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Le résumé de toute l'actualité et des faits marquants de la journée

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00:00 Paris encerclé par les agriculteurs,
00:03 ce lundi plusieurs axes autoroutiers qui mènent à la capitale
00:06 ont été bloqués en signe de contestation.
00:09 Pour beaucoup, le compte n'y est pas après les mesures annoncées
00:12 vendredi dernier par Gabriel Attal.
00:15 Ces news éparties à leur rencontre sur les différents barrages.
00:18 Le marché de Rungis va-t-il être bloqué dans les prochains jours ?
00:21 C'est l'objectif affiché par certains agriculteurs en colère.
00:24 Protégés ces dernières heures par des blindés de la gendarmerie,
00:27 le poumon alimentaire de la capitale fonctionne pour le moment.
00:30 Mais jusqu'à quand ? Les Parisiens ne cachent pas leur inquiétude.
00:33 Beaucoup craignent des pénuries alimentaires.
00:36 Pendant ce temps-là, l'exécutif tente d'éteindre l'incendie.
00:39 Ce lundi, Gabriel Attal a rencontré à Matignon Arnaud Rousseau,
00:42 le président de la FNSEA, qui sera l'invité de la grande interview de Sonia Mabrouk.
00:47 Après le Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement,
00:50 Priska Thévenot, a elle promis de nouvelles mesures en faveur des agriculteurs.
00:55 Enfin, Emmanuel Macron se rendra à Bruxelles pour échanger
00:59 avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
01:03 Le chef de l'Etat évoquera quelques-unes des préoccupations des agriculteurs,
01:07 comme les obligations liées au jachère, l'importation de produits ukrainiens
01:11 ou encore l'accord avec le Mercosur.
01:13 Un partenariat commercial pas encore ratifié qui inquiète la profession,
01:17 tout comme le président de la République.
01:20 ...
01:32 - Bonsoir à tous. Bienvenue sur CNews pour votre édition de la nuit.
01:36 Les agriculteurs ne décollèrent pas.
01:39 Ce lundi, des opérations de blocage ont été menées
01:42 sur plusieurs grands axes autoroutiers de la région parisienne,
01:45 ce qui a fortement impacté le trafic.
01:48 Sept barrages ont été recensés, notamment au niveau de l'autoroute A15,
01:52 une route très empruntée au nord-ouest de la capitale,
01:55 sur laquelle s'est rendu Marine Sabourin,
01:58 un compagnier de Laurence Ellarié.
02:00 - Détermination, c'est le mot d'ordre des agriculteurs du Val d'Oise.
02:03 Ils étaient des dizaines ce lundi à se réunir sur l'autoroute A15.
02:08 Et donc, ici, cette nuit, il va y avoir une trentaine de tracteurs
02:12 qui vont rester ici avec plusieurs dizaines d'agriculteurs
02:15 toujours mobilisés. Ces agriculteurs, on les voit sur nos images.
02:19 À l'image de Romain, Romain, votre détermination,
02:22 elle est plus haut que jamais.
02:24 - Oui, en effet, elle est plus haut que jamais.
02:26 Et on est déterminé à rester jusqu'à tant qu'on ait
02:29 des annonces fortes du gouvernement envers nous.
02:32 - Quelles sont vos principales revendications ?
02:35 - Aujourd'hui, surtout que le gouvernement se rende compte
02:38 de la détresse des agriculteurs, qu'on retrouve notre dignité
02:41 et surtout arrêter cette surtransposition de normes
02:46 que la France, franco-français, nous impose par rapport à l'Union européenne.
02:50 - Merci beaucoup, Romain. Alors, dès ce mardi, il y aura
02:53 les agriculteurs des Ardennes et les agriculteurs de l'Oise
02:56 qui vont rejoindre ces agriculteurs du Val d'Oise
02:59 toute la journée de mardi, donc.
03:01 - Et au sud de la région parisienne, l'autoroute A6
03:04 était également fermée à la circulation.
