.
00:28:06 Voilà, ça c'est déjà le premier point.
00:28:09 Et puis après pour la situation, je ne vais pas revenir à ce que notre ami Mahorais a dit,
00:28:14 parce que c'est tout à fait ça.
00:28:16 - Vous avez vécu, pardon, il y a une chose qu'on a du mal à apprécier,
00:28:21 c'est sur ces huit ans que vous avez passé à Mayotte,
00:28:24 surtout les quatre dernières années où Mayotte était département,
00:28:27 c'est-à-dire les années après Sarkozy pour faire simple,
00:28:29 vous avez vécu des moments d'insécurité
00:28:32 et vous avez vécu cette arrivée de populations incontrôlées qui venaient souvent par la pierogue ?
00:28:39 - Tout à fait, alors là-bas on appelle ça des "quoi ça quoi ça".
00:28:44 Ce n'est pas compliqué, moi je circulais en moto,
00:28:49 je me suis fait agresser, mon chef s'est fait agresser aussi à la machette,
00:28:53 moi j'ai failli perdre l'usage de main-main droite,
00:28:56 ma femme s'est fait agresser en habitant un petit appartement du côté de Congo,
00:29:01 hélas, on verra où c'est,
00:29:04 puis j'ai été obligé d'électrifier ma terrasse
00:29:08 parce que ma femme avait été prise en otage pour être dévalisée dans l'appartement,
00:29:15 et je précise, M. Brunet, si j'étais, un cas exceptionnel,
00:29:19 mais malheureusement mon entourage métropolitain et maorais vivait la même chose.
00:29:25 Il faut savoir que c'est le Far West là-bas,
00:29:27 ils coupent des arbres, ils coupent les nationales qui montent au nord ou qui descendent au sud,
00:29:32 vous arrivez, vous êtes obligé de vous arrêter,
00:29:34 et là vous avez un certain nombre de personnes qui vous tombent dessus avec des machettes
00:29:39 et qui vous dévalisent, voire même, moi j'ai eu une amie,
00:29:42 ce n'est pas compliqué, elle se baladait du côté de la cascade de Sulu,
00:29:47 quatre personnes lui sont tombées dessus, elle était avec sa fille,
00:29:51 ça remonte à deux ans,
00:29:54 c'est pas compliqué, ils lui ont coupé les deux doigts pour récupérer ses bagues,
00:29:58 ils ont cassé le bras à la jeune fille,
00:30:00 c'est le vécu du malheureux quotidien,
00:30:05 et je reviens sur ce que disait Abdilla,
00:30:08 c'est ça, passer 18h, déjà il fait nuit,
00:30:11 donc dès qu'il fait nuit, il faut que vous soyez rentré chez vous,
00:30:15 vous ne pouvez plus sortir,
00:30:17 donc comment voulez-vous que le tourisme se développe,
00:30:20 d'abord il y a très peu de tourisme,
00:30:22 c'est le western,
00:30:24 je le dis honnêtement, si vous voulez aller à Mayotte,
00:30:27 Mayotte c'est magnifique, c'est un des plus beaux spots,
00:30:30 au niveau des lacs du Lagon,
00:30:33 mais Mayotte, il faut être sur la mer ou dans les airs,
00:30:37 il ne faut pas être sur la terre,
00:30:39 si vous êtes sur la terre, vous risquez votre vie tous les jours.
00:30:42 - Abdilla, vous entendez ce que dit ce métro-pain ?
00:30:45 - Oui, c'est malheureux quand même que quelqu'un soit passé par ici,
00:30:50 c'est exactement ça,
00:30:52 je vais vous raconter l'histoire de ce qui s'est passé il y a moins d'un mois,
00:30:56 deux magistrates, je crois que c'est le juge de liberté,
00:31:01 chaque fois que les gamins on les a ramené là-bas, ils les laissaient,
00:31:04 mais elle se fait agresser, tout de suite elle a demandé à repartir,
00:31:07 et là le procureur lui a dit non, vous allez rester comme tout le monde,
00:31:11 et vous savez le procureur il est passé à la télé la semaine dernière,
00:31:15 on lui pose une question sur une agression,
00:31:18 quelqu'un qui filmait une agression,
00:31:20 il y a un gamin qui ramène une bouteille de gaz ménagère,
00:31:25 et il balance la bouteille de gaz sur la pare-brise,
00:31:31 il recule et on lui pose la question au procureur,
00:31:34 on fait quoi quand c'est comme ça ?
00:31:36 Il dit je ne sais pas, je ne sais pas,
00:31:39 donc on est livré soit à nous-mêmes,
00:31:41 ou on est livré à, ici on a surtout ce que je vous disais tout à l'heure,
00:31:46 on a l'impression que dès que ça concerne un maorais natif,
00:31:52 c'est ça c'est mes opinions à moi,
00:31:54 dès que ça concerne un maorais de souche,
00:31:58 tout de suite c'est tout le CRS, tout le monde qui vient chercher la personne,
00:32:06 on se demande mais ils sont où tous ?
00:32:10 - Vous voulez dire que les maorais, la population d'origine de l'île,
00:32:16 on va dire elle est parfois traitée selon les principes de la loi,
00:32:22 avec beaucoup de rigueur quand c'est nécessaire,
00:32:24 en revanche il n'y a plus du tout de rigueur pour la population qui sème la terreur ?
00:32:29 C'est ce que vous voulez dire ?
00:32:31 - Monsieur Brunet, je tiens à préciser une chose,
00:32:36 c'est qu'effectivement je pense que, je parle des vrais maorais,
00:32:42 lors du vote pour devenir département,
00:32:45 ils se sont fait rouler dans la farine par monsieur Sarkozy,
00:32:49 parce qu'ils ont voulu être département,
00:32:51 et on leur a présenté le RSA, le RMI, le SMIG et des choses comme ça,
00:32:56 sauf qu'aucun politique maorais leur a dit,
00:33:00 mais attention si vous devenez département,
00:33:03 il va y avoir les taxes foncières,
00:33:06 et monsieur Brunet, sachez, je ne sais pas,
00:33:09 mais un hectare à Mayotte coûte une fortune,
00:33:12 moi j'ai été manager,
00:33:14 il y avait plein de mes collaborateurs qui étaient propriétaires de terrain à Mayotte,
00:33:21 donc ils touchaient le RSA, les allocations familiales,
00:33:24 parce que malheureusement, même si la monogamie est de droit dans notre pays,
00:33:30 elles sont quand même polygames,
00:33:33 d'une autre façon, les allocations familiales,
00:33:36 je ne vous dis pas ce que ça tombe, ce que ça coûte à la République,
00:33:40 c'est des Louis d'or par bain de bulldozer entier,
00:33:45 et après quand, moi j'ai eu des collaborateurs qui me disaient,
00:33:48 "attends Nicolas, là je viens de recevoir un document de taxes foncières,
00:33:55 alors on me demande de payer 3 000, 4 000, 5 000 euros",
00:33:59 je lui disais "ben oui mais Abdallah, c'est normal, ton terrain,
00:34:04 tu as un demi hectare, il vaut 1,5 million,
00:34:10 donc on te taxe 5 000 euros, c'est normal,
00:34:15 vous savez c'est un peu le cas des fameux propriétaires,
00:34:18 des fameuses îles de Noirmoutier,
00:34:20 - Oui, d'un île d'orée, il y a quelques-uns de venus,
00:34:24 - PSF et IFI - Mais je leur ai dit "vous avez voulu être département,
00:34:28 à votre avis les allocations familiales, le RSA, le RMI, tout ça,
00:34:32 c'est financé comment ? Ah ben oui mais c'est pas normal,
00:34:36 si c'est normal, et moi après en tant que français,
00:34:41 je lui dis "mais si, si on vous donne les allocations familiales,
00:34:45 le RSA, le RMI, c'est normal,
00:34:47 - Si vous devenez département vous êtes assujettis - Ben comment on fait ?
00:34:49 Tu vends un bout de ton terrain, 1,5 million, ça va te faire des sous,
00:34:53 et puis après tu pourras payer les taxes,
00:34:55 - Merci - Moi j'en termine là-dessus,
00:34:57 M. Brunet, je pense que Mayotte, je veux pas être méchant,
00:35:01 et je respecte M. Abdilla,
00:35:03 mais n'a rien à faire dans la République,
00:35:06 elle doit être autonome ou rendue à l'état islamique des Comores,
00:35:11 point barre, et puis c'est tout,
00:35:13 et parce que Mayotte, économiquement parlant,
00:35:16 nous apporte rien du tout.
