• il y a 10 mois
Invité sur le plateau de l'heure des pros 2 week-end, Kévin Bossuet, professeur d'Histoire en banlieue parisienne est revenu sur l'empreinte laissée par Robert Badinter, après son décès survenu ce 9 février : «Ce que j'aime chez Monsieur Badinter, c'est sa cohérence idéologique. Je pense que sa vie se résume dans une lutte pour la vie, pour le droit à la vie. »

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Transcription
00:00 -Après, moi, ce que j'aime chez M. Badinter,
00:03 c'est sa cohérence idéologique.
00:04 Moi, je pense que sa vie se résume
00:07 dans une lutte pour la vie, du droit à la vie.
00:10 On le voit avec son passé,
00:12 parce que son père Simon est mort à Sobibor,
00:15 son oncle Naftal est mort à Auschwitz,
00:18 et très tôt, il était du côté de la vie.
00:20 Il a aboli, en effet, la peine de mort,
00:22 mais il était aussi contre l'euthanasie,
00:25 parce que souvent, il y a une forme de contradiction idéologique.
00:29 Lui n'avait pas cette contradiction.
00:31 C'était la vie plus que tout.
00:33 Et c'est vrai que c'est cette cohérence que j'aimais chez lui,
00:36 avec cette lutte contre l'antisémitisme
00:39 et contre l'homophobie,
00:41 avec ce ton juste,
00:42 avec, véritablement, cet humanisme qui le caractérisait.
00:46 Alors, certes, la période Mitterrand, pour moi,
00:49 a plombé totalement la France, en termes d'immigration,
00:52 en termes d'impôts, en termes de comptes publics
00:55 qui ont explosé à ce moment-là,
00:58 mais j'ai beaucoup d'estime pour cet homme,
01:00 parce qu'il aura marqué l'histoire de la gauche
01:04 et l'histoire de notre pays,
01:05 et ce droit à la vie, pour moi, est fondamental.
01:08 Sous-titrage ST' 501
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