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AmusantTranscription
00:00 *Générique*
00:29 10°, fin de ces infos, excellente soirée, à toutes et à tous.
00:32 *Générique*
00:42 Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, nos vies.
00:46 En ces temps là, nous mangeons des pipas jusqu'à nos fenêtres.
00:49 Et si le film était fini, nous le recommencions.
00:52 Et puis tant pis, au parc on avait l'air miskine, c'est là qu'on s'est connu.
00:56 Moi qui criais "Amin, descends !" qu'on joue un peu dans la rue.
01:00 Salam, bonsoir, vous écoutez ce qu'on dirait votre émission du vendredi.
01:04 On est à vous jusqu'à 20h, en vue de la journée mondiale sans téléphone,
01:08 qui a démarré le 6 février, donc mardi.
01:10 Je dis démarré parce que l'initiative s'est étendue et s'étend sur 3 jours,
01:14 le 6, le 7 et le 8.
01:16 Je trouve l'initiative magnifique afin de prendre conscience de l'impact
01:20 qu'a un tout petit appareil sur nos vies.
01:22 Pour en parler, nous avons l'honneur d'avoir dans notre studio ce soir,
01:25 je vous dis déjà, le studio est plein, bondé, une fois n'est pas coutume.
01:29 J'ai l'honneur et le plaisir de recevoir Abdel.
01:32 Abdel, comment tu vas ?
01:33 Très bien et toi ?
01:34 Abdel Nasser qui va venir nous parler,
01:36 enfin qui vient ce soir pour nous parler de son spectacle
01:38 et aussi parler de ses thématiques parce que ça le concerne, ça te concerne Abdel ?
01:43 - M'aurait le téléphone ? - Bien sûr !
01:45 - On est tous addicts ! - Exactement.
01:48 Abdel qui joue son nouveau spectacle, son cinquième spectacle.
01:52 Cinquième spectacle, on va justement en parler en haut et en large
01:55 des thématiques que tu abordes dans ton spectacle.
01:57 En tout cas, ça me fait plaisir de te recevoir.
01:59 On a aussi avec moi ce soir, Smaïd Akhlal.
02:01 Smaïd Akhlal qui va nous présenter toujours sa chronique historique.
02:05 - Comment tu vas Smaïd ? - Ça va, Alhamdoulilah et toi ?
02:07 - Ça va super, comme tous les vendredis. - Ça me fait plaisir.
02:09 Tu nous as préparé quoi ce soir ?
02:11 Je me suis posé la question, qu'est-ce qu'on ferait sans téléphone ?
02:14 Et j'ai été me poser cette question, qu'est-ce qui existait avant le téléphone ?
02:18 Ah oui, c'est un bon ongle ça.
02:22 - Tu as écouté. - Je ne parle pas de foutre.
02:25 J'ai l'honneur. Pour présenter mon invité ce soir,
02:30 j'aurais dû mettre des jingles, mais je pense que ce n'est pas nécessaire.
02:34 J'ai reçu un message avant-hier, je pense qu'il y a 48 heures.
02:38 J'ai reçu un message sur Instagram, et on m'a dit,
02:41 c'est un jeune qui m'a contacté, il voulait absolument participer à l'émission.
02:44 Je lui ai dit, oui, pourquoi pas. Et il m'a appelé hier à 22h.
02:50 Pourtant, je ne réponds jamais à 22h, je ne dis pas que tout le monde m'appelle.
02:53 Personne ne m'appelle, mais les appels à 22h, moi je ne réponds pas.
02:56 Même si c'est rare qu'on m'appelle à cette heure-là.
02:59 Et cette personne m'a appelé, elle m'a dit,
03:03 "Alors, salut, ça va, Baba de la radio arabelle."
03:07 Je dis ça parce que, je vais vous le présenter, parce qu'il est extraordinaire.
03:10 Moi je le découvre, il s'appelle Emis Radio.
03:13 - Comment ça va, Emis ? - Ça va super, tu veux me titoyer, Emis ?
03:16 - Je peux te titoyer, c'est bon.
03:19 - Tu sais pourquoi j'ai fait une intro spéciale pour toi ?
03:21 Parce que, Emis, toi tu ne viens pas de la Porte à Côté,
03:24 tu viens de Liège. - De Liège, du côté de Ouïe.
03:27 - Oui, la province de Liège. - C'est ça.
03:29 - Alors, Emis, tu vas nous parler de cette...
03:32 En tout cas, tu vas participer à l'émission.
03:34 Emis, tu as 20 ans, tu es de Liège. Animateur radio aussi.
03:37 - Oui, je peux dire la radio ? - Bien sûr.
03:39 - Sur Radio 4910, une radio liégeuse à 2.
03:41 - Je suis humoriste, tiktoker, etc.
03:44 - Tu n'as pas de casquette, c'est pour ça qu'on t'aime bien, Emis.
03:47 Tu es étudiant à Ambassadeur Cap 48.
03:50 Parce que tu es aussi atteint d'autisme.
03:53 En tout cas, ça me fait super plaisir de te recevoir.
03:56 - Mais moi aussi. - Et tu m'as dit que tu as beaucoup,
03:58 beaucoup de choses à dire ce soir, justement, par rapport au téléphone.
04:01 Mais même, attends, je sais que tu as plein d'énergie, Emis.
04:04 - J'ai plein d'énergie, c'est ça. - Garde ton énergie, parce qu'on en aura besoin.
04:07 En face de toi, il y a Naïm. Naïm, comment tu vas ?
04:09 - Alhamdoulilah et toi ? - Ça va, mais toi, tu ne viens pas de Liège.
04:12 Tu viens d'à côté, d'Eterbeek.
04:15 Tu es auditeur, justement.
04:18 Si vous voulez participer à l'émission, n'hésitez pas. Envoyez-moi un message.
04:21 En tout cas, l'émission, vous la faites aussi. Tu es consultant.
04:24 - C'est ça, je suis consultant. - Qui n'a rien à voir avec le thème.
04:27 - Tu utilises ton téléphone. - J'utilise mon téléphone pour le travail, effectivement.
04:30 - Tu utilises ton travail, bien sûr. En tout cas, voilà, je vous ai présenté mes invités de ce soir.
04:33 On est avec vous jusqu'à 20h. Alors moi, j'ai une première question à vous poser.
04:37 Pourriez-vous vivre sans téléphone ?
04:41 Brièvement, Abdel, est-ce que tu pourrais vivre sans téléphone ?
04:44 Toi, je rappelle que tu es comédien.
04:47 - Est-ce qu'on pourrait ? Oui, je pense qu'on pourrait.
04:50 Je pense qu'on pourrait tous vivre sans téléphone.
04:53 Mais je crois que notre génération, ici, on a tous connu le téléphone depuis...
04:56 Mais après, effectivement, ça va créer des challenges.
05:00 - C'est compliqué, parce qu'il y a tout dans le téléphone.
05:03 - Il y a tout dans le téléphone. On se cache derrière le boulot, le boulot.
05:06 Mais il n'y a pas que le boulot derrière le téléphone.
05:09 Aujourd'hui, c'est un outil incroyable.
05:12 Surtout, cette révolution qu'il y a eu, où maintenant, il y a un appareil photo dedans,
05:15 il y a une caméra. - Il y a tout dedans.
05:18 - Il y a tout. C'est multifonction. Ce n'est même plus juste un téléphone.
05:21 C'est cet aspect-là, moi, je trouve, qui est bien.
05:24 - Aymeris, est-ce que tu pourrais vivre sans téléphone, toi ?
05:27 Tu m'as dit que c'est compliqué. - Oui, c'est compliqué.
05:30 Parce que c'est un outil qu'on utilise tous, même les jeunes,
05:33 même les tiktokers humoristes, etc.
05:36 On utilise ça, c'est comme un outil de fonction.
05:39 Un outil de fonction, quoi. Un outil de travail.
05:42 - Exactement. Mais d'ailleurs, tu parles d'humorisme,
05:45 mais tu m'as lâché un sale tacle en me voyant, quand je t'ai ouvert la porte.
05:48 Tu m'as dit "Tiens, tu fais plus grand dans les vidéos".
05:51 - Ouais, j'ai hâte de voir ça.
05:54 - Je pense que ça fait longtemps qu'on n'avait pas sorti une comme ça.
05:57 Et ça m'a fait plaisir.
06:00 - C'est la magie des vidéos et du lettre.