00:35:18 - Oh là là vous allez me fâcher Abdilla,
00:35:20 on dépasse un peu le cadre de notre débat,
00:35:22 aujourd'hui Mayotte est un département français à part entière,
00:35:25 et ça à mon avis on est pas près de revenir dessus,
00:35:27 mais c'est Gérald Darmanin qui vient d'annoncer la fin du droit du sol
00:35:30 pour cet archipel français de l'Ossant indien,
00:35:33 est-ce que vous approuvez ou pas ?
00:35:36 Il y a beaucoup de gens qui approuvent, hein, à tout de suite.
00:35:39 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL,
00:35:42 ou appelez-nous au 3210 50 centimètres.
00:35:45 13h-14h30,
00:35:47 les auditeurs ont la parole,
00:35:49 avec Éric Brunet sur RTL.
00:35:52 - Oui, bonjour, je suis Danielle Paris 18ème,
00:35:56 je suis d'accord pour la suppression du droit du sol à Mayotte,
00:36:01 et même en France, voilà.
00:36:04 Merci, au revoir.
00:36:08 - Bon, beaucoup de messages, beaucoup de réactions sur ce sujet,
00:36:11 Abdilla est toujours avec nous, auditeur RTL de Mayotte,
00:36:16 on va lui repasser la parole dans un instant,
00:36:19 mais on va dire bonjour à Thierry et à Emmanuel.
00:36:21 Bonjour Thierry, bonjour Emmanuel.
00:36:23 - Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:36:25 - Bon Thierry, d'abord, pourquoi avez-vous fait le 3210, Thierry ?
00:36:28 - Alors, parce que je suis carrément pour, absolument pour,
00:36:31 supprimer le droit du sol à Mayotte, et aussi en France.
00:36:34 Tout simplement, pourquoi ?
00:36:37 Par rapport aux témoignages de vos précédents auditeurs,
00:36:40 effectivement, toutes les Comoriennes viennent faire des enfants français à Mayotte,
00:36:43 on voit pourquoi, les subventions,
00:36:45 et tous les avantages que ça peut donner derrière,
00:36:47 mais en France, on a subi aussi ça, sur la métropole,
00:36:51 à l'époque même, pardon, excusez-moi, du gouvernement Mitterrand,
00:36:56 quand il y avait plein de clandestins qui arrivaient en France,
00:37:00 ils faisaient des enfants sur le sol français,
00:37:02 et bien entendu, les parents étaient inexpulsables,
00:37:05 puisque automatiquement, ça ferait des orphelins.
00:37:07 Donc, tout à l'heure, vous parliez qu'en Allemagne, c'est le droit du sang.
00:37:11 Et bien, figurez-vous qu'en Italie, c'est pareil.
00:37:13 En Italie, à partir du moment où l'un des deux parents est italien,
00:37:16 l'enfant est italien.
00:37:18 En France, je pense qu'on est le seul à faire ce droit du sang.
00:37:21 - Non, non, les États-Unis ont un dispositif aussi,
00:37:24 comparable à la France, et l'immigration.
00:37:28 - Je pense aussi qu'à la limite, quand on est en France,
00:37:33 on voit sur plusieurs générations d'enfants qui sont nés en France,
00:37:37 qui sont nés français parce qu'ils sont nés en France,
00:37:39 quand vous leur parlez des fois, c'était pas tous,
00:37:41 maintenant ils sont plus grands,
00:37:42 la France, ils s'en foutent un peu, en fait.
00:37:44 C'est plus le pays d'origine de leurs parents qui prime.
00:37:47 Donc, ils sont franco-ci, franco-ça, et ça crée beaucoup de problèmes.
00:37:51 - Cela dit, Thierry, c'est Thierry, hein ?
00:37:54 - Oui, c'est Thierry, oui.
00:37:55 - Cela dit, ce principe du droit du sol en France, il a bien fonctionné.
00:38:00 Bien évidemment, beaucoup de gens qui aujourd'hui sont contre l'immigration disent
00:38:05 "c'est ce qui nous a mis dans la mouise",
00:38:07 la réalité c'est que la France a eu besoin, dans les années 70, 80 et même 90-2000,
00:38:13 d'une main d'œuvre étrangère qui est venue travailler,
00:38:16 qui s'est installée et qui a fait aussi,
00:38:18 je veux pas tomber dans le cliché, mais c'est quand même vrai,
00:38:21 une partie du travail que les Français ne voulaient pas faire.
00:38:24 Ça, c'est quand même vrai, Thierry.
00:38:26 - Certes, mais ça n'empêche pas que les étrangers qui venaient travailler en France
00:38:30 n'avaient pas la nationalité française systématiquement,
00:38:33 et lorsqu'ils faisaient des enfants, les enfants étaient français.
00:38:35 Donc, les parents ne pouvaient pas les expulser.
00:38:37 - Là, vous avez raison, c'est ce que disent les Allemands.
00:38:40 Ils disent "oui, mais venir travailler en échange d'un salaire, c'est une chose,
00:38:45 venir travailler en échange d'un salaire et en échange de la naturalisation,
00:38:49 non, c'est excessif".
00:38:51 - Ils sont entièrement d'accord avec eux.
00:38:53 Ils ont besoin de travailler, on leur offre du travail.
00:38:55 Quand il n'y a plus besoin de travail, je ne dis pas qu'on les renvoie chez eux,
00:38:59 mais c'est que quand les enfants naissent, ils ne vont pas être français.
00:39:01 - C'est ce que vous voudriez, Abdilla, qui est avec nous à Mayotte,
00:39:05 en direct de Mayotte, c'est ce que vous voudriez aujourd'hui, vous ?
00:39:08 C'est-à-dire que les gens puissent être aidés s'ils arrivent là, etc.
00:39:12 et puis que la puissance publique renvoie les Comoriens
00:39:15 au bout de quelques temps chez eux, c'est ce que vous voudriez ?
00:39:18 - Moi, un exemple, oui.
00:39:20 Et moi, j'ai envie de vous souligner quelque chose avant que j'oublie.
00:39:24 L'auditeur qui était à Mayotte, je suis né français.
00:39:31 C'est pas aujourd'hui qu'on va me dire "tu retournes avec les Comores".
00:39:37 Je n'ai jamais été avec les Comores.
00:39:39 - Oui, je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:39:41 Je ne l'ai pas dit, mais vous avez raison.
00:39:43 J'aurais dû lui dire "vous êtes né français".
00:39:45 Il n'est pas question.
00:39:47 - L'histoire des Comores, ça n'a jamais existé.
00:39:52 Ça n'a jamais existé parce qu'avant Mayotte, il était avec Madagascar.
00:39:56 L'histoire des Comores, ça n'a jamais existé.
00:39:59 C'est aujourd'hui que chacun...
00:40:01 En fait, au Comores, là-bas, pour se faire élire,
00:40:05 il faut parler de Mayotte, on va récupérer Mayotte.
00:40:08 Mais c'est une histoire.
00:40:10 Avant, on disait ça aussi à Mayotte.
00:40:13 Quand je serai élu, Mayotte ne retournera jamais.
00:40:18 Mais c'est une histoire qui pour qui l'existe, qui n'existera jamais.
00:40:21 - Oui, vous avez raison.
00:40:23 Mais bien sûr, c'est un territoire français depuis très longtemps.
00:40:28 Et vous avez raison, on recadre le débat.
00:40:31 Le débat aujourd'hui, ce n'est pas est-ce que Mayotte doit redevenir ou non.
00:40:35 Plutôt devenir Comorien.
00:40:36 Il n'en est pas question.
00:40:37 Ce n'est pas du tout mon débat.
00:40:38 Notre débat aujourd'hui, c'est bien celui qui a été lancé
00:40:41 par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
00:40:43 Faut-il valider la fin du droit du sol
00:40:47 pour cet archipel de l'océan Indien français ?
00:40:50 100% français.
00:40:51 Voilà.
00:40:52 Emmanuel, un petit mot d'Emmanuel qui a fait le 3210 également.
