31/01/2024 - Le 6/9 de France Bleu Alsace en vidéo

  • il y a 7 mois
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00:00:00 Vous êtes bien sur France 3 Grand Est.
00:00:04 Ici, c'est France Bleu Alsace.
00:00:10 A la radio, sur l'appli ICI, tous les réseaux et sur France 3.
00:00:15 Une bien belle journée, un bon réveil.
00:00:16 Bienvenue sur France Bleu Alsace et France 3 Alsace.
00:00:18 Comme chaque matin à la télévision, Louis Buyens, bonjour.
00:00:20 Bonjour Hubert, bonjour tout le monde.
00:00:22 Et comme chaque matin, Théo nous rejoint à 7h.
00:00:24 Bonjour Théo. Bonjour, bonjour à tous.
00:00:26 Comme chaque matin, il était en congé le petit Théo, hier et avant-hier, n'est-ce pas ?
00:00:28 Oui, il était en repos.
00:00:30 Un long week-end. 4 jours.
00:00:32 Moi j'aime bien la semaine de 3 jours.
00:00:34 C'est un bon concept.
00:00:36 On va prendre la direction de la N35 dans les prochaines minutes.
00:00:39 Non pas pour faire un pointe-traffic, mais plutôt pour savoir comment la nuit des agriculteurs s'est déroulée.
00:00:46 Ils se sont mobilisés depuis hier déjà.
00:00:48 Ils le sont encore ce matin.
00:00:49 Quelques 500 tracteurs sur ce tronçon de l'autoroute.
00:00:53 Comment s'est passée la nuit ?
00:00:54 Mais surtout, qu'ont-ils pensé des annonces du Premier ministre,
00:00:56 hier, satisfait ou pas, leurs ressentis ce matin sur France Bleu Alsace ?
00:00:59 Mobilisation agricole, conséquences sur les routes.
00:01:02 On vous tient informés de vos conditions de circulation en temps réel.
00:01:05 Vous aussi, vous avez bien entendu la priorité au 03 88 25 02 02.
00:01:09 Une bien belle journée avec France Bleu Alsace.
00:01:11 Il est 7h.
00:01:12 Des nuages dans le ciel barinois.
00:01:20 Du soleil dans le ciel orinois.
00:01:22 L'Alsace est coupée en deux aujourd'hui.
00:01:24 Les températures affichent entre 1 et 8, 9 degrés.
00:01:28 Ça dépend un peu des secteurs et des endroits.
00:01:30 On fera le détail dans un instant.
00:01:31 Et pour cet après-midi, la maximale est mulhousienne avec un bon 13 degrés.
00:01:36 Des tracteurs donc, cher Théo Bochet, sur la M35.
00:01:39 L'image a comme un air de déjà vu.
00:01:41 Ils avaient prévenu, les agriculteurs sont de retour.
00:01:44 Et ils bloquent avec leurs tracteurs l'accès à Strasbourg sur la M35.
00:01:48 Ils sont même plus nombreux mobilisés.
00:01:50 Bonjour Dominique Dolle.
00:01:52 Bonjour.
00:01:53 Vous êtes éleveur à Petit Saïm, membre de la FDSEA.
00:01:56 Vous confirmez qu'il y a plus de monde, plus de tracteurs sur la M35 par rapport à la semaine dernière ?
00:02:01 La semaine dernière, on était à 400.
00:02:04 Aujourd'hui, on se rapproche près des 600.
00:02:06 Votre journaliste s'est trompé.
00:02:08 On n'est pas 500, on est bien 600 sur la M35.
00:02:11 C'est une augmentation de 30% des gens qui sont venus en tracteur.
00:02:14 Et hier soir, au lieu d'être 700 sur le site de la manifestation, nous étions plus de 1000.
00:02:19 Ça veut dire qu'il y a de vraies attentes des agriculteurs.
00:02:22 Ça veut dire que la colère s'est renforcée par rapport à il y a quelques jours ?
00:02:26 Oui, très clairement.
00:02:29 Parce que le Premier ministre a fait une première intervention qui nous a complètement déplu.
00:02:34 Il ne répond pas du tout à nos attentes.
00:02:37 Il n'a pas été bon, tout simplement.
00:02:40 Il n'a pas été clair, il n'a pas été bon.
00:02:42 Nous, on est des agriculteurs, on veut du pragmatisme, on veut des choses claires.
00:02:45 Sur ce dossier, on fait ça, sur l'autre dossier, on fait ça.
00:02:48 Et on n'a pas eu d'annonce.
00:02:50 Même hier, lors du discours de politique générale, où il annonce que les aides de la PAC que vous demandez,
00:02:56 notamment que certains agriculteurs demandent, arriveront d'ici le 15 mars.
00:02:59 Il va y avoir des fonds d'urgence pour certains secteurs. Vous n'êtes pas senti entendu ?
00:03:03 Non mais c'est... Excusez-moi, mais c'est de la rigolade.
00:03:07 Les aides PAC qui doivent arriver, elles devraient déjà être dans les exploitations.
00:03:10 Mais qu'est-ce que c'est que ce...
00:03:12 Il y a des choses que je ne comprends pas dans le fonctionnement de l'État.
00:03:15 Soit il ne connaît pas ces dossiers, et il faut qu'il apprenne.
00:03:17 Ou soit, effectivement, il se renseigne, il discute avec...
00:03:22 Et il écoute surtout les agriculteurs. Moi, c'est ça le sujet.
00:03:24 J'ai l'impression qu'on ne s'en passe écouter.
00:03:26 Il fait son monologue. Moi, c'est vraiment l'impression que j'ai.
00:03:29 Et vu l'attitude des agriculteurs aujourd'hui sur le site,
00:03:33 je crois que ça va encore renforcer la colère des agriculteurs.
00:03:36 On veut des annonces très très rapides.
00:03:38 Si le mouvement dure, Dominique Dolle,
00:03:40 est-ce que vous redoutez que certains mènent des actions plus dures,
00:03:43 ce qui n'est pas vraiment la ligne de la FDSEA,
00:03:46 en visant par exemple les bâtiments publics ou même les grandes surfaces ?
00:03:49 C'est ce qui avait l'air d'apparaître sur les slogans des tracteurs ces dernières heures.
00:03:53 Oui, alors il y a les slogans, effectivement, pour faire monter la pression.
00:03:56 Et puis après, il y a aussi les actes des agriculteurs.
00:03:58 Nous, effectivement, au niveau de la FDSEA,
00:04:00 on a décidé de maintenir une opinion publique favorable.
00:04:04 Et ce n'est pas en cassant les choses qu'on arrive à se faire entendre.
00:04:07 Mais vous craignez pas d'être défendu ?
00:04:09 Pour l'instant, non. Très très clairement, non.
00:04:12 Du moins, pas dans notre département.
00:04:14 Parce qu'on s'est parlé aux gars.
00:04:17 C'est des décisions qu'on prend ensemble, avec les différents responsables locaux.
00:04:21 Et ça, c'est très très important.
00:04:23 Que la formation redescende, qu'on décide de la poursuite d'une action
00:04:26 et de maintenir une action ou une autre, on le fait ensemble.
00:04:29 Et ça, c'est la grande force aujourd'hui de notre syndicat dans ce département.
00:04:32 Merci beaucoup Dominique Doll, éleveur mobilisé sur la M35,
00:04:36 membre de la FDSEA.
00:04:38 Et la mobilisation est à suivre sur le site internet de France Bleu,
00:04:41 alsace-francebleu.fr.
00:04:43 Le gouverneur Gabriel Attal, qui a fait de l'agriculture un sujet parmi d'autres
00:04:47 de son discours de politique générale,
00:04:49 il a surtout insisté sur le travail.
00:04:51 Il veut désmécardiser la France avec une réforme des bas salaires.
00:04:56 Il compte aller plus loin aussi dans la réforme de l'assurance chômage
00:04:59 et supprimer la location spécifique de solidarité
00:05:02 pour basculer les chômeurs en fin de droit vers le RSA.
00:05:05 Soutenir les agriculteurs, ça passe aussi par l'assiette.
00:05:09 Les restaurants universitaires en Alsace mettent en place un repas unique végétarien
00:05:14 tous les mercredis.
00:05:15 Initiative écologique pour réduire l'empreinte carbone.
00:05:18 Les écoles strasbourgeoises en proposent aussi un.
00:05:21 On en parlera avec le conseiller municipal en charge des cantines
00:05:24 Antoine Neumann et l'invité de France Bleu Alsace à 7h45.
00:05:27 Est-ce que vous mangez moins de viande et pourquoi ?
00:05:29 Est-ce que c'est à cause du prix ou est-ce pour l'environnement ?
00:05:33 C'est notre débat ce matin sur France Bleu Alsace.
00:05:35 Vous nous appelez au 03 88 25 15 15.
00:05:37 Les cantines scolaires qui seront fermées demain à Strasbourg
00:05:40 notamment à cause d'un mouvement de grève des personnels éducatifs.
00:05:43 Ça touche toute l'éducation nationale.
00:05:45 Le principal syndicat du primaire prévoit 40% d'enseignants grévistes.
00:05:50 À quatre semaines du procès de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg,
00:05:53 c'est un témoignage au cœur de l'horreur.
00:05:55 Mostapha Salane a été pris en otage par le terroriste ce soir du 11 décembre 2018.
00:06:01 Il était au volant de son taxi et cinq ans après,
00:06:05 il ressasse ces 15 minutes qui ont changé sa vie.
00:06:08 Il les raconte dans un livre car l'écriture a été un exutoire pour Mostapha Salane.
00:06:13 Au départ c'était de simple écriture pour mémoriser ce que je vis le jour le jour
00:06:22 suite à l'attentat de Strasbourg.
00:06:24 Il y a aussi les dessins qui m'ont aidé à essayer de sortir ce que j'ai en moi depuis cinq ans.
00:06:34 Tous ces cauchemars, ces rêves où pendant la nuit je sorsautais, je criais.
00:06:43 J'avais besoin d'écrire et de dessiner, de peindre.
00:06:47 Justement à travers la peinture de sortir ce qu'il y a en moi.
00:06:54 Le livre est publié demain aux éditions Plon.
00:06:57 Un obus au phosphore a explosé hier dans un pré à Agnot près d'une habitation.
00:07:03 Trois personnes ont été blessées.
00:07:05 Les démineurs sont intervenus pour retirer l'engin.
00:07:07 Du basket à présent et une deuxième chance en Ligue des Champions pour la SIG.
00:07:10 Après sa défaite face à Cholet, cette fois les Alsaciens jouent face aux Turcs de Bursa.
00:07:15 Pour le deuxième match de poules c'est à 18h.
00:07:17 Et en probé, l'Alliance Port Alsace a perdu face à la Lanterne Rouge.
00:07:21 Faute sur mer, 76 à 50 de score final.
00:07:24 Les Alsaciens pointent à la 14e place du classement.
00:07:30 7h07 sur France Bleu Alsace.
00:07:33 Les conditions de circulation ce matin.
00:07:35 Il y a évidemment la M35.
00:07:37 Est-ce que ça bloque un peu pareil ?
00:07:38 Les yeux sont rivés, mes yeux sont en tout cas rivés sur la M35.
00:07:41 Et aux abords de la M35, dans l'euro-métropole de Strasbourg,
00:07:44 c'est doucement chargé j'ai envie de vous dire.
00:07:47 Avec un point rouge quand vous arrivez de l'Elso et que vous remontez vers Chilic, vers Strasbourg.
00:07:53 Vous êtes sur la M35.
00:07:55 Il y a donc effectivement ce tronçon fermé.
00:07:58 La préfecture indique que si vous arrivez du nord,
00:08:01 il vous est plus que fortement conseillé de sortir vers le marché-gare.
00:08:07 Et si vous arrivez du sud, sortez obligatoire vers la M351 au niveau de la sortie porte blanche.
00:08:12 On va retrouver Thierry, il est au Ciraque.
00:08:14 Thierry, bonjour.
00:08:15 Bonjour.
00:08:16 On va faire le point régulièrement ce matin avec vous dans l'euro-métropole de Strasbourg.
00:08:19 Savoir les répercussions de ce tronçon fermé sur la M35.
00:08:22 Je faisais un petit point à l'instant, ça va encore pour le moment.
00:08:25 Alors à 7h08, ça va plutôt bien.
00:08:29 Donc ce n'est pas conseillé, c'est obligatoire la sortie en venant du nord,
00:08:33 le Crandonbourg-Marché-Gare.
00:08:35 Vous n'aurez pas le choix, c'est complètement fermé à partir de là.
00:08:38 En venant du sud, identique, mais sortie obligatoire pour Haute-Pierre, dernier recours.
00:08:44 Et pour le moment, bizarrement, ça roule bien.
00:08:47 Ça roule même très bien sur l'euro-métropole.
00:08:49 Je pense qu'il y a comme un air de déjà-vu par rapport à ce qu'il s'est passé la semaine dernière.
00:08:53 Donc beaucoup ont pris leur disposition.
00:08:56 Il y a plusieurs tracteurs quand même, nous disait-on à l'instant.
00:08:59 Il y en avait quoi ? 400, 500 la semaine dernière.
00:09:02 Il y en a 600 ce matin sur la M35.
00:09:04 Thierry, on vous remercie pour ces infos.
00:09:06 Et surtout, effectivement, on vous retrouve à tout moment.
00:09:09 Et vous n'hésitez pas à composer le numéro de France Bleu Alsace si la situation l'exige.
00:09:13 Vous aussi, chers automobilistes, ou que vous soyez dans la région,
00:09:16 s'il y a le moindre pépin sur votre trajet, 0388 25 02 02.
00:09:20 Du soleil dans le Haut-Rhin.
00:09:23 Chanceuse et chanceux au Rhinois, parce que dans le Bas-Rhin, ce sera nettement plus couvert.
00:09:27 Un ciel assez chargé, quelques éclaircies de temps à autre.
00:09:30 Mais dans l'ensemble, c'est le Haut-Rhin qui s'en sort bien aujourd'hui.
00:09:34 Température entre 1 et 6, 3 à Brunstadt pour Alain.
00:09:37 Bonjour à vous. On salue Sylvie qui est à Brinkheim, 2 degrés ce matin.
00:09:42 Et Marie-Jeanne est à Vastelone avec un bon 7 degrés.
00:09:45 13 à Mulhouse, c'est la maximale.
00:09:47 C'est pour cet après-midi, vous aurez 10 à Colmar.
00:09:49 Comptez un petit peu moins, 8 à Strasbourg seulement.
00:09:51 9 à Aguenau, 9 également pour Rigan sur Modère.
00:09:53 10 à Vissembourg, tout comme à Sarre-Union.
00:09:56 La météo 100% locale, avec Covasic, fabricant et installateur de volets, fenêtres,
00:10:01 portes de garage et portes d'entrée à découvrir sur covasic.fr.
00:10:05 Nous sommes le 31 janvier, on vient de m'envoyer un message.
00:10:08 Bonne année ! C'est le moment !
00:10:10 - En bas là ! - Ultime moment !
00:10:12 Vous avez des amis procrastinateurs !
00:10:15 Je le salue, on le connaît sur France Bleu Alsace, il s'appelle Pierre-Paul.
00:10:18 C'était notre jeune stagiaire, il était venu ici il y a quelques mois,
00:10:22 amoureux de la radio et de basket d'ailleurs.
