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Transcription
00:00 - Mais alors Guillaume Dominguez, vous avez enquêté, comment est-ce que fonctionne cette coopération européenne ?
00:05 - Eh bien, elle repose en réalité sur les accords de Schengen.
00:07 Il faut bien comprendre que la coordination ne se fait pas directement entre les services de police, mais via les ambassades.
00:12 Si on prend l'exemple de l'enlèvement de la petite Eya, les policiers français identifient très rapidement les auteurs grâce au témoignage de la mère de la petite fille.
00:20 Il s'agit du père de l'enfant, un homme ayant la double nationalité suédoise et tunisienne, et d'un complice.
00:26 Les enquêteurs soupçonnent rapidement un départ pour l'étranger et alertent tout de suite les ambassades françaises de tous les pays par lesquels les suspects pourraient passer.
00:35 Les informations sur l'affaire, nombre de suspects, descriptifs de l'enfant, immatriculation de la voiture, sont transmises aux autorités via les attachés de sécurité intérieure des ambassades.
00:45 Ce sont des officiers de police chargés de faire le lien entre les services français et étrangers.
00:50 En parallèle, une information judiciaire est ouverte, un juge d'instruction est nommé et délivre rapidement deux mandats d'arrêt européens.
00:57 Une fois l'itinéraire des suspects identifiés, ce sont ces mandats qui autorisent les policiers danois à les interpeller au nom de la France.
01:05 Détenus dans le cadre d'une mise sous écrou extraditionnelle, ils vont rester au Danemark quelques semaines avant d'être remis aux autorités françaises.
01:12 Merci Guillaume Dominguez. Et rajoutons que les services sociaux danois ont remis Eya en bonne santé à sa mère.
01:18 Elle a donc parcouru plus de 1300 kilomètres pour retrouver enfin sa fille après plus de 48 heures de séparation.

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