00:40:55 Bonjour Emmanuel.
00:40:56 - Bonjour, bonjour.
00:40:57 Moi, en fait, le monsieur là qui était juste pas la personne qui habite à Mayotte,
00:41:04 juste la personne qui vient de parler,
00:41:06 en fait, elle a tout dit de ce que je voulais dire.
00:41:09 - C'est-à-dire ?
00:41:10 - C'est-à-dire que moi aussi, je suis devant une suppression du droit de sol.
00:41:13 Parce qu'en fait, je ne vais pas répéter tout ce que lui vient de dire,
00:41:17 mais moi, mon père est Algérien.
00:41:19 D'accord ?
00:41:20 Il est venu travailler, il a travaillé, il a toujours travaillé.
00:41:23 Il demandait des cartes de séjour, il est reparti au bled, il est revenu,
00:41:26 il est reparti au bled, il est revenu.
00:41:28 Moi, je suis français, je n'ai jamais été au bled.
00:41:30 Il ne m'a même pas reconnu.
00:41:32 Mais ce que je vois, c'est que lui et plein d'émigrés qui sont venus,
00:41:36 ils étaient venus pour travailler.
00:41:38 Ils n'étaient pas venus pour chercher du chômage ou des allocs ou un bien social.
00:41:42 Ils étaient venus pour une bonne raison dans leur tête.
00:41:44 Aujourd'hui, le problème, il est qu'on fait, allez, on vient, les droits,
00:41:49 alors on se marie, on a des papiers, allez, ça y est, on est français.
00:41:52 Non, non, ça se mérite d'être français.
00:41:54 Je dirais même que c'est un honneur d'être français,
00:41:58 parce que moi, je vais vous dire, moi, j'ai eu la chance de grandir en liberté.
00:42:01 J'ai eu la chance de pouvoir aller faire du vélo.
00:42:04 J'ai eu la chance d'avoir une éducation gratuite à l'école.
00:42:07 J'ai eu cette chance-là, j'ai eu la chance.
00:42:09 Donc, je respecte le pays qui m'a donné quelque chose.
00:42:12 En échange, je lui redonne quelque chose.
00:42:14 Et là, le problème, c'est quand les gens, maintenant, ils viennent en France,
00:42:16 ils n'ont plus ce respect-là.
00:42:18 Ils n'ont plus ce respect-là.
00:42:20 C'est pour ça que moi, je suis contrairement, contre le droit du sol,
00:42:24 et je suis contrairement contre pas mal de choses.
00:42:26 Moi, je peux vous le dire.
00:42:27 Tu veux être français ? Mérite que tu sois français.
00:42:29 Si tu viens en France, mérite-le.
00:42:32 Donne-nous l'envie que tu sois français.
00:42:36 On ne parle pas ici en disant « j'ai un gamin, j'ai des papiers, je suis français ».
00:42:39 Non, non, c'est faux.
00:42:40 Non, non, français, c'est une culture.
00:42:42 Merci Emmanuel qui nous appelle de Rouen et qui est fils d'un immigré algérien
00:42:49 et qui a un discours très, comment dire, méritocratie en gros.
00:42:54 Merci Emmanuel.
00:42:55 Merci Thierry.
00:42:56 Merci Abdilla, formidable.
00:42:59 Merci Abdilla qui a passé 49 minutes, 50 minutes avec nous en direct
00:43:06 depuis l'île de Mayotte où il est en ce moment
00:43:09 et où il dit « oui, il faut que l'on donne raison à Darmanin
00:43:13 et que finalement ce droit du sol cesse sur cette île française de l'océan Indien ».
00:43:19 Dans un instant, nous parlons de la crise du logement.
00:43:22 Faut-il mieux protéger les propriétaires ?
00:43:25 Est-ce que les locataires sont trop protégés dans ce pays ?
00:43:28 30/10.
00:43:29 13h51 RTL, on fait une petite bascule.
00:43:47 Maintenant, on va parler du logement, la crise du logement.
00:43:50 Faut-il mieux protéger les propriétaires ?
00:43:52 Lisa Marie, pourquoi parle-t-on logement ?
00:43:54 On parle depuis ce matin sur RTL la crise du logement
00:43:56 qui affecte aujourd'hui d'autres secteurs que les agents immobiliers.
00:44:01 On parlait des notaires, des artisans, des déménageurs,
00:44:05 tous ces secteurs d'activité qui sont aussi impactés par cette crise du logement.
00:44:10 On vous pose la question, est-ce que les locataires sont trop protégés en France ?
00:44:14 Est-ce qu'il faut mieux protéger les propriétaires ?
00:44:17 Vous nous appelez au 30/10 où vous réagissez sur l'application RTL.
00:44:21 Je vais commencer au 30/10 avec Gléna.
00:44:24 Bonjour Gléna.
00:44:25 Bonjour.
00:44:26 Qui est Gléna ?
00:44:28 Je vous ai contactée il y a quelques temps concernant un problème de squat.
00:44:34 Ah d'accord, je me souviens, vous étiez squatée, c'est ça ?
00:44:38 C'est ça.
00:44:39 Alors vous faites partie des nombreux propriétaires en France qui sont squatés.
00:44:46 Rappelez-nous, parce que là les gens qui nous écoutent ne se souviennent pas.
00:44:52 Alors moi j'ai une maison, je suis propriétaire,
00:44:55 et un jour en allant travailler, en revenant, il y avait un squatter à mon domicile.
00:45:00 Qui n'était pas votre résidence secondaire, qui était votre ?
00:45:04 Non, ma maison.
00:45:06 Comment ça s'est passé ?
00:45:07 J'ai appelé les forces de l'ordre, ils sont venus,
00:45:11 le squatter a admis qu'il n'avait rien à faire dans les lieux.
00:45:16 Les policiers l'ont interpellée, donc ils l'ont relâchée au bout de la rue,
00:45:22 et le squatter est revenu dans l'administrative.
00:45:25 Et ça, ça date depuis 2018.
00:45:28 Depuis 2018, et vous vivez où ?
00:45:30 Du coup j'ai pris une location.
00:45:32 Et vous payez les charges sur cette maison ?
00:45:36 Oui.
00:45:37 Oui, donc double facturation.
00:45:40 Vous ne payez pas la facture d'électricité de votre squatter ?
00:45:44 Bien sûr que si.
00:45:46 Vous payez la facture d'électricité de votre squatter,
00:45:50 plus votre facture à vous dans votre loque ?
00:45:53 Bien sûr.
00:45:54 Donc là, le mois de septembre, j'ai coupé le compteur d'électricité,
00:45:59 parce que je me retrouvais avec des factures faramineuses.
00:46:02 Et puis voilà quoi.
00:46:04 Donc moi ce que je ne comprends pas,
00:46:06 c'est qu'à partir du moment où les personnes mettent le compteur à leur nom,
00:46:11 ils ont un justificatif de domicile.
00:46:13 Et ça je trouve ça pas normal en fait.
00:46:16 Je trouve ça pas normal parce que je pense que
00:46:20 le justificatif de domicile, il faudrait montrer un bail,
00:46:23 il faudrait montrer une... je sais pas, une facture d'une perte de 1,5 millions.
00:46:27 Est-ce que quelqu'un vous aide ? Vous avez des enfants ?
00:46:30 Oui, j'en ai deux.
00:46:31 Et vous avez donc été obligée de prendre une location et de loger vos enfants ?
00:46:36 Bien sûr.
00:46:37 Comment vous faites ?
00:46:39 Je travaille dur, monsieur. Je travaille 7 jours sur 7.
00:46:43 Et ça dure depuis 2018 ?
00:46:46 Oui.
00:46:47 Et vous avez un avocat ? Vous avez des gens qui vous aident ?
00:46:50 Des élus locaux dans votre commune ?
00:46:52 Non, personne.
00:46:54 Ce que je trouve pas normal, c'est qu'il est jugé,
00:46:57 à partir du moment où il va voler quelque chose,
00:47:00 ou porte d'armes blanches, là il va être jugé.
00:47:03 Donc là la justice rattache mon dossier par rapport au vol
00:47:07 pour qu'il puisse prendre un peu pour les faits qu'il fait en fait.
00:47:10 Mais il fait des stages en prison, il les honore, il les honore pas.
00:47:14 Enfin, il fait ce qu'il veut en fait.