00:10:24 On l'embrasse et on lui souhaite, et j'en profite pour lui souhaiter aussi, une bonne année.
00:10:28 C'est vraiment le tout dernier moment pour pouvoir le faire.
00:10:30 France Bleu Alsace, il est 7h10.
00:10:32 Le 6/9, France Bleu Alsace, Uber démarrer.
00:10:35 Et on reprend la direction de la M35 ce matin.
00:10:38 Mobilisation des agriculteurs et les 600 tracteurs qui y sont installés depuis hier 15h
00:10:44 et pour encore une grande partie de la journée.
00:10:46 Caroline Paul, vous êtes donc sur place, vous la reportère du 6/9,
00:10:49 vous tendez le micro à ces agriculteurs mobilisés depuis une paire d'heures maintenant.
00:10:53 La nuit, comment s'est-elle déroulée ?
00:10:56 Et puis surtout les annonces de Gabriel Attel hier, qu'est-ce qu'ils en pensent ?
00:11:00 - Figurez-vous que ce matin, il y a des agriculteurs et des agricultrices sur place.
00:11:05 Je suis avec Claire qui a passé la nuit plus ou moins dans son tracteur, dans un sac de couchage.
00:11:12 Comment était cette nuit merveilleuse, j'imagine Claire ?
00:11:14 - Compliquée, ce n'est pas le confort de la maison un tracteur.
00:11:18 En plus il faisait froid, ce n'était pas super cool.
00:11:20 - Petit froid évidemment, donc de temps en temps vous mettez en route, sauf que ça réveille les voisins.
00:11:24 - Voilà, c'est ça, ce n'est pas sympa pour les voisins autour.
00:11:27 - Ce n'est pas forcément évident.
00:11:28 Il y en a qui ont fait la fête ici, il me semble.
00:11:31 - Oui, les jeunes sont motivés.
00:11:32 Il y a 20 ans, en plus en plein carnaval, ils sont dans l'ambiance.
00:11:37 Il faut bien rester réveillé, il faut trouver une motivation.
00:11:40 - Donc vous, vous avez réussi à dormir un tout petit peu, petite nuit c'est sûr.
00:11:44 Et sur votre exploitation, vous avez une exploitation de vaches laitières du côté de Benfeld.
00:11:49 Il y a du monde évidemment sur place.
00:11:52 Vous, vous êtes ici, mais il y a du monde à l'exploitation évidemment.
00:11:55 - Oui, les garçons ont préparé le tracteur pour que je puisse partir.
00:11:58 Ils s'occupent des vaches, ils s'occupent des enfants, tout va bien.
00:12:01 - Alors, tout va bien pour cette nuit, mais tout ne va pas bien dans votre quotidien.
00:12:07 - Non, c'est compliqué d'être agriculteur, d'être éleveur laitier,
00:12:10 quand le prix du lait ne suit pas, quand on a les problèmes avec des vaches,
00:12:15 il faut payer le vétérinaire, etc.
00:12:17 Ça fait des preuves, et c'est pas facile en ce moment.
00:12:20 - Oui, c'est un quotidien qui n'est pas évident, et effectivement,
00:12:23 vous vous en êtes à la sixième génération, c'est une exploitation familiale.
00:12:26 L'idée, c'est aussi de le transmettre à vos enfants.
00:12:28 Pour l'instant, vous n'êtes sûr de rien ?
00:12:30 - Non, les enfants feront ce qu'ils voudront.
00:12:32 On ne les incite pas forcément à devenir agriculteurs, ils choisiront.
00:12:35 Mais ils voient bien que c'est dur, ils voient bien qu'on n'a pas de revenus,
00:12:38 qu'on n'a pas de week-end, et c'est sûr qu'à un moment,
00:12:41 ça ne va pas les intéresser de rester sur l'exploitation,
00:12:44 si ça ne se passe pas bien, s'il n'y a pas le confort que les voisins ont.
00:12:47 C'était plus facile dans les années 90, il y avait plus d'éleveurs, plus d'agriculteurs.
00:12:51 On était plus dans un mouvement, c'était normal aujourd'hui.
00:12:55 Les gens sont aux 35 heures, il y a les loisirs le week-end, il faut sortir.
00:13:00 Et c'est différent, la mouvance n'est pas vraiment à s'installer sur un élevage.
00:13:07 Il y a trop de travail.
00:13:09 - Caroline, permettez-moi cette question.
00:13:12 Claire parle du prix du lait, combien vendent-elles son lait ?
00:13:16 Et quel serait le juste prix ?
00:13:18 - Claire, vous vous vendez votre lait à je ne sais pas quel type de revendeur.
00:13:24 À quel prix vous le vendez ?
00:13:26 - Nous on vend notre lait à l'Acte Alice.
00:13:28 On est un petit îlot en Centrale-Asse qui vendons à l'Acte Alice.
00:13:31 On est la laiterie qui achète le lait au plus bas.
00:13:35 On est à 420 euros les 1000 litres.
00:13:37 Ça ne suffit absolument pas pour couvrir nos frais.
00:13:41 - Il faudrait le vendre à combien pour arriver à équilibrer ?
00:13:44 - Au moins 470.
00:13:46 50 euros de plus les 1000 litres, ce n'est pas grand chose.
00:13:48 50 euros les 1000 litres pour le consommateur.
00:13:50 Mais pour nous, ce serait une bouffée d'air extraordinaire.
00:13:54 - Pour l'instant, les annonces ne suffisent pas et vous ne lâchez rien ?
00:13:57 - Non, nous on ne lâche rien.
00:13:59 De toute façon, je suis dans l'OP à Plages qui gère le lait avec l'Acte Alice.
00:14:04 On est en discussion continue avec eux.
00:14:06 On est allé au médiateur de la République.
00:14:08 Ce n'est pas facile, on s'accroche.
00:14:11 Il faut qu'ils écoutent.
00:14:13 Le plus important, c'est le renouvellement des générations.
00:14:16 S'il n'y a pas de prix de lait, il n'y aura pas de renouvellement des générations.
00:14:19 Les exploitations vont s'arrêter.
00:14:21 Le lait sera importé avec des conditions qui ne sont pas les mêmes en France.
00:14:25 On a quand même des exploitations extrêmement durables.
00:14:30 C'est quelque chose qui n'est pas partout.
00:14:32 Si le lait vient de Nouvelle-Zélande ou de n'importe où,
00:14:35 la qualité ne sera pas la même.
00:14:38 C'est sanitaire aussi, parce que c'est quand même du lait.
00:14:40 Ce sont des produits qui font le fait pour transformer.
00:14:44 - Que l'on consomme et que beaucoup d'auditeurs de France Bleu Alsace consomment ce matin.
00:14:48 - C'est un produit en France pour le faire.
00:14:50 - Claire vous a entendu et pardonnez-moi Caroline de vous interrompre.
00:14:53 - Pas de soucis.
00:14:55 - Le temps nous est compté.
00:14:57 On continue la conversation.
00:14:59 On la retrouve un peu plus tard sur France Bleu Alsace.
00:15:02 Vous êtes sur la M35, mobilisée aux côtés des agriculteurs à qui nous tendons le micro ce matin.
00:15:08 Pour avoir leurs ressentis quant aux annonces de Gabriel Etal hier.
00:15:12 Et la lettre de son discours de politique générale.
00:15:14 Dans les prochaines minutes, si vous n'étiez pas sur France Bleu Alsace hier soir, vous avez raté ceci.
00:15:20 - Michel Thor était l'invité du 17h30 à répondre aux questions de Candice Henry.
00:15:25 Il s'est passé tout plein de choses.
00:15:26 On va revenir sur cet échange qui a été un bon moment de nostalgie, de mélancolie et de souvenirs.
00:15:32 C'est à suivre sur France Bleu Alsace. Restez avec nous.
00:15:34 Du beau, du bon, du frais.
00:15:42 Du lundi au vendredi, vous avez rendez-vous en cuisine.
00:15:45 Chaque jour, parcourez les quatre coins de l'Hexagone dans une nouvelle émission.
00:15:49 C'était parfait.
00:15:50 Il y a du rab ou quoi ?
00:15:52 Découvrir des recettes originales ou réviser vos classiques.
00:15:55 Vos rendez-vous culinaires, c'est du lundi au vendredi à 10h35 sur France 3 Grand Est.
00:15:59 Ça se réveille gentiment sur le Facebook de France Bleu Alsace.
00:16:14 7 Degram, 11 Villers, bonjour à vous Annie.
00:16:16 On a des coucous de Claire qui a échoué sur Modère à un bon 8 ce matin.
00:16:20 Il est 7h16, la M35 toujours bloquée.
00:16:23 Ce matin, à Strasbourg, par près de 600 tracteurs, les agriculteurs restent mobilisés.
00:16:27 Vous l'entendiez à l'instant.
00:16:28 Ce mouvement de colère agrège de nombreuses revendications qui reflètent des problèmes différents selon les domaines.
00:16:34 Focus sur le bio.
00:16:35 Tenez, ce matin, nous sommes avec un agriculteur bio de Buceville, au nord de Hague-Nouveau.
00:16:40 Bonjour Jean-Christophe Sussman.
00:16:42 Bonjour.
00:16:43 Vous produisez, vous, des céréales, des légumes bio, notamment depuis plus de 20 ans.
00:16:48 Mais depuis la fin du Covid, rien ne va plus.
00:16:50 Racontez-nous vos difficultés.
00:16:52 Depuis la fin du Covid, effectivement, on constate un désamour pour le bio.
00:16:58 Alors, le désamour peut être d'une partie du consommateur, mais aussi d'une partie des metteurs en marché.
00:17:05 Et ce qui fait que, pour toute la filière bio, toute production confondue, la situation est souvent très difficile.
00:17:11 Vous avez dû réduire votre production ?
00:17:14 Alors, de notre côté, nous étions sur une quarantaine d'hectares de légumes.
00:17:18 Nous avons divisé la surface par deux, faute de débouchés.
00:17:22 Et nous avons donc, par voie de conséquence aussi, réduit la masse salariale.
00:17:27 Nous étions 27 personnes, nous sommes encore une douzaine de personnes.
00:17:31 Alors, vous l'avez dit, du mal à vendre vos produits.
00:17:35 Quelles sont les raisons ? L'inflation ? La concurrence des autres agriculteurs dans les autres pays ?
00:17:42 Ah bah écoutez, il y a un peu tout ça.
00:17:45 Nous, on commercialise essentiellement nos produits auprès de la grande distribution.
00:17:51 La grande distribution a fortement augmenté ses marges sur ce genre de produits, sur ce type de produits.
00:17:57 Donc, le renchérissement pour le consommateur, c'est un frein à la chasse, c'est évident.
00:18:03 Ensuite, effectivement, il y a une concurrence de ce type de produits qui vient du sud, voire de l'autre côté de la Méditerranée.
00:18:11 Vous parlez de la grande distribution, vous demandez une meilleure application de la loi EGalim ?
00:18:16 Oui, ça c'est une chose.
00:18:19 Ensuite, quelque part, à un moment donné, il faudrait que la grande distribution soit raisonnable dans ses marges.
00:18:25 Il y a certains magasins le sont.
00:18:27 Et on voit que les ventes dans ces magasins-là continuent à peu près sur le rythme auquel elles étaient avant ces événements.
00:18:34 Et ceux qui aujourd'hui abusent voient les ventes baisser, voire diminuer très très fortement.
00:18:40 Au-delà des prix, les dépenses liées à l'électricité pèsent lourds sur votre exploitation, on imagine ?
00:18:47 Alors, tous les légumes nécessitent des chambres froides pour être conservés.
00:18:52 Surtout dans nos régions où nous produisons beaucoup de légumes racines, carottes, pommes de terre, et ainsi de suite.
00:18:59 Donc tous ces légumes sont stockés toute l'année dans des chambres froides qui tournent à l'électricité.
00:19:04 La facture d'électricité a été multipliée par 4.
00:19:11 Donc évidemment, c'est pas facile à digérer.
00:19:14 Rapidement, est-ce qu'aujourd'hui vous diriez que vous risquez de mettre la clé sous la porte ?
00:19:18 Oui, si la situation reste telle qu'elle est, c'est une chose qui n'est pas exclue.
00:19:24 Merci Jean-Christophe Sussman, agriculteur bio à Buseville Air d'avoir répondu à nos questions sur France Bleu Alsace ce matin.
00:19:32 Je précise que vous n'êtes pas vous sur le barrage de la M35 à Strasbourg, mais que vous avez envoyé un tracteur sur place pour montrer votre mobilisation.
00:19:39 Les codes ici, cet échange, à ce moment il est disponible en réécoute en podcast sur francebleu.fr Alsace.
00:19:45 La M35, nous y sommes ce matin par l'intermédiaire de Caroline Paul.
00:19:49 Nous faisons des points régulièrement avec notre reporter pour savoir comment la nuit de nos agriculteurs s'est déroulée,
00:19:56 mais aussi leurs revendications et leur colère qui, vous l'avez entendu un petit peu plus tôt, ne désenfle pas.
00:20:02 Si vous allez sur francebleu.fr Alsace, vous apercevrez également un petit article pour pourquoi pas aller voir Racing PSG.
00:20:11 C'est ce vendredi, c'est à la Meno et à chaque match à domicile, France Bleu Alsace vous offre des places.
00:20:16 Si vous n'avez pas la chance de pouvoir y aller, rassurez-vous, nous vivrons la rencontre ensemble sur France Bleu Alsace.
00:20:20 Le coup d'envoi est à 21h.
00:20:22 Mais allez vous inscrire tout de même sur francebleu.fr Alsace sur cet article, il y a un mot-code "supporters"
00:20:27 Avec 2 P, mais pas 2 S.
00:20:30 Je ne sais pas pourquoi il n'y a pas eu 2 S dans le mot-code aujourd'hui.
00:20:34 Donc vous cliquez, vous écrivez "supporters" et peut-être serez-vous sélectionné pour aller à la Meno.
00:20:40 Pour ce match de gala, ce match événement, avec les stars parisiennes qui viennent bapper notamment à la pointe de l'attaque parisienne.
00:20:46 Mais qui ne va pas s'illustrer, qu'on se le dise ce vendredi.
00:20:49 Mais non, on ne va pas lui laisser l'occasion.
00:20:51 Il va être muselé par la défense alsacienne, croyez-moi.
00:20:54 Et ça va faire un 2-0 pour le Racing.
00:20:57 Allez, déjà les pronoms.
00:20:59 Je me suis chauffé, je ne sais pas pourquoi.
00:21:01 Ok, ok, 2-0.
00:21:03 Je vous laisse réfléchir et vous donnez le votre.
00:21:05 Moi je ne peux pas aussitôt, j'ai besoin d'analyser un peu plus.
00:21:07 Il faut lire les feuilles de match.
00:21:09 Oui, bien sûr.
00:21:10 Il faut attendre 23h vendredi soir.
00:21:12 Je comprends.
00:21:13 Allez, c'est la vie avec Mika sur France V'l'Alsace.
00:21:15 Et après on se replonge dans cet échange plein de nostalgie et de mélancolie avec Michel Thor.
00:21:19 C'était hier soir sur France V'l'Alsace.
00:21:21 C'est la vie, c'est la vie, la vie, dam, dam.
