Xavier Bertrand, président de ka région Hauts-de-France, était l'invité de Benjamin Duhamel dans C'est pas tous les jours dimanche, sur BFMTV.
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00:00 Et je le disais tout à l'heure, vous avez créé la surprise hier en annonçant à nos confrères d'Ouest France
00:05 avoir l'intention d'être candidat à l'élection présidentielle de 2027.
00:10 Pourquoi ce qui n'a pas marché hier marcherait aujourd'hui ?
00:14 Parce que j'ai appris de mes erreurs, certainement,
00:17 et que je n'ai pas l'intention de les commettre à nouveau.
00:20 Parce que j'ai peut-être encore plus que la fois dernière la conviction que quand on se bat pour les Français,
00:26 ils se rendent compte et du coup ça m'a peut-être aussi donné davantage confiance.
00:30 Vous évoquez vos erreurs, quelles erreurs vous ne reproduirez pas ?
00:34 Je les connais bien, je pense, pour en avoir parlé avec mes proches, aussi avec d'autres,
00:40 et permettez-moi de les garder au titre de l'introspection.
00:43 Ah bah oui, mais attendez, vous le dites, dans Ouest France également,
00:46 est-ce que c'est des erreurs de positionnement politique ?
00:49 Est-ce que c'est des erreurs de stratégie ?
00:51 Par exemple le fait d'être passé par une primaire alors que vous vous étiez engagé
00:55 à être candidat directement, il faut nous en dire un petit peu là.
00:58 Non, je vais vous dire une chose, c'est qu'au final il faut être soi-même.
01:02 Je l'ai été pendant un moment dans cette campagne, je ne l'ai pas été jusqu'au bout.
01:05 Alors cette fois-ci je serai moi-même.
01:07 C'est-à-dire que vous vous êtes travesti sur quoi ? Sur des questions de fonds ?
01:10 C'est tout simplement qu'une élection présidentielle est une rencontre.
01:14 C'est vrai pour une élection municipale, pour une élection régionale,
01:18 mais plus encore pour une élection présidentielle.
01:21 Et je pense que c'est ça que je ne changerai pas.
01:24 Je continuerai à creuser sillon.
01:26 Et puis il y a aussi l'autre chose, c'est que, il y a la question,
01:28 je pense que nous avons besoin aujourd'hui de davantage de bon sens à la tête de l'État.
01:32 C'est ça qui est très important.
01:34 On voit qu'aujourd'hui le bon sens semble être présent sur le terrain
01:37 et on voit toutes les difficultés qu'il y a pour prendre des décisions de bon sens.
01:40 Or les décisions de bon sens sont celles qui entraînent les Français.
01:43 Et je pense que d'ailleurs, il y a aussi un autre aspect,
01:46 c'est qu'il faut avoir un projet qui ne soit pas un projet catalogue.
01:50 Ça ne sert à rien.
01:51 Je pense qu'aujourd'hui, les besoins de nos concitoyens, c'est l'autorité,
01:54 c'est de savoir si le travail reste toujours une valeur qui permet de s'en sortir, de réussir.
01:59 Et puis la vraie boussole, c'est l'avenir des jeunes.