06:03 - C'est ça. - Smile, est-ce que tu pourrais vivre sans téléphone ?
06:06 - Attends, j'ai noté la réponse sur mon téléphone.
06:09 - Non. C'est compliqué. - Franchement, c'est compliqué.
06:12 Mais parfois, je me fais des petites challenges,
06:15 des petites cures du jeûne, du ramadan de téléphone.
06:18 Je me fais ça, j'arrive à tenir 37 secondes.
06:21 Franchement, c'est pas mal. - Ah ouais. Naim, tu peux vivre sans téléphone ?
06:24 - Moi, je pense qu'on peut vivre sans téléphone.
06:27 - C'est comme si c'était une émission politique.
06:30 Je pense qu'on pourrait vivre sans téléphone.
06:33 - On peut s'en passer, mais pas pour longtemps.
06:36 Et aussi, une chose très importante, ce qu'il a dit, Abdel,
06:39 c'est que le téléphone, de nos jours, c'est un outil révolutionnaire.
06:42 D'ailleurs, les auditeurs et les auditrices qui nous écoutent en ce moment,
06:45 ils sont probablement en train de rentrer. - Bien sûr.
06:48 - Le GPS, ils utilisent le GPS. - Bien sûr. On va donner toutes les fonctionnalités
06:51 qui viennent dans les téléphones. Les fonctionnalités indispensables
06:54 dépendant du téléphone. Il est 19h10. On est avec vous jusqu'à 20h
06:57 dans cette spéciale "Vivre sans téléphone, oui ou non".
07:00 Il est 19h13. Vous écoutez Arabel.
07:08 Vous êtes dans "Second degré". On est avec vous jusqu'à 20h
07:11 dans cette émission spéciale "Journée mondiale sans téléphone".
07:20 De retour ici en studio. Alors, n'hésitez pas à interagir avec nous
07:24 durant toute cette émission. Partout, bien sûr, vous pouvez
07:27 nous envoyer un message, un SMS, 0488 106 800,
07:31 0488 106 800, toujours avec mes invités exceptionnels ce soir,
07:36 Abdel, Emerys Radio, Naim et votre chroniqueur Smile, Aklal.
07:42 Alors Abdel, toi, tu n'es pas venu les mains vides.
07:45 Tu as des places à faire gagner ce soir pour nos auditeurs et auditrices
07:48 et nos intérnautes aussi qui peuvent participer parce que vous pouvez
07:51 nous voir aussi sur le www.arabel.fm. Je le dis chaque semaine.
07:54 On s'est bien habillés, donc n'hésitez pas à aller nous checker
07:57 et me donner vos impressions. Tu fais gagner des places
08:01 pour nos auditeurs, c'est ça ? - On fait gagner des places, oui.
08:03 - Deux fois deux places ? - Deux fois deux places pour la première.
08:05 - Super, merci beaucoup Abdel. En tout cas, c'est très simple
08:07 comment participer. C'est très simple. Soyez à l'écoute de cette émission.
08:10 Un moment donné, je vais donner un top. Je vous le dis déjà,
08:12 je vous donne un petit indice. Allez sur le compte d'Arabel,
08:16 sur Instagram, allez sur le compte d'Arabel. Après, je vais vous donner
08:18 deux consignes très simples. Il y a deux fois deux places,
08:22 donc deux fois deux personnes qui vont bénéficier des places.
08:28 N'hésitez pas. On va parler du spectacle. Ma prochaine question,
08:33 c'est est-ce qu'on peut vivre sans téléphone mais pour 24 heures ?
08:36 Parce que je rappelle l'initiative de cette journée mondiale,
08:38 c'est pour 24 heures. Quand vous partez en vacances par exemple,
08:41 vous déconnectez un peu vos téléphones, Abdel, est-ce que tu le fais ?
08:44 Franchement, en vacances, je me déconnecte à fond.
08:46 C'est vrai que dans mon métier, quand tu es sur scène,
08:50 tu dois utiliser un peu les réseaux. Mais la vérité, je ne l'utilise
08:53 vraiment que pour ma promo quasi, que vraiment quand j'ai des dates,
08:56 quand j'ai des projets et tout. Et puis, j'ai besoin de ces moments
08:59 vraiment de déconnexion totale où je ne les utilise pas.
09:02 Toi, ça ne te dérange pas de mettre ton téléphone de côté ?
09:04 Tu n'es pas un addict du téléphone ?
09:07 Pas du tout. Pas du tout des réseaux sociaux.
09:10 D'accord. C'est vrai que je te connais, je sais que tu n'es pas très réseau.
09:13 Je n'aime même pas en fait. Je dois presque me forcer par rapport
09:16 au spectacle, par rapport à tout ça. Mais j'arrive à faire cette déconnexion.
09:19 En vacances, je le fais bien.
09:21 C'est un peu le Jean-Jacques Goldman de l'humour. Il n'a pas trop...
09:24 On a le même âge !
09:27 Il n'est pas sur les réseaux, mais ça marche pour lui.
09:31 Emrice, Emrice Radio, toi...
09:33 C'est moi, moi-même.
09:35 Bienvenue Emrice. Toi, le téléphone, par exemple, si tu vas en vacances,
09:38 c'est impossible. Parce que toi, tu m'as dit que ton téléphone, c'est toute ta vie.
09:41 Ce n'est pas possible, effectivement. Mais une fois, je me suis reposé
09:44 parce que j'ai eu des moments difficiles à ces temps-ci.
09:47 Je ne vais pas le dire non plus à tout le public qui écoute.
09:50 Voilà. Donc, vivre sans téléphone, je ne saurais pas.
09:55 Mais à un moment donné, je devais me déconnecter parce que ça n'allait pas.
09:58 J'imagine.
10:00 Je suis venu à Bruxelles voir ma copine qui s'appelle Sophie.
10:03 On lui fait une dédicace au passage.
10:05 Et puis Benoît et Jason et Karine.
10:08 Et encore d'autres noms comme ça ?
10:10 Non, il n'y a pas de nom.
10:12 Mais voilà, je suis content.
10:14 Même, j'ai fait une vidéo TikTok juste avant en ville,
10:18 devant le Parlement.
10:20 Si vous allez voir, je viens de la poster.
10:22 Mais voilà.
10:24 Bien sûr. Bien sûr. Naim, quelle place a le téléphone dans notre vie ?
10:27 Combien, par exemple, le temps qu'on utilise le téléphone ?
10:30 Toi, personnellement, combien tu l'utilises ?
10:33 Tu as une moyenne ?
10:35 Je n'ai pas vraiment une moyenne, mais je l'utilise quand même régulièrement.
10:38 Parce que tout le monde l'utilise de nos jours.
10:40 Et je sais qu'il y a deux générations.
10:42 Les générations qui sont nées dans les années 90,
10:44 elles ont plus de facilité à se détacher du téléphone pendant 24 heures,
10:47 par exemple, que les générations qui sont nées après.
10:49 On va parler justement des générations.
10:51 Parce qu'il y a deux générations ici en studio.
10:54 On va dire les anciens avec Smaïl.
10:56 Les générations 80.
10:58 Avec Smaïl et Abdel.
11:00 Et Darim, la nouvelle génération.
11:02 T'entre les deux.
11:04 Smaïl, toi, ton téléphone, c'est ta vie.
11:09 C'est très difficile.
11:11 Parce que ça a été étudié pour que ce soit une extension de ta main.
11:15 Donc, il y a vraiment des personnes qui se sont mis derrière,
11:18 qui ont étudié plein de fonctionnements de ton cerveau
11:22 pour que ton téléphone soit tout le temps là
11:24 et que tu sois appé par le téléphone.
11:26 Moi, ça m'arrive, en fait, quand on fait l'exercice,
11:28 si on fait l'exercice et qu'on se force,
11:30 au bout de 24 heures, on peut commencer à s'habituer.
11:32 Mais il faut faire l'exercice.
11:34 Il faut vraiment se forcer.
11:36 Par exemple, quand je suis en vacances,
11:38 la dernière fois que j'ai été en Indonésie,
11:40 il y avait des endroits où ça ne captait pas du tout.
11:42 Et le téléphone ne servait à rien du tout.
11:44 Et au bout d'un moment, tu te rends compte que tu ne meurs pas
11:46 sans ton téléphone.
11:48 C'est pas comme s'il y avait de l'oxygène dedans.