00:47:16 Il déserte, il retourne chez moi, il y a rien de fait.
00:47:20 Il prend pas plus.
00:47:22 Je suis pas indemnisée parce qu'il est pas salvable, c'est un SDF.
00:47:26 Et donc là il a un caractère général.
00:47:28 Je sais pas quand il y a un squatteur,
00:47:30 il y a des démarches, la loi a changé quand même,
00:47:34 ça fait 6 ans que ça dure, 6 ans de loyer.
00:47:37 Il y a des avocats qui doivent vous aider.
00:47:40 Vous êtes dans quelle ville, Glenin ?
00:47:42 À Troyes.
00:47:43 Dans la ville de Troyes, dans le département de l'Aube.
00:47:45 Oui.
00:47:46 Et Barouin, il faut écrire à Barouin,
00:47:49 c'est pas possible qu'il tolère ça dans sa ville.
00:47:51 Je suis fatiguée.
00:47:53 Je suis passée par tous les stades, la colère,
00:47:56 j'ai même voulu l'aider ce monsieur-là,
00:47:58 et en fait quand j'ai appelé la maraude,
00:48:00 ils m'ont pas cru.
00:48:02 Donc je me suis retrouvée toute seule,
00:48:04 j'ai fait de la dépression,
00:48:06 enfin voilà quoi, je me suis retrouvée mal.
00:48:08 C'est une maison que vous avez, qu'il squatte,
00:48:10 ou c'est un appartement ?
00:48:11 Non, c'est une maison.
00:48:13 C'est une maison.
00:48:14 Mais même là aujourd'hui, je vais vous dire honnêtement,
00:48:16 je récupère ma maison demain,
00:48:18 j'ai même plus envie d'y mettre un pied.
00:48:19 C'est devenu un toddy.
00:48:21 Oui, j'imagine 6 ans de squatte.
00:48:24 J'ai plus de fenêtres, j'ai plus de portes,
00:48:26 il m'a tout cassé.
00:48:28 Il m'a tout cassé.
00:48:29 En plus ?
00:48:30 J'ai plus envie, ah bah bien sûr.
00:48:32 Je suis sûre qu'il y a même des punaises,
00:48:34 enfin j'ose même pas quoi.
00:48:35 J'ai tous mes meubles là-bas, j'ai tout.
00:48:37 J'ai dû tout racheter,
00:48:39 donc je suis fatiguée, j'ai plus envie de me bagarrer.
00:48:41 Et vous n'avez jamais pu sortir,
00:48:43 récupérer 1 euro de ces 6 années de squatte ?
00:48:47 Non.
00:48:48 Bien évidemment, c'est un squatteur, un vrai squatteur.
00:48:50 Bien sûr.
00:48:51 Non par contre, j'ai mis la main au porte-monnaie
00:48:52 pour faire des réparations, qui m'a cassé dans la foulée.
00:48:54 Donc là j'arrête.
00:48:56 Vous payez des taxes sur la maison ?
00:48:59 Bien sûr, la taxe financière.
00:49:02 J'ai envie de pleurer là.
00:49:04 Vous savez, même les larmes là, j'y ai même plus.
00:49:06 Je suis fatiguée, je suis fatiguée.
00:49:08 J'ai plus envie.
00:49:09 Quel claque.
00:49:10 J'ai plus envie de me bagarrer,
00:49:11 même mes enfants, on n'arrive même pas à rentrer dans la rue.
00:49:16 C'est ma maman qui allait jusqu'à présent chercher mon courrier,
00:49:19 parce que c'est mon adresse également professionnelle.
00:49:23 Et du coup, il m'a arraché la boîte aux lettres 5 fois.
00:49:26 Du coup, j'ai dû payer.
00:49:28 Vous avez pu lui parler, ce squatteur, un jour ?
00:49:30 Ah oui, plusieurs fois.
00:49:32 Il vous dit quoi ?
00:49:33 Qu'il n'a rien à faire là.
00:49:35 C'est tout, ça s'arrête là.
00:49:37 Lui, il vous dit "j'ai rien à faire dans votre maison" ?
00:49:39 Ah oui, oui.
00:49:41 Mais il retourne quand même.
00:49:43 Vous savez, c'est un drogué,
00:49:45 je ne suis même pas sûre qu'il soit lucide en fait.
00:49:48 Il est là depuis 2023, donc il est incarcéré.
00:49:50 Depuis 2023, avril 2023, il est incarcéré.
00:49:53 Et c'est d'autres squatteurs qui ont pris...
00:49:55 Je n'ai même pas eu le temps de reprendre "possession de mon bien".
00:49:59 C'est d'autres squatteurs qui sont venus.
00:50:01 Donc ça, j'arrête, j'abandonne.
00:50:03 Écoutez, vous êtes vraiment dans une situation terrifiante, Glena.
00:50:06 Je rappelle que vous travaillez 7 jours sur 7 pour payer du coup un deuxième appartement.
00:50:10 Et vous payez toutes les taxes et les factures.
00:50:13 Et les taxes d'habitation sur cette première maison, c'est du délire.
00:50:16 Bon, il est 13h57. Restez avec nous, on va continuer à se poser la question.
00:50:21 Faut-il mieux protéger les propriétaires ?
00:50:23 Est-ce que les locataires sont trop protégés ?
00:50:25 Restez avec nous. Appelez le 3210 et je dis bonjour à Jean-Alphonse Richard.
00:50:28 Bonjour, Éric Brunet.
00:50:30 De quoi valent-ils les questions dans l'heure du crime ?
00:50:32 Je vous emmène à Pau. C'est sûrement une ville que vous connaissez.
00:50:35 J'aime beaucoup Pau.
00:50:37 Plus précisément, au belvédère de Pau.
00:50:39 C'est un lieu où on voit les toits de la ville, etc.
00:50:43 En 1998, à 6 mois d'intervalle,
00:50:46 deux jeunes gens sont retrouvés au pied de ce promontoire.
00:50:49 Emmanuel Boucher, apprenti cuisinier, 18 ans.
00:50:52 Alain Dubois, apprenti charpentier, 20 ans.
00:50:54 Ils ne se connaissaient absolument pas.
00:50:57 Ils ne s'étaient jamais rencontrés.
00:50:59 A tous les deux, sur leur corps, il manque une chaussure.
00:51:02 Et pour tous les deux, sous le corps, il y a une feuille de palmier.
00:51:07 Vous voyez, c'est le début d'une énigme.
00:51:09 C'est une mise en scène qui est pour le moins étrange.
00:51:11 Énigme peut-être pour nous, et peut-être pour vous, mon cher Eric.
00:51:14 Mais pas vraiment pour le policier.
00:51:16 C'est le même policier dans les deux cas qui va être chargé de l'affaire.
00:51:19 Parce que selon lui, il s'agit de deux suicides.
00:51:21 Il ne va pas en démordre.
00:51:23 Évidemment, il va y avoir des enquêtes, des vérifications.
00:51:25 On va s'apercevoir que tout ça est beaucoup plus compliqué que de simples suicides.
00:51:29 Est-ce qu'il s'agit de suicides ou de meurtres ?
00:51:33 Est-ce qu'il y a un homme qui rôde autour du belvédère et qui aurait poussé ces jeunes gens ?
00:51:38 C'est l'enquête que je vous raconte aujourd'hui.
00:51:40 Les suicidés du belvédère de Pau à 14h30.
00:51:43 À 14h30, mesdames, messieurs. Nous serons là, bien sûr.
00:51:46 À tout de suite, aux 30 de 10. Faut-il mieux protéger les propriétaires ?
00:51:49 Retrouvez tous nos podcasts sur l'appli RTL.
00:51:53 RTL, il est exactement 14h.
00:52:00 Tout juste l'heure du rappel des titres avec Lisa Marie Marques.
00:52:07 Bonjour Lisa Marie, re-bonjour.
00:52:09 Et à la une, ce terrible accident dans le Nord à Steinbeck ce matin.
00:52:14 Une voiture a fauché quatre piétons à la sortie du village dans la matinée.
00:52:18 Parmi les quatre victimes, trois sont décédés d'après la préfecture du Nord.
00:52:22 Une a été hospitalisée dans un état grave avec son pronostic vital très engagé.
