« Cette loi n'a pas de sens »: le député LFI Éric Coquerel a exprimé son « soulagement » après la large censure de la loi immigration par le Conseil constitutionnel, ce jeudi. Le député La France insoumise a appelé à la poursuite des mobilisations pour « demander que le gouvernement ne la promulgue pas ». La Ligue des Droits de l’Homme rassemblée avec d’autres associations et organisations syndicales, appelle elle aussi à continuer « la bataille ».
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00:00 32 articles censurés, tant mieux.
00:03 Mais il y en a 85 qui n'avaient pas leur place.
00:06 Maintenant il faut dire au gouvernement que cette loi n'a pas de sens.
00:10 Elle ne règle rien.
00:11 Non seulement elle est indigne, mais en plus elle est inefficace.
00:14 Sauf pour les gens qui seront de plus en plus poursuivis, pourchassés, traqués, etc.
00:21 Donc la suite, c'est de demander que le gouvernement ne la promulgue pas.
00:24 Ça va être la suite des mobilisations.
00:26 Écoutez, le RN, on n'est pas étonné de cette censure,
00:30 mais cela traduit, il faut bien le dire, l'amateurisme, pour ne pas dire pire, du gouvernement,
00:35 qui sciemment a fait voter au Parlement une loi qu'il savait contraire,
00:39 non pas à la Constitution, mais à l'interprétation que fait le Conseil constitutionnel avec des constances.
00:45 La réalité c'est qu'Emmanuel Macron a fait preuve de duplicité.
00:48 Il a trompé, au-delà de tromper les Républicains, les députés républicains,
00:51 il a surtout trompé les Françaises et les Français.
00:53 Il demande à ses députés de voter un texte de loi.
00:57 Il soutient ce texte de loi lors des émissions de télévision auxquelles il participe,
01:01 pour ensuite demander et saisir lui-même le Conseil constitutionnel,
01:04 et faire envoyer par le Secrétariat général du gouvernement un mémoire de 20 points
01:10 pour demander la censure de moins 20 dispositifs.
01:13 Ce deux poids deux mesures, cette ambiguïté du Président de la République, cela suffit,
01:17 et évidemment cela va altérer les relations pour les trois années et demie à venir,
01:22 jusqu'à la fin du quinquennat d'Emmanuel Macron.
01:24 Et nous continuerons, nous, associations et organisations syndicales,
01:28 à mener la bataille, notamment contre les décrets,
01:31 notamment parce que le Conseil n'examine jamais la conformité aux conventions internationales.
01:37 Nous le ferons devant le Conseil d'État au fur et à mesure des décrets,
01:41 pour que d'autres mesures soient elles aussi abandonnées.