• il y a 9 mois
Ce QQtram de février 2024 marque au moins deux anniversaires, les 10 ans du Musée des Verts - le premier musée dédié au football et à un club qui s’est créé en France, et les 20 ans de la maison d’édition Jarjille, dédiée à la BD et aux dessinateurs scénaristes, ils sont désormais au nombre de 70. Pas juste une édition de niche ! Nous serons encore avec les jeunes dirigeants de projets qui ont déjà passé les 20 ans : le festival Arcomik qui mène sa 21ème édition sur plus de 10 jours ce mois-ci avec plus de 20 spectacles d’humour et des créations, et les Poly’sons à Montbrison, 20 ans encore et une chanson mordante ! Et en live, nous recevrons Robin De Sa, un multi-instrumentiste techno et pop, musicien, chanteur, producteur, qui outre ses projets en collaboration et plus de 3 ans passés à Manchester, mène son projet solo autour de cette préoccupation : « on peut être nostalgique même quand on a 20ans ». Un brin de pensées folkeuses dans une musique 2.0. Découverte ! Réalisation Chantale Joassard

Category

📺
TV
Transcription
00:00 [Musique]
00:17 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans "Qu'est-ce qui se trame ?"
00:19 Vous la connaissez, la seule émission au monde qui a lieu dans un transport en commun, un tramway.
00:24 Un tramway nommé culture, un tramway nommé événement.
00:28 Et je vous propose tout de suite de découvrir le sommaire du mois de février.
00:33 Et au sommaire de ce mois de février 2024, nous allons fêter deux anniversaires,
00:37 les 10 ans du musée des Verts, le premier musée de club de foot en France
00:42 et qui décrypte l'histoire du football.
00:44 En 10 ans, il s'est beaucoup étouffé et il regarde vers l'avenir.
00:48 Ce sera aussi les 20 ans des éditions Jargille, une petite maison de BD créée ici à Saint-Etienne,
00:55 il y a 20 ans, mais toujours très très jeune et qui grandit.
00:58 Nous serons aussi dans le mois de l'humour avec Artcomix, c'est 21 ans, 17 soirées,
01:03 plus de 30 artistes, la création Chicandimatu pour France Télévisions
01:08 et un festival qui se poursuivra en avril et en mai.
01:11 On n'arrête pas le rire avec ces nouveaux afters du festival.
01:15 Ce mois-ci, on poursuit les polissons à Montbrison, mais aussi ailleurs,
01:19 puisque le théâtre est en travaux et qu'ils enchantent tout le territoire.
01:22 Rencontre avec le nouveau directeur Mohamed Nelkadir sur les polissons
01:27 et cette saison spéciale hors les murs.
01:30 Et puis, nous irons au musée des transports pour une rencontre avec un musicien très prolixe
01:34 et très jeune, Robin Dossa, qu'on a découvert tout d'abord comme le jumeau de Grebo.
01:39 Mais surtout, il a profité d'un long séjour à Manchester pour monter un projet solo,
01:44 devenir producteur de son pop électro aux 15 000 vues sur Spotify, 2 millions sur TikTok.
01:50 Il nous offre deux titres plutôt chill et très réfléchi.
01:54 On va le découvrir. Vous montez, c'est parti.
01:56 Alors, notre premier invité du mois de février dans "Qu'est-ce qui se trame?"
02:04 J'ai grand plaisir d'accueillir Laurent Chastelière. Laurent, bonjour.
02:08 Vous êtes le responsable du musée des verts. Et oui, encore un musée énorme sur le territoire.
02:14 Ce musée est né en 2013.
02:16 Tout à fait. Donc, on a fêté les 10 ans en décembre dernier.
02:19 Déjà 10 ans avec une ouverture.
02:21 Donc, le 20 décembre 2013.
02:23 Et on était donc à l'époque le premier musée à ouvrir en France concernant un club de foot.
02:27 Exactement. 800 mètres carrés dans l'écrin de Geoffroy Gichard, je dirais.
02:32 Voilà, au cœur du stade Geoffroy Gichard.
02:33 Donc, on est juste au-dessus de la billetterie du club et maintenant juste en dessous de la brasserie Geoffroy Gichard.
02:37 On est bien entouré.
02:39 On est nombreux à ne pas y être allé. Mais par contre, c'est vraiment un joyau.
02:42 Avec Philippe Gastel qui est le conservateur, bénévole, émérite, passionné, émérite, collectionneur, émérite.
02:48 Vous êtes vraiment aux commandes de ce musée. Petite équipe.
02:52 Voilà, donc on est une équipe de 3 permanents en termes de salariés.
02:55 Et puis, donc, il y a Philippe, effectivement, qui est la figure historique, je dirais, de toute l'histoire de la S1 Etienne.
03:00 Conservateur du musée. Et puis, c'est la mémoire vivante quelque part du musée avec tout un tas d'anecdotes qu'il est capable de raconter en une fraction de seconde.
03:08 C'est vraiment la référence.
03:10 Des ouvrières importantes, les bénévoles. On n'en parlera jamais assez.
03:13 Alors, 2014, je fais juste un petit retour comme ça.
03:16 2014, première année d'exploitation. On est à 60 000 visiteurs.
03:19 Aujourd'hui, 10 ans, on est à plus de 335 000 visiteurs.
03:23 On a passé la barre des 335 000, sachant qu'en plus, sur les 10 ans, il y a eu quasiment 2 années de fermeture quasi obligatoire à cause d'un vilain virus qui nous a bien pourri la vie il y a 4 ans.
03:33 Donc, ça reste un beau succès. Et puis, dès les 2 premières semaines d'ouverture, on avait déjà tous les départements français qui étaient venus visiter le musée.
03:41 Y compris Edompton.
03:42 Donc, c'est vraiment incroyable. Chaque année, on le retrouve. On a également une soixantaine maintenant de pays, de visiteurs étrangers.
03:48 C'est vous dire le bien fondé, la véracité de ce musée, l'empreinte collective internationale, nationale, mais également internationale sur ce musée.
03:59 Les verts ont marqué.
04:00 Voilà. Donc, effectivement, chaque année, par exemple, on va retrouver des supporters de Liverpool.
04:04 En 77, il y a eu un très grand match entre la SSU, enfin, deux très grands matchs entre la SSU et Liverpool.
04:08 Pour Liverpool, c'est la première année où ils gagnaient la Ligue des champions, la Coupe d'Europe des clubs champions à l'époque.
04:12 Donc, c'est vraiment une figure marquante. Et chaque année, on a, par exemple, des supporters de Liverpool qui viennent visiter le musée parce que pour eux,
04:17 c'est un côté pèlerinage à travers 2 histoires de 2 clubs différents, mais qui sont liés. Et puis, plus récemment, au niveau national, là, il y a quelques jours,
04:24 on recevait Amiens et on a des supporters qui venaient de Lille. Donc, on leur demande si ils sont supporters de la SSU. Ils nous répondent non.
04:29 Mais en fait, ils faisaient petit crochet par le musée parce qu'ils allaient voir le match de Lille à Montpellier le lendemain.
04:34 Et pour eux, c'était une étape obligatoire parce qu'on a marqué le football français qu'on soit supporter de la SSU ou d'un autre club.
04:40 Mais ayant conscience d'une chose, Saint-Etienne, on est la seule ville en France à fêter une défaite, celle de 76. C'est énorme.
04:46 Ça veut dire l'empreinte sociologique, l'empreinte sportive, évidemment, l'empreinte sociétale même du club et le bien fondé de votre musée.
04:54 Alors, le musée 800 m2, vous avez des expos temporaires et des expos permanentes. Qu'est-ce qu'on y retrouve dans ces expos permanentes ?
05:01 Sur l'expo permanente, c'est toute l'histoire du club qui est racontée de manière chronologique.
05:05 Donc, on a 7 espaces distants sur différentes périodes jusqu'à la période contemporaine.
05:10 On va y retrouver notamment les fameux poteaux carrés. Vous parliez de la finale de Glasgow.
05:14 C'est la pièce phare, je dirais. C'est un peu notre Joconde. On va faire une comparaison.
05:18 Le sol est usé tellement le public se met à genoux, embrasse ses poteaux.
05:22 On a un petit peu ça. Avec un hologramme d'ailleurs.
05:25 Effectivement, avec une projection type holographique. On a également reconstitué un 6 millibars des années 70.