00:52:27 La personne qui les a fauchés est un homme d'une cinquantaine d'années.
00:52:30 Il a été placé en garde à vue.
00:52:32 Une enquête pénale a été immédiatement ouverte.
00:52:35 Dans l'actualité, on en a longuement parlé.
00:52:37 Tout à l'heure dans les auditeurs, on a la parole.
00:52:39 La fin du droit du sol à Mayotte envisagée par Gérald Darmanin
00:52:43 qui suscite de très nombreuses réactions.
00:52:45 On en a parlé tout à l'heure, disais-je.
00:52:47 Le Premier ministre est attendu cet après-midi à l'Elysée
00:52:50 pour un compte rendu de sa visite sur l'île
00:52:53 et afin de discuter avec le Président de la République de cette annonce surprise.
00:52:57 Le droit du sol va-t-il être supprimé à Mayotte ?
00:53:00 Pour faire adopter cette mesure, il faudra passer par une révision de la Constitution.
00:53:04 Cette annonce a en tout cas été saluée par la droite,
00:53:07 Éric Ciotti, Marine Le Pen ou encore Marion Maréchal.
00:53:09 On parle de cinéma également.
00:53:11 C'est le meilleur démarrage de l'année 2024 dans les salles.
00:53:14 On parle du film "Cocorico" qui cartonne.
00:53:17 Déjà plus de 480 000 spectateurs en 5 jours pour cette comédie RTL
00:53:22 avec Christian Clavier et Didier Bourdon au casting.
00:53:25 Un véritable carton dans les salles de cinéma.
00:53:28 Autre carton hier soir, cette fois à la télévision,
00:53:30 le film "Les Bronzés font du ski".
00:53:32 Comme chaque année, le film est rediffusé.
00:53:34 Comme chaque année, c'est un succès d'audience.
00:53:36 Près de 5 millions de téléspectateurs.
00:53:38 Les situations, les répliques, les personnages sont encore et toujours cultes.
00:53:42 Je vous propose qu'on en parle dans quelques minutes.
00:53:44 Pourquoi ce film "Les Bronzés font du ski" est-il aussi célèbre, culte ?
00:53:49 Pourquoi tel carton pour un film de 1979 ?
00:53:52 "Les Bronzés font du ski", malgré les nombreuses diffusions à la télévision.
00:53:57 Si vous avez quelque chose à dire sur ce film,
00:53:59 appelez-nous au 3210, on en parlera un peu plus tard dans l'émission.
00:54:03 Mais d'abord, un point sur la météo.
00:54:05 Demain, une perturbation pluvieuse va arriver par le Nord-Ouest
00:54:09 et traverser la moitié Nord du pays d'ici à la fin de journée.
00:54:13 Sur la moitié Sud, on peut s'attendre à un temps sec et relativement ensoleillé.
00:54:17 Les températures le matin, -2 à 4 degrés en général,
00:54:21 5 à 7 degrés attendus sur les littoraux.
00:54:24 Et pour l'après-midi, 10 à 14 degrés prévus pour la moitié Nord,
00:54:27 14 à 17 degrés sur la moitié Sud et jusqu'à 20 degrés à Biarritz.
00:54:33 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:54:37 Quel témoignage celui de Glenna à l'instant sur les propriétaires
00:54:44 qui sont victimes de squatters ou de locataires mal intentionnés.
00:54:49 On garde Glenna avec nous, elle a fait le 3210,
00:54:52 mais on va aller retrouver Marie qui a fait le 3210 également,
00:54:55 qui est en Bretagne, c'est ça Marie ? Bonjour.
00:54:57 - Oui bonjour exactement, c'est ça.
00:55:00 - Vous êtes propriétaire vous ?
00:55:03 - Exactement, je me suis permis de vous appeler parce que je suis en plein dans le sujet.
00:55:08 Moi j'ai une locataire qui a quitté notre maison en août 2023,
00:55:13 en nous laissant des dégâts de dégradation pour 5500 euros.
00:55:18 Alors avec des dégradations, des coups dans le placo,
00:55:21 des portes criblées de je ne sais quoi, des radiateurs arrachés.
00:55:24 Et avec ceci un bris de glace sur une vitre qui a été constatée,
00:55:29 accrochez-vous bien, en avril 2022.
00:55:32 Donc moi j'ai fait les démarches auprès de ma locataire en disant
00:55:35 mais il va peut-être réparer la vitre.
00:55:37 Oui mais à partir du moment où ma vitre elle réparait quand je pars,
00:55:41 il n'y a pas de problème.
00:55:42 Je me suis renseignée ça auprès de son insureur,
00:55:44 il me dit effectivement il n'y a pas de date butoir,
00:55:46 trois mois ou six mois pour remettre en état.
00:55:48 À partir du moment où il quitte le logement, ça sera mis en état, c'est ok.
00:55:52 Sauf que voilà, on arrive en août 2023 du ménagement,
00:55:55 ma vitre est toujours brisée, cassée, pas remplacée.
00:55:59 Et bien c'est moi qui prends en charge les démarches
00:56:01 pour assurer le remplacement de cette vitre.
00:56:04 Une chance que le dossier avait été ouvert par ma locataire en avril 2022.
00:56:08 Elle n'a pas pu payer parce que forcément elle avait une franchise.
00:56:12 Donc comme le dossier a été ouvert, je n'ai qu'à payer la partie franchise.
00:56:16 C'est quand même pas normal quoi.
00:56:17 - Mais dites-moi, quand on a une locataire, il y a un état des lieux ?
00:56:21 - Bien sûr.
00:56:22 - On laisse une somme également au début ?
00:56:25 - Oui, vous rigolez.
00:56:27 La caution avance trois mois, c'était très bien.
00:56:30 Maintenant un mois, qu'est-ce que vous voulez faire avec un mois ?
00:56:32 Vous voyez, la moelle vide, j'en ai pour 600 euros,
00:56:35 le loyer ne couvre même pas la vitre.
00:56:38 Donc vous imaginez bien des travaux de 520.
00:56:41 - Qu'est-ce qu'elle vous a dit ?
00:56:42 Quand elle quitte la maison, vous lui avez parlé, vous étiez là ?
00:56:46 - J'ai fait constater par huissier.
00:56:49 - Qu'est-ce qu'elle vous a dit ?
00:56:51 - Elle m'a dit qu'elle assumerait toujours,
00:56:53 mais là elle avait en gros des difficultés financières,
00:56:56 le propriétaire trinque.
00:56:58 Mais pourquoi la législation des assurances ne dit pas
00:57:02 que le bris de glace doit être réparé dans les trois ou six mois ?
00:57:05 Moi je n'aurais pas eu ça à prendre en charge.
00:57:07 - Oui, franchement, c'est bien votre bris de glace.
00:57:10 Vous vous centrez sur le bris de glace.
00:57:12 Moi je n'oublie pas l'essentiel, c'est les 5500 euros.
00:57:15 Si c'était que la glace, Marie...
00:57:18 - C'est vrai, c'est vrai.
00:57:20 J'ai un autre témoignage aussi par rapport aux assurances.
00:57:23 Il faut savoir que si un locateur quitte votre logement,
00:57:26 il envoie son recommandé, il y a un dégât des eaux de constater.
00:57:30 C'est nous qui sommes responsables, alors qu'il est toujours dans les lieux.
00:57:33 Ce n'est quand même pas normal, c'est quoi ces lois ?
00:57:35 Et après on dit que les propriétaires ne veulent plus louer,
00:57:37 mais il ne faut pas s'étonner.
00:57:39 - Non, il ne faut pas s'étonner, c'est vrai.
00:57:41 - Donc là, elle m'a dit clairement qu'elle avait fait un dossier
00:57:45 de remise à jour d'aides.
00:57:50 Elle m'a dit clairement, moi j'ai des dettes d'Etat,
00:57:53 vous ne serez pas prioritaire.
00:57:55 - Ah oui, d'endettement.
00:57:57 Merci Marie de ce témoignage.
00:58:00 Christophe, je pense à tous ceux qui,
00:58:04 toute leur vie économisent pour s'acheter une maison, un petit appartement,
00:58:08 un appartement, un bien immobilier, parce qu'on nous a dit,
00:58:10 moi quand j'étais petit, on nous disait,
00:58:12 dès que tu as trois sous, tu travailles, tu travailles,
00:58:14 dès que tu as trois sous, tu les places dans la pierre.