03:07 Notre journaliste Maxime Leguet est parti à la rencontre
03:10 des agriculteurs mobilisés sur ce point de blocage.
03:13 Pour l'un d'entre eux, les pouvoirs publics sont schizophrènes.
03:17 On l'écoute.
03:18 - L'opération siège de Paris a bel et bien commencé
03:21 ici sur l'A6 à Villabay dans l'Essonne.
03:24 A6 qui fait partie des axes routiers en direction de la capitale
03:28 qui est totalement bloquée par des dizaines et des dizaines
03:31 de tracteurs stationnés sur ce tronçon d'autoroute
03:35 et qui rendent donc la circulation impossible.
03:38 Alors un blocage ici qui a prévu de durer
03:41 puisque un campement de fortune a été mis en place.
03:44 Des agriculteurs qui sont bien déterminés à occuper les lieux
03:47 tant qu'ils n'auront pas été pleinement entendus.
03:50 Justement, je me trouve avec l'un d'entre eux, Augustin.
03:53 Augustin, vous participez à ce blocage.
03:56 Manifestement, vous n'avez pas été convaincu
03:58 par les annonces du gouvernement.
04:00 - On n'a pas du tout été convaincu.
04:02 Non, non, on a même été presque humilié par des mesurettes
04:05 à la hauteur de l'enjeu qui est aujourd'hui le nôtre
04:08 de la crise agricole qu'on traverse.
04:10 - Marc Reynaud doit prendre la parole,
04:12 de nouvelles annonces doivent être faites.
04:14 Qu'est-ce que vous attendez ?
04:16 - Ce qu'on attend, c'est un changement de cap.
04:18 Encore faut-il qu'il y ait un cap.
04:20 Parce qu'aujourd'hui, on est confronté
04:22 à beaucoup d'injonctions contradictoires.
04:24 On nous parle de souveraineté alimentaire
04:26 et en même temps, on importe des produits
04:28 qui ne respectent pas du tout les normes environnementales
04:31 qu'on a chez nous.
04:33 Les agriculteurs qui sont en face de la crise
04:35 et de la crise publique sont schizophrènes.
04:37 - Vous bloquez la 6, jusqu'à quand ?
04:39 Jusqu'à où vous êtes prêt à aller ?
04:41 - C'est une mobilisation d'ampleur.
04:43 Les anciens qui ont déjà manifesté dans le passé
04:45 disent qu'ils n'ont jamais vu ça.
04:47 C'est assez inédit, donc ça va durer.
04:49 On va s'adapter en fonction des différents mouvements
04:52 qu'il peut y avoir.
04:54 On est là pour durer, on est déterminés.
04:56 - Des agriculteurs qui sont bien déterminés
04:58 à faire entendre leur voix.
05:00 Et un mouvement contestataire
05:02 qui s'inscrit de plus en plus dans la durée.
05:04 - Au total, 1700 agriculteurs environ
05:07 se sont rassemblés dans toute la France
05:10 à bord de quelques 1200 tracteurs.
05:12 Un mouvement de contestation particulièrement visible
05:15 au niveau du bassin francilien.
05:18 Retour sur cette journée de mobilisation
05:20 qui a débuté aux aurores
05:22 avec Juliette Sada, Jules Bedot et Charles Baget.
05:25 - Un blocus qui se prépare,
05:29 comme ici en Essonne dans le sud de Paris,
05:31 pour ce qu'on voit un objectif,
05:33 bloquer l'autoroute A6 qui mène à la capitale.
05:35 Des tracteurs parés de slogans,
05:37 concerts de klaxons,
05:39 pour se faire entendre du gouvernement.
05:41 - L'objectif est de mettre un peu la pression à l'Etat.
05:44 On a haussé le ton un peu la semaine dernière
05:47 avec des blocages de grandes villes de point stratégique.
05:50 Et l'Etat ne nous entend pas.
05:53 Alors on se rapproche un peu plus de Paris.
05:56 On va montrer qu'on est là
05:58 et qu'on est capable de tenir plusieurs jours.
06:00 - A Paris, cette fois, 150 tracteurs en marche.