11:50 Mais l'initiative à la base, elle a de 24 heures,
11:52 puis elle a été prolongée à 3 jours.
11:54 Mais déjà, 24 heures, franchement,
11:56 je pense que ça peut nous faire énormément de bien.
11:58 Le fait de retirer le téléphone pendant 24 heures,
12:00 après bien sûr, les urgences, etc.,
12:02 on ne prend pas ça en compte,
12:04 on prend ça en compte justement.
12:06 Mais le fait de retirer le téléphone pendant 24 heures,
12:08 je pense que ça peut nous faire un bien.
12:10 Surtout si on a des enfants.
12:12 Je pense que... Non ?
12:14 Tout le monde n'a pas d'enfants ici ?
12:16 - Moi pas. Moi surtout pas.
12:18 - Je te le souhaite, Aymeric.
12:20 Alors, c'est quoi l'utilité, on va dire,
12:22 principale dans votre quotidien,
12:24 sur votre téléphone ?
12:26 Toi, j'imagine, Abdel,
12:28 c'est poster des vidéos ?
12:30 - Oui, en ce moment, je suis un peu en promo,
12:32 parce qu'il y a le nouveau spectacle qui arrive.
12:34 Donc, c'est poster un petit peu des petites photos,
12:36 répétitions, des choses comme ça,
12:38 un peu sur l'envers du décor.
12:40 Mais c'est principalement ça.
12:42 Et puis aussi, le côté administratif,
12:44 gérer les mails, la production, etc.
12:46 - Alors, il y a une petite liste ici,
12:48 on va dire, les activités
12:50 que les gens font
12:52 à travers leur téléphone.
12:54 Ils achètent en ligne,
12:56 parce que maintenant, c'est un peu démodé d'acheter en ligne sur l'ordinateur,
12:58 mais sur téléphone, c'est plus simple.
13:00 À l'extérieur, on entend le bus, on achète en ligne.
13:02 Qui achète en ligne sur son téléphone ?
13:04 - Moi, je ne suis pas encore arrivé à ça.
13:06 J'ai besoin de tester les choses.
13:08 Par exemple, pour les habits, j'ai besoin de les tester.
13:10 Donc, je vais encore au magasin,
13:12 mais je sais que je suis un homme à part.
13:14 - Alors, le réveil, ici, j'ai le réveil.
13:16 Je pense que c'est tout le monde, personne.
13:18 Qui utilise encore un réveil ? Un vrai réveil ?
13:20 - Moi, parce que moi, j'ai du mal à me lever, franchement.
13:22 - Toi, tu utilises une... Comment on appelle ça ?
13:24 Une... Une... Une...
13:26 C'est comment le groupe...
13:28 Traditionnel marocain ?
13:30 Pour te réveiller ?
13:32 - Non, j'ai...
13:34 J'ai une sonnerie de l'époque, quoi,
13:36 de Samsung, alors...
13:38 - T'as un vrai réveil ? C'est fou, ça.
13:40 C'est un vrai... Donc, la nouvelle génération
13:42 ont des vrais réveils.
13:44 - Ouais, c'est ça. - C'est très bien.
13:46 Et, entre autres, le réveil...
13:48 Est-ce que tu utilises d'autres... Une application, on va dire,
13:50 TikTok, j'imagine ? Toi, t'es plus sur TikTok.
13:52 - C'est ça, TikTok, Instagram,
13:54 Radio... - Parce que le réveil, ça fait
13:56 TikTak. - C'est ça.
13:58 Ça fait TikTak, TikTak.
14:00 Adrien, au secours. - Naïm, toi,
14:02 tu vois des films sur ton téléphone ?
14:04 - Moi, c'est YouTube, les mémé... - L'utilité des vidéos.
14:06 - Voilà, un peu de tout, quoi. C'est vraiment pour...
14:08 Un peu... Voilà. Être distrait,
14:10 un peu. Ça fait du bien, quoi, de temps en temps.
14:12 - Il est 19h20, on est avec vous jusqu'à
14:14 20h dans cette spéciale journée mondiale
14:16 sans téléphone.
14:18 Il y a tant de choses à faire que l'on ne peut taire.
14:20 Protégeons les sans-abris.
14:22 Distribuons de généros colis.
14:24 Accompagnons les plus âgés. Contribuons
14:26 à la scolarité. Soutenons
14:28 les familles vulnérables. Secourons
14:30 les sans-eau potable. Parrainons
14:32 les orphelins. Épaulons les sans-soins.
14:34 Aidons les indigents.
14:36 Assistons les déficients. Rénovons
14:38 des logements. Distribuons
14:40 de chauds vêtements. Réchauffons les
14:42 cœurs. Soulageons les corps.
14:44 Un sourire moribond. Le remède ?
14:46 Votre don.
14:48 Human Smile. Osons la générosité.
14:52 - Chérie, je suis rentré,
14:54 j'ai fait les courses. - Tu as acheté le lait
14:56 pour le petit. - Oh non, j'ai oublié.
14:58 Pfff, oh, j'y retourne tout de suite.
15:00 - Mais non, pas besoin. Il suffit
15:02 d'aller sur assoaxous.be,
15:04 commander, et on est livré.
15:06 - Sérieux ? Mais j'aurais pu faire ça
15:08 depuis le début. - Assoaxous,
15:10 votre magasin de produits alimentaires orientaux.
15:12 Commandez dès à présent sur assoaxous.be
15:14 et nous vous livrons
15:16 dans les 24 heures, ou retirez vos courses
15:18 directement dans un de nos différents points de vente.
15:20 - De retour ici en studio pour cette
15:30 spéciale journée mondiale sans téléphone.
15:32 On parlait bien sûr que, quelle est
15:34 l'utilité, on va dire, principale du téléphone
15:36 et quel temps prend
15:38 nos smartphones
15:40 dans notre quotidien.
15:42 Alors selon une étude qui date de 2022,
15:44 la moyenne d'heure en un jour
15:46 qu'on passe sur notre téléphone
15:48 est de 5 heures, soit une augmentation
15:50 de 30% par rapport à 2019
15:52 et ça va encore augmenter car il y a beaucoup plus
15:54 d'applications d'utilité
15:56 quotidienne. Donc en moyenne, 5 heures
15:58 que passe un humain,
16:00 un humanoïde
16:02 dans son téléphone.
16:04 C'est beaucoup ou peu, à votre avis ?
16:06 - C'est beaucoup. - 5 heures quand même.
16:08 - 5 heures, c'est bizarre.
16:10 - Ça se voit qu'ils ne m'ont pas étudié moi.
16:12 Parce que moi, 5 heures, je l'utilise
16:14 entre midi et 17h. - Avant 5 heures,
16:16 on est passé à l'agora.
16:18 - Exactement. Alors, moi j'ai une question
16:20 simple. On va se mettre en
16:22 situation. Alors, que faire sans téléphone ?
16:24 Justement, pour ça,
16:26 j'aimerais vous présenter
16:28 un énoncé, une situation.
16:30 Imaginez-vous qu'il y a une panne mondiale.
16:32 Il n'y a plus de réseau,
16:34 il n'y a rien. Vous avez toujours bien sûr
16:36 vos smartphones, mais que faites-vous
16:38 durant cette panne mondiale ?
16:40 On ne sait pas combien elle va durer.
16:42 Que faites-vous
16:44 durant ce temps pour vous occuper ?
16:46 Emre Yçi.
16:48 - Moi, je stresse totalement.
16:50 Si il y a une panne mondiale comme ça,
16:52 je ferai au bout d'un air.
16:54 Non, je blague.
16:56 Moi, qu'est-ce que je ferais ?
16:58 Moi, je m'amuserais.
17:00 Je m'amuserais dehors.
17:02 Je vais en vélo
17:04 ou en trottinette électrique.
17:06 - C'est vrai. Il y a plein d'alternatives.
17:08 Mais est-ce que tout le monde aime
17:10 ces alternatives ?
17:12 Nareem, est-ce que toi, tu ferais
17:14 de la trottinette avec Emre Yçi ?
17:16 - Non, mais je pense qu'il y a énormément
17:18 de choses à faire, surtout le fait de se reconnecter
17:20 avec les personnes qu'on aime. Je pense que c'est quelque chose
17:22 de très important. Et aussi de faire du sport.
17:24 - Ah, mais ça, c'est la théorie.
17:26 Rappelez-vous, il y a
17:28 un an ou deux, il y avait la panne... C'était quoi ?