05:30 Donc là, les gens font vraiment un voyage dans le temps en passant dans cette salle.
05:33 On a également la voiture de Ivan Vorkovic.
05:36 Une Mercedes pour ne pas nommer.
05:37 Voilà.
05:38 Avec également une vidéo parce que c'est ça le principe. Beaucoup d'interactivité.
05:42 Voilà. Dans chaque salle, l'idée, c'est d'avoir de la scénographie classique avec des objets sous vitrine de manière très classique.
05:47 Et puis également du côté interactif avec des quiz, des jeux et des projections de manière dynamique.
05:52 Donc, les poteaux carrés, c'est sous forme holographique.
05:55 Après, on va projeter sur le pare-brise de la voiture. Dans une autre salle, on va projeter sur une maquette.
05:59 Donc, à chaque fois, on essaye de se renouveler. Dans la dernière salle, c'est une projection sur une demi-sphère.
06:03 Donc, à chaque fois, on essaie d'avoir vraiment des choses différentes qui impliquent le visiteur.
06:07 Et pour nous, tous les aficionados, 2021, rénovation du musée, nouvelle scénographie, notamment par l'atelier Descharons.
06:13 Voilà, tout à fait. Donc, Pierre-Yves et Charlotte, qui étaient déjà à l'œuvre en 2013 à l'ouverture.
06:19 Donc, on a refait appel à eux, effectivement, en 2021. On a pu rénover, cette fois, toute la partie permanente,
06:23 notamment grâce au soutien de la région Verne-Renal, cette fois. La première fois, l'ouverture du musée, c'était le département La Loire
06:29 qui nous avait énormément soutenu, qui avait permis la création du musée. On tient à les saluer comme le crédit mutuel qui est notre sponsor historique.
06:35 Et donc, ça a permis la création du musée, puis la rénovation. Et puis, on a également, là, on voit quelques exemples,
06:39 tout un tas d'expos temporaires également, qui sont proposées chaque année. Donc là, on va être à la 11e expo temporaire dans quelques mois, fin 2024.
06:47 Plein de sujets abordés, notamment le centre de formation de l'ASS, par exemple. Et on ne citera pas tout. Cette année, c'est les 10 ans.
06:53 Un certain nombre de rendez-vous sont prévus. Voilà. Alors, on a déjà eu un petit rendez-vous important. C'était le 20 décembre dernier.
06:59 Donc, on a eu le match contre Bastia. Donc, les joueurs ont joué avec un petit badge, en plus, sur le maillot concernant les 10 ans du musée.
07:05 On a pu faire, donc, déjà une première vente aux enchères par rapport à ce match-là, donc au profit du musée.
07:09 Une seconde, le mois de juin. Une seconde, voilà, qui est prévue le 26 juin. C'est un peu devenu une tradition depuis 2 ans, avec donc une vente.
07:15 Qu'est-ce qu'on y vend ? En fait, des maillots de la saison et puis quelques objets historiques, alors qu'ils ne sont pas des pièces majeures, bien sûr.
07:20 On le verra sur les téléspectateurs. Voilà. Ils sont déçus peut-être, même. Oui, mais qui permettent à des collectionneurs d'enrichir leur collection.
07:26 Nous, c'est souvent des exemplaires qu'on a en plusieurs... Donc, des objets qu'on a en plusieurs exemplaires. Donc, ce n'est pas une perte, entre guillemets, pour le musée.
07:32 Et puis, on essaie à chaque fois de trouver des petites choses originales. Mais je ne peux pas trop en dire. Bien évidemment. Gardez le suspect.
07:36 Bon, si, la nuit du musée, vous allez participer. Pour la première fois, effectivement, on va participer à la nuit du musée. Alors, cette année, c'est un petit clin d'œil.
07:42 Ça se joue le soir du dernier match de la saison à l'extérieur. Donc, on va jouer à Cueillirouan pour la 38e journée. Et donc, en même temps, il y aura la nuit des musées au musée des Verts.
07:50 On va participer également au mois de septembre, comme chaque année, cette fois, aux journées du patrimoine. On est un des acteurs importants du territoire.
07:56 Donc, chaque année, on a beaucoup de succès sur les journées du patrimoine. Et puis, on va avoir des petits événements. Alors, je ne peux pas trop en dire, parce que ça dépend aussi si on va se retrouver.
08:02 On espère tous de nouveau en Ligue 1, on va rester en Ligue 2. Mais en tout cas, il y aura une nouvelle expo temporaire d'ici la fin d'année.
08:08 Et puis, tout un tas d'autres petits événements qu'on va essayer de faire, notamment en partenariat avec certaines structures du territoire, là aussi, pour faire des crossovers, si je peux me permettre ce petit anglicisme, avec des partenaires culturels.
08:20 Alors, pour vous qui nous regardez, le musée, effectivement, on est vraiment dans une démarche muséographique. Mais il n'y a pas que ça. Il y a également des visites, visite de vestiaire, le bord de touche, des anniversaires.
08:28 Tout à fait. Voilà. Donc, on a parlé effectivement de la partie musée, mais le musée des Verts, ce n'est pas que la partie musée. On a également les visites du stade Geoffroy Hichard.
08:36 Donc là, justement, on fait appel à toute une série de bénévoles. Je tiens à les saluer aussi, parce que sans eux, on ne pourrait pas proposer autant de visites.
08:43 Donc, il y a des figures. D'ailleurs, lors du match contre Bastia, c'est Alex Mainck, le cameraman historique du club et qui est une figure importante du musée depuis plus de 10 ans, qui a été salué.
08:51 C'est lui qui a donné le coup d'envoi fictif de la rencontre. Il a pu avoir un bel hommage de tout le stade Geoffroy Hichard. Donc, c'était un moment vraiment émouvant pour tout le monde.
08:58 Et puis, on a également d'autres bénévoles qui nous aident sur ces visites de stade. Et puis, on a également les anniversaires. Donc, ça, c'est ma collègue Méral qui s'en occupe.
09:04 Donc, les enfants de 6 à 12 ans peuvent venir fêter leur anniversaire au musée des Verts, soit les mercredis, soit les samedis. Il n'y a pas de match.
09:11 Voilà. Et il y a beaucoup de demandes. N'hésitez pas, si vous êtes intéressé, à vite nous contacter. On en fait environ une trentaine par saison. Donc, ça a beaucoup de succès là aussi.
09:19 Les 10 ans du musée des Verts chez nous, c'est quand même quelque chose. Et vous le savez, vous qui nous regardez. Impressionnant. Le site Internet.
09:25 Voilà. Donc, musée des Verts.fr. Très simplement, sans accent et tout attaché. Je tiens à le préciser. Des fois, les internautes font l'erreur.
09:31 Donc, on peut commander ses billets en ligne directement. Et puis, on peut se renseigner également directement avec le formulaire pour les anniversaires.
09:37 Et soyez alerte parce que bon nombre de rendez-vous risquent de sortir de la pelouse très prochainement. Laurent, merci. Merci beaucoup. Longue vie au musée.
09:44 Merci. A bientôt. A très bientôt. A bientôt. Maintenant, nous allons faire un petit crochet par le territoire. Parce qu'il ne sait pas qu'à Saint-Etienne, avec le 21e Festival Arts Comiques, évidemment.
10:00 Alors du 22 février au 2 mars. Oui. 21e Festival Burlesque Humour à Saint-Etienne Arts Comiques. Oui, tout à fait.
10:11 Puisque ce festival existe depuis 2003 et s'appelait le Festival des Arts Burlesque. Tout à fait. Et depuis 2000. 2020. 2020. 21. 21, je crois.
10:20 Dois-je vous présenter Farid Bouabdallah. Farid, bonjour. Bonjour. Comme à chaque fois, j'ai plaisir à t'accueillir. Le directeur artistique de ce festival en couleur.
10:29 C'est un plaisir de venir chez vous. Et qui fait des merveilles. Il paraît. Mais je ne suis pas tout seul. Attention. Evidemment, seul, on ne fait rien. Seul, on ne fait rien.
10:36 Petit à propos 2019. Bim. Par Jupiter, tu as réussi à prendre sous le bras toute l'équipe de France Inter qui vient une journée en décrochage sur Saint-Etienne et qui fait un spectacle.