06:03 Mais pour ce qu'on voit, impossible d'emprunter l'autoroute A16.
06:06 Alors ces agriculteurs ont emprunté les petites routes
06:09 et traversé de nombreux villages,
06:11 récoltant à cette occasion les applaudissements et soutien de riverains.
06:14 - Il faut absolument que les agriculteurs tiennent.
06:17 Sinon, ils n'empruntent rien et l'agriculture va mourir.
06:21 C'est l'agriculture qui fait vivre les Français.
06:24 - Un soutien qui fait chaud au coeur pour ces agriculteurs mobilisés.
06:27 - C'est pas souvent qu'on nous salue tel que là, ça a été fait.
06:33 Je ne sais pas, peut-être qu'on représente quelque chose de plus pour eux
06:37 qu'un tracteur sur la route ou dans les champs.
06:40 - Ce lundi, 8 grands axes autoroutiers des Servants Paris ont été bloqués.
06:44 Certains agriculteurs passeront la nuit à bord de leurs engins.
06:47 Alors que le gouvernement a promis l'annonce de nouvelles mesures ce mardi.
06:53 Le marché de Rungis, poumon alimentaire de Paris, va-t-il être bloqué dans les prochains jours ?
06:59 Mobilisés par le syndicat Coordination Rurale, une dizaine de tracteurs sont déjà arrivés sur place.
07:05 Trois autres convois sont en route pour protéger ce site.
07:09 Situé dans le département du Val-de-Marne, plusieurs blindés de la gendarmerie ont déjà pris possession des lieux.
07:14 Sujets d'Antoine Estève et Mathilde Couvillier-Flornois.
07:18 - On va partir dans 5 minutes, démarrez les tracteurs, faites tout chauffer !
07:23 Le top départ est donné pour le convoi de tracteurs du syndicat Coordination Rurale du Lot-et-Garonne.
07:28 Le but, atteindre le marché international de Rungis demain pour un siège d'une durée indéterminée.
07:34 - On est là pour bloquer Rungis, on ne va rien casser du tout.
07:37 Les agriculteurs, on n'a rien, on n'a pas de mesures.
07:41 Si on arrête aujourd'hui, c'est comme lundi dernier, on repart sur le même point.
07:46 Plusieurs centaines de tracteurs ont pris la route dès 9h au départ du marché aux bestiaux d'Agen.
07:50 Au total, les agriculteurs devront parcourir près de 700 km.
07:54 Un trajet d'une durée de 25 heures qui ne les décourage pas pour autant.
07:59 - L'idée c'est de faire une mobilisation historique et d'aller en nombre à Paris,
08:03 à l'endroit où les décisions sont prises et de faire un maximum de bruit.
08:08 Évidemment, il y a de l'inquiétude, mais nous on est déterminés,
08:12 on a la chance de partir avec une équipe qui est bien organisée.
08:16 Donc on reste motivés à bloquer.
08:19 Sur la route, les agriculteurs ont été applaudis.
08:22 Les tracteurs se sont arrêtés à Bergerac aux alentours de 13h.
08:28 Prochaine étape, Limoges, avant de repartir demain matin pour Rungis.
08:32 - Pendant ce temps-là, les Parisiens sont partagés à l'idée de voir le marché de Rungis bloquer.
08:38 Beaucoup d'entre eux soutiennent le mouvement des agriculteurs,
08:42 mais ne cachent pas leur inquiétude d'être privés de denrées alimentaires.
08:46 Sujets d'Axel Rébeau, Laurent Scellarié et Célia Gruyère.
08:50 - Une action des agriculteurs qui inquiète certains Parisiens.
08:55 Le blocage du marché d'intérêt national de Rungis pourrait provoquer
08:58 le manque de certains produits dans les magasins ou encore les restaurants.
09:02 - Ça m'inquiète bien sûr que oui, ça m'inquiète qu'il y ait un siège de Paris
09:05 ou d'une autre ville, peu importe, mais enfin bon, ça prouve que vraiment,
09:09 ils sont en grande souffrance.