00:21:35 C'est quoi le beau, c'est quoi le laid, c'est quoi le faux, c'est quoi le vrai, qu'est-ce que tout ça vient faire ici ?
00:21:44 C'est quoi ?
00:21:46 C'est quoi la mort, les vies d'avant, c'est quoi la pluie, quoi le beau temps, c'est quoi hier et toi devant ?
00:21:53 C'est quoi ce rite sur mon visage, pourquoi elles viennent, qu'a-t-on mon âge ? Même s'en vieillir est un naufrage.
00:22:00 C'est quoi ?
00:22:01 C'est quoi ces fleurs, elles sont d'amour, mes frères et soeurs et leurs corps lourds, placards fermés à double tour.
00:22:08 Parce que c'est ça la vie, parce que c'est ça, parce que c'est ça la vie, parce que c'est ça, parce que c'est ça la vie, parce que c'est ça, parce que c'est ça la vie.
00:22:22 C'est la vie, c'est la vie, la vie, dam, dam.
00:22:36 C'est la vie.
00:22:40 Toutes ces couleurs et ces parfums, ces roses d'amas, ces sons jasmins, c'est comme son vivant qui s'efface.
00:22:48 On croyait qu'elle voyait trop grand, qu'elle dessinait comme un enfant, pourtant c'est elle qui voyait loin.
00:22:56 C'est ça la vie, et c'est ça l'amour, que tes têtes fleurissent, fleurissent toujours.
00:23:04 ♪ C'est ça la vie ♪
00:23:05 ♪ Et c'est ça la mort ♪
00:23:07 ♪ Toutes les têtes fleurissent, fleurissent encore ♪
00:23:11 ♪ Parce que c'est ça la vie ♪
00:23:12 ♪ Parce que c'est ça ♪
00:23:14 ♪ Parce que c'est ça la vie ♪
00:23:16 ♪ Parce que c'est ça ♪
00:23:18 ♪ Parce que c'est ça la vie ♪
00:23:20 ♪ Parce que c'est ça ♪
00:23:22 ♪ Parce que c'est ça la vie ♪
00:23:24 ♪ C'est la vie, c'est la vie, la vie, la vie, la vie ♪
00:23:38
00:23:42 ♪ Alors la vie, regarde-moi ♪
00:23:44 ♪ Car je n'aurais plus peur de toi ♪
00:23:46 ♪ Avec des fleurs même en silence, elle me le dit, elle me le dit ♪
00:23:49 ♪ Alors la vie, regarde-moi ♪
00:23:51 ♪ Car je n'aurais plus peur de toi ♪
00:23:53 ♪ Avec des fleurs même en silence, elle me le dit, elle me le dit ♪
00:23:57 ♪ Parce que c'est ça la vie ♪
00:23:59 ♪ Parce que c'est ça la vie ♪
00:24:01 On danse avec Mika, on chante avec Mika, c'est la vie, c'est sur France Bleu Alsace à bientôt 7h24.
00:24:05 60 ans de chansons, c'est le nom de la tournée de l'immense Michel Thor.
00:24:10 La chanteuse sera en Alsace fin février, début mars et hier elle était sur France Bleu Alsace.
00:24:16 Et donc je me suis dit qu'on allait revenir sur cet échange que nous avons eu hier avec la chanteuse,
00:24:21 à la fois tendre, mélancolique, nostalgique.
00:24:23 Discuter avec Michel Thor c'est forcément ouvrir la boîte à souvenirs, c'est d'ailleurs ce qu'a fait Chantal.
00:24:29 Chantal c'est une auditrice de France Bleu Alsace, elle était hier dans nos locaux,
00:24:32 elle est venue rencontrer celle qu'elle a vue pour la première fois sur scène à Strasbourg.
00:24:38 - Michel, je vous ai découvert il y a très très longtemps, j'étais un concert à Strasbourg au Palais des Fêtes.
00:24:44 Alors je ne sais pas si vous avez fait la première partie,
00:24:47 ou si c'est Patrick Sébastien qui a fait la première partie,
00:24:50 je ne sais pas si vous vous souvenez.
00:24:52 - Ah oui, je me rappelle.
00:24:53 - Et c'est là que je vous ai vue la première fois, donc c'était il y a très très longtemps.
00:24:57 Et depuis, je vous suis avec mon mari.
00:25:00 - Parmi les immenses succès de Michel Thor, il y a évidemment "Emmène-moi danser" ce soir,
00:25:05 on est en 1978, chanson qui évoque les difficultés d'un couple après plusieurs années de mariage.
00:25:11 Michel Thor qui sur France Bleu Alsace a remercié les femmes pour la réussite de cette musique.
00:25:17 - "Emmène-moi danser" ce soir, c'est les femmes qui ont fait le succès de cette chanson.
00:25:20 Parce qu'elles l'achetaient quelques fois en faisant leurs courses,
00:25:24 elles achetaient le disque et le soir elles l'offraient à leur mari,
00:25:27 ou elle le faisait écouter, ou elle le mettait dans l'assiette aussi.
00:25:31 Voilà, c'est bien d'aller au football, c'est bien de regarder la télé,
00:25:35 mais je suis là, moi il faut m'emmener danser.
00:25:37 - C'était une très belle chanson.
00:25:39 - Une chanson entendue, réentendue, interprétée, jouée, rejouée.
00:25:44 Alors, Michel Thor, en a-t-elle marre de chanter en permanence cette chanson à chacun de ses spectacles ?
00:25:50 - Oui, mais non jamais, on me pose la question souvent.
00:25:53 C'est vrai que vu de l'extérieur on pourrait penser que vous n'en avez pas assez de chanter toujours.
00:26:00 Mais non, parce que c'est jamais pareil.
00:26:03 Et en plus, quand je monte sur scène, c'est la dernière fois, il faut y aller complètement.
00:26:09 Donc chaque fois c'est différent.
00:26:12 - Il y a un moment différent aussi tous les soirs.
00:26:14 - Non, non, il y a l'envie.
00:26:16 - Et puis, grosse surprise, hier soir sur France Bleu,
00:26:19 alors que Candice Henry échangeait avec Michel Thor, un appel a surpris absolument tout le monde.
00:26:25 - Je voulais simplement vous dire que Michel occupe une place très particulière dans ce métier.
00:26:30 - Avez-vous reconnu la voix ? Mais si !
00:26:32 - C'est le vrai ?
00:26:33 - Le seul, l'unique.
00:26:34 - Mais oui, c'est Michel.
00:26:35 - Celui qui est installé ce dimanche sur un canapé rouge.
00:26:38 Michel Drucker, absolument.
00:26:40 Il a fait la surprise à Michel Thor, il avait un petit message à lui adresser.
00:26:43 - C'est quelqu'un d'extrêmement populaire depuis toujours.
00:26:45 Tous les Français connaissent ses chansons.
00:26:47 Et pendant des années et des années, c'était pas très bien vu d'être trop populaire.
00:26:51 Et puis avec le temps, c'est devenu très à la mode.
00:26:53 - Quoi de plus beau que de monter sur scène, que d'être populaire,
00:26:59 a répondu Michel Thor à Michel Drucker, avant que Michel Drucker ne conclue.
00:27:05 - Voilà, et puis les seniors, ça compte pas pour du beurre, les seniors.
00:27:09 - Pas évidemment !
00:27:11 - Il sait de quoi il parle, Michel, si j'ose dire.
00:27:15 - Le patron des seniors.
00:27:16 - Cœur sur toi, Michel, on t'aime !
00:27:18 En réalité, je dis que c'est Michel Drucker qui a conclu, mais non, c'est Michel Thor qui a conclu cet échange.
00:27:22 Candice lui a posé une toute dernière question.
00:27:24 Michel, l'Alsace, quels sont vos souvenirs ici ? Réponse de la chanteuse.
00:27:28 - Je vais vous dire Noël.
00:27:30 Vous avez le goût, le don de...
00:27:33 - Comme par hasard.
00:27:35 - J'ai un souvenir de cette place à Strasbourg, ce marché de Noël, j'en ai jamais vu de plus beau.
00:27:42 - Vous êtes de mèche, c'est pas possible autrement.
00:27:45 - Mais c'est clair.
00:27:47 - C'est Michel Thor qui le dit, c'est pas moi, je vous assure, je n'y suis pour rien.
00:27:50 - Vous l'avez appelé avant, pour vous caler.
00:27:52 - Juste pour pouvoir écouter un peu de chanson de Noël, et parler de Noël.
00:27:55 - Demandez le 1er février, faut arrêter demain.
00:27:58 - Michel Thor en Alsace, deux concerts, fin février, début mars.
00:28:02 - Le 9 février au Dôme de Munich, et le 3 mars à l'Eden de Sosamie.
00:28:06 - Voilà pour cet échange que vous retrouvez en intégralité sur francebleu.fr Alsace.
00:28:11 - Il est tout juste 7h28.
00:28:13 - Prenons la direction d'une île à présent, celle que l'on surnomme l'île de l'amour.
00:28:20 - C'est là que selon la légende, Aphrodite, déesse de l'amour, a vu le jour.
00:28:24 - Cette semaine, France Bleu Alsace vous offre un séjour pour deux à Chypre.
00:28:27 - Deux billets d'avion à l'air tour, un hébergement en gîte plurale, et une voiture de location pour 7 jours.
00:28:31 - Quand vous entendez "Vacances, j'oublie tout", vous nous appelez.
00:28:34 - C'est ce qu'a fait Solange, fidèle auditrice de France Bleu Alsace.
00:28:38 - Vacances, j'oublie tout, plus rien à faire du tout.
00:28:42 - Et oui, c'est le grand jeu de France Bleu Alsace, "Vacances, j'oublie tout".
00:28:47 - Et c'est François, c'est François, plein de cadeaux.
00:28:49 - L'animateur rigolo.
00:28:51 - Et oui, vous savez, vous connaissez le principe, cette semaine on peut gagner un voyage.
00:28:57 - Il suffit d'appeler juste après la chanson "Vacances, j'oublie tout".
00:29:01 - Et là j'ai une auditrice.
00:29:03 - Allo ? Allo c'est Solange, Solange Cheyne-Quechance.
00:29:06 - Solange Quechance, bonjour Solange.
00:29:08 - Bonjour, je téléphonais tout de suite.
00:29:10 - Mais oui, mais oui Solange, tu as entendu "Vacances, j'oublie tout".
00:29:14 - Voilà, je veux y aller, aïe aïe aïe aïe. Je veux aller à Chypre.
00:29:17 - Non, à Chypre.
00:29:18 - Ah ben je l'ai dit, Chypre.
00:29:20 - Non, c'est Chypre.
00:29:21 - Arnaquaca tot este into.
00:29:22 - L'arnaqua, l'arnaqua.
00:29:23 - Je voudrais aller à Chypre.
00:29:25 - Alors l'arnaqua, on peut se dire, tiens, si on va là-bas, on va se faire...
00:29:29 - Oui, mais je m'en fous, je veux voyager, je veux ouvrir les horizons.
00:29:33 - Voilà, oui, oui.
00:29:34 - Avec le Chypre.
00:29:35 - Non, avec le Chypre.
00:29:36 - Et ben c'est ça que je dis, je veux aller à Chypre.
00:29:39 - Voilà, tu vas partir peut-être pour deux personnes.
00:29:42 - Ah bon ?
00:29:43 - Oui, peut-être pour deux personnes.
00:29:44 - Mais si j'y vais à le Chypre, j'ai pas besoin d'emmener personne.
00:29:46 - Voilà, tu iras à Chypre avec une visite magnifique de l'île
00:29:50 qui a 340 jours de soleil par an, c'est dingue.
00:29:54 - Je fais de l'érythème fessier quand je me mets au soleil au Brnoïan.
00:29:58 J'emmènerai la crème.
00:30:00 - Oui, ou tu resteras dans la chambre d'hôtel.
00:30:02 - Avec le Chypre.
00:30:03 - Eh bien, écoute, c'est chouette, on est contents pour toi.
00:30:07 - Merci.
00:30:08 - Mais tu n'as pas gagné Solange Kéchance.
00:30:10 - Ah bon ?
00:30:11 - Mais non, parce que...
00:30:12 - Pourquoi j'ai téléphoné, allô ?
00:30:13 - Mais parce que tu m'as entendu chanter, mais il faut entendre le disque.
00:30:15 Si tu n'entends pas le disque, il faut parler.
00:30:17 - Mais enfin, il faut chanter, il faut chanter.
00:30:20 - Voilà, c'est Solange Kéchance.
00:30:22 - Donc la seule solution et la seule option qui s'offre à vous,
00:30:24 c'est d'écouter France Bleu Alsace tout au long de la journée.
00:30:26 Et dès que vous entendez Vacances, j'oublie tout de élégance,
00:30:28 0388 25 15 15, le grand gagnant de ce jeu événement sur France Bleu Alsace,
00:30:33 il vous sera donné ce vendredi entre 16h et 19h,
00:30:36 depuis le salon Festivitas de Mulhouse,
00:30:39 où nous serons donc en fin de semaine, 7h30 sur France Bleu Alsace.
00:30:42 Ici, matin, revient dans un instant.
00:30:47 Après plus d'un mois de trêve, la Pro League reprend ses droits.
00:30:51 Le Celesta Alsace Handball reçoit l'équipe du Frontinant Tau Handball
00:30:56 pour le premier match de phase retour, comptant pour la 16e journée du championnat.
00:31:00 Un choc dans le haut du tableau de Pro D2 masculine.
00:31:04 Rendez-vous samedi 3 février dès 14h35
00:31:12 pour une rencontre qui s'annonce d'ores et déjà exceptionnelle.
00:31:16 Samedi, prêt pour un week-end cocooning.
00:31:19 C'est un village très engagé pour l'environnement.
00:31:22 Et oui, à Brighton Bar, les hôtels aussi sont respectueux de la nature.
00:31:26 Et dans le Val-de-Villée, la détente est de mise.
00:31:29 Et la gourmandise aussi.
00:31:31 Il est très très moelleux.
00:31:33 Une ambiance couliviale et chaleureuse.
00:31:36 À vos belles initiatives.
00:31:40 Courant d'Est, présenté par Karine Egon,
00:31:42 c'est samedi à 12h55 dans votre région.
00:31:45 Et à voir sur France.tv
00:31:48 [Musique]
00:31:53 [Musique]
00:31:57 France Bleu Alsace, ici on parle d'ici.
00:32:00 Une belle journée à toutes et tous.
00:32:01 Bon réveil, bon mercredi matin, 7h30.
00:32:03 Commencez sur la 35 actuellement sur les routes.
00:32:05 Bon, il y a du rouge.
00:32:06 Forcément, il y a ce tronçon qui est fermé
00:32:08 parce qu'il y a 600 tracteurs qui y sont installés depuis hier 15h.
00:32:11 Quelques difficultés aux abords de ce secteur M35.
00:32:15 Donc, à l'ouest de Strasbourg, nord-ouest de Strasbourg,
00:32:19 secteur Marché-Gare, on va y venir dans un instant.
00:32:21 Mais dans l'ensemble, ça ne roule pas si mal que ça
00:32:23 dans l'euro-métropole de Strasbourg.
00:32:24 Le temps en Alsace avec du soleil dans le Haut-Rhin
00:32:27 et des nuages plus que nombreux dans le Bas-Rhin.
00:32:30 Température ce matin comprise entre 1 et 8 degrés.
