Le carrefour de l'info - Imane Belguenani (Open VLD)

  • il y a 7 mois
Transcript
00:00 Le Carrefour de l'info sur Arabelle.
00:03 [Générique]
00:06 Bonjour, bonjour à tous.
00:07 Tout de suite, les principaux titres de votre Carrefour de l'information.
00:10 Tout d'abord, à l'international, la situation en Proche-Orient.
00:13 Israël qui installe une zone tampon à Gaza.
00:16 Les Etats-Unis et la France ont déjà réagi pour exprimer leur opposition
00:20 à cette zone tampon qui amputerait le territoire gazaoui.
00:23 Sur le terrain, le bilan dépasse les 26 000 morts.
00:27 Revue de presse dans cette édition.
00:28 Et puis, la plus haute juridiction de l'ONU rend aujourd'hui une première décision
00:33 sur des mesures urgentes réclamées par l'Afrique du Sud contre Israël
00:36 qu'elle accuse de génocide à Gaza.
00:38 Un verdict qui sera suivi de près dans le monde entier.
00:42 Chez nous, c'est ce lundi 29 janvier, lundi prochain,
00:45 que débutera en fédération Wallonie-Bruxelles
00:46 la désormais traditionnelle procédure d'inscription
00:49 en première année d'enseignement secondaire
00:52 que quelques 50 000 élèves vont rejoindre à la rentrée prochaine.
00:56 Dans le volet politique, l'Open VLD bruxellois
00:59 présente de nouveaux visages aux électeurs.
01:01 Par exemple, pour le Parlement régional bruxellois,
01:03 Sven Gat sera suivi d'Imane Belgenany
01:06 qui sera d'ailleurs notre invitée dans quelques instants.
01:08 Et puis, en deuxième partie d'émission,
01:10 comme tous les jours, nous irons au Maghreb.
01:11 Tourisme, affluence historique pour la destination Maroc.
01:15 Des arrivées record de 14,5 millions de touristes en 2023.
01:19 Voilà donc pour l'essentiel du Carrefour de l'Info
01:21 qui démarre dans quelques instants.
01:22 [Générique]
01:29 Dans le versant politique chez nous,
01:30 l'Open VLD bruxellois présente de nouveaux visages aux électeurs.
01:34 Et la section bruxelloise de l'Open VLD
01:37 a rendu publiques dernièrement les premiers noms de sa liste
01:39 aux élections régionales du 9 juin prochain
01:41 pour la région, aussi pour le Parlement flamand.
01:44 Tirée par le ministre Sven Gat,
01:45 la liste dans la capitale compte aussi de nouveaux visages.
01:48 Pour le Parlement régional, Gat sera suivi d'Imane Belgenany
01:53 qui est avec nous aujourd'hui. Bonjour.
01:54 - Bonjour Tariq, bonjour à tous.
01:56 - Merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:57 Alors on fait en général la même question pour les jeunes,
02:01 entre guillemets, une présentation, une carte de visite,
02:04 un petit peu tes études et ton parcours.
02:06 - Oui, donc effectivement, je m'appelle Imane Belgenany,
02:12 j'ai 29 ans et je suis sur la deuxième place
02:16 sur la liste bruxelloise de l'Open VLD.
02:18 Et je suis née à Bruxelles, j'ai grandi à Bruxelles
02:22 et je compte y rester aussi.
02:24 Et comme en fait la moitié des enfants bruxellois,
02:30 j'ai grandi dans une famille multilingue.
02:32 Donc l'arabe était présent,
02:33 mais j'ai été éduquée en néerlandais et en français.
02:36 J'ai suivi l'enseignement néerlandophone à Bruxelles,
02:42 donc de mon plus petit âge jusqu'à l'université,
02:47 où je suis diplômée en tant que psychologue.
02:51 Et puis après je me suis lancée dans la politique.
02:55 - Justement, qu'est-ce qui vous a amené
02:57 à vous intéresser à la chose politique, disons ?
03:00 - Oui, quand j'étais étudiante,
03:03 je donnais des cours particuliers pour des enfants.
03:05 Je donnais des cours particuliers pour des enfants
03:07 qui étaient en secondaire, que ce soit des maths, des langues.
03:10 Parce que je réalisais pendant mes études de psychologie aussi
03:15 qu'il y avait des enfants, il y avait des familles
03:16 qui n'ont pas grandi dans des situations qui sont favorables.
03:21 Et donc j'ai décidé de m'engager.