09:11 - Sans les agriculteurs, ça va être compliqué pour s'approvisionner, etc.
09:15 À Paris, on n'a rien quoi.
09:17 - Mais s'ils sont inquiets, ils sont nombreux à soutenir les agriculteurs.
09:21 - Leurs revendications sont importantes et c'est important qu'ils puissent les tenir.
09:25 Donc je comprends qu'ils aient ce genre d'action et ensuite je suis certain
09:29 qu'ils seront assez raisonnables pour qu'on arrive tous à vivre normalement.
09:34 - Je suis solidaire du mouvement.
09:36 Pour ça, ma raison, c'est que ça commence à être compliqué pour tout le monde,
09:39 y compris pour eux, et je reste solidaire du mouvement.
09:42 - Le gouvernement a annoncé la mobilisation de 15 000 policiers et gendarmes
09:46 pour empêcher que les tracteurs n'entrent dans Paris et les grandes villes.
09:50 - Et dans un souci de sécurité, 15 000 policiers et gendarmes
09:54 ont été mobilisés par Gérald Darmanin à Paris et dans d'autres grandes villes de France.
09:59 Un dispositif mis en place pour éviter le blocage de certains sites,
10:03 annoncé par notre journaliste police-justice Noémie Schultz.
10:07 - Le message est clair, pas question que les tracteurs ne pénètrent dans Paris et les grandes villes.
10:12 Le ministre de l'Intérieur a donc demandé un dispositif défensif d'ampleur
10:16 pour s'assurer notamment que le marché international de Rungis
10:20 puisse fonctionner normalement aujourd'hui et dans les jours qui viennent,
10:23 éviter également tout blocage des aéroports parisiens Orly et Roissy.
10:27 Pour cela, 15 000 policiers et gendarmes seront mobilisés,
10:30 notamment des unités de force mobile en région parisienne,
10:33 des véhicules blindés ou encore des hélicoptères de la gendarmerie seront déployés.
10:37 Voilà pour le dispositif et comme depuis le début du mouvement,
10:40 Gérald Darmanin a renouvelé sa demande aux forces de l'ordre
10:44 de modération à l'encontre des agriculteurs.
10:46 Les forces de l'ordre qui ont pour consigne de n'intervenir qu'en dernier recours
10:50 et dans le seul cas où l'intégrité des personnes serait menacée,
10:53 où les bâtiments et les biens publics ou privés seraient exposés à de graves dégradations.
10:58 En clair et dans la mesure du possible, les policiers et les gendarmes
11:01 ne doivent pas intervenir mais accompagner les points de blocage pour éviter les drames.
11:06 De son côté, l'exécutif tente d'éteindre l'incendie.
11:10 Ce lundi, Gabriel Attal s'est une nouvelle fois réuni à Matignon avec Arnaud Rousseau,
11:15 président de la FNSEA, qui sera d'ailleurs l'invité de la grande interview de Sonia Mabrouk.
11:21 Un peu plus tôt dans la journée, la porte-parole du gouvernement, Priska Tevneau,
11:25 a, elle, annoncé l'arrivée de nouvelles mesures en faveur des agriculteurs.
11:29 Je vous propose de l'écouter.
11:31 L'enjeu, ce n'est pas de rentrer dans un rapport de force, mais bien d'être dans un travail pour trouver des solutions.
11:36 Et ce que je vois pour le moment, et je pense qu'il faut aussi regarder derrière nous,
11:39 ce n'est pas beaucoup, c'est quelques jours, c'est que ça avance.
11:43 Les premières expressions de colère ont eu lieu il y a à peine dix jours.
11:46 Vendredi, des premières réponses ont été apportées et déjà des blocages ont été levés.
11:51 Bien sûr, il y en a qui se poursuivent et nous devons les regarder, nous devons les appréhender,
11:57 nous devons pouvoir y répondre.