17:30 WhatsApp ? Il y a la panne Snap aussi ?
17:32 Je ne sais pas si tu te rappelles, Abdel Nasser.
17:34 Il y avait une panne mondiale
17:36 Snap aussi. Il y avait toutes les influenceuses
17:38 qui commençaient à pleurer
17:40 parce que c'était leur travail.
17:42 - Moi, je n'ai pas Snap, donc je ne suis pas au courant.
17:44 - Non, ce n'est pas que sur Snap.
17:46 - Il y a aussi une panne dans WhatsApp.
17:48 - C'était dans les infos.
17:50 Tout le monde en parlait. Et WhatsApp,
17:52 c'était plus récent.
17:54 C'était la catastrophe mondiale.
17:56 Donc imaginez-vous,
17:58 Smaël, que ferais-tu ?
18:00 - D'abord, j'essaierai d'aller trouver du réseau
18:02 en me disant que c'est de ma faute,
18:04 que c'est à cause de moi,
18:06 que je n'ai peut-être pas payé ma facture.
18:08 J'irai essayer de gratter.
18:10 Je marcherai et je me rendrai compte que tout le monde fait comme moi,
18:12 comme pour aller chercher des Pokémon.
18:14 Et puis après, on fera connaissance.
18:16 Et dès qu'il y aura le réseau, on se dira
18:18 "Ciao". - Alors, j'ai reçois ici
18:20 le retour du GPS. C'est vrai, s'il n'y a plus de téléphone,
18:22 parce que maintenant, tout le monde utilise
18:24 les applications pour s'y subtimer
18:26 un peu dans la ville, les applications dans les téléphones.
18:28 Mais maintenant, ce qui n'a plus de téléphone,
18:30 c'est le retour des gros GPS que tu mets sur ton téléphone.
18:32 - Les pom-pom.
18:34 - Exactement.
18:36 Ça, c'est les gros GPS. Donc, on va retourner à l'ancien temps.
18:38 Le retour du réveil, mais ça,
18:40 je pense que tu aimerais anticiper un peu
18:42 après tout ça.
18:44 La lecture, est-ce que vous lisez, vous ?
18:46 - J'ai une liseuse.
18:48 - T'as une liseuse, OK.
18:50 Il faut une connexion pour lire, non ?
18:52 - Non. - Non ?
18:54 - Il faut une connexion juste pour capter le livre,
18:56 mais après, c'est bon, tu peux lire. - OK. Ah ouais, je suis d'accord.
18:58 C'est d'accord.
19:00 Ici, "ne rien faire",
19:02 "J'ai ici, ne rien faire", pourquoi pas ?
19:04 Ça aussi, c'est une bonne thématique. Est-ce qu'on prend le temps, nous,
19:06 de rien faire, de méditer un peu ?
19:08 Juste, tu restes comme ça, 5 minutes,
19:10 quand t'es au resto avec des potes,
19:12 tu restes à ne rien faire, il y a un silence, il y a un blanc,
19:14 tu commences à toucher ton téléphone parce que
19:16 il y a un moment de gêne. Ça t'arrive, toi, Abdelnaz ?
19:18 - C'est vrai, par exemple, rien qu'à aller au restaurant tout seul,
19:20 c'est une expérience. - Ah ouais ?
19:22 - Ah ouais, aller tout seul au restaurant.
19:24 Franchement, ça m'arrive, ouais. - Et on te prend pas pour un fou ?
19:26 - Hum... Ouais, peut-être.
19:28 Mais tu vois aussi que quand il y a des gens
19:30 qui sont tout seuls, ils sont...
19:32 Le téléphone, ça remplace presque une personne.
19:34 Tu vois, tu te dis, voilà...
19:36 - Il y a ça, et il y a aussi, moi, j'en connais,
19:38 même si la vérité, je l'ai déjà fait plusieurs fois,
19:40 aller au cinéma tout seul.
19:42 Qui a déjà fait ça ? - Moi.
19:44 - Moi, je l'ai fait. - Et franchement,
19:46 c'est pas magnifique, d'aller au cinéma tout seul ?
19:48 - C'est magnifique, en fait, je suis allé voir un film d'humour,
19:50 avec des...
19:52 En fait, c'était une histoire
19:54 avec des humoristes,
19:56 des grands stars, qui sont en télé-réalité,
19:58 dans la savane, avec...
20:00 - Ah ouais ? - Ouais, c'est un film français.
20:02 Une comédie française. - Ouais, ça m'a pas étonné.
20:04 (rires)
20:06 - Bien description. - Dans la savane,
20:08 les humoristes, ça m'a pas étonné.
20:10 Alors ici, j'ai aussi... Ah oui, c'était mieux avant.
20:12 Est-ce que c'était mieux avant ?
20:14 Justement, la nouvelle génération, c'était mieux avant ?
20:16 Smérel, avant, quand... Par exemple,
20:18 quand tu allais voir,
20:20 donner un rendez-vous à un pote, comment on faisait ça, avant ?
20:22 - Ah purée, ça, c'était... - Y'avait pas de téléphone.
20:24 - Pas de téléphone, tu allais sonner,
20:26 et tu tombais sur le padre, parfois le padre turc,
20:28 le padre marocain, et qu'est-ce que tu veux ?
20:30 - C'est ça. - Le mesout, il est pas là.
20:32 - J'en sais. - Et puis, tu devais attendre, et tu sais que
20:34 le mesout, il allait sortir 5 minutes plus tard.
20:36 Je me rappelle très très bien de ça, oui.
20:38 - Le père africain aussi.
20:40 Tu rentres tout de suite, sinon,
20:42 il va te chicoter, quoi. - Ah oui, parce que j'ai oublié,
20:44 N'arrive, il fait des animations.
20:46 - Il a pensé à placer l'accent.
20:48 - Ah, c'est important de placer, quoi.
20:50 - Il le fait bien, le brésilien.
20:52 - Il s'est dit, voilà, je vais placer l'accent.
20:54 Comment on se donnait rendez-vous, avant ? - Moi, je me rappelle,
20:56 t'allais, tout le temps, là, là, là.
20:58 - Voilà, à la porte aussi.
21:00 - Parfois, on se donnait rendez-vous, tu sais, en ville,
21:02 t'allais, t'attendais, puis, parfois, il était pas là,
21:04 et tu rentres à la maison.
21:06 Et puis, c'est tout.
21:08 - À fond, les fois où tu te donnais un rendez-vous,
21:10 il venait après 30 minutes ou bien une heure.
21:12 - Non, t'attendais, puis voilà.
21:14 - C'était ça, ta journée ?
21:16 T'as fait quoi ? J'ai été, je devais voir Intel, je l'ai pas vu, je suis rentré.
21:18 - Et dans les parcs, aussi, les jeux dans les parcs,
21:20 on jouait souvent dans les jeux dans les parcs.
21:22 Quel jeu vous jouiez avec vos camarades ?
21:24 - Football, moi.
21:26 - T'as l'agora, par exemple.
21:28 - Parc Jouzafat, football,
21:30 ou bien, WTC, d'ailleurs, à l'époque,
21:32 il y avait Vincent Compagny qui venait là-bas.
21:34 - Ouais, Vincent Compagny.
21:36 - Le meilleur jeu, Rézal Weizel.
21:38 - Le meilleur jeu, Rézal Weizel.
21:40 - Dimanche après-midi.
21:42 - On a inventé un nouveau téléphone,
21:44 ici.
21:46 Je reçois un message, on a inventé un nouveau téléphone.
21:48 On ira au cinéma, il y a plein de personnes
21:50 qui iraient au cinéma,
21:52 découvrir le cinéma.
21:54 La lecture, ici, la littérature, aussi.
21:56 J'irais aller voir les spectacles, ouais.
21:58 Abdel Nasser, Abdel Nasser, j'irais aller voir
22:00 le spectacle d'Abdel Nasser. Je sais pas si tu feras des spectacles
22:02 si y a pas le Mondial. - Ça dépend quel type de panne,
22:04 mais ouais, si y a
22:06 quand même de l'électricité, ça va, tu vois,
22:08 on peut mettre de la lumière, faut quand même qu'il y ait
22:10 des conditions un peu de sécurité minimum.
22:12 - Exactement, tu joues à l'extérieur, tu joues à l'extérieur.
22:14 - Ça pourrait se faire, ça peut se faire organiser.