10:46 2020 2021. Tu fais avec France Télévisions Partenariat. Oui, depuis. Oui, en fait, comment c'est passé?
10:55 On a démarré avec France Inter, avec le projet Jupiter Show. Et c'est de là, d'ailleurs, que l'équipe de France Inter est venue faire une journée spéciale à Saint-Etienne.
11:01 J'avais envoyé un mail à Alex Vizorek demandant une carte blanche et il a invité tous ses amis. Et donc, c'est de là qu'est né le premier Jupiter Show chez nous à Saint-Etienne.
11:11 C'est magique pour nous. Puis après, il y a eu un partenariat avec France Télévisions. Michel Film avait contacté aussi pour pouvoir travailler ensemble.
11:18 Et depuis cinq ans maintenant, on a une captation. Cette année, elle aura lieu le 17 février. Exactement. Et on retrouve ça sur Comédie Plus.
11:27 Sur Comédie Plus. Et Culture Box. Tout à fait. Voilà encore une cheville arrière de notre territoire. D'abord, qui développe le territoire, mais en plus,
11:34 qui défend les couleurs de notre pays et de notre peuple. Franchement, chapeau. Merci beaucoup. Revenons donc au Art Comique 21e Festival.
11:43 On est sur une vingtaine de dates. Tout confondu. Tout à fait. La pare-belle aux artistes reconnus, même internationaux et la pare-belle aux émergents.
11:52 Oui, en fait, l'idée, c'est Art Comique. Comme vous le voyez, c'est un mélange. C'est un mélange d'émergence, mais aussi de tête d'affiche.
11:58 Parce que justement, pour faire rayonner le festival, il nous faut aussi des têtes d'affiche, des gens, des noms qui nous permettent aussi d'avoir une billetterie.
12:04 Il ne faut pas oublier que notre premier financeur, c'est la billetterie. Et c'est 70% de notre chiffre d'affaires. L'autofinancement. Voilà.
12:10 Donc voilà. Et aujourd'hui, Art Comique, c'est aussi une marque avec des artistes qui viennent de chez nous. C'est important. C'est super.
12:18 Parlons maintenant de... J'adore comme je dis, c'est super. C'est gentil. Quelques dates pour nous faire saliver.
12:26 Quelques dates. Il y a déjà des dates qui sont complètes. Thomas Angélevi, je pense à Nino Arial, je pense à Djamil Leschlag.
12:32 Arrive de Gier d'ailleurs. Arrive de Gier, nouveauté d'ailleurs. Il y a deux nouvelles villes. Il y a Roche-la-Molière avec Donovan et Djamil Leschlag.
12:39 Arrive de Gier qui nous rejoignent. Donc ça, c'est magique. On est sur un maillage territorial. Tout à fait.
12:44 Et c'est pas nous qui sollicitons, c'est eux qui viennent vers nous parce qu'ils ont compris que le festival rayonne et fait rayonner.
12:50 Et on est ensemble sur le territoire. C'est clair. Il faut profiter de la culture. C'est un outil formidable pour faire rayonner le territoire.
12:55 Le rire encore plus. Tout à fait. C'est ce qui nous rassemble. Exactement. Bon, vous pourrez aller voir sur le site du festival.
13:01 Toutes les têtes d'affiches à Romanoff. J'en passe des meilleurs. Mais il y a aussi la part belle aux émergents, aux nouveaux venus.
13:07 Tu as deux opérations. Oui, alors en fait, il y a donc depuis quelques années, on part sur le principe de mettre en avant nos artistes de nos territoires de la région.
13:17 Parce qu'en fait, il ne faut pas oublier que Renalpa a vu Laurent Gérard, Florence Foresti, Murel Robin et plein d'autres encore.
13:23 Et donc, nous, on est un festival où on a envie de mettre en avant cette nouvelle scène. Donc on met en place un projet.
13:29 Ma région à l'humour qui est de sélectionner des artistes, 6 artistes dans les territoires. Donc à Gérard, Cybèle et Nelly Pina qui se chargent de sélectionner.
13:38 Et ensuite, on les programme et on organise une tournée ensuite dans les territoires, que ce soit à Tournon, Issinjou ou dans la Rouennais ou même dans l'Allier pour justement présenter cette nouvelle scène.
13:47 Parfait. Et puis il y a l'Art Comedy Club. Oui, alors là, c'est une opération avec le Nouveau Hôtel Châteaucruz.
13:54 Le Nouveau Hôtel Châteaucruz est la caisse départ. C'est justement des Comedy Club qu'on a mis en place il y a 3 ans qui se font les 2 jeudis du festival.
14:02 Et c'est toujours complet. Et là, on a un nouveau Comedy Club qui va arriver. Ce qui sera le 21 mars. Ce sera au fil.
14:08 Parce que depuis un an, pareil, on travaille avec le fil. Et l'idée, c'est aussi d'ouvrir le public. Voilà. Donc le 21 mars, il y aura le Comedy Club du fil.
14:16 Alors qu'ils sont complets rapidement aussi. Oui, toi, tu viens de la culture populaire. Tu viens de l'éducation populaire. Exactement.
14:22 Très bien. Avec des vraies valeurs à défendre et non pas une gabegie. Oui, tu mets plein d'actions périphériques cette année.
14:28 C'est important parce que faut pas oublier que le premier ministre de la culture à l'époque, Malraux, est né quand même au départ d'une volonté d'éducation populaire.
14:36 Exactement. Les maisons de la culture, au départ, c'était l'éducation populaire. Et après, il y a eu les décisions qu'il y a eu en 59.
14:43 Néanmoins, voilà. Et on peut pas amener l'autre sans lui donner de la culture. Et nous, c'est ma force. C'est ce que j'aime.
14:51 C'est de donner, valoriser l'autre à travers des actions culturelles. C'est ce qu'on fait avec Pôle emploi, avec plein de maison en atoll.
14:58 C'est-à-dire avec des ados. Tout à fait. Alors là, c'était un projet qui est né avec la PGG, le foyer de la PGG et l'école de la deuxième chance.
15:07 On soutient. On a dit ça nous apportait un soutien logistique et financier. Et Romain s'est chargé justement de faire travailler ces jeunes à la création artistique avec des œuvres qui seront exposées à chaque entrée du festival.
15:19 C'est génial. Voilà. Et l'idée est toujours de les valoriser. Bon, tu montes également un atelier stand-up à Rive de Gier.
15:24 Alors là, c'est le théâtre de l'imprimerie avec la mairie de Rive de Gier qui a souhaité. En fait, moi, quand on essaie de faire des partenariats, l'idée, c'est comment on construit.
15:33 Je ne vais pas faire une programmation à Rive de Gier pour faire une programmation. On n'a pas besoin de moi. Et l'idée, c'est comment on peut mettre en avant cette jeunesse en mettant des actions autour.
15:42 Voilà donc là, il y a des ateliers qui sont animés par Julienville et qui vont être présentés durant le festival aussi.
15:48 Une dernière opération parce qu'il y en a d'autres entre les ondes et les planches avec l'association A Tout Monde à Saint-Chelon.
15:53 Là, c'est des jeunes, des jeunes de quartier. Oui, de centres sociaux qui sont là pour interviewer les artistes.
15:59 Voilà, c'est ça. Avec la web radio de A Tout Monde. Et ils interviewent des artistes. Ils rencontrent plein de monde. Et pareil, ça leur permet de voir l'envers du décor.
16:07 C'est génial. Open minded. Ouverture d'esprit. C'est ça. C'est comme ça qu'on peut faire bouger les lignes.
16:13 Ouais, t'es un vrai bâton de pèlerin. Merci. Je te sers pas dans le sens du poil. Je sais, je sais.
16:20 C'est une vraie réalité. Maintenant, il y a deux autres opérations un peu exceptionnelles cette année. Il y a l'After d'ArtComic.
16:26 Oui. Vous donne rendez-vous sur trois dates. Oui, tout à fait. Alors l'idée, c'est qu'il y a des artistes qui ne sont pas disponibles pendant février.
16:32 Parce qu'il faut pas oublier que c'est des vacances parfois parisiennes. Et on s'est dit, on va proposer ce qu'ils voulaient travailler avec nous.
16:38 Ils avaient envie que ce soit le label ArtComic. Donc, on a mis en place trois dates. Andorra, donc avril, mai.
