Le Premier ministre, Gabriel Attal, est ce jeudi à nouveau dans le Pas-de-Calais auprès des victimes des inondations, à qui il avait réservé son premier déplacement et promis de revenir
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00:00 J'étais venu, c'était mon premier déplacement quand j'ai été nommé Premier ministre, le jour même.
00:05 Parce qu'encore une fois, pour moi, ce qui se passe ici, ça émoue tous les Français,
00:11 parce que c'est une image de beaucoup d'enjeux auxquels on doit répondre dans notre pays.
00:17 D'abord, il y a la question du dérèglement climatique, de son impact,
00:21 des phénomènes catastrophiques qui ont un impact très concret dans la vie des gens.
00:25 Il y a ici les inondations, on a vu la tempête en Bretagne, les gels, les canicules, etc.
00:29 La deuxième chose, c'est le soutien aux Français qui travaillent.
00:33 Là, je sors d'une boulangerie. Il y avait la confeuse, il y avait le boucher qui était là.
00:38 C'est des artisans, des commerçants, qui travaillent tous les jours pour aller travailler.
00:42 Ils veulent vivre de leur travail, ils ne veulent pas survivre par des aides.
00:45 Ils veulent vivre de leur travail.
00:47 C'est eux aussi qui sont impactés quand il y a ces catastrophes,
00:50 parce que leur commerce est complètement inondé,
00:52 parce que tout d'un coup, il n'y a plus de clientèle, parce que l'école du coin a été fermée temporairement.
00:55 On doit être à leur côté.
00:57 Donc, il faut avoir un système de solidarité qui soutient les Français qui travaillent.
01:01 La troisième chose, c'est tout ce qui est bureaucratie, procédures, qui n'est plus trop complexe.
01:06 On le voit bien.
01:07 À l'occasion de cette crise, ça a permis aussi de faire remonter toutes les difficultés,
01:13 les procédures, les doubles demandes de documents qu'on reçoit quand on est commerçant,
01:18 quand on est particulier, les règles qui prennent très longtemps.
01:21 Et là, on est en train de tout simplifier.
01:23 Ce qu'on fait ici en termes de simplification des procédures, ça bénéficiera partout en France.
01:27 Quand on dit pour entretenir les fossés, les cours d'eau,
01:30 pour éviter qu'on se retrouve avec des inondations de cette ampleur,
01:33 jusqu'à maintenant, il fallait neuf mois pour démarrer les travaux.
01:35 Il fallait attendre une autorisation.
01:37 Et là, on passe à non plus une autorisation, mais une simple déclaration.
01:40 Et en deux mois, tout est fait.
01:41 Ça bénéficie ici, mais ça bénéficiera à tout le pays.
01:44 C'est pour ça que j'attache autant d'importance à ce qui se joue ici, au Grand-Plate-Calais, avec ces inondations.
01:48 Et oui, je reviendrai.
01:49 Je reviendrai tous les mois s'il le faut pour vérifier que ça progresse.
01:52 Parce que quand vous êtes Premier ministre, que vous vous déplacez quelque part,
01:55 en général, quand vous annoncez que vous revenez dans un mois, ça permet aussi…
01:59 Non, mais voilà, c'est une mobilisation un peu collective pour dire…
02:01 - On s'en casse. - Il faut que ça bouge, quoi.
02:03 Évidemment, le ministre met aussi beaucoup de pression.
02:05 Lui, c'est quasiment toutes les semaines qu'il est venu.
02:07 - Tous les mois, oui. - Voilà.
02:10 Mais le fait est qu'il y a un mois, quand je suis venu, les commerçants m'ont dit « On n'a droit à rien ».
02:14 J'ai dit « On va regarder pour qu'il y ait une adhésion ».
02:16 Ce matin, le jour de ma venue, il y a un décret qui est sorti.
02:19 Ils auront droit à une aide jusqu'à 5 000 euros pour leur carte d'exploitation.
02:21 Il y a un mois, quand je suis venu, on m'a dit « On ne peut pas s'occuper des curages de fossés.
02:26 Ça prend trop de temps ».
02:28 Un mois plus tard, je viens. La semaine dernière, on a sorti le décret.
02:31 Ça permet de passer de 9 mois à 2 mois.
02:33 Moi, j'essaye de trouver des solutions.
02:35 C'est toujours trop long, par définition, parce que vous, vous êtes dans ces situations terribles.
02:39 Mais en tout cas, le fait de venir, je pense que ça permet aussi de vous montrer que ça bouge et que je ne lâcherai rien.