22:16 - Alors justement, Abdel Nasser, on va parler dans quelques minutes
22:18 de ton spectacle.
22:20 Toi, tu joues le 16,
22:22 le 17 et le 23
22:24 et le 24 février à la Maison des Cultures
22:26 de Molenbeek, c'est ça ? - Tout à fait, ouais.
22:28 - 4 dates, c'est ton nouveau spectacle, le 5e.
22:30 Le 5e spectacle, quand même, ah ouais !
22:32 - Le 5e spectacle. - Champa.
22:34 - J'ai pas encore annoncé le titre, mais...
22:36 - Il est en redage, ton spectacle.
22:38 - Ça sera un exclu ce soir. - Ça sera un exclu ?
22:40 - Ah ! - Peut-être, peut-être.
22:42 Alors, n'hésitez pas. Alors, moi,
22:44 je vais donner, on va donner l'opportunité à nos auditeurs
22:46 et auditrices de gagner des places.
22:48 C'est très simple, vous allez sur le compte...
22:50 Là, je donne le top, là, vous pouvez y aller.
22:52 Vous allez sur le compte Instagram Arabel,
22:54 vous allez et vous envoyez...
22:56 N'hésitez pas à vous abonner d'abord,
22:58 une condition, abonnez-vous au compte Instagram
23:00 et envoyez un message, simplement un message privé,
23:02 envoyez second degré, second degré, message privé.
23:04 Les deux premières personnes vont gagner
23:06 deux places, donc voilà, deux fois deux places
23:08 à gagner. C'est Abdel Nasser qui offre ce soir.
23:10 - C'est moi qui régale, c'est moi qui régale.
23:12 Faut s'abonner à mon compte aussi.
23:14 - Exactement.
23:16 Allez, dans quelques instants,
23:18 on va s'écouter la chronique d'Ismaël,
23:20 justement.
23:22 La chronique, c'est sur la thématique.
23:24 - La thématique de, bah, qu'est-ce qui existait
23:26 avant le téléphone. - Qu'existait avant le téléphone.
23:28 Et on est avec vous jusqu'à 20h, vous écoutez
23:30 second degré. N'hésitez pas à réagir avec nous,
23:32 à ce numéro, 0400 88 106 800,
23:34 0400 88 106 800.
23:36 - C'est quoi le titre ?
23:38 - Quand je serai grand.
23:40 - Quand je serai grand.
23:42 - Allez, on le sait après.
23:44 - Ah, j'ai jamais lu un micro-palette.
23:46 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
23:48 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
23:50 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
23:52 - Je vais t'en prendre un.
23:54 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
23:56 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
23:58 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:00 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:02 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:04 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:06 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:08 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:10 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:12 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:14 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:16 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:18 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:20 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:22 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:24 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:26 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:28 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:30 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:32 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:34 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:36 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:38 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:40 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:42 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:44 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:46 - J'ai jamais lu un micro-palette, hein.
24:48 - Je crois qu'il m'a touchée en plein cœur,
24:52 Mais je vais calmer les atteurs,
24:54 Je sens qu'il me rendra meilleure.
24:58 Oh bae, fais-moi flayer, bébé,
25:00 J'ai le mal de toi,
25:02 En étant pas là.
25:04 Aïe, j'ai le mal de toi,
25:06 Quand t'es pas là.
25:08 - Oh t'es mon bébé.
25:10 - Fou, fou, même quand tu rends fou, fou,
25:14 T'as la recette qui me rend bête,
25:16 Qui me rend bête, oh.
25:18 - Oh t'es mon bébé.
25:20 - Fou, fou, même quand tu rends fou, fou,
25:24 T'as la recette qui me rend bête,
25:26 Qui me rend bête, oh.
25:30 - Quand t'es pas là, pas là,
25:32 Je veux être la tienne,
25:34 Sans toi c'est plus la même.
25:36 Quand t'es pas là, pas là,
25:38 Bébé, dis-moi que tu m'aimes,
25:40 Ça me rendra plus belle.
25:42 Quand t'es pas là, pas là,
25:44 Sans toi c'est plus la même.
25:46 Quand t'es pas là, pas là,
25:48 Bébé, dis-moi que tu m'aimes,
25:50 Ça me rendra plus belle.
25:52 - Oh t'es mon bébé.
25:54 - Fou, fou, même quand tu rends fou, fou,
25:58 Même quand tu rends fou, fou,
26:00 T'as la recette qui me rend bête,
26:02 Qui me rend bête, oh.
26:04 - Oh t'es mon bébé.
26:06 - Fou, fou, même quand tu rends fou, fou,
26:10 Même quand tu rends fou, fou,
26:12 T'as la recette qui me rend bête,
26:14 Qui me rend bête, oh.
26:16 - Oh t'es mon bébé.
26:18 - Oh t'es mon bébé.
26:20 - 19h32, vous écoutez Arabelle.
26:30 Vous pouvez nous voir aussi sur le www.arabelle.fm.
26:34 On est avec vous jusqu'à 20h dans cette émission spéciale
26:36 Journée mondiale sans téléphone.
26:38 Alors on a déjà, vous avez été assez réactifs,
26:42 et réactives aussi, pourquoi ?
26:44 Parce qu'on a déjà deux gagnants,
26:46 je vais les annoncer, Khalid et Esma.
26:48 Voilà, Khalid et Esma,
26:50 vous gagnez, on va dire, deux places chacun
26:52 pour le spectacle d'Abdel Nasser, c'est le 16, c'est ça ?
26:54 - Le 16 février.
26:56 - Le 16 février, donc bloquez bien cette date.
26:58 Comment les places vont parvenir ?
27:00 C'est très simple, on prendra contact avec vous
27:02 et on vous livrera tout ça.
27:04 Smaïla Klal, ça va toujours ?
27:06 - Ça va toujours, alhamdoulilah.
27:08 - Alors Smaïla Klal, moi je te laisse pour ta revue historique.
27:10 - Bah oui, écoute Ousama, je me suis posé la question,
27:12 comment on ferait pour vivre sans téléphone ?
27:14 Et pour poser cette question,
27:16 je me suis dit, qu'est-ce qu'il existait avant le téléphone ?
27:18 - Ah oui.
27:20 - Et la réponse est simple.
27:22 Il y avait le téléphone arabe
27:24 et les pigeons voyageurs.
27:26 Ousama, il rigole déjà.
27:28 Et les deux sont liés.
27:30 Donc il y avait le téléphone arabe et les pigeons voyageurs,
27:32 les deux sont liés.
27:34 Déjà, du temps du califat de Bagdad,
27:36 les Arabes, ils utilisaient les pigeons pour transmettre des messages
27:38 qu'ils accrochaient aux pattes des pigeons.
27:40 Mais les pigeons du Moyen-Orient, ils avaient des longues pattes.
27:42 Et ça, c'est à cause des messages qu'on envoyait.
27:44 Quand Khalid, il envoyait un message à Omar,
27:46 il écrivait "Salaam alaikum Omar, ça va ? Tu vas bien ?
27:48 La baisse ? Békir ? Alhamdoulilah, les enfants, ils vont bien ?
27:50 Ta maman va bien ? Les parents, ils vont bien ?
27:52 Ouah, alhamdoulilah, tout le monde va bien."
27:54 Et quand il s'était assuré que toute la famille,
27:56 l'arbre généalogique et la bergerie d'Omar allaient bien,
27:58 il finissait par le message qu'il voulait lui envoyer.
28:00 "Omar, tu peux me remettre
28:02 les 5 dinars que je t'ai prêtés l'autre jour
28:04 au marché."
28:06 Omar, qu'est-ce qu'il faisait ? Il renvoyait le pigeon
28:08 sans message.
28:10 C'est la vie de l'époque.
28:12 Sauf qu'on disait pas "il m'a laissé en vue",
28:14 on disait "il m'a laissé en vol".
28:16 Bref, à l'époque,
28:18 il y avait beaucoup de pigeons au Moyen-Orient.
28:20 Puis, vint les croisades.
28:22 Les Français sont arrivés au Moyen-Orient, ils ont occupé
28:24 Jérusalem et ils ont piqué plein d'objets et d'idées
28:26 qu'ils ont ramenés après en Europe avec eux.