00:32:32 Vous aurez jusqu'à 13 à Mulhouse au meilleur de l'après-midi.
00:32:35 L'option végétarienne à la cantine Théo, on connaît.
00:32:38 Mais le repas unique végétarien, ça change la donne.
00:32:41 Et c'est appliqué dans tous les restaurants universitaires du Crous en Alsace
00:32:44 depuis ce mois-ci.
00:32:46 La consommation de viande émet beaucoup de gaz à effet de serre.
00:32:49 Et donc, le Crous se met au tout-végé une fois par semaine,
00:32:53 le mercredi, Mélipoux.
00:32:55 Samoussas aux légumes, poêlés de légumes et frites,
00:32:58 voilà le menu.
00:32:59 Affiché dans le restaurant Ugalia de Strasbourg
00:33:01 et retrouvé dans les assiettes des étudiants.
00:33:03 Des étudiants qui, dans l'ensemble, apprécient l'initiative.
00:33:06 On dirait vraiment un repas de restaurant en fait.
00:33:09 C'est vraiment bien présenté et c'est très très bon.
00:33:12 Je pense que c'est une bonne proposition.
00:33:14 Ça me va, le goût et tout, ça va.
00:33:16 Je pense que des jeunes, en particulier des jeunes de notre âge,
00:33:19 il est bon d'avoir un apport en viande, un apport en protéines.
00:33:23 Moi, je ne crois pas au régime végétarien et je ne veux pas qu'on impose ça à tout le monde.
00:33:27 Pas de protéines animales ne veut pas dire pas de protéines du tout,
00:33:30 explique la direction du Crous.
00:33:32 Une diététicienne est chargée de surveiller les menus.
00:33:34 Et puis les chefs veillent au goût.
00:33:36 Olivier Musard est le chef cuisinier du restaurant Paul Appel,
00:33:39 toujours à Strasbourg.
00:33:40 On essaie de varier, pas toujours mettre des pâtes,
00:33:43 parce que finalement on se dit toujours un plat végétarien, des pâtes aux petits légumes.
00:33:47 Non, ça ne s'arrête pas là. Il faut déjà qu'il y ait un équilibre alimentaire.
00:33:50 On se sert beaucoup de légumineuses.
00:33:52 On travaille de différentes manières, avec du lait de coco, avec des épices aussi.
00:33:56 On travaille beaucoup les épices et la présentation qui est importante aussi.
00:34:00 L'idée pour le Crous, c'est de baisser son empreinte carbone de façon significative,
00:34:04 puisque 1 600 000 repas ont été servis l'an dernier dans ces restaurants alsaciens.
00:34:09 Les écoles de Strasbourg ont aussi le repas végétarien.
00:34:12 Faut-il aller plus loin ?
00:34:14 On posera la question à Antoine Neman, à 7h45.
00:34:17 Il est en charge de l'alimentation à la ville de Strasbourg.
00:34:19 Et vous êtes les bienvenus pour nous dire si vous avez réduit votre consommation de viande.
00:34:24 Est-ce que vous pensez aux portes-monnaies, si tel est le cas, ou plutôt à la planète ?
00:34:28 Quelles sont vos motivations finalement ?
00:34:30 03 88 25 15 15
00:34:31 Pour les agriculteurs qui remplissent nos assiettes,
00:34:34 le Premier ministre promet que toutes les aides de la Politique Agricole Commune Européenne
00:34:39 seront versées le 15 mars au plus tard.
00:34:42 Les éleveurs bovins verront les mesures de défiscalisation renforcées.
00:34:46 Pas suffisant pour lever le blocage de la M35 à Strasbourg.
00:34:49 600 tracteurs environ y stationnent depuis hier et jusqu'à ce soir.
00:34:53 Et ça va coincer aussi sur l'A36 en direction de Belfort à partir de 10h.
00:34:58 Le discours de politique générale de Gabriel Attal devant les députés,
00:35:02 où le nouveau chef du gouvernement a voulu esquisser ses plans pour les prochains mois.
00:35:06 Toujours pour aider les classes moyennes, il veut un choc d'offres sur le logement
00:35:11 et notamment, Raphaël Ebenstein, assouplir la loi qui concerne les logements sociaux.
00:35:16 Fini l'obligation pour les communes urbaines de disposer d'au moins 25% de logements sociaux
00:35:21 l'an prochain sur l'ensemble de leurs parcs immobiliers.
00:35:24 Gabriel Attal veut intégrer dans le décompte une part de logements intermédiaires
00:35:28 plutôt destinés aux classes moyennes, alors que près des deux tiers des communes
00:35:32 n'ont pas atteint l'objectif initial fixé par la loi SRU.
00:35:36 Si l'annonce a donc pu satisfaire certains maires, elle est rejetée par la plupart des associations du secteur
00:35:41 sachant que 2,6 millions de ménages sont en attente aujourd'hui dans le logement social.
00:35:46 Le Premier ministre a toutefois promis dans le même temps un prêt à très long terme
00:35:50 de 2 milliards d'euros destinés à la construction de logements sociaux.
00:35:54 Il a également plaidé pour une poursuite des réquisitions de bureaux vides
00:35:58 afin de les transformer en logements et a annoncé une accélération des procédures
00:36:02 dans 20 territoires pour pouvoir créer 30 000 nouveaux logements d'ici trois ans.
00:36:06 Autre mesure Gabriel Attal veut sanctionner ceux qui n'honorent pas les rendez-vous
00:36:10 chez le médecin et qui créent des embouteillages dans les cabinets médicaux.
00:36:14 Après le discours de politique générale, les députés ont bien adopté le texte
00:36:18 pour inscrire la liberté garantie du recours à l'IVG dans la Constitution.
00:36:23 Large adoption qui envoie le texte au Sénat fin février.
00:36:27 Ils font vivre les quartiers et les villages par la culture et le sport,
00:36:30 mais les centres sociaux sont à bout de souffle.
00:36:32 Alors les personnels vont se mobiliser cet après-midi pour demander la création
00:36:36 d'un fonds exceptionnel. Il leur faudrait 65 millions d'euros pour maintenir leur travail.
00:36:42 Essentiel Zohra Ammouladj est la représentante de la Fédération des Centres Sociaux dans le Barin.
00:36:48 Ce qu'on attend et ce qu'on demande c'est qu'il y ait une véritable reconnaissance
00:36:51 de la part des pouvoirs publics du projet que nous portons sur les territoires.
00:36:54 Il faut aussi que les moyens économiques et financiers suivent.
00:36:58 On observe quand même depuis plusieurs années qu'il y a une stagnation des subventions.
00:37:03 Et qui dit stagnation des subventions dit baisse des moyens pour fonctionner
00:37:08 puisque depuis une année on est confronté à l'augmentation de l'inflation,
00:37:12 l'augmentation de l'énergie. Toutes ces situations-là ont tendu encore un petit peu plus
00:37:18 les centres socioculturels qui ont été amenés à prendre des décisions.
00:37:22 Des non-reconductions de postes, des projets qui ont été redimensionnés.
00:37:25 On est allé le plus loin possible dans les centres sociaux.
00:37:28 Mais ça ne suffit pas pour maintenir des projets de qualité sur les territoires.
00:37:31 Vu la demande qui est faite auprès des centres socioculturels,
00:37:34 je pense que nous n'avons plus à démontrer de l'utilité sociale que nous portons.
00:37:37 Des propos recueillis par Paola Guzzo pour France Bleu Alsace.
00:37:41 Il sera l'un des témoignages qui comptent lors du procès de l'attentat du marché de Noël
00:37:45 de Strasbourg dans quelques semaines.
00:37:47 Mostafa Salan, le chauffeur de taxi pris en otage, sort un livre
00:37:51 « Demain, 15 minutes pour sauver ma vie », un écrit qui guérit.
00:37:55 Son témoignage est à retrouver sur francebleu.fr.
00:37:57 Un Alsacien figure parmi les quelques 500 licenciés d'une discipline peu exposée.
00:38:02 Oui, Gwendal Bich pratique le plongeon. Le jeune homme de 25 ans,
00:38:06 originaire de Vandenheim, nous racontera sa passion pour ce sport
00:38:10 à 8h15, le mercredi, c'est G.I.O.
00:38:12 Allez, 7h38, c'est France Bleu Alsace.
00:38:16 Les conditions de circulation, regardons attentivement ce qu'il se passe.
00:38:19 C'est l'euro métropole, évidemment de Strasbourg, pour l'heure,
00:38:22 qui concentre nos regards, notre attention, parce qu'il y a ces quelques 600 acteurs
00:38:26 mobilisés depuis hier sur la M35, secteur marché-gare,
00:38:29 comme on a l'air de déjà vu par rapport à la semaine dernière.
00:38:32 Est-ce que c'est compliqué ou pas ? On va poser la question à Thierry.
00:38:35 Thierry, depuis le Ciracre, bonjour à vous Thierry, merci d'être mobilisé ce matin
00:38:39 pour apporter conseils et informations aux automobilistes.
00:38:44 Ça donne quoi dans le secteur de la M35 ?
00:38:47 - Alors bonjour Hubert, oui effectivement, toujours ce blocage sur la M35 dans les deux sens,
00:38:53 ce qui engendre des ralentissements à partir du virage de Cronenbourg,
00:38:57 sortie obligatoire à Cronenbourg, c'est le dernier carat.
00:39:01 C'est ralenti également sur la M351 quand vous venez de Wolfsheim en direction de Strasbourg.
00:39:08 En venant du sud sur la M35, c'est chargé à partir du secteur zone Oswald,
00:39:16 puis il y a le plein des bouchées, et ça se charge un petit peu sur les grands axes côté gare,
00:39:23 place de Hagneau, mais rien de dramatique en soi je dirais.
00:39:28 - Oui, c'est moi aussi le sentiment que j'ai, habituellement c'est bien pire,
00:39:35 et il n'y a pas 600 tracteurs sur la M35.
00:39:38 - Alors je n'ai pas pris le temps de les compter, mais ils sont nombreux.
00:39:41 - C'est ce qu'on nous a dit, c'est pour ça que je donne l'info,
00:39:43 on nous l'a dit, le représentant de la FDSEA nous l'a dit ce matin,
00:39:46 il était 7h sur France Bleu Alsace.
00:39:48 Thierry, on vous remercie, et on vous retrouve un petit peu plus tard,
00:39:51 donc pour continuer à suivre avec attention le trafic ce matin.
00:39:55 Merci beaucoup, 0388 25 0202 pour toute autre info trafic.
00:39:59 Dans le Haut, un colmar épargné par les ralentissements,
00:40:02 et tout comme à Mulhouse, il n'y a pas de soucis particuliers,
00:40:05 vous allez vers la Suisse, vous les frontalier sans ralentissement aucun,
00:40:09 vraiment du vert sur les écrans ce matin.
00:40:11 Du bleu dans le ciel Orinois, et des nuages dans le ciel Barinois.
00:40:16 Voilà la tendance météo du jour, deux salles, deux ambiances.
00:40:18 Température qui affiche en ce début de journée entre 1 et 6,
00:40:22 c'est le cas chez Rudy qui nous salue, on embrasse Marilyn,
00:40:25 qui elle est à ses poids, où il y a 2 degrés tout juste ce matin.
00:40:28 A Mulhouse 13 cet après-midi, c'est la maximale, 12 à Alkirch, 10 à Ferret.
00:40:32 Pour Vissembourg, au nord de la région, 10 cet après-midi,
00:40:35 et pour Sarriyon, c'est tout pareil, du 10 degrés.
00:40:37 7h40, vous écoutez le 6/9 de France Bleu Alsace, on vous souhaite une délicieuse journée.
00:40:41 En espérant que votre nuit a été bonne, qu'elle s'est faite sous une belle couette,
00:40:49 avec un matelas bien douillé, ce qui n'a pas été le cas de tout le monde cette nuit.
00:40:53 Les agriculteurs, on y revient, nous sommes à leur côté ce matin,
00:40:56 enfin Caroline Paul, avec le micro France Bleu Alsace, toujours en vadrouille,
00:40:59 et donc sur la M35, aux côtés de celles et ceux qui ont dormi dans le tracteur la nuit dernière.
00:41:05 - Oui, dans le tracteur, ou éventuellement dans des remorques.
00:41:08 Il y avait différents modes de couchage cette nuit,
00:41:11 puis il y avait aussi l'option "on se couche pas du tout, on fait la fête" sur la M35,
00:41:17 ça a été le cas de certains.
00:41:19 Je suis avec Frank Sander, qui est le président de la FDSEA,
00:41:22 vous avez une exploitation, Frank, à Oulouguen, c'est ça ?
00:41:25 Vous produisez quoi ?
00:41:27 - On produit du houblon, puis des cultures végétales,
00:41:30 de la betterave sucrière, du maïs, du blé, et du biogaz avec d'autres agriculteurs.
00:41:33 - Bon, et clairement aujourd'hui, le côté "on n'en peut plus", vous l'avez tous les jours en tête,
00:41:38 de quelle manière ça se traduit administrativement ?
00:41:41 C'est ce qui est le plus lourd aujourd'hui ?
00:41:43 - Déjà, on n'en peut plus se traduire avec 50% de mobilisation,
00:41:46 en plus que la semaine dernière.
00:41:47 La semaine dernière, nous étions 400 tracteurs, aujourd'hui nous sommes 600 tracteurs.
00:41:51 Il y avait 1000 personnes sur le site hier soir,
00:41:53 c'est bien la preuve que le ras-le-bol, il est général,
00:41:56 et ça n'est pas qu'un dossier, c'est des multiples dossiers.
00:41:59 On n'a pas eu d'annonce vendredi par le Premier ministre en ce qui concerne les prix,
00:42:02 on n'a pas eu d'annonce du Premier ministre en ce qui concerne les normes,
00:42:06 donc des normes qui doivent être, entre guillemets, plus accessibles aux agriculteurs,
00:42:11 mais aussi faire en sorte que les produits qui ne respectent pas nos normes
00:42:14 ne rentrent pas et ne se retrouvent pas dans l'assiette du consommateur.
00:42:17 Il n'y a pas eu d'annonce en ce qui concerne la transmission des exploitations,
00:42:20 l'installation des jeunes agriculteurs,
00:42:22 et donc toute cette perspective-là, on ne l'a pas.
00:42:24 Donc c'était un discours de parole, de mots, mais pas d'actes,
00:42:27 et nous ce qu'on souhaite, c'est les actes.
00:42:29 – Et donc le retour que vous avez ce matin en discutant entre vous,
00:42:33 c'est, on revient, on se remobilise, on est prêts à revenir ?
00:42:38 – Ecoutez, comme vous le voyez, on est organisé,
00:42:40 on s'est organisé très très rapidement la semaine dernière
00:42:43 pour passer deux jours sur l'autoroute,
00:42:45 on s'est organisé pour y être hier et aujourd'hui,
00:42:48 et si les annonces, parce qu'il y aura des annonces du Premier ministre,
00:42:51 de nouvelles annonces en ce qui concerne l'agriculture,
00:42:53 puisque au niveau de la FNSO, des jeunes agriculteurs,
00:42:55 au niveau parisien, on y travaille très très fortement,
00:42:57 si les annonces sont en rendez-vous, on ne reviendra plus,
00:42:59 si les annonces ne sont pas en rendez-vous, on reviendra,
00:43:02 il ne faut pas oublier qu'il y aura le salon de l'agriculture d'ici trois semaines,
00:43:04 et ça aussi c'est un point important, où les élus devront un moment donné,
00:43:07 et le Président de la République, le Premier ministre et le ministre de l'Agriculture,
00:43:10 devront assumer.