11:59 Et je vous le rappelle, pour tenter d'en savoir un peu plus sur cette réunion entre Arnaud Rousseau et Gabriel Attal à Matignon,
12:05 rendez-vous à 8h10 pour la grande interview.
12:08 Il a donc rencontré le Premier ministre et il sera l'invité de Sonia Mabrouk.
12:14 Et puis elle l'avait promis, elle a tenu sa parole.
12:17 Karine Lemarchand est venue soutenir les agriculteurs en colère.
12:21 Ce lundi, l'animatrice de L'Amour est dans le pré s'est rendue sur un point de blocage,
12:24 celui de l'autoroute A4 en région parisienne.
12:27 Au-delà d'une distribution de croissants, elle a également invité les manifestants sur place
12:31 à maintenir la pression sur le gouvernement.
12:34 On a vu toutes ces manifestations qui n'ont servi à rien, toute cette détresse qui n'était à nous rien.
12:42 Mais je pense que là, il y a une prise de conscience aussi des Français.
12:45 J'espère que vous sentez que vous êtes soutenus parce que vous l'êtes.
12:49 Et effectivement, il ne faut pas lâcher tant que vous n'avez pas des choses concrètes.
12:52 Il y a des lois qui sont faites qui ne sont pas appliquées, ce n'est pas normal.
12:55 Et sur ce point de blocage, comme sur tous les autres points de blocage d'ailleurs,
12:59 les agriculteurs font preuve d'organisation.
13:02 Aliments, groupes électrogènes, bois pour se chauffer ou encore sac de couchage,
13:06 tous sont équipés pour tenir sur la durée.
13:10 Pour le reportage de Jules Bedot, Nathan Temine récit de Célia Gruyère.
13:15 Des couchages de fortune pour les agriculteurs.
13:18 Afin d'assurer les points de blocage des autoroutes,
13:21 ils restent dormir sur place comme ici sur l'Avent.
13:24 Pour tenir plusieurs jours, ils doivent s'organiser, notamment pour se ravitailler.
13:28 Au début, on a commencé, on s'est fait une petite cagnotte pour acheter.
13:31 Et puis maintenant, on a les commerciaux, les coopératives, les marchands de matériel
13:37 qui nous sponsorisent ou qui nous achètent la nourriture.
13:40 On a la société maintenant qui nous soutient énormément,
13:43 qui nous apporte à manger et qui nous soutient et qui nous disent de continuer
13:47 parce qu'ils comprennent très bien notre malaise.
13:50 Mais l'organisation comprend aussi un roulement mis en place entre les manifestants,
13:54 comme ici à Beauvais.
13:56 Car les animaux, par exemple, ont besoin de leurs éleveurs.
13:59 C'est sous forme de relais, notamment pour les éleveurs,
14:02 parce que les éleveurs ont besoin de rentrer sur leur ferme minimum deux fois par jour.
14:07 Donc on essaie de faire un roulement avec certains qui restent la nuit
14:11 et qui repartent à 5h du matin faire les animaux,
14:13 et ceux qui prennent la relève derrière.
14:15 Un roulement qui est aussi assuré par les agriculteurs des départements voisins.
14:19 Venus de l'Aisne et de la Somme, ils viennent prêter main forte sur la Cèse
14:23 en attendant de nouvelles mesures du gouvernement.
14:26 Et de son côté, le président de la République, Emmanuel Macron, va s'entretenir jeudi
14:31 avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Bruxelles.
14:35 Un échange qui portera notamment sur l'obligation pour les agriculteurs
14:39 de mettre 4% de leurs terres en jachère,
14:41 l'importation de produits venus d'Ukraine ou encore le Mercosur,
14:45 un partenariat commercial entre l'Union européenne et les pays d'Amérique du Sud
14:49 qui n'a pas encore été ratifié,
14:51 qui n'est pas vu d'un bon oeil par les agriculteurs,
14:54 mais aussi le président de la République, Florian Tardif, nous en dit plus,
14:57 depuis la Suède, là où le chef de l'État va se rendre,
15:01 et s'est rendu d'ailleurs, pour une visite officielle.