00:58:16 Bon, très bien.
00:58:17 Derrière, vous vous dites, pour ma retraite, je vais louer,
00:58:20 je ne suis pas certain que ce soit une sinécure de louer.
00:58:23 Christophe nous appelle également.
00:58:25 Bonjour mon cher Christophe.
00:58:27 - Oui, bonjour.
00:58:28 Je vous téléphone, moi c'est un cas un peu spécial.
00:58:32 - Vous savez quoi Christophe, je vous garde sous le coude,
00:58:35 je vous prends juste après ça, à tout de suite.
00:58:37 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:58:41 50 centimes la minute.
00:58:42 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:58:48 Christophe a fait le 3210, faut-il mieux protéger les propriétaires,
00:58:53 les locataires sont-ils trop protégés dans ce pays ou pas, ou pas ?
00:58:56 Christophe, bonjour.
00:58:58 - Oui, bonjour.
00:58:59 Donc comme je vous disais, moi c'est un peu un cas spécial.
00:59:02 Donc j'ai mis une personne de ma famille dans une de mes maisons,
00:59:05 une, j'en ai qu'une de même,
00:59:08 et on devait signer un bail,
00:59:11 et le problème c'est qu'il est rentré avant de signer le bail,
00:59:13 et il n'a jamais voulu signer ce bail.
00:59:15 Du coup il n'a jamais payé ses loyers.
00:59:18 Donc moi c'était une personne de confiance, celle qui était de ma famille.
00:59:22 Donc ça a duré quelques années, le problème, je m'en suis rendu malade.
00:59:27 - Il ne vous a jamais payé un loyer pendant quelques années, comme vous dites ?
00:59:32 - Si je vous dis au moins 10 ans,
00:59:35 pendant 10 ans, je me suis rendu malade.
00:59:38 Mon épouse a dit "il faut qu'on tourne la page,
00:59:40 du coup tu vas vendre la maison",
00:59:42 et j'ai mis cette personne en procès, comme quoi il fallait qu'elle parte.
00:59:45 Donc cette personne avait le statut de squatteur, en fait.
00:59:50 Du coup je suis parti, j'avais un ami qui était avocat,
00:59:53 il m'a dit "c'est pas grand chose, ça va te coûter 1000 euros,
00:59:56 tu as une année de procédure".
00:59:58 Ça a duré plus de 3 ans, ça m'a coûté plus de 3000 euros.
01:00:02 Donc je m'en suis rendu vraiment malade,
01:00:04 je pensais sur cette maison pour avoir ma retraite,
01:00:07 et du coup je l'ai bradé.
01:00:09 Je l'ai vendu cette maison, je l'ai bradé à contrecoeur.
01:00:11 Je voulais tourner la page,
01:00:13 il y en a ras le bol de ces lois qui ne tiennent pas la route.
01:00:16 - Il a fini par partir, le membre de votre famille ?
01:00:19 - Oui, il est parti, mais ça a duré quand même pas mal d'années.
01:00:23 - Mon Dieu, mais c'est terrible.
01:00:26 Vous avez dû vous fâcher avec une partie de votre famille,
01:00:29 parce qu'un truc comme ça, moi je veux plus le voir.
01:00:32 - Le problème c'est que je n'avais même rien dit à mon épouse
01:00:35 pendant quelques années,
01:00:37 et elle a découvert le port de Rose,
01:00:39 du coup elle a pas vu que je me rendais malade pour ça.
01:00:41 Donc elle a dit "c'est simple, on va tourner la page,
01:00:43 il faut que tu vendes ce truc, tu dis à cette personne qu'elle part,
01:00:47 et si elle veut acheter, elle l'achète".
01:00:50 - Mais la loi, parce que parlons parlons bien,
01:00:54 vous n'avez pas du tout été protégé par la législation française alors ?
01:00:58 - Ah ben non, on est parti en procédure, il y avait la loi pour lui.
01:01:01 Il était squatteur.
01:01:03 - Il avait des revenus ce monsieur ?
01:01:05 - Ah ben oui.
01:01:06 - Il avait des revenus ?
01:01:07 - Ben oui, il était marié, il avait une épouse.
01:01:12 Mais je vous dis, je me suis rendu malade,
01:01:15 donc les lois sont vraiment mal faites.
01:01:17 Je vais être méchant en disant ça,
01:01:19 mais on a des députés, ils pondent des lois,
01:01:21 je me demande à quoi ils pensent.
01:01:23 Alors il ne faudra pas se naindre,
01:01:25 il y a bientôt plus de logements sur le marché.
01:01:28 En plus, moi je suis artisan,
01:01:30 j'ai les moyens de faire des logements,
01:01:32 j'arrive en plus en ferme pendant toute ma vie.
01:01:34 Faire des logements et construire.
01:01:36 J'ai préféré ne pas faire ça,
01:01:38 peur de ne pas être payé et me rendre malade.
01:01:40 C'est ce qui s'est passé du coup.
01:01:42 Du coup voilà, j'ai tourné la page et puis voilà.
01:01:44 - C'est dingue.
01:01:45 Merci de ce témoignage Christophe.
01:01:47 On va prendre Stéphane qui m'a l'air d'être de la région liloise.
01:01:50 Stéphane, bonjour.
01:01:52 - Oui bonjour.
01:01:54 Oui effectivement je suis de la région liloise.
01:01:56 Moi pour ma retraite j'ai acheté des appartements.
01:01:59 Que j'ai loués.
01:02:01 Alors je ne suis pas marchand de sommeil.
01:02:03 Je trouve que les lois sont faites pour protéger les gens.
01:02:06 Il y a des lois qui sont faites pour protéger les locataires,
01:02:09 mais un peu trop là pour le moment.
01:02:11 J'avais trois appartements que j'ai revendus suite à ça.
01:02:16 Je louais en dessous du prix du marché.
01:02:19 Je donnais la chance aux gens de pouvoir se loger.
01:02:22 Même avec des situations on va dire difficiles,
01:02:24 mais la CAF on va dire prenait le relais.
01:02:27 Mais à un moment il y a des choses qui vont plus.
01:02:29 Parce que si on déclare que le locataire à la CAF ne paye pas le loyer,
01:02:33 on nous enlève la CAF.
01:02:35 Donc c'est un cercle sans fin.
01:02:37 Donc on est un peu dans la panade.
01:02:41 Et on nous rajoute une couche avec d'autres choses.
01:02:45 Et pour finir on n'a plus rien.
01:02:47 On n'a plus le loyer, on n'a plus rien.
01:02:49 Les locataires s'en vont parce qu'à un moment on dit
01:02:54 on va intégrer des procédures, mais derrière ils nous laissent l'appartement
01:02:57 dans un état déplorable.
01:03:00 On est obligé de réinvestir.
01:03:02 Donc à un moment j'ai dit stop.
01:03:04 J'arrête. C'est fini.
01:03:06 - Je comprends ce que vous dites.
01:03:08 Je me dis quand je pense qu'on nous dit, c'est vrai c'est très français,
01:03:12 si tu as fait des économies, investi dans la pierre,
01:03:15 c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui sont déçus,
01:03:19 qui ont fait ça de façon presque automatique.
01:03:22 Persuader qu'il fallait le faire,
01:03:24 on se rend compte aujourd'hui que c'est compliqué.
01:03:26 Parce que quand on compte là-dessus pour payer une partie de sa retraite,
01:03:30 ça doit être terriblement décevant.
01:03:33 Merci beaucoup Stéphane de votre appel.
01:03:35 Très belle journée, belle après-midi à l'écoute d'Hertel à Lille.
01:03:39 Alors on ne peut pas parler, Victor,
01:03:42 on avait dit qu'on disait un mot sur le succès dingue
01:03:44 sur TF1 hier soir de la diffusion des Bronzés.
01:03:48 - Oui, il y avait plus de 5 millions de téléspectateurs
01:03:51 pour regarder les Bronzés hier soir.
01:03:53 - Il n'y a pas d'appel sur les Bronzés ?
01:03:54 - Si, on a Régis qui est avec nous.
01:03:56 - Voilà, Régis, bonjour.
01:03:57 - Bonjour.