00:43:11 – Oui, effectivement, vous dans votre quotidien, en tout cas vous le ressentez,
00:43:14 c'est du mal à embaucher, et puis du mal administrativement,
00:43:19 parce que vous n'avez pas le temps de tout ça en fait,
00:43:21 vous êtes sur votre exploitation, vous n'avez juste pas que ça à faire,
00:43:24 de gérer la gestion administrative de la paperasse finalement.
00:43:28 – En fait la paperasse elle est compliquée, comme tout à chacun,
00:43:31 c'est une vraie catastrophe ça, donc on ne sait plus faire tout seul,
00:43:34 on ne peut pas être agriculteur, travailler la terre, soigner les animaux,
00:43:37 et puis en même temps commercialiser nos produits, les transformer par moments,
00:43:41 et en plus de ça, il faut être comptable,
00:43:43 il faut répondre à toute la partie administrative,
00:43:45 en fait tout ça, nos modèles d'exploitation familiale,
00:43:47 celles qu'on les connaît en Alsace et en France,
00:43:49 ne sont pas adaptés à ce modèle de bureaucratie française,
00:43:52 donc il faut absolument simplifier les choses,
00:43:55 mais en même temps il faut nous donner du souffle,
00:43:57 il faut donner du revenu à nos exploitations,
00:43:59 qu'elles puissent justement aller davantage vers la transition,
00:44:01 qu'on puisse accélérer, et puis surtout qu'on produise de la nourriture française,
00:44:05 que la nourriture française se retrouve dans nos assiettes,
00:44:07 c'est de la production qu'il faut, et la bureaucratie, c'est pas de la production,
00:44:11 ça n'apporte rien du tout au pays.
00:44:13 – On vous a entendu en tout cas ce matin en direct sur France 2 Alsace,
00:44:16 au café pour Monsieur Sander ce matin, c'est du sérieux.
00:44:19 – Merci beaucoup.
00:44:21 – On l'en remercie, merci de lui avoir tendu le micro,
00:44:23 Caroline, le Salon de l'agriculture, on rappelle les dates,
00:44:25 à partir du 24 février ce sera avec France 2 Alsace,
00:44:28 Caroline, vous êtes déjà en mesure de nous dire
00:44:30 quand est-ce que vous y serez au Salon de la Grille ou pas ?
00:44:32 – Alors je sais que j'y suis, mais je ne sais plus quelle date,
00:44:34 je crois que c'est le mercredi.
00:44:35 – Le 28 février entre 7h et 9h, vous avez la chance de filer dans la capitale,
00:44:39 vous retrouverez à nouveau, tenez, sans doute beaucoup d'agriculteurs
00:44:42 qui ce matin sont mobilisés sur la M35, car on vous dit à tout à l'heure,
00:44:47 ce sera dans une bonne demi-heure pour retendre le micro
00:44:49 à toutes celles et ceux qui sont mobilisés dans le barrin.
00:44:51 On n'oublie pas les Orinois qui eux aussi vont se mobiliser,
00:44:53 ce sera sur la 36 à hauteur d'Haute Marseille,
00:44:56 pour demain 14h et eux aussi pour une durée d'environ 24h.
00:44:59 France 2 Alsace, on vous souhaite la bienvenue, il est 8h moins le quart.
00:45:02 [Musique]
00:45:04 – Ici matin, revient dans un instant.
00:45:09 – Frais, le cidre désaltère un nouveau public.
00:45:13 – Le cidre finalement, c'est un produit naturel et peu alcoolisé aussi.
00:45:16 – Eh oui, le cidre n'accompagne pas que les crêpes bretonnes.
00:45:20 Le Pays d'Aute propose aussi le sien.
00:45:22 En boisson ou en cuisson, laissez-vous surprendre par son nectar acidulé et atypique.
00:45:27 – Le cidre en Pays d'Aute, c'est une vraie redécouverte.
00:45:32 – Succulents, c'est dimanche à 12h55 sur France 3 Grand Est.
00:45:36 [Musique]
00:45:39 Aujourd'hui, faites le plein de bons plans.
00:45:42 – Qu'est-ce que tu conseilles ?
00:45:44 – Do it yourself, jardinage, bricolage.
00:45:47 Hervé H. Bacher et son équipe vous partagent des astuces pour économiser et fabriquer soi-même.
00:45:53 Je t'amène co les bons plans, aujourd'hui à 10h10 sur France 3 Alsace.
00:45:58 [Musique]
00:46:07 6/9 France Bleu Alsace
00:46:09 [Musique]
00:46:11 – Un bon mercredi matin à vous, dernier jour de janvier, nous sommes le 31 et il est 8h moins le quart.
00:46:17 Et oh, les agriculteurs sont toujours mobilisés et malgré les nouvelles annonces du gouvernement,
00:46:22 ils ne comptent pas bouger de leur point de blocage, on l'entend ce matin sur la M35.
00:46:26 L'un des dossiers, c'est de mettre plus de produits locaux et de qualité dans nos assiettes.
00:46:30 Est-ce que ça dit, c'est ce que dit, pardon, vouloir faire la mairie de Strasbourg ?
00:46:36 – Tout à fait, avec plus de produits locaux et moins de viande dans les cantines scolaires.
00:46:40 Bonjour Antoine Neumann.
00:46:42 – Bonjour à vous, bonjour aux auditeurs et puis bonjour aussi aux agriculteurs
00:46:45 qui ont passé la nuit sur leur tracteur.
00:46:47 – Vous êtes conseiller municipal délégué à l'agriculture et à l'alimentation.
00:46:51 La gronde des agriculteurs, elle est toujours vive, on l'entend depuis ce matin.
00:46:54 Est-ce qu'on peut miser sur les cantines scolaires pour soutenir les agriculteurs ?
00:46:58 – Alors de manière plus générale, je pense qu'on peut miser sur les collectivités écologistes
00:47:03 et notamment la ville de Strasbourg et puis la métropole aussi pour aider le monde agricole.
00:47:07 Jamais Strasbourg n'a fait autant dans ses politiques publiques pour aider le monde agricole
00:47:13 et puis les cantines scolaires sont un élément de ces politiques-là, on reviendra en détail dessus.
00:47:18 Je voudrais quand même dénoncer le bal des hypocrites qui fait le tour des plateaux
00:47:23 et qui se fait prendre en selfie devant les tracteurs.
00:47:26 Je parle de nos collègues des Républicains, de l'extrême droite ou même des macronistes
00:47:31 qui sont responsables de la grogne actuelle, qui sont responsables de la crise actuelle.
00:47:35 – Vous dites que vous voulez soutenir les agriculteurs,
00:47:37 mais les revendications des agriculteurs, elles ne sont pas vraiment dans le sens des écologistes.
00:47:40 Quand on parle du gasoil non routier, quand on parle de l'arrêt des pesticides,
00:47:44 ce genre de choses, ce n'est pas tout à fait en accord avec votre…
00:47:46 – Moi ce n'est pas les revendications que j'entends sur place.
00:47:48 – Alors vous choisissez ?
00:47:49 – Non, quand je parle avec les agriculteurs, ils me parlent de revenus,
00:47:52 ils me parlent de conditions de travail, ils parlent éventuellement de paperasse,
00:47:56 ils parlent des accords de libre-échange,
00:47:58 ils parlent du rôle délétère de la grande distribution
00:48:00 et ça c'est des choses que les écologistes ont se prises très longtemps.
00:48:03 Et ce qu'on fait à Strasbourg depuis le premier jour du mandat,
00:48:06 c'est déjà muscler notre partenariat avec la profession,
00:48:09 avec la Chambre d'agriculture, avec Bio-Grand Est,
00:48:11 et on a plus de 30 actions, avant il n'y en a jamais eu autant,
00:48:15 dont certaines ciblées sur la restauration scolaire
00:48:18 et on déploie tous les leviers qu'on a à notre disposition économiques
00:48:22 pour favoriser la pérennisation des entreprises locales, la montée en qualité,
00:48:27 la transition vers des cultures qui seront toujours pérennes,
00:48:33 malgré le changement climatique, malgré la pression sur la biodiversité.
00:48:37 On accompagne aussi le retissage du lien entre la ville et la campagne,
00:48:41 entre les agriculteurs et les citadins et les mangeurs.
00:48:45 Et on fait aussi tout un travail sur les circuits courts
00:48:50 pour que les agriculteurs aient plus de débouchés au centre-ville de Strasbourg.
00:48:54 - Les agriculteurs, ce qu'ils demandent, c'est des débouchés pour leurs produits.
00:48:57 Les débouchés que vous pouvez proposer, par exemple,
00:48:59 on en parle depuis ce matin, c'est ce que vous proposez à la cantine,
00:49:02 les cantines scolaires, ça fait partie des lieux
00:49:06 où vous leur achetez des produits pour les donner ensuite aux Strasbourgeois ?
00:49:10 - Absolument. Strasbourg c'est 13 500 repas par jour.
00:49:14 A la rentrée 2024, on va passer notamment au niveau de la qualité à 50% de bio,
00:49:20 dont 2/3 de local. On est déjà à plus de la moitié de ce qui est acheté
00:49:24 qui vient du territoire 67 ou 67/68.
00:49:27 Ça c'est vraiment une volonté forte. On a d'autres projets,
00:49:30 notamment les paniers bio pour les femmes enceintes,
00:49:32 c'est aussi des centaines de milliers d'euros pour les agriculteurs bio du territoire.
00:49:35 On a les paiements pour services environnementaux, pour la protection de l'eau,
00:49:38 c'est plus d'un million d'euros pour les agriculteurs du territoire, etc.
00:49:42 On a beaucoup de projets comme ça.
00:49:44 - Et en cela, vous respectez les engagements de la loi EGalim
00:49:47 qui prévoit justement une partie de consommation de produits locaux ?
00:49:50 - Alors non, on est très au-dessus, très au-dessus, largement au-dessus
00:49:54 des préconisations de la loi EGalim, que ce soit sur le bio,
00:49:57 EGalim parle de 20%, on est à 50%.
00:50:00 Sur les signes de qualité aussi, on va être bien, bien, bien, bien au-dessus.
00:50:04 On est largement au-dessus sur tous les curseurs.
00:50:07 Et nous, c'est un de nos combats, c'est d'emmener les autres collectivités
00:50:11 et tous les échelons, régions, CEA, etc. et de l'État,
00:50:15 pour qu'ils généralisent la loi EGalim et qu'ils en fassent quelque chose
00:50:19 de contraignant et qu'ils nous donnent aussi des moyens pour aller vers ça.
00:50:22 Et ça, c'est une revendication des agriculteurs.
00:50:24 - Antoine Neumann est ce matin sur France Bleu Alsace,
00:50:26 conseiller municipal délégué à l'agriculture et à l'alimentation,
00:50:30 en charge des cantines scolaires à Strasbourg.
00:50:32 À 7h50, on va prendre la direction de Brunstadt-Diedenheim,
00:50:35 où nous attend Angela.
00:50:37 Angela, bonjour. - Oui ?
00:50:39 - Soyez là. - Bonjour, Angela.
00:50:41 - Bienvenue, Angela. - Oui, c'est moi, c'est Angela.
00:50:43 - Mais évidemment, qui vous... - Je suis d'accord avec la proposition du maire,
00:50:47 et puis c'est très bien pour que les enfants aient pas le ventre vide.
00:50:50 - Alors, attendez, Angela, je me permets juste de recontextualiser la proposition.
00:50:53 Alors, monsieur Neumann n'est pas maire, mais conseiller municipal.
00:50:56 - Mais pour la mairie. - Il présente la mairie.
00:50:59 - La mairie de Strasbourg, effectivement.
00:51:01 Les débouchés pour les cantines scolaires, les agriculteurs qui peuvent
00:51:06 donner leur... enfin, donner, qui peuvent, pardon, vendre en tout cas
00:51:09 leur production en cantine scolaire pour nourrir les écoliers,
00:51:11 ça c'est une bonne chose pour vous, Angela ?
00:51:13 - Ah oui, c'est une très très bonne chose.
00:51:15 Plutôt que de les laisser pourrir ou de les jeter parce qu'ils ne les vendent pas.
00:51:19 Voilà, il y a ce qu'il faut, la terre elle est assez grande pour nourrir tout le monde.
00:51:24 - Et le repas végétarien, Angela ? Le fait d'avoir moins de viande, vous êtes pour ?
00:51:27 - Le repas végétarien, ça serait bien, oui, pourquoi pas ?
00:51:29 Mais il faut pas non plus donner que des carottes et des salades aux enfants,
00:51:32 ils ont besoin aussi du consistant.
00:51:35 - Alors, il y a des protéines pour ça, et puis il y a des légumineuses
00:51:37 qui permettent justement de densifier un peu les repas.
00:51:40 - Non mais il faut une côte de bœuf, c'est ce que vous nous dites, Angela.
00:51:43 - C'est ça, très bien.
00:51:45 - Une côte de bœuf végétarienne !
00:51:47 - Et de la bonne d'ailleurs, made in France.
00:51:50 - Et encore mieux si c'est made in Alsace, tenez.
00:51:53 Angela, on vous remercie de votre appel.
00:51:55 - Je vous remercie, vous savez, moi, j'étais en maternège,
00:51:58 à l'école on avait le matin un bol de lait ou une tartine,
00:52:03 dans le temps ils le faisaient, il y a maintenant 60 ans de ça en arrière,
00:52:07 donc je vois pas pourquoi on pouvait pas le faire maintenant.
00:52:10 - Et ça se fait dans de plus en plus de communes désormais aussi,
00:52:12 d'avoir des petits déjeuners parfois pour les élèves.
00:52:15 - Les enfants qui partent le vendredi, il y en a beaucoup aujourd'hui,
00:52:17 on ne s'imagine pas.
00:52:19 - Merci beaucoup Angela d'avoir appelé ce matin.
00:52:22 Justement, on parlait du repas végétarien avec le Crous de Strasbourg,
00:52:25 qu'il met en place une fois par semaine pour tout le monde,
00:52:28 depuis le début de l'année.
00:52:29 Les cantines scolaires à Strasbourg,
00:52:31 elles le font déjà depuis quelques années maintenant.
00:52:34 Est-ce que vous voulez aller plus loin sur ce repas végétarien Antoine Neumann ?
00:52:38 - Alors il y a beaucoup de bénéfices associés au repas végétarien,
00:52:42 il y a la montée en nombre de repas végétariens par semaine,
00:52:45 donc comme vous dites on est déjà à un par semaine à l'heure actuelle,
00:52:47 ça c'est un acquis.
00:52:48 Il n'est pas pleinement satisfaisant au niveau gustatif ou qualitatif,
00:52:53 on travaille dessus avec les prestataires,
00:52:55 parce que tout est fait par des prestataires externes,
00:52:58 c'est pas la ville qui prépare les repas,
00:53:00 donc on a un travail qualitatif là-dessus,
00:53:02 et quand ce travail sera fait, il est en cours,
00:53:04 on passera à deux repas végétariens par semaine.