03:24 Quand j'ai commencé à travailler, je l'ai fait bénévolement.
03:26 Et à un certain moment, j'ai décidé de cet engagement social
03:31 que j'avais, de le tirer vers un autre niveau,
03:34 vers un niveau politique.
03:35 - Et justement, pourquoi le choix de l'Open VLD ?
03:38 C'est votre enseignement néerlandophone
03:40 qui vous a poussé vers l'Open VLD ou bien surtout d'autres valeurs ?
03:44 - Oui, les deux. En fait, tout d'abord, je trouve que
03:47 l'Open VLD bruxellois est le seul parti aujourd'hui
03:50 qui donne des réponses aux problématiques et aux thématiques
03:55 qui sont urbaines, comme la mobilité, comme le multilinguisme.
03:59 Et puis après, vous m'avez dit l'enseignement.
04:02 Quand j'étais en secondaire, en tant qu'adolescente,
04:06 je lisais à ce moment-là Bruxelles-des-Aubérys.
04:08 Maintenant, c'est Brusses.
04:09 Et pour moi, il n'y avait à ce moment-là qu'un ministre,
04:11 c'était Yvan Dengel.
04:12 Yvan Dengel, le ministre de l'enseignement, entre autres.
04:15 Et son approche, sa vision sur l'enseignement,
04:23 ou utiliser l'enseignement comme outil pour donner des chances à des enfants,
04:27 c'est ça qui a fait en fait que...
04:29 Enfin, c'est deux choses qui ont fait que je suis partie vers l'Open VLD,
04:34 parce que cette approche de donner des chances à tout le monde
04:37 qui veut avancer, qui veut faire quelque chose de sa vie.
04:40 C'est ça que j'ai envie de tirer de mon travail politique aussi.
04:42 - Alors, vous êtes donc très active au sein du groupe de l'Open VLD Bruxelles,
04:46 et aussi vice-présidente de Screen Brussels.
04:50 Alors, pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est quoi Screen Brussels ?
04:53 Peut-être nous le présenter pour celles et ceux qui ne le connaissent pas justement.
04:56 - Oui, Screen Brussels, c'est...
04:58 Je suis vice-présidente de Screen Brussels Fund.
05:02 C'est le fonds économique d'investissement dans l'audiovisuel.
05:05 Donc, on a en Belgique, dans un financement d'un film,
05:09 d'une série ou d'un documentaire ou d'un film d'animation,
05:12 on a un long processus de financement.
05:15 Il y a, en quelque sorte, en Belgique, trois pots les plus grands.
05:20 C'est un, le Tax Shelter, qui est fédéral.
05:22 Il y a les fonds culturels qui regardent beaucoup plus les scénarios,
05:25 les régisseurs, l'histoire, en fait.
05:30 Et puis après, il y a les fonds économiques.
05:33 Et les fonds économiques sont régionales.
05:36 Et nous, on regarde en fait
05:39 quel projet
05:43 offre le plus de "return", de bénéfices à Bruxelles.
05:49 Quel projet génère beaucoup plus d'effets structurants à Bruxelles ?
05:55 Donc ça, c'est un premier point très important.
05:57 Est-ce qu'il y a beaucoup de salaires qui va à des techniciens bruxellois,
06:02 à des entreprises bruxellois, pour faire booster notre économie ?
06:06 Ça, c'est le "baseline".
06:07 On regarde aussi s'il y a un marketing territorial.
06:13 Est-ce que Bruxelles est dans le scénario ?
06:16 Est-ce qu'on filme ici ?
06:18 On voit que ces dernières années, Bruxelles, on l'utilise
06:21 comme décor pour les petites ruelles qui sont un peu sombres,
06:27 mais aussi pour des rues qui ressemblent à Paris, par exemple.
06:30 Alors, les thèmes de l'entrepreneuriat, de la jeunesse,
06:35 le chômage, de la santé mentale, ce sont vos thèmes de prédilection ?
06:38 Pourquoi ?
06:39 Oui, ce sont mes thèmes de prédilection,
06:41 parce que pour moi, les jeunes et les entrepreneurs et les indépendants,
06:46 ce sont pour moi les personnes qui font grandir Bruxelles,
06:54 qui construisent Bruxelles.
06:55 Et donc, investir dans les jeunes, les indépendants et les entrepreneurs,
07:00 c'est investir dans le futur de Bruxelles.
07:03 Moi, je suis convaincue qu'on a une ville, notre capitale,
07:07 c'est une machine à chance.