01:03:58 - Oui, je voulais parler de ce succès
01:04:00 parce que ça a été un carton hier soir sur TF1,
01:04:04 les Bronzés fouent du ski.
01:04:06 Un carton alors que le film date de 79,
01:04:08 il a été diffusé 1000 fois à la télé.
01:04:10 Mais il y a tout le temps une foule considérable pour voir ce film.
01:04:14 Il est culte ou pas pour vous ce film, Régis ?
01:04:16 - Bah oui, évidemment.
01:04:17 Évidemment parce que c'est quelque chose qu'on regarde avec plaisir,
01:04:20 même sur la lune, 10 fois, 20 fois.
01:04:22 C'est le plaisir, c'est le moment, c'est l'hiver,
01:04:25 c'est des passions de ski, c'est des vacances, c'est le plein air.
01:04:28 J'ai remarqué une autre chose aussi,
01:04:30 c'est qu'il y a de la neige sur les montagnes,
01:04:33 par rapport à maintenant.
01:04:36 Et puis les massifs sont vraiment très enneigés,
01:04:40 c'est vraiment très sympa.
01:04:42 À partir de là, c'est vrai que ce film est très sympa.
01:04:45 - Quelle est votre scène ou votre réplique préférée ?
01:04:47 Ou le moment que vous préférez ?
01:04:48 - Moi j'aime bien, c'est quand c'est avec l'alcool et la grenouille.
01:04:51 Le crapaud, je trouve que c'est...
01:04:55 - Quand ils se sont perdus et qu'ils se retrouvent chez le paysan,
01:05:00 dans la grotte, dans la cave.
01:05:02 - Ouais, je trouve ça extraordinaire.
01:05:04 Extraordinaire, je suis mort de rire à chaque fois.
01:05:06 - Et le planté de bâtons, le planté de bâtons aussi.
01:05:09 - Ça aussi, mais bon, tous, ils sont tous bien,
01:05:12 c'est des répliques, c'est des...
01:05:14 Moi j'aime bien, je pense aussi.
01:05:17 J'aime bien quand même, ça me détend.
01:05:19 - C'est vraiment mythique, moi j'ai des enfants,
01:05:21 qui n'étaient pas nés bien évidemment au moment de la sortie du film,
01:05:25 qui sont nés même après les années 2000,
01:05:27 qui connaissent des répartis, des bronzés,
01:05:31 et des bronzés font du ski.
01:05:33 - Moi j'ai ma fille qui est partie en vacances au ski,
01:05:36 et ils ont regardé les bronzés font du ski.
01:05:39 Ils étaient devant à la 16 ans,
01:05:41 ils regardaient les bronzés font du ski.
01:05:43 - Oui, voilà, ça s'appelle un film culte.
01:05:47 - Oui, tout à fait, et puis on a besoin de ça aujourd'hui,
01:05:50 je pense qu'on a besoin de ça,
01:05:52 on a besoin de changer les idées,
01:05:54 de rigoler.
01:05:56 - Alors, quels sont vos films cultes ?
01:05:58 Il y a les bronzés, les bronzés font du ski,
01:06:00 il y en a d'autres ?
01:06:01 - Moi j'aime bien les films avec des funès aussi.
01:06:03 - Tous les deux funès ?
01:06:05 La grande vadrouille obligatoire, bien sûr.
01:06:08 - C'est ça, j'aime bien aussi les films avec Jean Gabin,
01:06:13 des films un petit peu connaissables,
01:06:15 un peu noir et blanc,
01:06:17 des films qui sont...
01:06:19 qui ont quelque chose d'un style...
01:06:21 - Le grand policier français type "Mélodie en sous-sol",
01:06:24 Gabin Delon, "Mélodie en sous-sol"
01:06:26 avec les billets qui remontent à la surface de la piscine à la fin.
01:06:29 - Il y a toujours une petite morale dans ces films-là,
01:06:32 qui sont extraordinaires, j'aime bien.
01:06:34 - Et on a oublié, "Le Père Noël est une ordure" quand même,
01:06:37 qui mérite.
01:06:39 Bon, merci de votre appel à Régis,
01:06:41 on voulait saluer la diffusion hier soir par TF1 de ce film,
01:06:46 qui a fait un carton absolu d'audience,
01:06:49 malgré ses très nombreuses rediffusions,
01:06:52 "Les bronzés font du ski", Lisa Marie.
01:06:55 - Et bien maintenant c'est le moment de retrouver notre auditeur du bout du monde.
01:06:58 Alors on ne part pas très loin aujourd'hui,
01:07:00 et pour trouver là où il habite cet auditeur,
01:07:02 un disque sonore avec une chanteuse
01:07:04 qui a représenté ce pays lors de l'Eurovision 88,
01:07:08 avec cette chanson, écoutez.
01:07:10 - Mais elle chante français ?
01:07:25 - Oui, c'est une chanteuse francophone
01:07:27 qui a représenté ce pays à l'Eurovision,
01:07:29 si vous trouvez...
01:07:30 - Si elle chante français, il n'y a pas 50 000 choix possible.
01:07:33 - Vous trouvez la destination là où habite notre auditeur du bout du monde,
01:07:36 qui n'est pas vraiment le bout du monde.
01:07:38 Vous nous écrivez sur l'application RTL
01:07:40 pour tenter de remporter un guide du routard.
01:07:42 - A tout de suite.
01:07:43 - Alors mon Victor, est-ce qu'on a trouvé l'indice sonore ?
01:07:55 Un pays d'Europe où on parle français ?
01:07:57 Bon alors...
01:07:58 - Qui a été représenté par Lara Fabian à l'Eurovision 88.
01:08:01 - C'est le peuple belge, que je ne vois pas, ça ne va pas être la Hongrie.
01:08:04 - Non, c'était Luxembourg, et c'est Charles de Morange
01:08:06 qui a fini par trouver la bonne réponse.
01:08:08 - Ah ! Le Luxembourg, bien sûr, mais oui !
01:08:11 Allez, je dis bonjour à Thibault, bonjour Thibault.
01:08:13 On y va au Luxembourg.
01:08:14 Bonjour mon cher Thibault.
01:08:16 Bon, alors que faites-vous au Luxembourg ?
01:08:19 - Eh bien écoutez, j'habite au Luxembourg depuis ma naissance.
01:08:24 Mes parents ont déménagé ici au Luxembourg,
01:08:27 ma mère travaillait à la cour de justice au Luxembourg.
01:08:30 Et mon papa était à l'armée de l'air à Sainte, en France.
01:08:36 Et puis ils ont déménagé au Luxembourg, à l'époque, dans les années 90.
01:08:41 - D'accord.
01:08:42 - Donc voilà, maintenant j'ai 33 ans.
01:08:44 J'ai vécu un peu partout.
01:08:46 Je n'ai pas vécu en France, malheureusement.
01:08:48 - Ah !
01:08:49 - Mais on est tellement proche de la France, en fait, qu'on y est presque.
01:08:53 - On y est presque.
01:08:54 Et alors que faites-vous comme métier au Luxembourg ?
01:08:56 - Alors moi je suis pilote de ligne.
01:08:58 - Ah d'accord.
01:08:59 - C'est pas le boulot le plus répandu au Luxembourg.
01:09:02 La majorité des gens bossent dans des banques.
01:09:05 - Oui, dans la finance.
01:09:06 Mais alors vous conduisez, vous pilotez des avions pour une compagnie luxembourgeoise ?
01:09:10 - Exactement.
01:09:11 C'est une compagnie de fret, donc de cargo, basée au Luxembourg.
01:09:16 Donc c'est une compagnie luxembourgeoise.
01:09:18 - Ah donc Thibault, vous ne pilotez pas des avions où il y a des passagers.
01:09:21 Vous transportez...
01:09:22 - Plus maintenant.
01:09:23 - D'accord.
01:09:24 - Avant je faisais ça...
01:09:25 Quand j'ai commencé, en fait, j'étais pilote chez Ryanair.
01:09:28 Là, avec eux, c'était sympa.
01:09:31 J'ai vécu en Espagne et en Italie.
01:09:34 Et puis après, je suis revenu au Luxembourg parce que j'ai eu la chance de pouvoir travailler
01:09:40 pour une compagnie luxembourgeoise.
01:09:42 - D'accord.
01:09:43 Parlez-nous du Luxembourg.