00:53:06 Je voudrais rappeler quand même que le végétarien c'est l'avenir,
00:53:10 pas 100% végétarien,
00:53:12 comme nos voisins de Fribourg par exemple sont passés à 100% végétarien,
00:53:15 mais nous on voudrait à terme passer à deux repas végétariens,
00:53:17 idéalement en 2025, rentrée 2025,
00:53:20 et je voudrais juste rappeler que le végétarien c'est bon pour plein de choses,
00:53:24 pour le climat, pour l'environnement, pour la santé aussi.
00:53:27 - Mais ça ne va pas pénaliser les éleveurs, les producteurs de viande,
00:53:31 qui justement voudraient qu'on achète leur produit,
00:53:33 d'avoir moins de produits de viande dans les menus à la cantine ?
00:53:37 - À l'inverse, moins de végétariens,
00:53:39 plus de végétariens, pardon, c'est aussi dégager des marges budgétaires
00:53:42 pour acheter une viande de meilleure qualité, plus locale,
00:53:45 qui est souvent un petit peu plus chère que la viande importée,
00:53:47 et nous c'est ce qu'on fait, on va vers de la viande bio,
00:53:50 vers de la viande la belle rouge alsacienne,
00:53:52 on fait ce travail justement de monter en qualité,
00:53:55 et je tiens à préciser quelque chose,
00:53:57 c'est que tout ce travail sur le bio, sur la qualité, etc.,
00:53:59 c'est des surcoûts de plusieurs centaines,
00:54:01 avec l'inflation en plus, de plusieurs centaines de milliers d'euros par an,
00:54:04 pour la ville de Strasbourg, qui est une des plus désargentées du territoire.
00:54:08 - Vous avez le budget alors pour ça ?
00:54:10 - C'est un choix politique, ça veut dire qu'on ne fait pas d'autres choses,
00:54:13 mais on pense que l'assiette et le soutien à l'agriculture sont prioritaires
00:54:16 depuis le premier jour du mandat,
00:54:18 ça sans aucune augmentation du tarif des cantines scolaires,
00:54:21 d'ailleurs c'est important, c'est vraiment un projet social
00:54:24 pour la ville et pour la campagne.
00:54:26 - Est-ce que vous comptez plus globalement améliorer les menus ?
00:54:30 Justement, vous l'avez dit, il y a pu y avoir quelques critiques sur le goût,
00:54:34 le fait que certains repas n'étaient pas très très bons,
00:54:37 est-ce que c'est quelque chose sur lequel vous travaillez également
00:54:39 dans les cantines scolaires à Strasbourg ?
00:54:41 - Alors globalement, les repas sont plutôt bons,
00:54:43 c'est vrai que de temps en temps on a des remontées,
00:54:45 on ne va pas se mentir, moi j'ai mes enfants à la cantine aussi,
00:54:47 des fois il râle un peu, ça arrive,
00:54:49 on a repris contact disons avec les prestataires
00:54:52 avant qu'ils n'étaient un peu en roue libre,
00:54:54 on a retissé un lien avec eux, on travaille avec eux,
00:54:56 on mange à la cantine avec eux,
00:54:58 ce qui est important et qui dénoue aussi certaines situations,
00:55:01 on associe les parents,
00:55:03 on a en projet d'ici la fin d'année d'associer mieux les enfants aussi
00:55:07 à ce qu'il y a dans leur assiette,
00:55:08 et puis on a déjà identifié pas mal de petites pistes de progrès
00:55:11 sur la présentation des repas, sur certains menus,
00:55:14 que ça ne sert à rien de les servir, on sait que ça ne va pas marcher,
00:55:16 voilà, on fait tout ce travail-là,
00:55:18 et on le fait en partenariat avec les entreprises qui préparent les repas.
00:55:23 - Avec plus aussi de produits faits maison,
00:55:25 c'est possible de faire davantage que ce qui se fait aujourd'hui ?
00:55:28 - Oui, et ça parle à tout le monde,
00:55:30 parce que c'est vraiment dans l'air du temps,
00:55:31 on essaie de sortir de tout ce qui est additif,
00:55:34 type glutamate, sel, sucre,
00:55:37 on essaie de sortir des plats ultra transformés,
00:55:39 par exemple sur le végétarien, c'est un bon exemple,
00:55:41 on a souvent les collectivités ou les cantines
00:55:45 servent des galettes ultra transformées,
00:55:48 qui sont végétariennes, mais qui ne sont pas satisfaisantes
00:55:50 au niveau nutritionnel ou même au niveau climatique, je dirais,
00:55:53 donc ça on fait le travail avec les prestataires aussi.
00:55:55 - Il y a des diététiciens qui suivent ça, justement, aussi ?
00:55:58 - Toujours à la ville de Strasbourg,
00:56:00 parce que je rappelle aux auditeurs, aux auditrices,
00:56:02 que les cantines scolaires, c'est de la politique municipale,
00:56:04 c'est pas métropolitain,
00:56:07 on a une équipe de nutritionnistes qui travaille sur les menus,
00:56:11 on est aussi contraints par la législation
00:56:13 qui nous impose certains menus,
00:56:15 certains enchaînements de plats,
00:56:18 de typologie, et ça on respecte évidemment la loi.
00:56:21 - Et puis un enjeu également, c'est le gaspillage alimentaire,
00:56:24 Antoine Neumann, est-ce que vous avez des pistes
00:56:26 pour le réduire davantage aujourd'hui ?
00:56:28 On sait qu'il y a pas mal de choses qui finissent dans les poubelles
00:56:30 des plateaux de cantines scolaires.
00:56:32 - Oui, alors ça c'est un travail en cours,
00:56:34 vous allez avoir les mêmes qui dans la même phrase aussi
00:56:36 vont vous dire "il n'y a pas assez à manger"
00:56:38 et "il y a trop de gaspillage",
00:56:40 c'est pour ça que je parle de retisser le lien
00:56:42 et de discuter avec les parents et les enfants,
00:56:44 parce qu'il y a aussi des incompréhensions,
00:56:46 il y a aussi des petits sujets qui montent parfois
00:56:49 de manière incompréhensible ou alors un peu excessive.
00:56:53 On travaille sur le gaspillage, on travaille sur les quantités,
00:56:55 on travaille aussi sur la formation de nos équipes,
00:56:57 parce que c'est aussi un paramètre important,
00:56:59 et puis on a un service de l'enfance et l'éducation
00:57:03 qui est très motivé, avec du personnel
00:57:06 qui demande qu'à faire bien son travail
00:57:08 et puis à accompagner les enfants
00:57:10 pour qu'ils mangent bien à la cantine.
00:57:12 - Merci beaucoup Antoine Neumann d'être revenu ce matin
00:57:14 sur le micro de France Bleu Alsace,
00:57:16 vous êtes conseiller en charge des cantines scolaires
00:57:18 de l'agriculture et de l'alimentation,
00:57:20 et donc on retient cette annonce du fait
00:57:22 de passer à deux repas végétariens
00:57:24 dans les cantines scolaires à Strasbourg d'ici rentrée 2025,
00:57:27 c'est ce que vous nous avez dit. - J'espère.
00:57:29 - Merci beaucoup et bonne journée.
00:57:30 - Merci à vous. - Les échanges que vous retrouvez sur francebleu.fr/alsace,
00:57:32 on remercie Angela qui a participé à cet échange,
00:57:35 et c'est comme ça chaque matin, si vous souhaitez
00:57:37 vous aussi vous exprimer, vous pouvez le faire,
00:57:39 c'est votre quart d'heure, 7h45,
00:57:41 8h sur France Bleu Alsace,
00:57:43 dans le prochain quart d'heure,
00:57:45 tenez, c'est désormais une tradition sur France Bleu Alsace,
00:57:47 chaque mercredi, mercredi c'est JO,
00:57:49 on vous présente des athlètes
00:57:51 ou des personnalités alsaciennes
00:57:53 qui de près ou de loin vont participer
00:57:55 au JO de Paris, ce matin,
00:57:57 on va plonger avec Gwendel Bich,
00:58:00 plongeur alsacien donc,
00:58:02 il plonge de plusieurs mètres, et il n'y a pas une goutte
00:58:04 qui tombe, enfin qui... - Ah oui, juste quelques
00:58:06 petites éclaboussures, à peine rien.
00:58:08 - Alors que nous quand on plonge... - Nous c'est la bombe, direct.
00:58:10 - La famille qui vient avec nous, elle est 7h58
00:58:12 sur France Bleu Alsace, à tout de suite.
00:58:14 Ici matin,
00:58:16 revient dans un instant.
00:58:18 - A quoi pourrait ressembler la ville de demain ?
00:58:22 Et bien ici, place de la gare,
00:58:24 à Strasbourg, la réponse est en train
00:58:26 de se dessiner.
00:58:28 A l'horizon 2027,
00:58:30 tous les espaces réservés à la voiture,
00:58:32 rues, parking, vont disparaître,
00:58:34 c'est ce qu'on appelle la révolution
00:58:36 des mobilités douces, la marche,
00:58:38 le vélo, les transports en commun,
00:58:40 mais jusqu'à quel point peut-on tout changer
00:58:42 et dans le Grand Est, qui seront
00:58:44 les gagnants et les perdants ?
00:58:46 Réponse dans Enquête de Région,
00:58:48 ce soir à 23h20 sur France 3 Grand Est,
00:58:50 suivi de votre documentaire
00:58:52 Ligne 608.
00:58:54 Bien plus qu'un bus,
00:58:56 cette ligne, qui relie Grès à Vezoul,
00:58:58 est la définition même d'un service public.
00:59:00 Et à voir sur France.tv.
00:59:02 - Dans Dimanche en politique,
00:59:08 sur France 3, il est question de politique
00:59:10 et de vous. Chaque dimanche, je reçois
00:59:12 une personnalité politique de premier plan
00:59:14 pour évoquer l'actualité nationale et internationale
00:59:16 et je l'interroge sur les questions brûlantes du moment.
00:59:18 En vous donnant aussi la parole à travers des reportages,
00:59:20 quelles réponses à vos attentes au quotidien,
00:59:22 quelles sont les positions des uns ou des autres,
00:59:24 leurs propositions, leur vision de la société.
00:59:26 Dimanche en politique, présenté par Francis Letellier,
00:59:30 tous les dimanches à 11h55,
00:59:32 en direct sur France 3
00:59:34 et sur la plateforme France.tv
00:59:36 - Tous les matins sur France 3,
00:59:38 accompagnez-moi dans Outre-mer-le-Mag.
00:59:40 En compagnie de mes nouveaux complices
00:59:42 Sanji et Max, nous passerons des moments
00:59:44 chaleureux pour une approche authentique
00:59:46 des identités ultramarines
00:59:48 qui ont tant à partager.
00:59:50 - Aujourd'hui, je t'emmène au bord de l'eau.
00:59:52 - J'adhère tout de suite.
00:59:54 Des reportages de l'évasion, de la gourmandise
00:59:56 et un portrait qui vous plongeront dans le quotidien
00:59:58 des populations des Outre-mer.
01:00:00 - On est en parfaite harmonie avec la nature.
01:00:02 - C'est un voyage au cœur des Outre-mer qui vous atteint.
01:00:04 - Présenté par Brice-Laurent Dubois,
01:00:06 Outre-mer-le-Mag, du lundi au vendredi
01:00:08 à 11h15, suivi de Outre-mer-l'Info
01:00:10 sur France 3 et sur la plateforme France.tv
01:00:12 - Ici, c'est France Bleu Alsace.
01:00:20 - Très bon mercredi matin, nous sommes le 31 janvier.
01:00:22 Oui, c'est France Bleu Alsace et il est 8h.
01:00:24 Bienvenue.
01:00:26 Un petit peu de rouge sur les écrans
01:00:32 dans l'euro-métropole de Strasbourg.
01:00:34 Pour le trafic, c'est surtout chargé sur la M351.
01:00:36 Si vous nous rejoignez à l'instant, on vous rappelle
01:00:40 qu'il y a des centaines de tracteurs
01:00:42 sur la M35.
01:00:44 Secteur Marché-Gare, donc, vers Strasbourg.
01:00:46 Tronçons bloqués depuis hier 15h
01:00:50 pour encore quelques heures aujourd'hui.
01:00:52 Conséquence sur le trafic, c'est un peu chargé
01:00:54 aux abords de ce tronçon de la M35.
01:00:56 Mais franchement, ça ne roule pas si mal que ça ce matin.
01:00:58 On va faire un point plus complet
01:01:00 après le journal.
01:01:02 Avec les infos du CIRAC également.
01:01:04 Les vôtres à tout moment, 0388, 25,
01:01:06 02, 02, bar 1 sous les nuages,
01:01:08 au rein, sous le soleil.
01:01:10 Voilà, deux salles des ambulances en Alsace aujourd'hui.
01:01:12 Température entre 1 et 8 en ce début de journée
01:01:14 et jusqu'à 13 à Mulhouse.
01:01:16 C'est la maximale.
01:01:18 L'actualité, Louise Bullien, c'est donc sur la M35 à Strasbourg.
01:01:20 On y file. Les agriculteurs mobilisés
01:01:22 sont plus nombreux que la semaine dernière.
01:01:24 Près de 600 tracteurs sont installés
01:01:26 sur place, dont le secrétaire barinois
01:01:28 des jeunes agriculteurs qui est avec nous ce matin.
01:01:30 Bonjour Thomas Lux.
01:01:32 Bonjour à tous.
01:01:34 Le discours de politique générale
01:01:36 du Premier ministre, Gabriel Attal,
01:01:38 ne vous a pas convaincu hier ?
01:01:40 Oui, effectivement.
01:01:42 Déjà, je profite
01:01:44 de cette antenne pour dire
01:01:46 que ce qui se passe est vraiment historique.
01:01:48 On a plus de présence dans le barin
01:01:50 que la dernière fois.
01:01:52 Mais aussi au National.
01:01:54 Oui, le discours de
01:01:56 Gabriel Attal ne nous a pas du tout convaincu.
01:01:58 Les agriculteurs se sentent floués.
01:02:00 Les propositions sont vides et creuses.
01:02:02 Vous êtes producteur, vous, d'asperges
01:02:04 à Pfeittisheim. Vos produits
01:02:06 sont plus chers que dans beaucoup de pays européens,
01:02:08 notamment chez nos voisins allemands.
01:02:10 Vous demandez des règles identiques pour tout le monde ?
01:02:12 C'est ça, exactement.
01:02:16 Les agriculteurs, pour s'en sentir en français,
01:02:18 ont besoin des mêmes règles
01:02:20 que tout le monde, même que ce soit en...
01:02:22 Attendez, je vais se monter une scène.
01:02:24 Oui, donc les agriculteurs
01:02:26 ont besoin que tout le monde
01:02:28 ait les mêmes règles, et même en Europe,
01:02:30 notamment sur les charges sociales
01:02:32 qui coûtent très cher.
01:02:34 Les salaires sont...
01:02:36 Oui, les salaires coûtent très cher aux exploitants.
01:02:38 On ne veut pas baisser
01:02:40 le salaire des salariés, mais
01:02:42 c'est bien les charges sociales qui pèsent.
01:02:44 Vous continuez la mobilisation.
01:02:46 Vous vous organisez pour qu'elle dure plus longtemps
01:02:48 que celle de la semaine dernière. Vous vous relayez
01:02:50 entre vous ?
01:02:52 Alors oui, on se relaye.