07:08 Et les chiffres le montrent sur le point économique.
07:12 Avec seulement 10 % de la population, on crée 20 % du PIB.
07:17 Et sur le point social aussi, on voit que dans 20 ans,
07:22 il y a 1,5 million de personnes qui sont venues vivre à Bruxelles,
07:26 qui sont venues vivre à Bruxelles parce qu'il y a des chances ici,
07:30 on sait travailler ici, il y a des facilités qui font que tu vas te déplacer
07:35 beaucoup plus facilement dans la ville.
07:38 Et ces personnes partent, dans ces 20 ans,
07:42 il y a eu autant de personnes qui sont parties pour aller vivre
07:45 en Flandre et en Wallonie.
07:47 Ils sont partis vivre là avec un bagage financier et avec un bagage social.
07:51 Malheureusement, on voit aussi, et c'est ça que je trouve aussi malheureux,
07:56 que certaines personnes, même s'ils travaillent dur,
07:59 même s'ils font de leur mieux, ils tombent entre les mailles du filet
08:02 et qu'ils ne savent pas utiliser ces chances,
08:05 ces opportunités qu'on a à Bruxelles pour s'améliorer.
08:10 Et je pense premièrement, comme vous l'avez dit,
08:13 au chômage chez les jeunes, on est à 20 % à Bruxelles.
08:19 Pour les "needs", ce sont les jeunes qui n'ont ni un emploi,
08:25 ni une formation.
08:28 On est à 10 %.
08:31 Je suis convaincue que chaque jeune a des ambitions,
08:35 a des rêves, a des talents uniques.
08:37 On est d'ailleurs la ville qui,
08:40 pour l'âge actif de travailler,
08:44 ce montant va augmenter les prochaines années.
08:47 Et moi, je pense que pour le chômage chez les jeunes,
08:53 la solution se trouve dans la formation en alternance.
08:57 Et là, je pense à deux choses.
09:00 Premièrement, on doit faire en sorte que la formation en alternance,
09:04 elle soit élargie vers des directions,
09:09 des formations qui sont très pratiques,
09:11 comme pouvoir coder, le marketing, tout ce qui est plus informatique,
09:15 faire de ça une formation en alternance.
09:18 Et deuxièmement, je pense aussi qu'on doit voir
09:23 qu'on a travaillé ensemble avec les écoles,
09:26 avec les écoles supérieures et avec le privé, avec les entreprises,
09:29 pour pouvoir matcher l'offre des écoles et des écoles supérieures
09:34 avec la demande du marché du travail aujourd'hui.
09:38 On l'a compris, Imane Belgenany, vous souhaitez aider encore plus
09:43 les jeunes à accéder plus facilement à l'entreprenariat.
09:46 Alors revenons, si vous voulez bien,
09:48 au dernier congrès de votre parti, l'Open VLD.
09:50 Les libéraux bruxellois-flamands ont abordé,
09:52 on le sait, les différents volets de leur futur programme,
09:55 ont annoncé aussi un rajeunissement des cadres.
09:57 C'est pour ça aussi que vous êtes là avec nous aujourd'hui.
10:00 Alors, selon vous, Imane Belgenany,
10:02 c'est nécessaire de donner un nouveau souffle plus jeune aux partis
10:06 dans la perspective, justement, des prochaines élections ?
10:08 Oui, tout à fait, c'est nécessaire et chaque parti doit évoluer.
10:13 Et maintenant, on le fait.
10:15 Comme j'ai dit, à Bruxelles, il y a une grande population qui est jeune.
10:20 Donc pour la représentation,
10:22 la représentation au sein de notre parti, on a fait le bon choix.
10:28 Deuxièmement aussi, c'est un bon signe pour pouvoir
10:35 diminuer l'écart entre les jeunes et la politique qu'il y a aujourd'hui.
10:40 Mais on voit qu'il y a énormément de personnes qui sont des jeunes,
10:44 qui sont engagées.
10:45 Il y a des jeunes très engagés qui sont dans des organisations,
10:49 qui vont dans des manifestations,
10:54 qui sont très actifs.
10:56 Je pense maintenant plus qu'avant, plus que jamais, j'ai l'impression.
10:59 Bien sûr, j'ai que 29 ans, donc je ne peux pas comparer avec
11:01 il y a 30 ans, il y a 50 ans.
11:04 Mais quand même,
11:07 il y a un désintérêt croissant
11:10 envers la politique.
