Les deux actrices sont à l'affiche du film "Captives", une plongée dans l'asile de la Pitié-Salpêtrière au XIXe siècle, où l'on internait les femmes jugées folles, les prostituées, ou encore les rebelles et les fortes têtes.
Regardez L'invité de RTL Soir du 25 janvier 2024 avec Marion Calais et Julien Sellier.
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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Julien Cellier, Marion Calais et Cyprien Sini. RTL bonsoir.
00:09 RTL bonsoir. La deuxième heure maintenant avec vos compagnons de soirée.
00:13 J'ai nommé Cyprien, Marion, Alex Vizorek et notre monsieur Sini Stéphane Boutsok qui nous rejoint autour de la table.
00:19 Salut Stéphane. Salut tout le monde.
00:20 Nous accueillons maintenant nos grandes invitées, deux comédiennes à l'affiche de Captive, un film choc en salle cette semaine.
00:26 Bonsoir Mélanie Thierry. Bonsoir. Bonsoir Josiane Balasso. Bonsoir.
00:29 Alors Captive c'est un huis clos, une plongée dans l'asile de la pitié sale pétrière.
00:33 On est à Paris au 19ème siècle, un asile de femmes où les rebelles, les prostituées, les handicapées, les femmes jugées folles ou hystériques étaient internées dans des conditions absolument terrifiantes.
00:42 Mélanie Thierry vous jouez Fanny, une jeune bourgeoise qui abandonne sa famille et se laisse enfermer volontairement pour tenter de retrouver sa maman dans cet enfer.
00:50 Et vous Josiane Balasso vous jouez la surveillante générale, Mademoiselle Botard.
00:54 Des surveillantes capables des pires saloperies moi je dirais même, des méchancetés et des sévices.
00:58 Au casting également, Carole Bouquet, Yolande Moreau et une terrifiante Marina Foy.
01:03 Je vous avoue que dans l'équipe pour beaucoup on a découvert assez stupéfait ce sombre épisode de l'histoire en regardant le film.
01:10 Vous connaissiez l'histoire de cet asile qui a aussi fait l'objet d'un livre d'ailleurs, Le Bal des folles, il y a quelques années ou vous l'avez découvert vous aussi ?
01:16 Non, je l'ai découvert en lisant le scénario.
01:18 Vous aussi Mélanie Thierry ?
01:19 Parce que tu as eu le scénario il y a longtemps.
01:21 J'ai eu le scénario il y a beaucoup plus longtemps qu'elle parce que le film m'a mis du temps à se faire.
01:25 Donc j'étais d'une partie de la première distribution, je suis resté, je me suis accroché.
01:29 Et moi je connaissais le sujet par le livre Le Bal des folles et l'adaptation qu'a pu en faire Mélanie Laurent que je n'ai pas vue.
01:38 Mais je me souviens du moment où le film est sorti et que le nôtre était en préparation.
01:45 Ce qui est à ma part assez particulier on l'imagine.
01:48 Est-ce que ça dit quelque chose de notre pays finalement le fait que 150 ans après seulement on soit si peu au courant de la brutalité de l'histoire de la médecine, de la brutalité envers les femmes ?
02:01 Est-ce qu'on continue la brutalité envers les femmes ?
02:03 Bien sûr il y a eu des progrès, mais je veux dire pareil, surtout en asile psychiatrique qui va inspecter ? On ne sait pas, on ne connait pas.
02:14 Effectivement il n'y a plus des internements d'office comme il se passe dans le film où on voit le personnage Carole Bouquet qui elle a été carrément internée d'office par sa famille pour des raisons d'héritage.
02:27 Mais je pense que la médecine psychiatrique n'est pas une médecine extrêmement...
02:32 Ils n'ont aucun moyen quand on voit que les mecs se plaignent en permanence, il n'y a aucun moyen.
02:37 Il n'y a pas si longtemps on faisait des lobotomies dans les années 60, dans notre époque.
02:42 Donc c'est bien de faire une piqûre de rappel en parlant de ce que c'était au début.
02:47 Et effectivement il n'y a plus toutes ces...
02:50 Mais pour eux ce n'était pas des sévices du tout, les bains dans l'eau glacée pendant une journée ce n'était pas des sévices, c'était des traitements.
02:56 Et mon personnage n'est pas quelqu'un de sadique, c'est quelqu'un qui met en pratique les préceptes de son maître Charcot.
03:04 On rappelle donc qu'on est au 19ème siècle, c'est donc un film en costume d'époque.
03:08 Il faut aussi qu'on parle des performances des actrices, donc de vous toutes.
03:12 Mélanie, vous êtes filmée très très près, il y a vraiment beaucoup de...
03:16 Très près, je ne suis pas beaucoup mais...
03:18 Il y a aussi beaucoup de silence dans ce film.