01:02:54 C'est le but. On gère la fatigue
01:02:56 de nos équipes.
01:02:58 Le but, c'est de tenir dans le temps
01:03:00 puisqu'on souhaite obtenir des résultats.
01:03:02 Et tant qu'on n'aura pas de résultats,
01:03:04 on ne bougera pas ou on ne changera pas
01:03:06 de modèle.
01:03:08 On reste sur le même dispositif
01:03:10 que la semaine dernière, une mobilisation de 24h.
01:03:12 On attend les annonces
01:03:14 du Premier ministre, et si elles ne conviennent pas,
01:03:16 on ressort.
01:03:18 Vous allez vous remobiliser ensuite, potentiellement.
01:03:20 Est-ce que ça pourrait se passer ailleurs ?
01:03:22 Sur les parkings des grandes surfaces, par exemple ?
01:03:24 On a vu des panneaux
01:03:26 sur ces parkings, disant "vous êtes les prochains".
01:03:28 Aujourd'hui,
01:03:30 tout est possible.
01:03:32 À la fin de la mobilisation, on se
01:03:34 concertera encore entre
01:03:36 agriculteurs, entre élus
01:03:38 du département, mais aussi de tous les cantons.
01:03:40 Et on choisira ensemble
01:03:42 quelle sera la prochaine mobilisation.
01:03:44 Merci, Thomas Lux, secrétaire
01:03:46 des Jeunes Agriculteurs 67, d'avoir
01:03:48 répondu aux questions de France Bleu Alsace.
01:03:50 Une mobilisation qui
01:03:52 continue, donc, au moins jusqu'à
01:03:54 16h sur la M35.
01:03:56 Puis, ce sont les agriculteurs du Haut-Rhin
01:03:58 qui vont bloquer l'autoroute dès demain
01:04:00 à partir de 14h au niveau d'Ottmarsheim
01:04:02 et pour au moins
01:04:04 24h. En colère, eux aussi,
01:04:06 mais surtout, très inquiets,
01:04:08 le personnel des centres socio-culturels
01:04:10 du Bas-Rhin sont appelés à manifester
01:04:12 devant les 30 établissements du département
01:04:14 à 14h30. Ils offrent
01:04:16 des activités culturelles et sportives
01:04:18 et sont indispensables dans beaucoup
01:04:20 de quartiers, mais ils disent ne plus avoir
01:04:22 assez d'argent pour fonctionner correctement.
01:04:24 Le baptême du feu est passé pour Gabriel Attal.
01:04:26 Le Premier ministre a prononcé hier
01:04:28 son discours de politique générale
01:04:30 devant l'Assemblée Nationale.
01:04:32 Beaucoup de mesures annoncées qu'on vous détaille
01:04:34 sur francebleu.fr. Parmi elles,
01:04:36 une réforme sur les bas salaires
01:04:38 pour désmicardiser
01:04:40 la France, la création
01:04:42 de travaux d'intérêt éducatif
01:04:44 pour les délinquants de moins de 16 ans
01:04:46 ou bien faire payer la consultation
01:04:48 aux patients qui posent un lapin à leur médecin
01:04:50 sans les prévenir. Des annonces
01:04:52 listées pendant plus d'une heure sous les huées
01:04:54 des députés. Atmosphère beaucoup
01:04:56 plus consensuelle hier soir au moment de voter
01:04:58 l'inscription de l'IVG dans la Constitution.
01:05:00 Les députés ont validé le texte
01:05:02 à une large majorité, mais ça risque d'être
01:05:04 beaucoup plus compliqué au Sénat
01:05:06 qui examine le projet de loi fin février.
01:05:08 76 enfants évacués
01:05:10 d'une crèche à Benfeld hier à cause
01:05:12 d'un incendie dans la maison intercommunale
01:05:14 de l'enfance. Personne n'a été blessé.
01:05:16 Le feu se répartit d'un four micro-ondes.
01:05:18 L'établissement est fermé jusqu'à nouvel ordre.
01:05:20 Sa vie n'est plus la même
01:05:22 depuis le 11 décembre 2018 et l'attentat
01:05:24 du marché Noël de Strasbourg. A moins
01:05:26 d'un mois du procès qui aura lieu à
01:05:28 Paris, Mostapha Salane, le chauffeur
01:05:30 de taxi qui a été pris en otage
01:05:32 par le terroriste, sort demain
01:05:34 un livre pour raconter cette soirée
01:05:36 et son quotidien depuis l'attentat.
01:05:38 Il s'appelle "15 minutes pour sauver
01:05:40 ma vie" et pour lui c'est une sorte
01:05:42 de thérapie par l'écriture.
01:05:44 Aurelie Loquet. Au départ, Mostapha
01:05:46 Salane a commencé à écrire pour lui
01:05:48 puis il a voulu faire comprendre la souffrance
01:05:50 des victimes du terrorisme en
01:05:52 racontant cette soirée qui tient une place
01:05:54 centrale dans le livre. C'est vraiment
01:05:56 un livre de raconter sur ma vie
01:05:58 comment j'étais, il y a un avant et un après
01:06:00 mais
01:06:02 qui est très concentré, si vous voulez,
01:06:04 sur les 15 minutes de la
01:06:06 prise d'otage. Vraiment,
01:06:08 seconde par seconde, ce soir-là, j'ai
01:06:10 sauvé des vies. J'ai sauvé des policiers
01:06:12 mais j'ai sauvé aussi ma vie. Un soir qui a laissé
01:06:14 un traumatisme profond, Mostapha
01:06:16 Salane ne peut plus conduire de taxi, il est
01:06:18 toujours en arrêt de travail. Pour se
01:06:20 reconstruire, il a aussi commencé à peindre.
01:06:22 Pour moi, la peinture, c'est
01:06:24 aujourd'hui, avec le
01:06:26 recul, c'est une thérapie.
01:06:28 C'est une thérapie parce que
01:06:30 ça me permet de me plonger à chaque fois
01:06:32 que je suis angoissé, je ne sais pas bien,
01:06:34 je suis sur
01:06:36 mon chevalet pendant 4
01:06:38 heures, 3 heures, en train de peindre.
01:06:40 C'est quelque chose qui m'aide à avancer.
01:06:42 Mostapha Salane a ainsi peint
01:06:44 une centaine de toiles. "15 minutes
01:06:46 pour sauver ma vie", le livre de
01:06:48 Mostapha Salane, écrit
01:06:50 avec le journaliste Frédéric
01:06:52 Ploquin, parution Chez Plon.
01:06:54 Et ce soir, pour le jeudi 1er février, c'est donc
01:06:56 demain. Déjà demain, oui, parce
01:06:58 qu'on est le 31 janvier. Si vous souhaitez
01:07:00 la bonne année aujourd'hui, c'est le moment
01:07:02 ou jamais. Non mais je dis ça parce que
01:07:04 j'ai reçu des messages ce matin.
01:07:06 Enfin, j'ai reçu, j'en ai reçu un en fait.
01:07:08 Genre j'ai trop de potes. Non, pas du tout.
01:07:10 J'ai reçu juste un message de quelqu'un qui m'a oublié
01:07:12 de me souhaiter la bonne année. Mais surtout, c'est sur
01:07:14 le Facebook de France Bleu Alsace où
01:07:16 beaucoup écrivent qu'effectivement on est le
01:07:18 31 janvier et qu'il faut souhaiter la bonne année
01:07:20 une toute, toute, toute dernière fois. Allez, 8h07,
01:07:22 on va retrouver Yannick qui est
01:07:24 au CIRAC, le PC Route de Strasbourg. On est
01:07:26 très attentif forcément aux conditions de circulation, encore
01:07:28 plus, plus que d'habitude, avec ses
01:07:30 quelques 600 tracteurs, donc sur la M35
01:07:32 depuis hier et pour encore
01:07:34 une grande partie de la journée. Yannick, ça dit quoi ?
01:07:36 Bonjour à vous, Yannick. - Bonjour.
01:07:38 - Dites-nous tout. Ça dit quoi là, à 8h07 ?
01:07:40 - Bon alors, ça va.
01:07:42 C'est pas plus ni moins qu'avant.
01:07:44 Donc toujours ce point de blocage effectivement sur
01:07:46 Cronenbourg des agriculteurs. Donc si vous venez du nord,
01:07:48 la dernière sortie possible dans Cronenbourg.
01:07:50 Donc il y a un ralentissement effectivement entre
01:07:52 Schildeikeim et la sortie Cronenbourg. En venant
01:07:54 du sud, les ralentissements commencent
01:07:56 à hauteur de la prison de l'Elso. Donc
01:07:58 je rappelle que la dernière sortie possible, c'est
01:08:00 à Montepierre, M351.
01:08:02 Voilà, sinon au milieu c'est bloqué.
01:08:04 Sur le reste du réseau
01:08:06 autoroutier, rien de particulier à signaler.
01:08:08 Ça circule bien en dehors de ces zones-là.
01:08:10 Sur la M353, ça roule bien.
01:08:12 Donc Rocat Sud de Strasbourg.
01:08:14 Sur la M351, si vous venez de
01:08:16 Saverne, il y a quelques ralentissements jusqu'aux échangeurs.
01:08:18 Sur le réseau urbain, ça se sature
01:08:20 bien au niveau de la gare. Donc boulevard
01:08:22 Wilton jusqu'à la gare. La rue des Remparts
01:08:24 c'est bien saturé également. C'est saturé
01:08:26 sur l'avenue des Vosges en direction de la place de Hagenau.
01:08:28 Ça se charge bien sur l'avenue du Rhin.
01:08:30 Dans les deux endroits de circulation,
01:08:32 il y a un petit peu de monde également
01:08:34 du secteur Ménot sur la rue du Doubs, pleine des bouchées.
01:08:36 - On joue au secteur Cronenbourg aussi, pardonnez-moi Yannick,
01:08:38 où il y a pas mal de monde.
01:08:40 - Oui, oui, oui, évidemment. Route de Grosse-Bergue, il y a pas mal
01:08:42 de monde effectivement. Et voilà,
01:08:44 les parkings à Strasbourg, sinon il y a de la place partout.
01:08:46 - Merci beaucoup Yannick pour ce point.
01:08:48 Plus que complet ce matin dans l'euro-métropole de Strasbourg.
01:08:50 Forcément un peu chargé, mais
01:08:52 pas plus que d'habitude, vous l'entendez
01:08:54 sur la bouche de Yannick ce matin, beaucoup d'entre vous ont pris leur disposition.
01:08:56 Bravo à vous d'avoir anticipé.
01:08:58 C'est fort de gêne
01:09:00 à la circulation et donc la mobilisation
01:09:02 agricole dans le barin encore aujourd'hui.
01:09:04 Demain,
01:09:06 14h, ce sont les
01:09:08 agriculteurs orinois qui sur la 36
01:09:10 à hauteur d'Haute-Marseille vont là aussi
01:09:12 faire quelques blocages,
01:09:14 à l'image de ce qui s'est passé la semaine dernière. Ils seront mobilisés
01:09:16 pour une durée d'environ
01:09:18 24h. Et puis,
01:09:20 il y aura aussi ce matin des difficultés
01:09:22 sur la 36 où les agriculteurs
01:09:24 se mobilisent dès 10h dans le sens
01:09:26 Belfort-Montbéliard. On est chez nos voisins
01:09:28 du territoire de Belfort et du Doubs.
01:09:30 Donc les agriculteurs là aussi mobilisés,
01:09:32 ça peut engendrer peut-être pour vous
01:09:34 quelques gênes à la circulation. Allez, 8h09 sur France Bleu
01:09:36 Alsace, nuages dans le bar, un soleil
01:09:38 dans le Haut-Rhin. Voilà ce que nous annonce Météo France.
01:09:40 Entre 1 et parfois 0 d'ailleurs
01:09:42 ce matin à l'image de chez Alexandre qui est à
01:09:44 Bendorf avec une photo du château
01:09:46 de Ferrette et un ciel
01:09:48 bleu, un petit peu nuageux
01:09:50 et coloré surtout
01:09:52 rose, rosâtre, orangé.
01:09:54 Très belle photo. Merci Alexandre.
01:09:56 6h à Villers chez Jean-Pierre.
01:09:58 Et on salue Virginie qui est à
01:10:00 Courtavaux dans le Songo. On a 0,2. Vous aurez
01:10:02 13 à Mulhouse au meilleur de l'après-midi. C'est la maximale.
01:10:04 Comptez 10 à Guéde-Villers pour Strasbourg,
01:10:06 Hagenau et Wingen sur Modère. Le Mercure affichera
01:10:08 entre 8 et 9. La météo 100%
01:10:10 locale avec Covacic,
01:10:12 fabricants et installateurs de volets, fenêtres,
01:10:14 portes de garage et portes d'entrée
01:10:16 à découvrir sur covacic.fr.
01:10:18 Et en ce 31 janvier, nous souhaitons
01:10:20 une bonne fête au Marcel.
01:10:22 E2LE, Marcel.
01:10:24 Marcel au féminin.
01:10:26 Le 6/9, France-Blasas, Uber démarre.
01:10:28 Avec Caroline Paul
01:10:30 comme chaque matin, mobilisée aux
01:10:32 quatre coins de la région.
01:10:34 Aujourd'hui sur la M35.
01:10:36 Donc aux côtés des agriculteurs qui ont dormi
01:10:38 dans le tracteur cette nuit.
01:10:40 Pour qui la nuit a été très courte ou du moins
01:10:42 pas confortable, ça c'est une certitude.
01:10:44 Bien que les tracteurs soient très
01:10:46 confortables aujourd'hui, mais de là à dormir dedans,
01:10:48 c'est pas extraordinaire. Elle n'est pas avec nous,
01:10:50 Caro, on n'arrive pas à la joindre. Bon, on va rétablir
01:10:52 la connexion. On a un souci
01:10:54 de téléphone. Du coup, on s'est dit qu'on allait écouter
01:10:56 téléphone. Pleine forme.
01:10:58 Bienvenue sur l'autoroute du rire jusqu'à 9h.
01:11:00 Grosse poilade, grosse marade.
01:11:02 Et là, on me dit quoi ? Elle est de retour.
01:11:04 C'est extraordinaire. Donc on coupe téléphone.
01:11:06 Ben oui, je suis là.
01:11:08 Ben oui, évidemment que je suis là.
01:11:10 Moi, bêtement, on va couper téléphone,
01:11:12 David. On va l'enlever à un autre monde
01:11:14 et on va retrouver Caro.
01:11:16 Caro sur la M35, aux côtés des agriculteurs.
01:11:18 Nuit courte, je le disais, pas forcément agréable.
01:11:20 Qu'est-ce qu'ils en pensent, les agriculteurs ?
01:11:22 Est-ce qu'ils sont en colère ? Est-ce qu'ils sont satisfaits de ce qu'a dit
01:11:24 Gabriel Attal ? Quelle est leur ressenti ce matin ?
01:11:26 - Alors, vous me prenez un petit peu de cour,
01:11:28 mais c'est pas grave. Je m'adapte.
01:11:30 Je vais me rapprocher de
01:11:32 Gautier et Laurent, qui sont
01:11:34 jeunes agriculteurs.
01:11:36 C'est bien ça, hein ? J'ai bien retenu vos prénoms ?
01:11:38 - C'est ça, c'est ça. - Gautier, vous êtes
01:11:40 du côté de Célestin, vous ?