01:09:45 Alors vous connaissez bien ce pays.
01:09:48 Qu'est-ce qu'on peut en dire ?
01:09:50 C'est un tout petit pays, bien sûr.
01:09:51 - La vie est chère, je crois.
01:09:53 - La vie est chère, oui.
01:09:54 - La vie, malheureusement, est assez chère.
01:09:56 Le prix de l'immobilier a un peu comme partout augmenté.
01:09:59 Mais le Luxembourg a toujours eu des coûts de vie un peu plus chers qu'à l'étranger.
01:10:05 Mais c'est pas pour autant qu'on ne s'y retrouve pas.
01:10:08 C'est un pays où il fait très bon vivre.
01:10:11 La météo, en général, ne nous gâte pas, malheureusement.
01:10:15 Mais on vit très bien.
01:10:18 Les services publics sont super.
01:10:20 Par exemple, ça fait quelques années maintenant, tous les transports publics sont gratuits dans
01:10:25 le Luxembourg.
01:10:26 - Ah bon ?
01:10:27 - Oui.
01:10:28 Donc on peut se balader dans le pays, qui n'est pas grand, je suis d'accord, mais partout,
01:10:33 gratuitement.
01:10:34 - Donc les bus, il y a le métro, c'est ça ?
01:10:36 Tout ça, c'est gratuit ?
01:10:37 - On a un tram, maintenant.
01:10:39 - Le tram, ok.
01:10:40 - Un tram qui va bientôt desservir de l'aéroport jusqu'au centre-ville.
01:10:45 Maintenant, il fait le centre-ville et le centre d'affaires, le Kirchberg.
01:10:48 - Vous parlez de la ville de Luxembourg, qui est la capitale du Grand-Duché du Luxembourg,
01:10:54 qui est la taille d'un département français, le Grand-Duché du Luxembourg, à peu près.
01:10:58 - Oui, on a à peu près 600 ou 700 000 habitants.
01:11:02 - 600 ou 700 000 habitants, c'est une grosse ville française pour tout ce pays.
01:11:07 Mais alors, moi j'ai toujours été fasciné par ce pays, parce que c'est quand même le
01:11:14 pays où le revenu par habitant est le plus élevé du monde.
01:11:17 Du monde !
01:11:18 - Oui.
01:11:19 - Donc c'est même, on peut dire, le pays le plus riche du monde, si on fait le ratio par habitant.
01:11:26 - Oui, c'est ça.
01:11:28 Il est souvent cité dans le top des pays les plus riches par habitant.
01:11:33 - Oui, oui.
01:11:34 - Il n'est pas que riche par l'argent, il est riche aussi par la culture, par le fait
01:11:40 que ce pays habite dans un carrefour entre la Belgique, la France et l'Allemagne.
01:11:45 - Oui.
01:11:46 - On a beaucoup de culture, tous les gens sont polyglottes, presque tous.
01:11:51 - Oui.
01:11:52 - Les gens au minimum parlent trois langues.
01:11:54 D'ailleurs, les trois langues officielles sont le luxembourgeois, le français et l'allemand.
01:11:58 - D'accord.
01:11:59 Et dans la rue, qu'est-ce qu'on parle dans la rue quand vous allez faire vos courses,
01:12:03 etc., quand vous achetez votre kilo de pommes de terre au marché ?
01:12:07 Il doit y avoir des marchés quand même à Luxembourg.
01:12:09 - Oui, il y a des marchés.
01:12:10 - Alors, elle vous parle en quelle langue, la marchande ?
01:12:13 - Alors, pour moi, c'est ça, le truc, c'est que c'est très facile en tant que français.
01:12:17 On peut parler français presque partout.
01:12:19 - D'accord.
01:12:20 - Tout le monde parle français et c'est ça qui rend la vie très facile, en fait, pour nous.
01:12:26 - Alors, moi, je m'étais toujours dit la finance, petit pays, etc., je me disais, ça doit pas
01:12:34 être très festif, on doit pas faire la fête dans des petits bistrots, des pubs, des boîtes
01:12:39 de nuit, je me suis toujours fait une image d'un pays un peu bonnet de nuit, un peu triste.
01:12:45 - Alors, peut-être il y a une vingtaine d'années, il y avait beaucoup moins de gens qui habitaient ici,
01:12:51 donc forcément, c'était moins festif qu'une ville comme Paris, ça, ça sera toujours comme ça,
01:12:56 mais vu qu'il y a eu une telle croissance en population, c'est devenu un pays très festif,
01:13:04 et surtout au printemps, forcément, en été, mais aussi pendant les fêtes de Noël,
01:13:10 on a des super jolis marchés de Noël, donc ça vaut le détour.
01:13:15 - Et ça se visite, le Grand-Duché ? Vous conseilleriez à des touristes ?
01:13:19 - C'est ce que j'allais demander, moi, j'ai jamais mis des pieds au Luxembourg,
01:13:21 faut venir quoi, passer un week-end pour découvrir ?
01:13:24 - Un week-end, ouais, un week-end, c'est top.
01:13:26 Depuis Paris, vous prenez le TGV, en deux heures, vous serez là.
01:13:30 - Et la ville est sympa, le Luxembourg ? Il y a de la vieille pierre,
01:13:34 il y a des choses à regarder, à voir, à visiter ?
01:13:36 - Oui, on a des très jolis musées, dont le musée de l'art moderne, le MUDAM, que je conseille,
01:13:44 c'est le même architecte du Louvre, un architecte japonais.
01:13:49 - Ah oui, que la pyramide du Louvre, la pyramide.
01:13:52 - Exactement, ouais.
01:13:54 En fait, la ville est construite sur plusieurs étages, on va dire,
01:13:58 parce que c'est dans une vallée, et c'est magnifique.
01:14:02 Il y a les murailles de Vauban, c'est super beau.
01:14:05 - Et Thibaut, qu'est-ce qu'on mange au Luxembourg ?
01:14:07 Nous, on est des gourmands, on demande toujours,
01:14:08 est-ce qu'il y a une gastronomie au Luxembourg ? Je me pose la question.
01:14:12 - Bien sûr, alors, il faut absolument essayer les grandes perroquies Chéchère,
01:14:17 je ne vais pas vous le dire de le répéter, parce qu'il faut s'entraîner un peu,
01:14:20 mais c'est des galettes de pommes de terre, frites,
01:14:24 alors ça, c'est vraiment le classique.
01:14:27 - C'est gourmand.
01:14:28 - La saucisse, évidemment.
01:14:30 On a plusieurs types de saucisses, la Thuringer, la Metzwurst,
01:14:36 mais sinon, c'est plutôt des plats qu'on trouvera aussi en Lorraine ou en Allemagne.
01:14:41 - Oui, ça tient au ventre, on est aux confins de la Franche de l'Est,
01:14:45 de la Belgique et de l'Allemagne, c'est sûr que ça...
01:14:47 - C'est facilement.
01:14:48 - C'est gourmand, c'est riche, j'ai envie de dire.
01:14:49 - Il est bon ce Thibault, il est super bon, parce que pour réussir à nous faire vibrer
01:14:54 en nous parlant du Luxembourg et du tourisme au Luxembourg,
01:14:58 le grand duché du Luxembourg, sur lequel règne le grand duc du Luxembourg,
01:15:04 eh bien, il a du talent.
01:15:06 Merci beaucoup Thibault, 33 ans, qui vit depuis très longtemps à Luxembourg
01:15:12 et qui est pilote d'avion Cargo.
01:15:14 - L'avion Cargo, absolument.
01:15:15 - Merci beaucoup Thibault, et bonjour Jean-Alphonse.
01:15:18 - Bonjour mon cher Eric.
01:15:19 - De quoi va-t-il être question ? Je sais qu'on va à Pau.
01:15:21 - Exactement, on va au pied du Belvédère de Pau, avec les étranges suicides du Belvédère de Pau,
01:15:27 de jeunes gens qu'on va retrouver morts.
01:15:29 Crimes ou suicides ? C'est à suivre, dans l'heure du crime évidemment.
01:15:32 - Nous vous écouterons, merci beaucoup Jean-Alphonse, merci Lisa Marie.
01:15:35 - A demain.
01:15:36 - A demain.
01:15:38 - Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:15:40 - Le journal inattendu sur RTL.
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01:15:51 et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
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