03:20 On se dit qu'à jouer ce genre de partition ça doit être une expérience extrêmement à part pour une comédienne.
03:25 Moi j'ai adoré tourner de cette façon-là.
03:29 Mais pour plusieurs raisons, je dirais que Arnaud Despallières il vient du documentaire.
03:35 Il a une façon de tourner qui n'est pas commune, où vraiment il a besoin de s'approcher au plus près des visages.
03:41 Et puis d'être toujours dans cette démarche documentaire.
03:44 C'est-à-dire que vraiment on va refaire la séquence peut-être beaucoup de fois, un nombre important.
03:50 Mais néanmoins sans jamais se répéter et en ayant vraiment la sensation de toujours réinventer.
03:57 Parce que toujours on est...
03:59 On est en recherche, c'est un mot de renseigne qui est en recherche.
04:01 Et qui demande à ses techniciens aussi d'être en recherche. Pas seulement à ses acteurs.
04:05 Le mec à la caméra, il devait se renouveler autant que nous.
04:11 Et vous Josène Balasco, vous incarnez cette chef des...
04:14 Il y a un pavillon à son nom actuellement.
04:17 Il y a un pavillon à son nom à la salle pétrière.
04:20 C'est un personnage incroyable.
04:23 Parce qu'elle est née d'une famille qui a existé.
04:26 D'une famille de 10 enfants dont des débuts extrêmement difficiles, très modestes.
04:31 Au 19ème siècle, elle a réussi à devenir infirmière.
04:34 Et elle a la légion d'honneur, ce qui est hallucinant pour l'époque.
04:37 Mais c'est pas... Moi quand j'ai lu le scénario, j'ai eu la même réaction que vous.
04:41 Je me suis dit "mais quelle salope". Et finalement non.
04:43 Non, parce qu'on voit qu'elle va aider d'une certaine manière Fanny.
04:47 Et elle aide aussi certaines femmes.
04:49 Elle a de la compassion pour ses femmes.
04:51 C'est pas la première fois que vous incarnez des méchantes.
04:53 Je pense à un crime au paradis.
04:54 Et vous avez dit un jour "jouer un méchant c'est un régal".
04:57 Là je dirais pas que j'ai joué de méchant.
04:59 C'est plus subtil que ça ce qu'ils me demandaient de jouer.
05:02 Mais c'est un régal de jouer les extrêmes de toute façon.
05:05 Parce qu'il faut les chercher. C'est fatigant.
05:07 Jouer les méchants c'est fatigant.
05:09 Parce que la méchanceté qui est en soi, il faut les chercher.
05:11 C'est fatigant.
05:12 Alors que les méchants ont beaucoup de mérite parce que c'est fatigant d'être...
05:15 Ou alors il faut être très méchant au départ.
05:16 Voilà. Les haineux par exemple c'est fatigant.
05:19 Donc elle n'est pas haineuse.
05:20 Elle a cette rigidité. C'est quelqu'un de rigide.
05:23 Il y a aussi ces scènes de sévices, de torture, même,
05:27 qui a vraiment l'eau froide, etc.
05:29 Ça marque vraiment quand on regarde le film.
05:31 Quand on tourne ça, Mélanie, ça retombe encore une fois sur vous.
05:35 Ce sont des moments éprouvants.
05:37 On s'y prépare, on les répète aussi ou il faut y aller à l'instinct ?
05:40 Non, moi je me suis marrée.
05:41 Oui parce que finalement le moment où on entend...
05:46 Quand je suis enfermée...
05:48 Où on entend un jet d'eau glacé qui vous tombe dessus.
05:51 Oui, le professionnel.
05:52 Bon, finalement tu t'amuses à faire les bruits sous la douche.
05:55 Alors oui, c'est pas une partie de...
05:57 Ah, c'était pas vraiment un jet d'eau glacé qui vous tombe dessus ?
05:59 C'était pas si simple à tourner, à faire les sons.
06:01 Mais en fait c'était un tournage heureux.
06:04 Alors dès lors où on a le sentiment qu'on fait du cinéma,
06:07 qu'on fait quelque chose de beau, où on est bien dirigé,
06:09 on est bien entouré, on a l'impression de faire quelque chose
06:12 qui nous fait du bien.
06:14 De se dire qu'enfin, du cinéma, quand on rentre à la maison,
06:19 on se sent plus heureux.
06:21 Enfin, la seule chose un peu pénible, c'était la chaleur,
06:23 c'était pendant la canicule.
06:24 Avec les costumes.
06:26 Quand on tourne sur un sujet aussi dur,
06:29 est-ce que vous dites que c'était un tournage heureux ?
06:32 On a aussi besoin de décompresser, de rire,
06:35 puisque c'est le terme que vous employez à côté.