11:13 Et je pense que c'est parce qu'il y a une manque de représentation,
11:16 comme j'ai dit, peut-être aussi de transparence.
11:18 Et maintenant, avec l'équipe qu'on a, je suis convaincue
11:21 qu'on a un bon mix et qui reflète bien Bruxelles.
11:26 Alors cette équipe, quelque peu rajeunie,
11:29 souhaite travailler avec le monde des affaires sur une véritable...
11:32 Je vais essayer, je ne parle pas très bien néerlandais.
11:34 Bredeschool, l'école élargie, de quoi s'agit-il ?
11:36 Oui, Bredeschool, dans l'enseignement néerlandophone,
11:42 c'est en fait une collaboration entre
11:44 les écoles, une école ou plusieurs écoles,
11:48 et des centres culturels, des centres de théâtre, etc.
11:53 Ça peut être aussi des organisations qui se trouvent
11:56 dans le quartier des écoles pour pouvoir élargir, en fait,
12:00 la vision et les chances de pouvoir se développer des enfants.
12:08 On voit que si on vient d'un quartier défavorisé,
12:12 on n'a pas forcément des cours de théâtre, on n'a pas forcément...
12:16 On ne fait pas tous du sport toutes les semaines.
12:20 Et donc, c'est une manière dans l'enseignement primaire
12:25 d'organiser pendant les heures scolaires et en dehors des heures scolaires,
12:29 par exemple, des cours de théâtre, des cours de musique,
12:31 faire régulièrement du sport pour que les perspectives
12:37 des enfants s'élargissent.
12:40 Et ici, l'idée était,
12:43 dans notre proposition,
12:45 d'implémenter un "braided school" en secondaire
12:50 et de là, le lier avec le marché du travail,
12:55 avec les entreprises.
12:57 Comme ça, les adolescents ont très vite une idée
13:02 de comment le marché du travail est,
13:05 quelles sont les possibilités pour les jobs futurs.
13:07 Moi, j'ai su qu'est-ce que je voulais faire quand j'étais à l'université,
13:13 c'est trop tard, en fait.
13:14 Et surtout pour les gens qui viennent de quartiers défavorisés.
13:17 Donc voilà, l'idée vient de là.
13:20 Alors, l'accueil des nouveaux migrants, des nouveaux arrivants,
13:23 pardon, également, c'est un autre axe de l'Open VLD,
13:26 l'Open VLD Bruxelles, qui veut investir davantage
13:29 dans un réseau de "Brussels Buddies".
13:32 Explication peut-être ?
13:33 Oui, aujourd'hui, les primo-arrivants
13:36 sont obligés de suivre
13:39 trois trajets.
13:42 C'est un cours de citoyenneté,
13:44 c'est des cours de langue, que ce soit l'irlandais ou le français.
13:47 C'est être inscrit chez Actiris.
13:50 Mais l'idée des Buddies est
13:53 sur base de volontariat.
13:56 Et nous, on voudrait stimuler ça beaucoup plus,
13:59 parce qu'on sait tous que travailler, c'est très important.
14:03 Apprendre la langue, c'est très important, mais un réseau,
14:05 c'est encore plus important.
14:08 Et pour trois choses.
14:10 Premièrement, tu fais en sorte que les primo-arrivants
14:14 qui sont ici déjà depuis quelques mois,
14:16 qui ne sont pas isolés de notre société,
14:19 qui se sentent aussi ancrés
14:21 dans le quartier et qui s'approprient vraiment leur ville.
14:25 Et l'idée, c'est que le Buddy leur montre
14:28 comment est-ce qu'on
14:29 navigue dans Bruxelles,
14:33 comment est-ce qu'on utilise le métro,
14:35 où est-ce qu'on peut aller manger,
14:38 où est-ce qu'on peut avoir des bonnes adresses
14:42 pour aller passer du bon temps avec des amis,
14:46 pour vraiment apprendre à connaître sa ville de mieux en mieux
14:49 et de se sentir finalement bruxellois.
14:54 Alors, encore deux ou trois petites questions.
14:57 Le temps passe très, très vite.
14:59 Un autre axe, une ville plus propre.
15:01 Disons que beaucoup de partis parlent de villes plus propres.
15:04 Vous parlez aussi des chèques de Bruxelles Propreté.
15:06 Qu'est-ce qui vous fait dire cela ? Bruxelles peut mieux faire ?
15:08 Oui, Bruxelles peut mieux faire sur le niveau de la propreté.