28:28 Ils ont pris les chiffres arabes, l'architecture,
28:30 les artichauts,
28:32 et bien sûr, le système de messagerie via
28:34 les pigeons voyageurs, qui leur ont surtout
28:36 servi à faire la guerre. D'ailleurs, les Français
28:38 sont devenus de plus en plus forts pour faire la guerre
28:40 jusqu'à être capables, des siècles plus tard, d'aller
28:42 coloniser des terres, comme le Maghreb.
28:44 Et ils avaient une technique très simple pour coloniser.
28:46 C'était simple. Ils trouvaient un moyen
28:48 pour endetter les pays qui désiraient
28:50 coloniser, puis quand les populations ne savaient plus
28:52 payer, ils les envahissaient.
28:54 Et quand les Français sont arrivés au Maghreb, ils ont remarqué
28:56 un truc, un phénomène très étrange.
28:58 Les messages au Maghreb circulaient
29:00 très vite dans une ville.
29:02 Par exemple, si Kultum,
29:04 qui était au bout de la Casbah, disait
29:06 "Khalid, il était au marché avec Omar
29:08 et il lui a prêté 5 dinars pour s'acheter
29:10 des artichauts", le message qui arrivait
29:12 à Hayat, au bout de la Casbah, c'était
29:14 "Khalid est marché avec Omar,
29:16 il me doit 500 dinars, Arti, c'est chaud !"
29:18 Du coup, ils ne savaient plus payer leur dette,
29:22 les Français ont appelé ça le téléphone arabe,
29:24 et on s'est fait pigeonner.
29:26 - Merci Ismaël pour cette
29:28 revue historique. C'est vrai,
29:30 c'est l'ancêtre,
29:32 on va dire, du téléphone. - Exactement.
29:34 Il y a plein de choses marrantes sur les pigeons,
29:36 parce qu'il y avait aussi
29:38 une manière de dire
29:40 qu'on était riche pendant le Moyen-Âge,
29:42 par exemple en France, c'était de voir
29:44 la taille du pigeonnier.
29:46 - Ah ouais ? - Ouais. Au plus,
29:48 t'avais de pigeons, au plus ça veut dire que t'avais
29:50 de la terre, au plus ça veut dire que t'étais riche.
29:52 Et d'ailleurs, parfois, certains
29:54 seigneurs,
29:56 certains maîtres
29:58 de...
30:00 on va dire des seigneurs,
30:02 tout simplement, ils trichaient
30:04 pour dire qu'ils étaient plus riches, ils rajoutaient
30:06 des trous à leurs pigeonniers, alors qu'ils
30:08 n'avaient pas autant de pigeons. - Ah ouais ? Et toi ?
30:10 - Et c'est de là que vient l'expression "se faire pigeonner".
30:12 - Ah d'accord, ok, on apprend ça les
30:14 chroniques d'Ismaël. Et toi t'aurais un pigeon maintenant,
30:16 si tu l'adaptes à ton temps, t'aurais un pigeonner
30:18 de quelle taille plus ou moins ?
30:20 - Franchement, je pense qu'il a
30:22 flamant rose, tu vois un peu ?
30:24 - Exactement.
30:26 C'était la revue de presse,
30:30 la revue historique d'Ismaël.
30:32 Abdel Nasser, ça va toujours ?
30:34 - Ça va toujours, ouais.
30:36 - On va parler dans quelques instants de ton spectacle.
30:38 Juste un truc, moi j'ai lu un peu, tu m'as envoyé
30:40 ton communiqué un peu,
30:42 de ton spectacle, j'ai vu que...
30:44 C'est drôle, parce que
30:46 j'ai hâte de le découvrir.
30:48 Tu étais ou tu es fan de Faudel ?
30:50 - Bien sûr, Faudel, à l'époque...
30:52 - À l'époque, il n'y avait pas de téléphone.
30:54 Il n'y avait pas de...
30:56 - On savait qu'on n'avait pas encore de GSM,
30:58 on avait le téléphone à la maison,
31:00 mais Faudel, ouais, Faudel, pour moi,
31:02 ça a marqué mon enfance et début
31:04 d'adolescence.
31:06 On s'est beaucoup moqué de lui
31:08 par après, mais en tout cas, moi, ça m'avait marqué.
31:10 Son premier album,
31:12 c'est l'un des premiers albums que j'ai acheté.
31:14 - Tu es toujours Faudel, tu as toujours voulu être
31:16 Faudel-Ballor, Abdel ? - D'abord j'ai voulu être Faudel,
31:18 et puis Faudel-Ballor.
31:20 - Faudel-Ballor.
31:22 - Et puis Faudel-Ballor, ouais.
31:24 "Démoine où la barre..."
31:26 - Donc c'est le thématique que tu abordes.
31:28 Et pourquoi t'as arrêté justement le football ?
31:30 Tu en parles dans ton spectacle ?
31:32 C'est quoi, l'excuse du ligament croisé encore ?
31:34 - Bah, je suis tombé sur un coach,
31:36 il m'aimait pas.
31:38 Je rentre en Champions League maintenant, c'est un photocoach.
31:40 - C'est la bonne...
31:42 Naim ?
31:44 - Non, non, il lui a probablement dit
31:46 "Tu es nul, techniquement,
31:48 tactiquement..." - Toujours les accents, Narim,
31:50 c'est déjà fait, un maximum d'accents,
31:52 le maximum possible.
31:54 Naim, toi,
31:56 tu m'as dit que tu utilises beaucoup ton téléphone.
31:58 L'application que tu utilises le plus,
32:00 le type d'application sans inciter ?
32:02 - On va dire YouTube.
32:04 - YouTube, ouais, c'est pas grave, je t'en inciterai.
32:06 - Hébrie, ça va toujours ?
32:08 - Oui, ça va, je suis toujours là.
32:10 - Ça me fait super plaisir de te recevoir.
32:12 - Merci, c'est gentil.
32:14 - Il est 18h38,
32:16 on est avec vous jusqu'à 20h.
32:18 On va continuer encore de parler
32:20 de cette thématique,
32:22 on n'a pas le temps de tout aborder,
32:24 c'est une grande émission, n'hésitez pas à réagir avec nous.
32:26 A ce numéro, 0488 106 800.
32:28 0488 106 800.
32:30 (musique)
32:32 (musique)
32:34 * Extrait musical *
32:58 * Extrait musical *
33:01 - 19h43 de retour aussi dans les studios de La Rabelle,
33:05 votre émission, vous écoutez ce qu'on a dit à votre émission du vendredi en tout cas,
33:08 j'espère que vous passez un bon moment, une bonne fin de semaine,
33:11 si vous la finissez, on se prend beaucoup de plaisir,
33:15 on prend beaucoup de plaisir à la finir avec vous,
33:17 si vous commencez, parce que non ils commencent la semaine le vendredi,
33:20 ça dépend le boulot que t'as,
33:21 et si vous la commencez, en tout cas on prend beaucoup de plaisir à la démarrer avec vous,
33:26 toujours avec moi en studio, Abdel Nasser, Emeris Radio, Naïm, Ismail Aklan,
33:33 j'espère que ça va toujours, vous allez bien les gars ?
33:35 - Oui ça va !
33:35 - Ça me fait super plaisir de faire cette émission avec vous,
33:38 et moi j'aimerais justement parler du spectacle, de ton cinquième spectacle Abdel Nasser,
33:45 Abdel Nasser, on se connaît très bien, on a presque commencé ensemble,
33:50 et on peut rappeler, on a commencé, parce que c'est des belles anecdotes ça,
33:54 on a commencé ensemble Abdel ?
33:55 - Oui on a commencé, c'était un projet qui s'appelait "Send Up"
33:58 - Avec Abdel André, avec Abdel André, Té Web aussi ?
34:02 - Oui Té Web, il y avait David Dupas,
34:05 nous quand on a vu la première fois c'était à Saltag,
34:08 c'est le petit tunnel entre Rogier et la Gare du Nord.
34:11 - C'était une petite salle, et franchement ce qui a suivi ce moment là,
34:15 c'était une belle génération, justement.
34:16 - C'est vrai, c'est vrai.
34:18 - Je dis ça pourquoi ? Parce que c'est ton cinquième spectacle ici,
34:20 et franchement je suis, on peut dire que je suis fier de toi,
34:22 parce que tu as fait cinq spectacles,
34:23 et justement ce spectacle parle de quoi en gros ?