06:37 On se dit quand même qu'un tournage avec Josiane Balasco et Marina Foy,
06:39 ça doit quand même être plutôt sympa dans les coulisses.
06:41 Un tournage, ça doit être aussi léger, ça doit être heureux.
06:44 Moi, je déconnais beaucoup.
06:45 Dire des blagues, pas ce genre que je te racontais.
06:48 Est-ce que vous en avez une sous la main, Josiane ?
06:50 Non, je ne pourrais pas.
06:51 Je ne pourrais pas dire que je ne voudrais pas être interdit de d'antenne.
06:54 Mais non, c'est une soupape,
06:57 de pouvoir de temps en temps dire une grosse bêtise,
07:00 et tout le monde rigole, et voilà.
07:02 Mélanie Thierry, Josiane Balasco, vous restez avec nous,
07:04 vous êtes les grandes invitées de la deuxième heure à l'affiche de Captive,
07:07 ce film choc au cinéma, cette semaine.
07:10 RTL Bonsoir revient avec vous dans une poignée de secondes.
07:12 Et donc la deuxième heure qui continue avec nos grandes invitées,
07:26 Mélanie Thierry et Josiane Balasco à l'affiche de Captive, cette semaine.
07:30 Ce film qui révèle un pan sombre et méconnu de l'histoire de la médecine et des femmes en France,
07:34 huit closes dans l'enfer de l'asile de la salle Pétrière à Paris.
07:37 Le réalisateur Arnaud Despallières dit qu'il voulait montrer
07:40 comment les femmes inventent une réponse collective face à cet enfer.
07:45 C'est aussi et donc surtout un film sur la sororité,
07:50 en ce sens il est très moderne, non Mélanie Thierry ?
07:53 Oui, et puis ce qui nous a permis aussi d'être très liées les unes aux autres,
07:56 d'être très attentive et de faire attention,
08:00 c'est qu'il a fait appel à toute la figuration,
08:04 il fallait que ce soit des femmes vulnérables,
08:08 parfois légèrement handicapées, parfois lourdement handicapées,
08:13 et on était comme ça, on était quand même nombreuses chaque jour,
08:18 et il ne s'agissait pas juste de tourner quoi qu'il arrive,
08:22 parce qu'il faut bien le dire, parfois la figuration, on n'y prête pas toujours attention,
08:27 on fait ce qu'on a à faire, on fait notre scène avec notre partenaire,
08:31 on est concentré sur notre texte et sur nos actions,
08:35 et puis ce qui se passe autour de nous, chacun son truc.
08:39 Et là, tu ne peux pas faire sans, parce que tu dois leur répondre,
08:44 parce que tu dois les accompagner,
08:48 et ça te permet d'avoir une écoute tout à fait autre,
08:51 et ça a été formidable pour tout le tournage,
08:54 pour trouver cet ensemble de toutes ces femmes qui se retrouvent dans cet endroit.
09:00 - Le fait que ce soit un casting entièrement féminin, ça changerait quelque chose sur le film ?
09:03 - On ne s'est pas trop tiré dans les pattes !
09:06 - Moi je trouve que les actrices font beaucoup moins de caprices que les mecs,
09:11 si je peux me permettre l'expression, vous demandez dans le milieu,
09:14 quelles sont les personnes les plus capricieuses,
09:17 - Donnez les noms !
09:20 - Combien de centimètres ma caravane a plus que la tienne ?
09:24 En général c'est les mecs !
09:26 - Les centimètres c'est notre problème !
09:29 - Mélanie Thierry, le réalisateur, dit de vous ceci,
09:32 "Dès le premier plan, avec le chef opérateur, nous nous sommes regardés
09:35 comme si nous étions témoins d'un phénomène paranormal,
09:38 j'appelle ça la ciné-génie, Mélanie irradiait dès que la caméra filmait."
09:42 C'est vrai que vous irradiez dans ce film ?
09:45 - C'est mieux un metteur en scène qui aime nous filmer !
09:48 - C'est un joli compliment quand même !
09:50 - Oui, mais c'est vrai que je préfère qu'il ait envie de me filmer chaque jour,
09:54 plutôt qu'il déchante dès le premier jour,
09:57 et qu'il se dise "merde, on a 30 jours, 45 jours devant nous !"
10:01 - Qu'est-ce qu'on va en faire ?
10:03 - En même temps, "Captive" arrive quelques semaines après "Sous l'un seul",
10:07 où vous étiez déjà dans des conditions extrêmes,
10:09 sur une île avec Gilles Lelouch.
10:11 - En mode survivante.
10:13 - On remarque quand même que vous vous épargnez assez peu,
10:16 physiquement, et des rôles assez durs.
10:19 C'est votre plaisir d'actrice d'aller dans cet univers-là ?
10:22 - Oui, j'aime bien.
