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00:00 - Nord, maintenant, après la cyberattaque de deux mutuelles via Médis et Almeris,
00:04 qui concernent 33 millions de Français, c'est au tour de l'hôpital d'Armentière
00:08 de faire l'objet d'une demande de rançon.
00:11 Pas de service d'urgence aujourd'hui.
00:13 Le centre hospitalier est totalement désorganisé.
00:17 Reportage de Maximilien Carré.
00:19 - Urgence fermée pour cyberattaque, peut-on lire devant le bâtiment.
00:23 Des patients réorientés, écran noir sur les ordinateurs,
00:26 lecteur de cartes indisponible.
00:28 Une galère pour Stevie qui va devoir payer sa consultation.
00:31 - Ils ne peuvent pas vérifier si on a la CNU, la une mutuelle et tout.
00:35 Donc il faut aller jusqu'à la banque, retirer, revenir, 60 euros.
00:39 C'est quand même coûteux.
00:40 - Et dans les couloirs, le personnel s'adapte.
00:42 Les classeurs remplis de feuilles plutôt que des fichiers informatiques.
00:46 Florine Dubois, aide-soignante.
00:48 - Ça engendre beaucoup de papiers, beaucoup de manutentions,
00:51 beaucoup de gestes inutiles, des choses retranscrites
00:54 qui sont du coup plus longues aussi, vu qu'on doit tout réécrire.
00:57 Voilà, c'est ça qui est le plus embêtant.
00:59 - Tout a commencé quand des demandes de rançon sont sorties cette nuit
01:02 des imprimantes, imprimantes contrôlées à distance par des hackers.
01:06 Samy Bayaud, directeur délégué du centre hospitalier d'Armentière.
01:10 - On a immédiatement coupé l'accès Internet de l'établissement.
01:13 En fait, tout est beaucoup, beaucoup plus lent.
01:15 C'est pour ça que ce matin, on a décidé de fermer les urgences pour 24 heures.
01:18 Demain, on va déprogrammer les consultations
01:20 et les blocs opératoires non-urgents.
01:22 - Cela va nous donner du temps pour voir comment fonctionner
01:24 sans informatique, conclut-il.
01:26 Retour à la normale, pas avant plusieurs semaines.
01:29 - Rapportage de Maximilien Carlier.

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