34:26 - Ce spectacle en fait justement il parle un peu de mon parcours,
34:28 et de mon parcours à la fois professionnel,
34:31 mais aussi les attentes que j'avais depuis que j'étais petit,
34:36 et donc aujourd'hui voilà je suis humoriste,
34:39 je suis humoriste maintenant depuis dix ans,
34:41 et du coup je me pose des questions,
34:45 je reviens un petit peu sur ce parcours, comment je suis arrivé là,
34:48 parce qu'il faut se dire que tu vois,
34:50 moi par exemple je n'avais jamais été au théâtre avec mes parents,
34:52 et je pense que dans notre génération c'était un peu le cas,
34:54 surtout quand on regarde un peu les phases d'immigration,
34:57 le théâtre pour nos parents c'était loin,
35:00 la culture ce n'était pas la priorité,
35:02 la priorité c'était ce qu'on va manger ce soir, tu vois ?
35:04 Et du coup nous maintenant on commence à s'approprier ça,
35:07 et voilà donc la réflexion c'est aussi à la fois sur ce chemin,
35:11 comment un fils d'ouvrier, d'immigré marocain,
35:15 est sur scène aujourd'hui, et est sur scène depuis dix ans,
35:18 et les challenges qu'il y a eu,
35:20 et puis aussi l'une des questions principales du spectacle,
35:23 c'est un peu c'est quoi réussir sa vie en fait ?
35:26 Parce que dans ce métier, la réussite,
35:29 déjà dans ce métier c'est quoi la réussite ?
35:32 On pense beaucoup à la médiatisation,
35:35 au fait de percer, mais...
35:38 - C'est quoi la réussite ? Justement pour toi Abdel, c'est quoi la réussite ?
35:41 - La réussite, je ne vais pas non plus spoiler le spectacle,
35:45 mais on pense en tout cas dans ce métier que la réussite,
35:48 c'est forcément être à la télé,
35:51 être dans des émissions comme Arthur et Hanouna,
35:54 mais la vie ce n'est pas que le showbiz,
35:57 et la réussite ce n'est pas que le showbiz,
35:59 et puis on pourra poser la question à Pierre Palma, tu vois ?
36:02 - Oui bien sûr !
36:04 - Qui au niveau professionnel a eu beaucoup de succès,
36:07 mais avec l'actualité récente de ce qu'il traverse dans sa vie,
36:11 est-ce que c'est vraiment une réussite ?
36:13 - Après il n'y a pas que Pierre Palma,
36:15 c'est vrai que dans tous les domaines, ce n'est pas que la comédie.
36:18 - Tout à fait, mais je veux dire, nous en tant qu'humoriste,
36:21 je me rappelle même quand on commençait,
36:24 il y a ce truc de "il faut être à la télé, il faut percer, il faut être connu",
36:28 et du coup je me pose des questions,
36:31 moi ça fait 10 ans, je ne suis pas tellement connu,
36:34 et quel rapport j'ai avec ça ?
36:37 Et j'essaye aussi d'être honnête, parce qu'il y avait peut-être des attentes,
36:40 et aujourd'hui elles n'y sont pas, donc est-ce qu'il y a de la frustration ?
36:43 Et puis le chemin aussi,
36:46 moi depuis que je suis petit,
36:49 tu dois faire des études, et le diplôme c'est ça qui va sauver ta vie,
36:52 et je comprends, parce que c'était un peu le logiciel de nos parents,
36:56 comme ils étaient ouvriers, pour eux un employé c'est bien,
36:59 il a réussi sa vie, quelqu'un qui peut s'asseoir toute la journée,
37:02 alors que moi je dois être peut-être debout, c'est déjà bien,
37:05 et donc moi je suis rentré dans ce schéma-là,
37:08 où j'ai fait des études, j'ai un master en gestion d'entreprise,
37:11 et j'ai voulu croire aussi à cette réussite-là, et à ce bonheur-là,
37:16 et moi j'ai commencé à travailler pour une grande multinationale américaine,
37:20 - Ouais je connais laquelle, on va pas la citer, mais je connais laquelle.
37:23 - Voilà, on va pas la citer, et du coup, quand tu sors d'une école de commerce,
37:27 c'est le rêve, mais après 4 mois j'ai démissionné.
37:30 - Et donc toi t'as tout plaqué, Abdel Nasser, t'as tout plaqué pour devenir comédien,
37:33 pour vivre de ta passion ?
37:36 - Ouais exactement, c'est ce que j'ai fait,
37:39 j'ai passé aussi à la banque pendant un moment,
37:42 et moi en fait, très vite la question du sens s'est posée,
37:45 c'est-à-dire quel est le sens que...
37:48 voilà, ton métier c'est combien, c'est 8 heures par jour, pendant 40 ans tu vois ?
37:53 - Je me rappelle de cette période où on se connaissait,
37:55 parce que c'est cette période où tu travaillais et que tu te posais d'énormes questions,
37:58 et il devait se lancer, et c'était pas un choix facile à faire,
38:01 parce qu'effectivement, il y a toi et le travail,
38:04 mais aussi qu'est-ce que vont dire les autres, qu'est-ce que vont dire tes parents,
38:07 qu'est-ce que vont dire, tu lâches un job, t'as un master, etc,
38:10 et tu veux te lancer dans l'humour, mais qu'est-ce qui t'arrive quoi ?
38:13 - Alors on va continuer la promo ici, j'ai un message ici,
38:17 est-ce que vous êtes prêts à être, justement je t'en parlais à Smaïl,
38:21 à vous challenger, justement sur la thématique,
38:24 est-ce qu'on pourrait vivre à quelques heures,
38:27 pas peut-être 24 heures, mais se découper du monde pendant quelques heures ?
38:31 Est-ce que Smaïl, toi je sais parce que j'ai vu te surveiller,
38:33 est-ce que tu serais prêt à le faire ?
38:35 - Entre 1h du matin et 8h, je...
38:38 - Non ça compte pas, ça compte pas.
38:40 - Dis-moi, donne-moi un challenge et je le fais.
38:42 - Ok, bah écoute, on va le faire en vidéo, on va filmer.
38:44 - Ah ça va, pas de souci, avec plaisir.
38:46 - Même au boulot, il faut pas utiliser son téléphone.
38:48 Emrice, Emrice Radio, toi tu es prêt à,
38:50 quelques heures, quelques heures, se décollecter de tout,
38:53 pas voir TikTok, rien du tout.
38:55 Tu es prêt à faire ça Emrice ?
38:57 - Je vais vous dire franchement que non.
38:59 - Non, au moins t'es franc.
39:02 - La réponse est franche.
39:03 - C'est franc, c'est clash.
39:05 - T'as raison, t'as raison.
39:07 Et toi Daïm ?
39:08 - Après ça dépend, si c'est utiliser son téléphone
39:10 pour recevoir des appels,
39:12 que recevoir des appels c'est possible, c'est faisable.
39:14 - Les appels parce qu'il peut y avoir des urgences.
39:16 - Non, si c'est que les appels, ok.
39:17 - Bien sûr.
39:18 - C'est faisable, je peux le faire.
39:19 - Avec les vidéos, tu regardes beaucoup des vidéos sur internet.
39:21 - Je peux m'en passer, c'est pas un problème.
39:23 - Abdel, toi, j'imagine que...
39:24 - Après le spectacle, après le lancement du spectacle,
39:27 je pourrais faire comme ça.
39:29 - Là maintenant c'est un peu chaud.
39:30 - En tout cas moi, je vais te donner ma réponse dans quelques instants.
39:33 Allez, on va tout doucement clôturer cette émission.
39:35 Il est 19h50, on est à vous jusqu'à 20h.
39:37 On est en studio sur www.abdel.si vous nous voyez.
39:49 Et sur le 106.8 FM, on va clôturer tout doucement cette émission.
39:53 Spéciale Journée Mondiale sans téléphone.
39:56 Ça passe vite, tout comme tous les vendredis,
39:57 tous les secondes ré, ça passe tellement vite.
39:59 En tout cas, on espère que vous avez pris du plaisir en participant
40:04 à cette thématique de cette semaine.
40:07 On va continuer avec Abdel.
40:09 Attends, j'ai un petit message ici.
40:11 J'aimerais vous le lire.
40:13 "Moi, j'aimerais pouvoir me déconnecter de mon voisin de chambre à l'hôpital."
40:16 Alors ça, c'est un ami qui est à l'hôpital, il s'appelle Faysal,
40:18 que je salue, qui ronfle tout le temps.