16:46 Alice O'Miller qui est complète. Rédoine Argent qu'on va faire avec le Phil en coproduction. Et Benjamin Tranier, le nouveau spectacle.
16:54 Le retour de Benjamin Tranier le 24 mai. A découvrir énorme si vous le connaissez pas. Sur France Inter, encore un tuyau ragage.
17:01 Et puis alors, alors, alors, alors, alors, comment ça ArtComic devient coproducteur? Ah, qu'est-ce que c'est?
17:07 Bah, Chicandier, là. Oui, mais c'est la coproduction qu'on fait chaque année. En fait, c'est chaque année qu'on fait une coproduction avec France Télévisions.
17:14 L'idée, c'est dans le cadre de la captation. Et cette année, on a donné les clés à Chicandier de nous faire un projet.
17:21 Et franchement, avec Laurent Deutsch, avec Laurent Deutsch, avec Labajon, avec Antonia, avec Matoukane et avec toutes les...
17:28 Alexis Tramouni. Et je vous assure que ça va être génial. J'ai quelques photos. C'est le 17 février à La Forge. La Forge, pareil, c'est une salle magique.
17:37 C'est l'âme du territoire. Oui, oui, oui. Une des âmes. Une des âmes. Pardon. C'est vrai qu'il y a une guerre entre ouvriers et mineurs.
17:44 Non plus. Un coup de lance-pierre. C'est ça. Donc, voilà. Et c'est ce qu'on a envie. Chaque année, on aime surprendre.
17:53 Oui, c'est clair. On aime surprendre parce que justement, c'est ce qui fait que ton festival vit. C'est ce qui fait que tu ne te reposes pas sur tes lauriers.
18:00 Il se renouvelle. Toujours chaque année, tu sois encore. Et voilà, c'est ce qui est magique. Alors voilà, maintenant, allez. Quoi ?
18:07 Quelques noms l'année prochaine. Parce que tu es déjà sur l'année prochaine, évidemment. Oui, le festival l'année prochaine, il va accueillir Hakim Gemili.
18:14 Il va accueillir Nawel Madani. Il va accueillir Alexandre Kominek. Plein de monde encore. Plein de monde. Donc ça va être vraiment magique encore.
18:22 Voilà. Du 22 février, donc dans quelques jours, jusqu'au 2 mars. Et puis plein d'autres rendez-vous. Artcomic 21e édition de ce festival en couleur et qui défend et qui porte aussi notre territoire à sa manière.
18:34 Merci beaucoup. En tout cas, comme vous, TLC, vous le portez vraiment bien. On essaye. On essaye. Merci. Merci, Farid. Merci beaucoup.
18:40 Maintenant, on va faire un petit détour. Un peu plus, on va dire à l'ouest du territoire stéphanois. On va aller dans la plaine du Forêt Montbrison.
18:48 On va rencontrer le nouveau directeur du Théâtre Pénitent Mohamed Naït El Khadir. A tout de suite. Merci.
18:55 Alors, un petit pas de côté. Je viens de vous en parler. On va aller dans la plaine du Forêt Montbrison, le Théâtre des Pénitents.
19:04 J'ai le grand plaisir d'accueillir et de vous présenter Mohamed Naït El Khadir. Bonjour Thierry. Bonjour Mohamed. On se connaît depuis très longtemps.
19:11 Tu es vraiment un enfant du pays. Tu étais au Chambon. Exactement. Tu as commencé là-bas. J'ai commencé exactement là-bas. Tout petit haut.
19:20 Oui, tout petit haut en plein jeune. Exactement. Donc c'est sûr que j'ai une belle aventure au Chambon.
19:25 Il y a une vraie expérience de terrain. Ça, c'est très important, surtout au poste où tu es maintenant, parce que tu connais le terrain.
19:32 Oui. Tu connais les publics. Tu connais les artistes. Mohamed a été chargé de mission culture. Après, responsable du service culture.
19:40 Tu as été également responsable du CIVO, le Syndicat Intercommunal de la Vocation Culturelle. Je ne sais plus.
19:45 Tu as été vice-président également de Loire En Seine, qui est une organisation qui regroupe les théâtres du territoire.
19:52 Et maintenant, depuis le 1er juillet 2023, directeur des Pays des Gents, tu succèdes à Henri Dallemme, qu'on salue d'ailleurs.
19:59 Oui, je salue également. Alors, tu es dans un exercice de style très particulier. On le voit à l'affiche. La saison s'appelle Enchantier Enchanté. Traduction.
20:09 Tout simplement, le théâtre est en travaux. Depuis le 1er juillet, quand je suis arrivé, le théâtre a fermé ses portes pour une réhabilitation complète du théâtre.
20:19 Exactement. Le théâtre est la chapelle des Pays des Gents à Montbrison. C'est un bâtiment classé, magnifique. 230 places.
20:25 Exactement. 300 debout. Parce qu'une des particularités, c'est aussi de faire du concert.
20:29 Même 350. On pourra après monter jusqu'à 350 debout.
20:32 Ça y est. Attention à la commission de sécu. En pleine rénovation. C'est-à-dire un exercice de style. Monter, soutenir, développer une saison sur 4 lieux sur Montbrison.
20:43 Oui, 4 lieux et plusieurs communes.
20:45 Bien évidemment, on va en parler.
20:46 Oui, 4 lieux. Donc, on a l'espace Guy Poirieu, qui est la salle des fêtes de Montbrison, qui justement accueille en ce moment le Festival des Policons, la 21e édition.
20:57 Et on va en parler.
20:58 Voilà. L'orangerie et puis les églises entre Sainte-Anne et la Collégiale.
21:03 Et puis bien sûr, Maillages territoriales, parce que c'est le métrobo. De ces penseurs, de ces développeurs, de ces gestionnaires de la culture, c'est on ne reste pas chacun chez soi.
21:12 Chez soi, on se développe. Donc, tu as investi également du parc à Andrézieux, Rouen, Saint-Just-à-Rembert. Cette année, comment se passe cette saison particulière ?
21:23 Eh bien, elle se passe. Elle se passe hors les murs. On découvre aussi ce fonctionnement-là avec le service du théâtre.
21:29 Donc, avec l'équipe du théâtre, avec montage, démontage, des choses qu'on n'avait pas. Ils n'avaient pas l'habitude de faire.
21:37 Bien évidemment.
21:38 Mais du coup, avec un petit peu d'adaptabilité, un petit peu d'ingéniosité, on arrive à faire des choses plutôt sympas.
21:43 Je sais que tu as des super gars.
21:45 Oui, on a une super équipe et une très belle collectivité.
21:49 Exactement. Là, on est donc jusqu'au 16 février dans le Temps Fort, le premier Temps Fort, le Festival des Polissons, 21e édition là aussi.
22:00 Ah ben oui, il y a une institution.
22:02 Ah ben exactement.
22:03 Oui, oui, au niveau du Théâtre des Pénitents, une vraie institution de la chanson française qui a accueilli, on doit être à 400 ou 500 artistes depuis le début.
22:12 Initiée par Dominique Camard.
22:14 Voilà, donc tous les noms de la chanson sont passés sur la scène des Pénitents et j'espère continuer cette tradition là, en tout cas pour longtemps.
22:20 Là, on est à 17 dates.
22:21 Oui, cette saison, 17 propositions artistiques.
22:24 Donc là, on est en plein milieu du festival. Il nous reste encore sept semaines et une date la semaine prochaine.
22:29 Exactement.
22:30 Voilà, donc des beaux noms de la chanson.
22:33 Bertrand Belin, le retour de Juliette.
22:36 Le retour de Juliette, enfin voilà, que des soirées qui ont été complètes.
22:38 Exactement.
22:39 Avec un vrai engouement du public. Et voilà, la pression est là. C'est de maintenir cette programmation la saison prochaine.
22:46 Et puis donner envie de découvrir de nouveaux noms et d'aider le public.
22:50 Alors justement, tu parles de la saison prochaine. Qu'est-ce que tu as en tête ?
22:53 Voilà, on est hors les murs.
22:54 Tu dis que tu es un peu prématuré, je ne sais pas.
22:55 Je suis en pleine réflexion en tout cas sur la programmation et c'est vrai que cette saison hors les murs me pousse à vouloir un peu plus de légèreté.
23:02 Légèreté dans le sens populaire, divertissement et essayer d'avoir une petite touche un peu plus proposition plus familiale avec du cirque.
