Le producteur laitier en Dordogne, Louis Veyssi, s’est exprimé depuis l’A6 en Essonne sur le discours de politique générale de Gabriel Attal prononcé ce mardi 30 janvier : «On est en train de lever le camp pour se rapprocher de la capitale parce qu’on a été très frustrés de ce que vient de dire notre Premier ministre»
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00:00 Alors non, pas du tout. Comme vous pouvez le voir, on est en train de lever le camp pour se rapprocher de la capitale
00:04 parce qu'on a été vraiment très frustrés de ce que vient de dire notre Premier ministre.
00:08 Ce ne sont pas du tout les réponses qu'on attendait.
00:10 Elles sont égales à celles qui ont été faites vendredi et donc on n'est vraiment pas satisfaits du tout.
00:14 Qu'est-ce que vous attendez précisément ?
00:17 Aujourd'hui, on attend juste de vivre de notre métier, vivre de notre profession.
00:20 On est passionné. Moi, je vais vous dire par exemple, l'an dernier, j'ai déclaré 2165 euros de revenus à 27 ans.
00:27 Je trouve ça assez scandaleux pour les heures qu'on fait. La passion qu'on met à notre travail, c'est vraiment nul.
00:32 Donc on essaye juste de venir pour vivre notre métier.
00:36 Et ce que vous êtes en train de me dire, c'est que vous êtes insatisfait par les mesures.
00:38 Et donc là, les tracteurs sont prêts à partir en direction de Paris, de la route parisienne ?
00:43 Oui, bien sûr. En fait, on se rapproche de la capitale.
00:45 Comme vous avez pu voir, dès que M. Attal a fini de parler, on attendait plus.
00:49 On n'a pas eu. On a pris les tracteurs. On est parti. Donc là, on se décale. On se rapproche de Paris.
00:53 [Musique]
00:56 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]