10:24 J'aime bien me coltiner des projets.
10:27 - T'avais un petit peu la trouille, parce que le projet est arrivé
10:30 pendant qu'on tournait "Captive", et t'avais un peu la trouille de partir.
10:33 - Mais moi j'ai toujours la trouille !
10:35 - J'avais une trouille bleue avant de commencer le tournage d'Arnaud,
10:39 comme je craignais de m'embarquer en Islande pendant deux mois en mode survie.
10:47 Mais il y a quelque chose de très excitant,
10:51 c'est des projets pas communs,
10:54 des metteurs en scène avec qui j'ai envie de travailler,
10:57 des comédiens avec qui j'ai envie de m'amuser,
11:00 de donner la réplique.
11:03 Moi je trouve ça merveilleux d'avoir accès à des projets aussi différents,
11:07 où il n'y a pas une économie de ce qu'on est,
11:11 de ce qu'on peut donner.
11:13 Je trouve ça plus marrant.
11:15 - Josiane Balasco, vous partagez l'avis du réalisateur "L'Iradie" de Mélanie Thiry ?
11:19 - Bien sûr, Mélanie est une petite lampe !
11:22 (rires)
11:24 - Une luciole !
11:26 - C'est important pour ce personnage,
11:29 qui n'a pas de maquillage, de coiffure,
11:32 on a la polluisante, les cheveux sales,
11:35 on est habillé avec des harnes,
11:37 que ce personnage ait une lumière intérieure qui fait qu'on oublie ça.
11:41 - Avant de vous laisser, j'aimerais qu'on évoque vos autres projets.
11:44 Vous vous irradiez en ce moment au théâtre,
11:46 dans quelques jours encore avec votre pièce "Un chalet à Gstaad".
11:49 C'est un autre style, on est dans la pure comédie dans le monde des ultra-riches.
11:53 Vous avez d'autres projets d'écriture ?
11:55 - Non, mais là j'ai fini le film de François Ozon,
11:59 et je vais tourner cet été dans le film de Pascal Elbé,
12:03 avec Paul Vord.
12:05 - Oh là là ! Ça va être sympa ce tournage !
12:08 - Ça veut dire quoi ?
12:10 - J'ai un souvenir ému de la dernière fois où il est venu dans ce studio !
12:13 - Évidemment, il y a de la fantaisie !
12:16 - Et reprendre la caméra ?
12:18 - J'ai pas envie, c'est trop lourd !
12:20 - C'est le sens du terme !
12:22 - C'est vrai, je me dis que c'est très long de faire un film en ce moment.
12:25 Dire que quand un film, ça se passe bien, c'est deux ans de ta vie,
12:28 au bout d'un moment, l'échéance se réduit,
12:30 et tu te dis "je peux faire trois films dans le temps où je réaliserai un".
12:34 - Et vous, Mélanie, on vous a vu à la Fashion Week,
12:37 et on le voit là en studio, il y a un très joli projet très personnel
12:40 que vous portez, qui va arriver au printemps !
12:43 - Il y a des choses à venir après déjà ?
12:47 - Non, j'ai un film qui est en montage,
12:51 donc il est encore au chaud,
12:53 mais qui s'appelle "La chambre de Mariana"
12:55 où je retrouve le metteur en scène avec qui j'avais fait "La douleur",
12:58 Emmanuel Finkiel.
12:59 - Et après, repos ?
13:00 - Oui, à moins que je trouve des choses qui m'amusent encore !
13:04 - Un projet un peu extrême après l'hiver !
13:06 - C'est ça !
13:07 - C'est très chaud dans le Sud, dans le Sahara !
13:09 - Mélanie Thierry, Josiane Balasco, vous êtes nos grandes invitées ce soir
13:12 dans la deuxième heure de RTL Bonsoir Captive,
13:14 ce film choc est donc en salle cette semaine.
13:16 Vous ne bougez pas, on ne va pas vous laisser filer sans dîner,
13:19 on est très polis dans cette émission.
13:21 La suite, c'est la cuisine avec la guinguette d'Angèle Ferromag.
13:24 Salut Angèle !
13:25 - Bonsoir tout le monde !
13:26 - Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
13:27 - Ce soir, on mange un carpaccio de kaki !
13:29 - Et la suite, c'est aussi la musique avec la playlist de Steven Bellery.
13:32 Salut Steven !
13:33 - Salut à tous !
13:34 - Qu'est-ce qu'on écoute ?
13:35 - Justin et Justice !
13:36 Justin Timberlake est de retour avec un nouveau single
13:39 et le duo français Electro-Justice, après 8 ans d'absence,
13:41 on écoute ses deux nouveautés.
13:42 - Parfait !
13:43 - On va perdre Visorek !
13:44 - A tout de suite !
13:45 RTL