23:10 Pourquoi pas revenir sur des propositions très familiales, jeunes publics.
23:14 Et puis aussi faire découvrir le monde parce que c'est vrai que c'est ce qui m'anime.
23:18 Le partage, l'envie de créer des relations avec le public et aussi toucher l'actualité.
23:25 J'aime beaucoup, je suis assez sensible aux thématiques actuelles.
23:29 Parce que création, on ne va pas dire géopolitique, c'est un mot qui fait peur, mais création actuelle sur les tendances sociétales, les problèmes sociétaux ?
23:37 Complètement, je suis issu de cette diversité, de cette culture-là et c'est mon alien.
23:43 J'ai cette sensation-là qu'on peut imaginer beaucoup de choses sur mon brison avec tous ces publics-là.
23:48 On vient de sortir avec Farid, Artcomix. Ça peut être une piste pour toi aussi de présenter de l'humour là-bas ?
23:55 Justement, l'humour n'est pas une esthétique reconnue, enfin reconnue dans le sens où il y a une grosse diffusion d'humour sur le théâtre des Pénitents.
24:04 Mais pourquoi pas justement quand je parle de légèreté, à un moment donné, il y a des artistes qui sont capables de transmettre un message avec légèreté et humour.
24:12 Et c'est des choses qui m'intéressent.
24:14 J'ai entendu dire que tu as été vraiment très bien accueilli par le peuple bon brisonné, par ce territoire.
24:18 Oui, c'est un territoire exceptionnel. Je découvre un territoire exceptionnel avec des gens exceptionnels également.
24:25 Parce que du coup, il y a une vraie ambition sur de rayonnement, une ambition de faire découvrir le patrimoine de mon brisonné,
24:31 de porter vraiment une attention à ce territoire et ce qui peut s'y passer.
24:38 Enfin, je veux dire, avec la compétence culturelle, il y a moyen de croiser énormément de publics.
24:42 Il y a Loire-Ferret qui fait ce travail-là, qui est plutôt exceptionnel.
24:46 On a des collectifs, il y a le château de Goutela, il y a le château du Rosier, le théâtre des pénitents, le Forestival,
24:54 qui est le plus gros festival de la Loire aujourd'hui.
24:56 Et l'envie, elle est là, c'est vraiment de partager ces moments-là tous ensemble et de faire un vrai maillage.
25:02 Mais je suis persuadé que tu es l'homme de la situation.
25:04 C'est gentil.
25:05 Et je te souhaite vraiment tout le succès que tu mérites, et pour toi, et pour le théâtre des pénitents,
25:10 et pour cette ville de Montbrison qui est magnifique d'ailleurs.
25:12 Merci Thierry.
25:13 Et Mohamed, merci, à très bientôt. De toute façon, on ne va pas te lâcher, ça c'est certain.
25:17 Avec plaisir.
25:18 Merci.
25:19 Vous qui nous regardez, Montbrison, jetez un œil, ça vaut vraiment le détour.
25:23 Alors cette édition de Cassis Tram est marquée par pas mal d'anniversaires, vous l'avez vu.
25:31 Eric, bonjour.
25:32 Encore un anniversaire à l'Astas.
25:34 Oui, un petit anniversaire propre à l'Astas.
25:36 C'est les 20 ans de quoi ? D'un dépôt chez nous.
25:39 On a trois dépôts à l'Astas, et le dépôt de Saint-Chamond, ça fait 20 ans qu'il travaille avec l'Astas.
25:44 Avant, c'était un dépôt indépendant.
25:46 Depuis 20 ans, en fait, il est à l'Astas.
25:48 C'est l'occasion de faire un petit reportage sur cette ambiance très familiale et très locale de ce petit dépôt de Saint-Chamond.
25:54 Parfait. Bougie et cotillon tout de suite. Le sujet Astas.
25:57 Bienvenue au QG de l'Astas, sur le site de Saint-Chamond.
26:02 Ici, dans ce dépôt à Fonçalas, c'est une quarantaine de conducteurs qui se relaient depuis 20 ans
26:07 pour animer le réseau de transports en commun.
26:10 Frédéric Ponser, responsable du site, et Pierre Angulaire, local,
26:13 gardent un oeil sur chaque conducteur, mais aussi sur chaque véhicule.
26:17 En relative autonomie, pour une petite structure, il tient à garder une ambiance familiale,
26:21 comme il a toujours été à Saint-Chamond.
26:23 C'est une ambiance très familiale. On se connaît tous, on se voit beaucoup,
26:28 plus que sur les autres sites, puisque c'est plus petit.
26:31 Et puis on reste quand même attachés, on a exactement les mêmes valeurs,
26:36 les mêmes contraintes que nos collègues de Saint-Etienne, puisqu'on est quand même Stas à 100%.
26:43 De la proximité, c'est l'avantage d'une petite équipe,
26:46 avec des conducteurs heureux de partager cette convivialité.
26:50 C'est un peu plus familial, il y a moins de conducteurs, on se connaît un peu plus.
26:54 C'est ce qui se dit très souvent sur le site de Saint-Chamond, c'est petit.
26:59 On n'est pas très nombreux, on se connaît tous très bien même.
27:03 On arrive à se voir en dehors du boulot.
27:05 Le site de la Stas à Saint-Chamond, c'est 14 bus, 24 lignes, dont 6 intramuros.
27:10 Un allié de proximité pour plus de réactivité sur la ville de Saint-Chamond, deuxième du département.
27:15 Et juste un temps pour les autres événements, quelques rendez-vous pour la Saint-Valentin cette année.
27:21 Pas de menu, resto, apéro, tu l'amour, anti-romantique à souhait.
27:25 Non, on a fait simple et classe.
27:27 Les Maruchap qui deviennent pour un mois une boutique aphrodisiaque à Saint-Etienne.
27:32 Avec des bijoux, des sous-joujou, tout doux et doux.
27:36 Et des tenues pour l'événement.
27:38 Le tout, très classe.
27:40 C'est ouvert depuis le début du mois.
27:41 Un concert explosif avec Bricarjon au fil, toujours le 14.
27:46 Un concert auto-tuné qui fonctionne comme une mécanique phale.
27:49 Et là c'est pour se vider la tête.
27:51 Et pour ceux qui sont entre doux et hameur, ne ratez pas le Quentin Dupieux sur Dali.
27:56 Vous retrouverez également Pio Marmaille.
27:58 Et pour citer Dali, je dirais qu'on sera sur les sommets et le fond en même temps.
28:02 Et j'ajoute que pour Dali toujours, la beauté est comestible.
28:06 Un conseil à suivre pour ce 14.
28:09 Enfin, en ce mois de février, il y a plein d'autres dates, mais toujours le 14.
28:12 Désolé.
28:13 Invitez-vous au Théâtre du Parc pour une rave lucide.
28:16 10 danseurs sur scène, la forte présence de la musique électro.
28:20 Ils vont transpirer, danser, vous emporter sur scène avec eux.
28:24 Allez, après ce moment et ce focus du 14 février, on reprend la rame.
28:29 Vous montez ?
28:30 Maintenant, eh bien écoutez, voilà, Jargilles.
28:37 Vous connaissez ce mot populaire du coin, Jargilles.
28:39 Eh bien, Saint-Etienne, c'est une maison d'édition à découvrir qui fête également ses 20 ans.
28:44 Que d'anniversaire en ce moment.
28:46 Michel Jaquet, bonjour Michel, je suis content de t'accueillir ici.
28:49 Merci à tel fait de m'accueillir, c'est top.
28:51 Alors, tu es le président de l'association, la maison d'édition Jargilles,
28:56 aux côtés de ton compère de toujours, Serge Prudhomme, dit de loupi, on en parlera après.
29:01 C'est bien ça, oui.
29:02 Maison d'édition émérite sur Saint-Etienne.
29:05 Écoute, émérite, je ne sais pas, mais en tout cas, on a essayé de construire quelque chose de sain
29:10 et de grandir sainement, voilà.
29:13 Et on fête nos 20 ans, ce qui est pas né.
29:15 Cette année.
29:16 Cette année, voilà.
29:17 On va se faire sur le propos.
29:19 Les éditions Jargilles, c'est une maison d'édition spécialisée dans le trait.