15:04 Oui, écoutez, on peut aisément dire que depuis le début de la crise,
15:06 Emmanuel Macron se tient à bonne distance des agriculteurs.
15:09 La règle est simple, au Premier ministre, les affaires courantes
15:12 et au président de la République, les enjeux internationaux.
15:14 Alors certes, son entourage nous précise bien qu'il suit de très près la situation.
15:17 Il a tenu par exemple une réunion avec le chef du gouvernement
15:20 et les ministres premiers concernés dans l'après-midi.
15:22 Un peu plus tard dans la semaine, il se rendra à Bruxelles
15:24 pour la tenue d'un Conseil européen extraordinaire,
15:27 où il défendra la position de la France d'arrêter tout simplement
15:30 les négociations avec l'Amérique du Sud pour tenter de nouer un accord
15:34 UE-Mercosur, dénoncé aujourd'hui par les agriculteurs.
15:37 Mais voilà, force est de constater que ces derniers jours,
15:39 c'était bien Gabriel Attal qui était au front, sur le terrain,
15:42 au contact des agriculteurs, et non le chef de l'État.
15:45 Une position assumée par ce dernier, quitte à paraître en décalage
15:49 avec la situation actuellement dans le pays.
15:52 Par exemple, alors que les agriculteurs vont poursuivre
15:55 le blocage de la capitale, Emmanuel Macron sera ici, à Stockholm,
15:59 pour une visite d'État de deux jours, dont le faste risque
16:02 de trancher considérablement avec ces images de tracteurs
16:05 sur les autoroutes franciliennes.
16:07 Autre mouvement de contestation entamé par les chauffeurs de taxi.
16:12 Ce lundi, plusieurs opérations escargot ont été menées
16:15 dans l'Hexagone pour s'opposer au covoiturage sanitaire.
16:19 La nouvelle loi de finances de la sécurité sociale incite
16:22 les chauffeurs à prendre plusieurs patients afin de faire des économies.
16:25 Un danger pour les malades, une perte de chiffre d'affaires
16:28 selon de nombreux syndicats. C'est le cas d'Éric Bouclon,
16:31 secrétaire général du syndicat des taxis marseillais.
16:34 Je fais le parallèle avec les agriculteurs qui sont dans la rue
16:37 qui se battent contre les centrales d'achat qui leur imposent
16:40 des tarifs ne leur permettant pas de vivre.
16:42 Aujourd'hui, on a une caisse d'assurance maladie qui s'est pris
16:45 pour une centrale d'achat et qui nous met de la pression
16:48 au même titre qu'un fournisseur serait déréférencé
16:50 dans la grande distribution. Je rappelle que la santé,
16:52 c'est un bien public et que l'accès aux soins est une obligation
16:56 pour le gouvernement et que le transport en fait partie.
16:58 Aujourd'hui, ce qu'on demande, c'est une mise à plat de la convention
17:01 et laisser nous vivre de notre activité.
17:04 Donc, mettons-nous autour de la table et ne nous demandez pas
17:07 de signer un chèque en blanc.
17:09 La CGTR ATP déposa un préavis de grève dans les transports
17:12 en commun parisiens. Il s'étale du 5 février au 9 septembre prochain,
17:16 soit un peu plus de 7 mois. Le syndicat conteste la dernière
17:20 augmentation de salaire de 0,9%, jugée insuffisante en période
17:24 d'inflation et à quelques mois d'un défi planétaire
17:27 comme les Jeux Olympiques.
17:29 Allez, on passe tout de suite au JT Sport.
17:32 Et on démarre tout de suite avec les huitièmes de finale
17:37 de la Coupe d'Afrique des Nations et le choc entre le Sénégal
17:41 et la Côte d'Ivoire, pays haute, qui a tourné à l'avantage
17:43 des éléphants. Les Lyons de la Teranga ont pourtant mené
17:47 pendant plus de 80 minutes, mais Kessier a égalisé
17:51 sur un pénalty en toute fin de rencontre.