01:11:42 - Oui, c'est ça, Hébert Saïm.
01:11:44 - Sur quel type d'exploitation ?
01:11:46 - Alors, nous, on est en polyculture et élevage
01:11:48 avec essentiellement du lait.
01:11:50 Après, on fait un peu de céréales et de
01:11:52 betteraves sucrières. - Ouais, donc vous êtes à plusieurs
01:11:54 sur l'exploitation. C'est une exploitation
01:11:56 de famille ? - On est
01:11:58 deux sur l'exploitation.
01:12:00 Ma mère, qui a repris l'exploitation de mon père,
01:12:02 qui est parti à la retraite, et puis moi, je suis salarié
01:12:04 encore sur l'exploitation. - OK. Et vous êtes
01:12:06 jeune agriculteur, vous faites partie de cette
01:12:08 fameuse association de jeunes agriculteurs
01:12:10 qui vous soutient, qui vous permet
01:12:12 aussi de vous mettre en relation
01:12:14 les uns les autres, parce que vous apprenez encore
01:12:16 le métier, même si à
01:12:18 votre âge, j'imagine que vous maîtrisez déjà pas mal
01:12:20 de choses ? - On apprend pas mal sur
01:12:22 le tas, et puis c'est vrai qu'avec l'aide des parents,
01:12:24 on est toujours soutenus,
01:12:26 on apprend toujours. Mais c'est vrai que l'association des GIA
01:12:28 nous permet de pouvoir
01:12:30 ensemble échanger, et puis apprendre
01:12:32 de nouvelles choses qui n'étaient pas forcément
01:12:34 au goût du jour, à l'époque de nos parents,
01:12:36 et qui n'ont pas peut-être suivi.
01:12:38 - Aujourd'hui,
01:12:40 reprendre l'exploitation familiale,
01:12:42 ça vous paraît
01:12:44 logique, évident, parce que c'est une passion
01:12:46 aussi, parce que vous avez cette envie-là,
01:12:48 ou est-ce que vous vous sentez un peu
01:12:50 découragé ? - La reprendre,
01:12:52 ça de toute manière, c'est pour ça
01:12:54 qu'on vit encore, nous,
01:12:56 les jeunes agriculteurs, mais bon,
01:12:58 avec la conjoncture actuelle, ça devient de plus en plus
01:13:00 compliqué. - Alors vous me disiez tout à l'heure
01:13:02 que vous sentez en tout cas
01:13:04 un gros soutien de la population, il y a des gens
01:13:06 qui vous ont arrêtés pendant le cortège
01:13:08 pour vous dire "Bah bravo,
01:13:10 on vous soutient, allez-y, continuez".
01:13:12 Vous êtes étonné de ça ?
01:13:14 - Ben franchement, moi je suis
01:13:16 choqué de la...
01:13:18 Quand on montait avec les tracteurs vers Strasbourg,
01:13:20 le nombre de personnes qui nous filmaient, qui claxonnaient,
01:13:22 qui montraient les pouces en l'air, ou qui nous
01:13:24 attendaient même sur les ponts, certaines voitures
01:13:26 s'arrêtaient sur les ponts pour pouvoir nous filmer,
01:13:28 nous encourager. Je trouve que c'est
01:13:30 quand même impressionnant que la population
01:13:32 nous soutienne autant,
01:13:34 comme c'est bloqué dans toute la France,
01:13:36 mais ça prouve aussi qu'il y a un mal-être,
01:13:38 pas que chez nous, et je ne comprends pas
01:13:40 comment ça se fait qu'on puisse laisser le pays faire
01:13:42 comme ça. - On lâche rien ?
01:13:44 - Pas du tout.
01:13:46 - La mobilisation, elle est là, effectivement. Caroline,
01:13:48 je viens de comprendre quelque chose, comme vous m'avez dit,
01:13:50 vous me prenez un peu de cours. Je me suis dit
01:13:52 "Pourquoi je la prends de cours ?" Parce qu'habituellement,
01:13:54 c'est dans 10 minutes qu'on a l'habitude de vous avoir
01:13:56 en direct. Mais je suis confus.
01:13:58 - C'est pas grave. - Je me suis dit
01:14:00 "Une journée exceptionnelle,
01:14:02 un matinale forcément particulier
01:14:04 avec cette mobilisation agricole."
01:14:06 Eh bien, deux fois plus de Caroline Paul dans la matinale,
01:14:08 et on remercie les agriculteurs
01:14:10 de répondre à vos questions
01:14:12 de bon matin ce matin, 8h14,
01:14:14 car on vous restait mobilisés. Je vous promets
01:14:16 de vous retrouver dans une dizaine de minutes.
01:14:18 Ce sera toujours en direct depuis la M35
01:14:20 de Strasbourg ce matin, 8h14,
01:14:22 sur France Bleue Alsace,
01:14:24 et aussi ambiance carnaval. Les premiers
01:14:26 ont déjà eu lieu, et Jonathan Val,
01:14:28 notre professeur d'alsacien, est déjà dans l'ambiance.
01:14:30 Jonathan, bonjour. Avec quelle tradition
01:14:32 carnavalesque se familiarise-t-on
01:14:34 avec l'alsacien aujourd'hui ?
01:14:36 - Salut Bissot ! Alors que vous êtes
01:14:38 en train de peut-être déguster un bon
01:14:40 beignet fourré au chocolat
01:14:42 ou à berliner, à la framboise,
01:14:44 oh là là, ou à la crème
01:14:46 pâtissière, moi pendant ce temps,
01:14:48 j'aimerais vous parler d'une autre tradition du carnaval.
01:14:50 Et c'est d'ailleurs la tradition
01:14:52 qui ouvre le bal, si je peux dire ainsi.
01:14:54 C'est justement le fameux bal du carnaval.
01:14:56 Le bal masqué.
01:14:58 Et oui, le bal du carnaval. En alsacien,
01:15:00 on dira "The fourth North Pole".
01:15:02 Fourth North, le carnaval.
01:15:04 The Pole, le bal. Jusque-là, ça va.
01:15:06 Donc, the fourth North Pole, le bal de carnaval.
01:15:08 Alors, certaines associations
01:15:10 organisent même, sur plusieurs week-ends,
01:15:12 de plusieurs bals, il y a de quoi danser dans la région.
01:15:14 À Riesbach, à Rustenart,
01:15:16 à Mulhouse, à Sels. Fourth North Pole,
01:15:18 où l'on danse, où l'on oublie les soucis,
01:15:20 on s'amuse, on vient déguster,
01:15:22 on mange des spécialités de carnaval,
01:15:24 et surtout, on fait la fête ! On y participe,
01:15:26 on soutient ces associations alsaciennes,
01:15:28 on soutient aussi la tradition
01:15:30 du bal alsacien, une tradition alsacienne.
01:15:32 Gehen uf der fourth North Pole,
01:15:34 allez au bal de carnaval !
01:15:36 Il y a Kemps, il y a Tannes,
01:15:38 il y a Sels, il y a Châtenois,
01:15:40 il y a Ilsenheim le 11 février, il y a Sune 12 le 12 février
01:15:42 pour les carnavals dans les prochains jours,
01:15:44 les prochaines semaines. Jonathan Waal, merci beaucoup.
01:15:46 Mot du jour et ambiance du jour carnavalesque.
01:15:48 En réécoute sur francebleu.fr.
01:15:50 Alsace, il est 8h15.
01:15:52 On est à Aux Anges, on est là.
01:15:54 France Bleu Alsace vous souhaite une belle journée.
01:16:00 Allez mouillez-vous la nuque,
01:16:02 parce que dans les prochaines minutes, c'est plongeon sur France Bleu Alsace,
01:16:04 plongeon artistique,
01:16:06 cher Jean-Philippe, pire que je vois à rire.
01:16:08 Pourquoi vous riez ? Rien.
01:16:10 Qu'est-ce qui vous fait marrer quand je dis "mouillez-vous la nuque" ?
01:16:12 Très bonne prononciation. Mouillez-vous la nuque ?
01:16:14 Oui.
01:16:16 Non.
01:16:18 Voilà, fallait pas le dire.
01:16:20 C'est malin maintenant.
01:16:22 Tout le monde l'a en tête.
01:16:24 Avec un sportif alsacien
01:16:26 qui va effectivement se mobiliser
01:16:28 pour les JO, qui participera à un plongeur.
01:16:30 On le découvre dans un instant, à tout de suite.
01:16:32 Ici Matin, revient dans un instant.
01:16:34 Allez, 8h16, c'est France Bleu Alsace.
01:17:00 On vous accueille avec grand plaisir,
01:17:02 comme on le fait chaque jour,
01:17:04 dans votre radio.
01:17:06 On va s'intéresser à un sportif alsacien.
01:17:08 C'est mercredi, c'est donc JO.
01:17:10 C'est l'heure de votre rendez-vous sportif.
01:17:12 Et on découvre un plongeur.
01:17:14 Son nom ? Gwendal Bich.
01:17:16 Oui, sa discipline
01:17:18 ne compte que 500 licenciés en France.
01:17:20 Et il est assez impressionnant à voir.
01:17:22 Il prend de l'élan,
01:17:24 il saute sur le plongeoir,
01:17:26 puis il fait plusieurs pirouettes dans les airs
01:17:28 et il s'est rire tout droit dans l'eau.
01:17:30 Le jeune homme de 25 ans, originaire de Vandenheim,
01:17:32 va devoir tout donner la semaine prochaine
01:17:34 au Mondiaux de plongeon.
01:17:36 Au Qatar, pour espérer décrocher son tic
01:17:38 et pour les JO,
01:17:40 Luc Drehostaud nous dresse son portrait.
01:17:42 Attiré par le vide, l'eau, l'adrénaline,
01:17:44 Gwendal Bich a plongé
01:17:46 dès l'âge de 6 ans au club de Strasbourg.
01:17:48 Depuis tout petit, je suis un peu casse-coule
01:17:50 et acrobatique. J'adore le plongeon.
01:17:52 Il n'y a pas un autre sport ou quelque chose d'autre
01:17:54 qui m'a intéressé plus que ça.
01:17:56 J'adore faire des vidéos YouTube
01:17:58 du plongeon, du plongeon, du plongeon...
01:18:00 La sensation que j'adore, c'est la sensation
01:18:02 de faire des acrobaties en montant
01:18:04 mais aussi dans la redescente.
01:18:06 Et dans la redescente, on a l'impression de voler.
01:18:08 Aujourd'hui, c'est à l'INSEP
01:18:12 que l'enfant de Vandenheim vole
01:18:14 des dizaines de plongeons par jour
01:18:16 depuis le tremplin de 3 mètres
01:18:18 sous le regard bienveillant de l'une de ses coachs,
01:18:20 Clémence Monnery.
01:18:22 Tout ce qui est réseau social, tout ce qui est paillettes,
01:18:24 tout ce qui est passionné par le plongeon,
01:18:26 c'est quelqu'un qui est touchant aussi parce qu'il est vrai.
01:18:28 Je pense qu'il a eu pas mal de galères aussi
01:18:30 en son parcours.
01:18:32 Gwendal Bich a manqué les JO de Tokyo.
01:18:34 Il avait été testé positif au Covid
01:18:36 deux jours avant la compétition de qualification.
01:18:38 Et puis, il y a deux ans, il a été exclu
01:18:40 de l'INSEP.
01:18:42 Je fumais du cannabis en soirée et en compétition,
01:18:44 je me suis fait contrôler positif.
01:18:46 C'est une erreur bête de jeune.
01:18:48 Tu es en soirée, tu te dis que tu peux tirer une taf ou deux
01:18:50 et malheureusement, le sport te rattrape super vite.
01:18:52 Donc, ce n'est pas produit d'opant, c'est produit interdit.
01:18:54 Donc, je n'ai pris que deux mois de suspension.
01:18:56 Gwendal Bich est alors rentré à Strasbourg.
01:18:58 Il a travaillé en tant que maître nageur
01:19:00 et s'est entraîné comme il a pu.
01:19:02 Mais ses bons résultats lui ont permis de réintégrer l'INSEP
01:19:04 à la rentrée dernière.
01:19:06 Ça m'a endurci, ça m'a apporté la hargne
01:19:08 que je n'avais pas peut-être à l'époque, l'envie d'être le meilleur.
01:19:10 J'ai l'écrou de ouf. Je viens en avance
01:19:12 à l'entraînement. J'essaye d'être le sportif
01:19:14 parfait, que je n'étais pas avant.
01:19:16 Donc, les heures de sommeil, bien manger,
01:19:18 bien boire, pas trop de soda,
01:19:20 les étirements, la mobilité, le kiné.
01:19:22 Cette remise en question permet à Gwendal Bich d'être
01:19:24 dans la forme de sa vie. La semaine prochaine,
01:19:26 il devra finir dans le top 12 des mondiaux
01:19:28 pour réaliser son rêve, représenter
01:19:30 Strasbourg au JO de Paris.
01:19:32 Moi, j'adore Strasbourg. J'habite sur Paris
01:19:34 depuis cinq ans. Pour être honnête, je ne suis pas fan.
01:19:36 Je suis tellement content
01:19:38 quand je rentre à Strasbourg de rechoper
01:19:40 mes petites habitudes, le petit
01:19:42 centre-ville tranquille, sans trop de monde.
01:19:44 Ces petits côtés friendly, du coup,
01:19:46 ça fait toujours plaisir de représenter Strasbourg.
01:19:48 Je kiffe. Gwendal Bich ne gagne
01:19:50 quasiment pas d'argent en plongeant. Il espère
01:19:52 bénéficier un peu de la lumière olympique
01:19:54 pour se faire connaître. Je ne suis pas trop sur les réseaux.
01:19:56 Je ne suis pas trop actif.
01:19:58 Moi, je plonge juste. Je ne cherche rien d'autre.
01:20:00 Et c'est peut-être un défaut, c'est que je ne cherche
01:20:02 pas tout ce qui est sponsor, aide,
01:20:04 mécène. Après sa carrière,
01:20:06 cet attachant voltigeur veut entraîner
01:20:08 et faire renaître un grand club
01:20:10 de plongeants à Strasbourg. Je vais essayer de
01:20:12 recréer l'usine qu'il y avait avant.
01:20:14 À l'époque, quand j'ai commencé, quand j'avais 6 ans, on avait
01:20:16 200 licenciés. Rien qu'à Strasbourg, maintenant,
01:20:18 il y a 500 licenciés en France. Je veux
01:20:20 essayer de recréer un vrai club
01:20:22 où il y a beaucoup de licenciés. Et je pense que c'est possible.
01:20:24 Et on souhaite plein de courage à Gwendal Bich
01:20:28 qui dispute donc mardi
01:20:30 et mercredi prochain au Qatar
01:20:32 les mondiaux de plongeons à 3 mètres.
01:20:34 En cas de bon résultat, vous l'avez compris,
01:20:36 il filera au Jio de Paris. Et dans le plongeon
01:20:38 que vous venez d'entendre, il n'y a pas une goutte
01:20:40 qui s'est mise à côté de la piscine.
01:20:42 Il y a très peu d'éclaboussures.
01:20:44 C'est du génie. C'est du haut niveau.
01:20:46 C'est de l'alsacien. C'est Gwendal Bich
01:20:48 et ses présentations chaque
01:20:50 mercredi sur France Bleu Alsace. Voici Elton John
01:20:52 et Cold Heart.
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