29:24 La bande de ciné, évidemment, dans le graphisme, mais vraiment sur des histoires, des scénarii,
29:30 des aventures humaines.
29:32 Alors, oui, on fait vraiment tous les thèmes possibles.
29:38 On a des BD jeunesse, on a des BD pour les adultes.
29:42 La collection hors-piste qui leur est plus réservée, c'est avec des thèmes un peu plus sérieux.
29:46 Mais on se laisse ouvert sur toutes les propositions parce que, voilà, on aime toute la bande dessinée.
29:53 Et si jamais tu me demandes pour la ligne éditoriale, la ligne éditoriale, pour nous, c'est très simple.
29:58 Il faut que mon ami Deloupy et moi, on aime les livres.
30:01 Si on les aime, on les fait.
30:02 Et du coup, on les vend bien.
30:04 Alors, depuis le début, au début de l'aventure, vous étiez à deux éditions par an.
30:09 Maintenant, vous êtes plus à 12, 13 livres édités par an, voire des rééditions.
30:15 C'est vous dire un petit peu l'activisme de ces acteurs-là et surtout, le pôle fédérateur des éditions Jargi.
30:21 Vous comptez maintenant dans votre écurie, passe-moi ce terme, plus de 75 auteurs à peu près.
30:27 Oui, c'est à peu près ça.
30:29 On n'appelle pas ça notre écurie parce que nous, on a les contrats les plus simples de l'histoire de l'édition.
30:37 Ça aussi, c'est important.
30:38 On fait en sorte que les auteurs ne soient pas attachés à Jargi, si ce n'est par l'affection qu'il nous porte et l'envie de refaire des livres chez nous.
30:44 Imaginez, un tiers des auteurs sont vraiment des émergents, des créateurs.
30:48 Donc, il y a vraiment une part belle au nouveau dessinateur, au nouveau croqueur.
30:52 Mais les deux autres tiers qui restent, soit ce sont des auteurs nés chez Jargi, mais qui peuvent éditer ailleurs.
31:00 C'est ça.
31:01 Et surtout, le dernier tiers, c'est des grands noms de la BD française qui, justement, font un galop d'essai avec vous pour usiter un nouveau genre.
31:09 C'est aussi pour nous encourager.
31:11 C'est vrai que c'est des gens de 20 ans, ils ont eu le temps de nous voir sur les salons, de voir notre démarche, de voir le travail qu'on faisait et d'avoir envie de soutenir la structure.
31:19 C'est vraiment ça.
31:20 Et puis, parfois, d'essayer des choses qui ne seraient pas acceptées chez un grand éditeur, des choses un peu nouvelles.
31:25 Alors, vous avez pris pendant de nombreuses années votre propre bâton de pèlerin pour justement assumer, assurer la diffusion de vos auteurs et de vos livres.
31:34 Imaginez, c'est aller rencontrer des libraires, des centres culturels pour justement laisser vos oeuvres là-bas.
31:41 Mais ça ne suffit pas.
31:43 Alors, c'était un bon départ.
31:45 C'est très formateur parce que du coup, effectivement, tu rencontres des libraires de Quimper, de Nice, des quatre coins de la France.
31:51 Que tu dois convaincre.
31:52 Que tu dois convaincre.
31:53 Mais c'est assez facile.
31:54 Tu ne fais que des livres que tu aimes.
31:55 Donc, c'est quand même plutôt simple.
31:57 Et puis, tu fais une vingtaine de salons par an à peu près où tu viens, tu vas présenter tes livres.
32:03 Mais au bout d'un moment, effectivement, il faut que tu saches que la diffusion ou la distribution de diffusion, c'est un métier à part entière.
32:10 Comme dans la musique, comme dans tout.
32:12 Et il faut avoir effectivement des professionnels qui te relaient, qui te donnent plus d'accès à plus de points de vente.
32:18 Et c'est vrai que c'est important.
32:21 Alors, depuis 2016, vous avez un partenariat avec une grosse boîte d'édition de diffusion.
32:26 Et là, tu sors par exemple d'Angoulême la semaine dernière.
32:30 Alors, oui, Angoulême, comme les autres salons qu'on fait tout au long de l'année, ça nous permet de montrer des livres.
32:37 Alors, j'ai fait suivre les deux nouveautés qu'on a défendues à Angoulême qui sortiront officiellement en librairie uniquement le 8 mars.
32:43 Et ça nous permet effectivement de les présenter en avant-première aux journalistes, aux libraires qui sont présents.
32:49 Il y a énormément de libraires qui étaient présents à Angoulême.
32:51 Et ça permet de mieux défendre les livres, de présenter aussi les jeunes auteurs parce que les auteurs étaient présents.
32:56 Et du coup, de solliciter derrière des rencontres, d'autres festivals, éventuellement des dédicaces en librairie.
33:02 Voilà, toutes sortes de choses qui sont importantes pour la communication autour d'un livre.
33:06 Comment vit une maison d'édition ? Sur les ventes, exclusivement ?
33:11 Alors, nous, on a choisi vraiment le statut associatif.
33:15 Mon ami De Loupy et moi, on fait ça bénévolement.
33:17 C'est-à-dire que lui vit son métier de dessinateur.
33:19 Moi, je vis mon métier de scénariste.
33:21 Et tout le travail d'édition, on le fait bénévolement.
33:24 Ça nous permet de faire grandir la maison d'édition.
33:26 C'est ce qui nous permet aussi aujourd'hui de sortir 14 nouveautés cette année et de prévoir d'autres choses l'année prochaine.
33:33 Tout l'argent est réinvesti dans la maison d'édition.
33:36 Et puis, on paye des droits d'auteur plus importants que les grosses maisons d'édition.
33:39 Exactement.
33:40 Pour nous, c'est important.
33:41 L'auteur est souvent la personne oubliée du livre.
33:45 Et on pense que c'est important de nous de défendre la création et l'auteur.
33:49 Pour tout vous dire, les contrats sont entre 12 et 33.
33:51 C'est important.
33:52 Ça, c'est jamais vu.
33:53 C'est jamais vu dans les boîtes d'édition.
33:55 Il y a encore un autre facteur très important chez Jargy.
33:59 Halte aux gaspilles.
34:01 Oui.
34:02 Halte à la destruction.
34:04 On essaye effectivement d'avoir une démarche éthique.
34:08 D'abord en imprimant local.
34:10 Parce que pour nous, les imprimeurs étrangers font du très bon travail.
34:13 Ce n'est pas la question.
34:14 Mais il y a un moment, effectivement, c'est important pour nous que les livres soient produits en France.
34:19 On ne pilonne pas.
34:21 Il faut savoir que 80% des livres qui sont imprimés dans certains genres sont détruits.
34:26 Vous voyez les cabines de lecture qu'on retrouve un peu partout,
34:28 notamment dans les pays ruraux, où les gens déposent leurs bouquins.
34:31 Les Jargy, qu'est-ce qu'ils font ?
34:33 Un livre est abîmé, au lieu de le balancer, qu'est-ce qu'ils font ?
34:35 Ils vont les mettre là-dedans, axés gratuitement au grand public.
34:37 Magnifique.
34:38 On fait ça aussi avec des écoles qui n'ont pas toujours les moyens d'acheter des livres.
34:42 Un livre qui a un petit coût, on ne peut plus le vendre.
34:45 Mais par contre, il peut être lu dans une classe sans aucun souci.
34:47 Alors les collections, on a Humour, Hors-Piste, Jeunesse, Street Art, d'ailleurs Ela Epit vous en rejoint.
34:57 Ça c'est énorme.
34:58 Photo, Illustration, BN2 et Subox, là aussi deux collections.
35:03 C'est pareil, quand tu fais démarrer un jeune auteur, tu ne peux pas lui demander un livre de 120 pages.
35:08 Ça serait l'envoyer au casse-pipe.
35:10 Il faut faire pour une BD de 45 pages, il faut à peu près un an de travail.
35:14 Un petit Subox, c'est 16 pages dessinées et ça permet à des jeunes auteurs de démarrer.
35:20 Et puis nous, ça nous permet de...
35:22 Quand on dit qu'on accompagne un auteur, on l'accompagne vraiment.
35:25 On le critique sur son storyboard, on critique le scénario et on l'accompagne pour faire un récit qui tienne la route.