17:53 Tout s'est joué au tir au but avec un seul échec,
17:56 celui de Niakate. Les éléphants éliminent les tenants du titre.
18:00 Prochaine adversaire, le Mali ou le Burkina Faso.
18:05 Et puis, un peu plus tôt, toujours dans cette même compétition,
18:09 les Capverdiens se sont eux aussi qualifiés pour les quarts de finale
18:12 en dominant la Mauritanie 1 à 0. But inscrit en toute fin de match
18:16 par Ryan Mendes sur pénalty. C'est la première fois que
18:19 les requins bleus, c'est leur surnom, remportent un match
18:22 à élimination directe. Ils défieront le Maroc ou l'Afrique du Sud
18:27 pour une place dans le dernier carré.
18:30 Et puis, on passe après le football au handball.
18:33 Au lendemain de leur victoire contre le Danemark en finale de l'Euro,
18:37 les bleus sont rentrés en France, accueillis par les supporters
18:40 à leur descente du train. Les nouveaux champions d'Europe
18:44 ont ensuite été reçus à l'Elysée. Presque une habitude finalement
18:47 pour les bleus et Nikola Karabatic, l'expert aux 11 titres
18:51 avec l'équipe de France, interrogé au micro d'Infosport+.
18:55 C'est juste incroyable de pouvoir collectivement remporter
19:00 un nouveau titre avec cette équipe-là, remporter une médaille d'or
19:04 avec tout un tas de joueurs qui n'avaient pas encore gagné de médailles,
19:07 se lancer et faire le plein de confiance pour cette grande année.
19:10 Et après, pour moi individuellement, bien évidemment,
19:13 le fait de remporter un quatrième champion d'Europe,
19:16 une onzième médaille d'or avec l'équipe de France, c'est juste incroyable.
19:20 Et de pouvoir le faire aussi dans ma dernière saison
19:23 rend la médaille encore plus savoureuse.
19:26 Et on termine ce journal des sports avec un mot de tennis à présent.
19:30 24 heures après son premier sac en grand chelem,
19:33 Yannick Siner a pris part à la traditionnelle séance photo
19:36 du Koyoung Stadium de Melbourne.
19:39 Impressionnant tout au long du tournoi, l'Italien d'à peine 22 ans
19:42 incarne avec Carlos Alcaraz l'arrivée d'une nouvelle génération
19:46 sur le devant de la scène, Matisse Lescan.
19:49 C'est peut-être une habitude qu'il devra prendre.
19:54 Yannick Siner, sourire un peu figé devant les photographes,
19:57 venu immortaliser son sac australien.
20:00 J'étais juste heureux. Hier, je n'y croyais peut-être pas.
20:05 Et maintenant, je me sens bien.
20:08 C'est un grand sentiment.
20:10 A Melbourne, le joueur de 22 ans s'avouera à peine son nouveau statut.
20:14 Numéro 4 mondial, il le restera.
20:17 Alors il se tourne déjà vers ses prochains défis.
20:20 Je vais essayer de prendre jour après jour, comme je l'ai dit,
20:25 au Koyoung, et de me préparer pour les plus grands défis
20:29 et de jouer contre les meilleurs joueurs du monde.
20:32 Les yeux se tournent déjà vers Roland-Garros,
20:35 prochain tournoi du Grand Chlem,
20:37 où Yannick Siner sera particulièrement scruté.
20:40 C'est aussi ça, devenir un champion.
20:43 Et voilà, c'est la fin de ce journal.
20:46 Mais surtout, restez avec nous.
20:48 On revient dans quelques instants pour une toute nouvelle édition.
20:51 On vous parlera bien évidemment du mouvement de contestation
20:54 des agriculteurs qui encercle Paris.
20:56 Le marché de Rungis va-t-il être bloqué ?
20:58 On parlera aussi de l'exécutif qui tente d'éteindre l'ascendie.
21:01 Tout ça, c'est dans quelques minutes. À tout de suite.
21:05 Retrouvez tous nos programmes et plus sur cnews.fr
21:09 ♪ ♪ ♪

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