15:12 On a tous vu le cas de la gare du Midi il y a quelques mois.
15:18 Mais il y a différents lieux comme ça à Bruxelles
15:21 où il y a des dépôts clandestins,
15:24 où les rues ne sont pas assez nettoyées.
15:29 Effectivement, Bruxelles Propreté,
15:31 je pense qu'on manque à ce niveau-là de proactivité.
15:36 Juste balayer les rues.
15:38 Et oui, c'est bien, mais c'est classique.
15:42 On devrait mettre en place des
15:45 conteneurs, peut-être souterrains,
15:49 pour que les poubelles aussi ne soient pas chaque semaine
15:52 visibles sur les rues.
15:54 Ça, c'est une proposition.
15:56 Alors, une ville plus propre, mais une ville aussi
16:01 où il y a plus de sécurité.
16:02 Il y a aussi le travail de proximité, la tolérance zéro
16:05 dans les espaces publics et encore la lutte contre le crime organisé.
16:08 Ça aussi, c'est quelque part l'engagement de l'Opel VLD.
16:12 Oui, tout à fait.
16:14 Je reçois énormément d'échos,
16:17 principalement de femmes et de parents
16:21 qui se sentent moins en sécurité à Bruxelles.
16:25 Et j'entends de beaucoup de parents qui vont chercher
16:29 après les heures de cours, leurs enfants,
16:32 quand même leurs enfants se sentent pas en sécurité de devoir rentrer
16:35 tout seul à la maison dans certains quartiers.
16:38 Donc, oui, la tolérance zéro,
16:41 elle est nécessaire au début.
16:44 Elle est nécessaire pour faire diminuer la criminalité.
16:47 Quand on pense à la gare du Midi, par exemple,
16:51 si on a une tolérance zéro au début pendant une longue période,
16:56 ça pourra diminuer la criminalité, ça pourra diminuer
17:00 les débouts clandestins.
17:02 Et puis aussi, les gens vont se sentir beaucoup plus en sécurité.
17:10 Et on a parlé tantôt de propreté, mais la propreté et la sécurité,
17:14 ce sont deux choses qui vont ensemble.
17:17 Des quartiers qui sont pas propres donnent aussi un sentiment d'insécurité.
17:21 Alors, peut-être avant de nous quitter, deux petites choses.
17:24 Vos ambitions pour les prochaines élections ?
17:27 Vous êtes derrière M. Gatz au Parlement régional bruxellois.
17:31 Oui, je l'ai dit, je voudrais vraiment
17:35 donner plus de chance aux jeunes, aux entrepreneurs et aux indépendants.
17:42 Ils rencontrent des obstacles et ces obstacles,
17:46 ce sont des gens qui veulent avancer, ce sont des Bruxellois qui veulent avancer.
17:50 Et mon idée, c'est d'enlever le plus possible d'obstacles.
17:56 Je veux exprimer les mois à venir,
17:59 les positions des jeunes et des entrepreneurs,
18:01 parce que c'est eux qui construisent notre ville.
18:03 Je veux défendre les intérêts de tout le monde qui veut avancer,
18:08 mais qui rencontre des obstacles.
18:11 Et ma motivation finale, c'est que les Bruxellois avancent dans leur vie,
18:17 c'est que les Bruxellois peuvent progresser sur le plan social et économique.
18:20 Message, mot de la fin, vous avez évoqué les jeunes,
18:24 justement, peut être un message en leur direction pour
18:27 pour s'intéresser à la politique et surtout à aller voter.
18:30 Oui, s'intéresser à la politique.
18:33 Ils s'intéressent à la politique.
18:35 Je parle avec énormément de jeunes qui parlent de leur step électrique
18:40 et des vélos électriques.
18:41 Parler de ça, c'est parler de la politique de mobilité à Bruxelles.
18:44 Donc, ils sont très engagés.
18:47 En 2024, en Belgique, on aura un million de jeunes
18:50 qui voteront pour la première fois.
18:52 Donc, je leur demanderais de rester engagés comme ils le sont aujourd'hui
18:58 et de faire entendre leur voix en juin 2024.
19:01 Voilà, c'était donc la conclusion d'Imane Belguenany.
19:05 Je rappelle que vous êtes en course pour les élections 2024
19:08 au Parlement régional bruxellois sous les couleurs de l'Open VLD.
19:12 Merci d'avoir été avec nous. Merci.
19:14 On se retrouve dans quelques instants pour la deuxième partie de votre Cafo de l'Info.