35:31 Notre ami Oz Bayol, avant d'avoir fait ce gros livre, avait fait un petit Subox qui s'appelait Débi,
35:38 qui était absolument fantastique.
35:40 C'était sur la dernière ferme d'une commune qui recevait l'implantation du haut débit.
35:47 Et lui, il aurait juste voulu avoir un débit d'eau parce qu'il n'y a pas assez d'eau et c'était vachement ré de soif.
35:53 Alors les 20 ans de Jargi, qu'est-ce que ça veut dire ?
35:58 Il y a un bal ?
35:59 On va faire un truc super pendant la fête du livre.
36:03 Les gens de la fête du livre nous gratifient locaux pour faire une superbe expo d'originaux.
36:11 De planches originales ?
36:12 Donc les planches originales de gens connus, de gens connus, pas connus, de gens qui ont démarré,
36:18 des gens qui sont devenus connus aujourd'hui.
36:20 Et c'est tout le travail d'auteur commenté qui sera fait.
36:25 Il y aura quelqu'un de Jargi qui sera là pour présenter.
36:27 Il y aura des livres Jargi qui accompagneront l'expo pour montrer ce que c'est qu'un travail d'un auteur.
36:32 Et comment on fait pour devenir auteur.
36:34 Donc ça c'est dans le cadre de la fête du livre.
36:36 On va faire ça tout au long de l'année parce qu'on a invité sur plein d'autres salons qui vont nous permettre de présenter Jargi.
36:41 Primes Verts à Lyon, 1er, 2 et 3 mars où on sera présent.
36:46 Et puis le 6 et 7 avril à la Bourse du Travail pour le salon des éditeurs stéphanois.
36:51 Parce que Jargi n'est pas la seule structure éditoriale à la Bourse du Travail.
36:55 Exactement puisque sur Saint-Etienne il y a une vingtaine de structures éditoriales qui vont de la poésie aux sciences.
37:02 Vous retrouverez donc les éditions Jargi dans tous les bons kiosques.
37:08 Non je plaisante.
37:09 Si peut-être juste encore une annonce pour ceux qui seraient intéressés pour aller un peu plus loin.
37:13 Mercredi prochain à 18h dans le cadre de Lyon BD.
37:18 Je fais une présentation des éditions Jargi et des 20 ans de Jargi plus développé.
37:23 Ça se passera au collège graphique sur les pentes de la Croix-Rousse.
37:27 Donc voilà, Lyon BD, vous retrouverez tout ça sans problème.
37:30 Tu peux nous rappeler le site ?
37:32 Notre site c'est internet, c'est jargi.net simplement.
37:37 Vous tapez Jargi édition, vous retrouverez forcément notre site et toutes les nouveautés.
37:42 Et puis vous pouvez nous retrouver sur les réseaux sociaux aussi pour les annonces et les choses comme ça.
37:46 Pour tous ceux qui sont amateurs de croquis, de dessins, de bandes dessinées, de scénarios.
37:52 Voilà, c'est le site où il faut aller.
37:53 Merci Michel.
37:54 Merci à vous, merci à Telfeth et merci aux trams.
37:56 Passons bonjour à toute ton équipe Serge et tous les autres.
37:58 Et puis longue vie.
37:59 Et on se retrouvera de toute façon au gré du vent.
38:01 On a deux trois petites surprises pour 2025 quand on aura l'occasion de revenir.
38:05 C'est sûr.
38:06 Maintenant on va clôturer en beauté cette émission.
38:09 Vous le savez comme d'habitude au musée des transports urbains de l'agglomération stéphanoise.
38:13 Avec Robin Dessa, une petite pépite du territoire Electro Dance à découvrir.
38:18 A tout de suite.
38:19 Alors pour ce mois de février, voilà la pépite du mois de février.
38:27 Robin Dessa.
38:28 Robin bonjour.
38:29 Salut, ça va ?
38:30 Vous le connaissez sûrement sur le nom de Fidalgo, etc.
38:32 Enfin plein d'autres noms.
38:33 Parce que là il y a un vrai créateur.
38:36 Mais Robin, maintenant sous son propre nom, son propre jour, tu viens du Neu.
38:41 Ouais, c'est ça, exactement.
38:42 Tu as commencé la musique très très tôt à 6 ans.
38:44 Ouais, c'est ça, à peu près il me semble.
38:46 Ouais, autour de 13 ans les premiers groupes dans le garage.
38:49 Ouais, exactement, c'est ça.
38:50 À emmerder un peu tes parents.
38:51 Non, ils ont toujours adoré, ils m'ont toujours soutenu.
38:53 On te retrouve sur plein de projets, Gribou notamment.
38:56 Exactement, c'est ça.
38:57 Qu'on salue, on va l'avoir reçu déjà dans cette émission.
38:59 Et puis voilà, on est 2015, après le lycée, tu rentres au conservatoire et parallèlement tu fais la fac de musicologie pendant trois ans.
39:06 C'est ça, exactement.
39:07 Donc on a un vrai musicien dans l'âme, un vrai créateur dans l'âme, un vrai chercheur je dirais même.
39:12 Ouais, bien sûr.
39:13 Parce que 2018-2021, tu pars trois ans en UK, à Manchester en Angleterre.
39:18 Yeah, exactement.
39:19 Et là-bas tu vas bosser les musiques électroniques spécifiquement.
39:22 Exactement, c'est toujours un domaine qui m'a passionné, la musique électronique.
39:26 La manière d'utiliser en fait un ordinateur de la même manière qu'on utiliserait une guitare ou un clavier.
39:31 Et là-bas, c'est vrai que la musique électronique a un passif énorme en Angleterre, surtout à Manchester.
39:36 Donc j'avais besoin d'être sur place pour étudier, me rendre compte un petit peu de l'atmosphère
39:40 et pouvoir puiser là-dedans pour après mes propres compositions.
39:43 C'est marrant parce qu'en France, on n'a pas d'école de musique électro.
39:47 Et pourtant, on a des bons artistes électroniques, bien sûr.
39:50 Mais c'est vrai que c'est moins la culture, c'est clair.
39:53 Et pourtant, j'ai des artistes français électro qui sont très bons mais qui font ça avec leurs petites mains.
39:58 J'ai l'impression qu'ils commencent pareil dans leur chambre, dans leur garage.
40:01 Tu t'es vraiment intégré là-bas, à Manchester ?
40:03 Ouais, c'est une ville qui est…
40:04 Tu me dis "ouais" avec un espèce de petit regret quand même.
40:06 Ah, il y a un petit passe-moi au cœur parce que c'est la nostalgie, tous les souvenirs.
40:10 Parce que c'était une période qui était géniale, qui était incroyable.
40:13 Donc quand on ne garde que des bons souvenirs, évidemment qu'il y a toujours un regret, je ne sais pas quoi.
40:18 Mais en tout cas, beaucoup d'amour quand même.
40:20 En tout cas, c'était une très belle marche pour toi, dans le savoir-faire, dans la prise de confiance aussi.
40:25 Ouais, évidemment, bien sûr. On se retrouve un peu à poil.
40:29 Quand on arrive dans une ville comme ça, on parle la langue avec notre petit accent français à nous.
40:35 Exactement, et tu vends des macarons d'ailleurs.
40:37 Incroyable, c'est une super anecdote.
40:39 Avec l'accent français.
40:40 Bien sûr, je vends des gâteaux, des macarons à des Anglais qui étaient éberlués de voir un Français.
40:46 Tu reviens à Brexit, effectivement. Chacun suit sa route. Brexit, Covid, tu reviens ici en France.
40:53 Tu retrouves les potes, tu reprends tous les projets.
40:56 Ta musique, ta création, on appellerait ça, on définit ensemble ça de l'électropop, mais pas que.
41:02 Ouais, c'est ça, c'est compliqué, surtout en 2024, je pense de mettre un nom sur des nouveaux styles de musique,
41:07 qui puissent leur inspiration un peu partout.
41:09 Moi, j'ai eu tellement de phases dans ma vie, j'adorais le rock, j'adorais la pop, j'adorais l'électro.
41:13 Donc, je qualifie ça d'électropop, mais c'est vrai que ça puise tellement de partout que c'est dur à définir.
41:18 Tu es multi-instrumentiste, guitare, piano, clavier, machine, chant.
41:24 Vous allez pouvoir savourer cette voix mélodieuse.