40:20 Donc pas Faysal, qui parle de son collègue de chambre.
40:23 "Moi, j'aimerais pouvoir me déconnecter de mon voisin de chambre à l'hôpital
40:25 qui ronfle tout le temps. Big up à vous les beaux gosses de la Seine."
40:29 En tout cas, on te souhaite bon rétablissement.
40:31 Faysal, à toutes les personnes qui nous écoutent des opé.
40:34 Toutes les personnes malades aussi, parce que c'est la grippe.
40:37 Il a attrapé la semaine dernière, donc il y a beaucoup de cas de grippe.
40:41 Donc voilà, si vous êtes chez vous à la maison,
40:43 on vous souhaite un bon rétablissement.
40:45 Abdel, Abdel Nasser, toujours ton spectacle le 17, le 18.
40:48 Le 16, pardon, ça a bien commencé.
40:50 Le 24. C'est deux vendredis samedi.
40:52 16, 17, 23 et 24.
40:55 C'était très beau ton message sur c'est quoi la réussite.
40:59 Franchement, c'était pas mal, c'était très touchant.
41:01 On va parler des thématiques abordées.
41:03 Donc Faudel, il y a les ligaments croisés.
41:06 Il y a le foot.
41:07 Qui n'ont rien à voir avec les deux, Faudel et les ligaments croisés.
41:10 Il y a aussi les haters du net.
41:12 Bien sûr, oui. Après, dans plein de métiers.
41:16 Mais c'est vrai que quand on est humoriste ou artiste de manière générale
41:19 et qu'on expose ses créations sur Internet.
41:22 On a, on a, voilà, on reçoit des commentaires, des feedbacks.
41:27 Et puis ce qu'on appelle les trolls.
41:29 Il y a des gens aussi qui, voilà, qui insultent, etc.
41:32 Tu as beaucoup d'insultes ? Non, je pense pas.
41:34 Moi, je pense pas tellement, mais ça m'est arrivé.
41:38 Non, mais après, ça va du simple. Pas drôle.
41:42 Ça va.
41:43 Etc.
41:44 Des trucs qui sont parfois un peu plus coriaces.
41:47 Et dans le spectacle, je raconte, je raconte une petite anecdote sur un troll.
41:52 Alors, si les 60 ans, puisque nous célébrons les 60 ans d'immigration marocaine,
41:58 et aussi pas que marocaine, mais aussi turque, 60 ans d'immigration.
42:01 Donc, c'est l'année 2024.
42:03 Et donc, tu parles de ces 60 ans d'immigration marocaine.
42:07 Oui, tout à fait.
42:08 En fait, voilà, je parle de comment ma grand-mère est arrivée en Belgique
42:13 et mes parents qui étaient ouvriers.
42:16 Et donc, ce parcours qui fait qu'aujourd'hui, leur sacrifice,
42:20 le fait qu'ils se sont battus, qu'ils ont travaillé dur,
42:23 qui permet aujourd'hui à ma génération de se poser la question,
42:26 le luxe même, je dirais, de qu'est-ce que j'ai envie de faire de ma vie ?
42:30 Qu'est-ce que j'aime ? Dans quoi je trouve du sens ?
42:33 Et donc, en fait, quand j'ai quitté un peu, on va dire, le salariat
42:38 pour me lancer vraiment dans ma carrière artistique,
42:40 pour moi, c'était même un devoir par rapport à leur sacrifice.
42:44 Parce qu'eux, ils se sont battus pour qu'on soit heureux.
42:47 Et donc, juste rester dans un job qui nous rend triste,
42:51 par facilité, parfois c'est par facilité.
42:53 Il y a des gens qui, voilà, c'est par nécessité.
42:55 J'ai connu ça aussi.
42:57 Mais à partir du moment où, voilà, on a peut-être la possibilité d'aller plus loin,
43:00 moi, je pense qu'il faut foncer et qu'il ne faut pas se poser de questions.
43:03 Et je pense que justement, c'est rendre hommage à leur sacrifice.
43:08 C'est très beau.
43:09 C'est très beau, ça.
43:10 C'est bien.
43:11 Pas mal, pas mal.
43:12 Je ne voulais pas voir le spectacle, mais je vais aller le voir.
43:14 Alors, justement, en finir, tu parlais de c'est quoi la réussite.
43:18 Si, par exemple, un jeune, parce qu'il y a beaucoup de jeunes qui nous écoutent,
43:20 qui viennent te voir, tu dis, voilà, c'est quoi la réussite ?
43:23 Moi, j'aimerais être sous les feux des projecteurs.
43:26 J'imagine que la réussite, elle est propre à chacun, Abdel.
43:28 Mais oui, je pense que chacun, comment il va définir sa réussite.
43:31 Mais je pense qu'il y a quand même une recette basique pour être heureux.
43:36 Je pense que déjà, être en bonne santé, c'est la base.
43:39 Donc, prendre soin de soi.
43:41 Puis, je pense que, comme on le disait, on est des êtres humains,
43:44 on est des êtres sociaux, donc les relations avec ses amis, sa famille,
43:47 c'est hyper important.
43:49 Je pense que la spiritualité aussi, ça aide beaucoup quand même à être heureux.
43:53 Et puis voilà, le travail, c'est une partie de la vie.
43:57 Ce n'est pas vraiment ce qui nous définit.
43:59 Quand on rencontre des gens, c'est souvent, qu'est-ce que tu fais ?
44:01 Et en fait, c'est quoi ton job ?
44:03 Qu'est-ce que tu fais ?
44:04 Ah, moi, j'ai de l'essence à Brénaud.
44:05 Ça, ça ne m'intéresse pas.
44:07 Comment tu gagnes ton salut ?
44:09 C'est superficiel.
44:11 En tout cas, on rappelle les dates, n'hésitez pas.
44:13 Le 16, le 17, le 23 et le 24, où ça, c'est à la Maison des Cultures de Molumbeck.
44:17 Je parle un peu de manière sérieuse, là, en interview,
44:20 mais il faut quand même préciser que c'est un spectacle.
44:22 Oui, c'est très bien, mais c'est des sujets...
44:24 Mais c'est des sujets qui me tiennent à cœur.
44:26 Exactement, mais tu l'es très bien avec humour.
44:28 En tout cas, merci d'avoir été mon invité.
44:30 Merci de m'avoir invité.
44:31 Avec plaisir, tu reviens quand tu veux.
44:33 N'hésite pas à aller voir ce spectacle.
44:35 Et nous, on va aller le voir.
44:36 Je sais qu'Abdel, il ne fait que de très bons spectacles.
44:38 Merci, Abdel.
44:39 Merci, Emre Yçi, d'avoir été mon invité.
44:41 Je voulais dire un truc.
44:43 Voilà, bientôt, mais je ne le dis pas, c'est une surprise.
44:46 On veut savoir, Emre Yçi.
44:48 Non, je n'ai pas encore...
44:50 C'est une surprise.
44:51 Tu reviendras le dire, alors.
44:53 Je reviendrai le dire, mais c'est sur TikTok.
44:55 Tu es au courant sur TikTok, Emre Yçi Radio, Instagram, etc.
44:59 Ça va être un live surprise, en fait.
45:00 Voilà, bientôt.
45:01 Merci, Emre Yçi.
45:02 De rien, mais plaisir.
45:03 C'était un super plaisir.
45:04 Merci à vous, et merci pour l'invite.
45:05 Merci, Naïm, d'avoir été avec nous ce soir.
45:07 Tu reviens quand tu veux.
45:09 Merci, Ousmaïl, d'avoir été avec nous.
45:10 Merci à toi.
45:11 La semaine prochaine, je ne serai pas là.
45:12 Tu ne seras pas là ?
45:13 Oui, je vais jouer mon spectacle aussi.
45:15 Tu vas en duplex, alors.
45:16 Tu vas faire le tac-o-lyphan du cul.
45:17 Je vais mettre mon truc.
45:18 Non, mais pour ceux qui sont dans la région de Namur ou d'Anden,
45:21 je vais jouer mon spectacle, Bab Marrakech, là-bas.
45:23 Il y a encore quelques places, je crois.
45:25 Allez checker le compte Instagram d'Ousmaïl.
45:28 Merci à vous, chers auditeurs et émettrices, internautes et interneuses,
45:31 si on peut dire.
45:32 Bon week-end et à la semaine prochaine !
45:35 *Musique*