41:27 Tu es, alors attention, Stéfano Stéfano, DJ au bulle.
41:31 Ouais, bien sûr.
41:32 La fameuse, l'unique, la seule à Synthé.
41:35 Tu es aussi prof de musique à l'école de musique du Nieu.
41:37 Ouais, j'ai fait ça, bien sûr.
41:38 Un pur produit du territoire.
41:40 T'écris comment ? Bon, tu chantes en anglais, mais t'écris comment ?
41:42 J'ai besoin de me poser, d'être un peu tout seul et de me replonger dans des souvenirs
41:46 et de me dire à quoi ça me fait penser.
41:49 Je suis souvent très métaphorique dans cet ex, c'est rarement très premier degré,
41:53 où je suis toujours obligé de prendre des parallèles de tournois autour.
41:56 Et c'est ça, en fait, depuis, c'est un des souvenirs, tout simplement.
41:58 C'est ça, sur mon téléphone, tout seul, dans ma bulle.
42:02 Une espèce de nostalgie un peu ?
42:03 Ouais, totalement, totalement.
42:04 Une introspection.
42:05 Je suis guidé par ça.
42:06 D'accord.
42:07 On t'a vu pour la compétition de rugby, on t'a vu au PAX, on t'a vu au FIL,
42:11 on t'a vu au Festival Phénomène.
42:13 Exactement, ouais.
42:14 Tu as sorti là un EP, c'est-à-dire un petit album de 4 titres au mois de décembre.
42:19 Il s'appelle 2016.
42:20 Exactement.
42:21 Pourquoi 2016 ? Nostalgie, là encore ?
42:22 Toujours, évidemment.
42:23 Premier amour ? Non, je plaisante.
42:25 Non, 2016, c'était vraiment une période de ma vie où je me suis dit,
42:28 bon, maintenant, j'ai attaqué des cursus, j'ai terminé mes études au lycée, etc.
42:33 Donc, il est temps de, j'avais envie de prendre ça un petit peu au sérieux.
42:36 Et cet EP, en fait, il y a un morceau dedans qui s'appelle 2016,
42:39 qui a été à la base vraiment créé à ce moment-là.
42:42 Un de tes premiers morceaux.
42:43 Exactement, que j'ai terminé récemment et qui m'a suivi sur toute cette période-là,
42:48 de 2016 à 2023.
42:49 Donc, ça me semblait important de, en quelque sorte, clore ce chapitre.
42:55 Ouais, exactement.
42:56 Et là, on te retrouve sur les réseaux, sur Spotify, sur YouTube.
43:01 Tu peux en parler des projets qui sont en train de sortir ?
43:05 Cet été, j'ai quelques concerts qui vont se faire, comme tous les étés,
43:09 dans l'entour du mois de juin, sur quelques jolies scènes.
43:13 Mais alors après, il y a beaucoup de singles qui vont sortir sur toute cette première moitié de 2024,
43:18 notamment avec Grooboo, avec qui je compte produire pleinement,
43:21 avec mon projet, du coup, avec ce projet-ci aussi.
43:24 Je travaille aussi avec une chanteuse en ce moment,
43:26 que j'ai découvert justement à la Coupe du monde de rugby, sur cette même scène, que j'adore.
43:30 On a un autre groupe de rock avec un pote à nous.
43:33 Une effervescence.
43:34 C'est mon année.
43:35 Alors, vous qui nous regardez professionnels, qui nous regardez,
43:37 là, il y a une petite pépite qui, pour l'instant, grandit solo,
43:40 mais je pense qu'il y aurait besoin d'un petit soutien en prod, notamment en booking.
43:44 Bien sûr, bien sûr. J'en cherche activement.
43:47 Oui, parce que ça, c'est le nerf de la guerre.
43:49 Ah, c'est clair.
43:50 Le live.
43:51 C'est du travail, mais j'adore.
43:52 C'est vraiment un aspect de la musique qui me semblait hyper important,
43:54 surtout dans la musique électronique, où si on ne fait pas gaffe, ça peut sonner très vite, très mort.
43:58 Ou c'est juste un MP3 qui sort d'un ordinateur pour caricaturer.
44:02 Exactement. Se remettre en cause et se renouveler.
44:03 Exactement. C'est que ça. Constamment, essayer de rendre ça le plus vivant possible.
44:07 Et je trouve qu'il y a beaucoup d'artistes qui arrivent à faire ça en 2024 maintenant.
44:10 Et c'est mon but, en tout cas, de faire pareil.
44:12 Eh bien, je vous propose tout de suite de découvrir Robin de Sa, et pas Robin the same.
44:16 Robin de Sa qui va nous interpréter deux morceaux.
44:19 Regardez.
44:21 Je ne veux plus aller à l'école demain. Je ne veux pas aller au lit. Je veux suivre.
44:25 Le soleil brillant dans le ciel. La fenêtre dans la voiture.
44:30 Je ne comprendrais pas si tu devais partir.
44:32 Il y a tellement de temps où tout peut être réel.
44:34 Il y a tellement de stars dans le ciel.
44:36 Je me lève pour toi et moi.
44:39 Je ne veux plus aller à l'école demain. Je veux pas aller au lit.
44:43 Je veux suivre.
44:45 Le soleil brillant dans le ciel. La fenêtre dans la voiture.
44:50 Il y a tellement de temps où tout peut être réel.
44:53 Il y a tellement de stars dans le ciel.
44:55 Je me lève pour toi et moi.
44:57 Je ne veux plus aller à l'école demain. Je veux pas aller au lit.
45:01 Je ne veux plus aller à l'école demain. Je veux pas aller au lit.
45:06 Je ne veux plus aller à l'école demain. Je veux pas aller au lit.
45:11 Pa pa pa pa pa...
45:18 Pa pa pa pa pa...
45:28 Pa pa pa pa pa...
45:38 Pa pa pa pa pa...
45:54 Je ne veux plus aller à l'école demain. Je veux pas aller au lit.
45:58 Je veux suivre. Le soleil brillant dans le ciel.
46:05 Il n'y a rien de plus important que la page que tu peux borrer.
46:08 Il n'y a aucun autre moyen de passer de la douleur.
46:11 Juste continuer à suivre.
46:15 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
46:18 ♪ Longue nuit ♪
46:48 ♪ We're not to blame ♪
46:51 ♪ Drag down what's left to take ♪
46:57 ♪ We'll throw it to the moon ♪
47:03 ♪ For those who knew the bad songs ♪
47:10 ♪ What came next ♪
47:16 ♪ The bishops and the queen's shame ♪
47:20 ♪ Was coming back for more ♪
47:26 ♪ 'Cause home is where you are ♪
47:31 ♪ I never thought this would be so cold ♪
47:34 ♪ I couldn't wait for a miracle ♪
47:37 ♪ Now I got lost ♪
47:43 ♪ I walked away to the rise and fall ♪
47:46 ♪ To walk in song for a cat and call ♪
47:49 ♪ Now I got lost ♪
47:54 ♪ 'Cause home is where you are ♪
48:16 ♪ I never thought I'd be so cynical ♪
48:21 ♪ So long I waited for a miracle ♪
48:24 ♪ Now I got lost ♪
48:26 ♪ Along the way to the rise and fall ♪
48:33 ♪ To walk in song for a cat and call ♪
48:36 ♪ Now I got lost ♪
48:38 ♪ Yeah I got lost ♪
48:48 Alors, alors, cette émission jolie, non ?
48:51 Pour mémoire, le musée des Verts, les 10 ans,
48:54 qui vont vous donner rendez-vous tout au long de l'année.
48:57 Bien sûr, Arts comiques, le festival d'humour du territoire,
49:01 du 22 jusqu'au 2 mars, les pénitents,
49:04 et en ce moment c'est les polissons jusqu'au 16 février.
49:07 Vous retrouverez également les 20 ans de l'édition Jargille,
49:09 avec plein de rendez-vous à venir.
49:11 Et puis, oh ben, des sas à découvrir prochainement,
49:14 notamment au fil.
49:16 En attendant, sortez, aérez-vous la tête, on en a besoin.
49:19 On a plein de créateurs sur le territoire
49:21 qui ont besoin de votre regard et de votre soutien.
49:24 Nous, on vous donne rendez-vous le mois prochain
49:26 pour de nouvelles aventures.
49:28 (Musique)

Recommandations