Patrick Legras, agriculteur à Beauval, a évoqué les revendications des agriculteurs, sur le plateau de Punchline : «Si le Premier ministre reconnaît qu'il n'a plus la maîtrise sur certains éléments, on ne se met pas face à face, mais côte à côte».
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00:00 Alors il y a un mouvement et ça on l'a bien vu sur certains points, on me l'a rapporté.
00:05 Les Gilets jaunes voulaient revenir avec nous, c'est pour ça qu'on passe plus sur le bonnet jaune.
00:10 On a une demande de bonnet jaune qui fait plus penser au bonnet rouge.
00:13 Je fais même un appel à des fabricants, si jamais vous voulez, vous pouvez nous...
00:19 Vous pouvez contacter la coordination rurale parce qu'on a une demande.
00:23 Si vous avez des stocks, on sait jamais parce que les stocks, vous avez vu, pour les masques, on les jette.
00:26 Ben, ne les jetez pas, on les prendra.
00:27 Des bonnets jaunes fluo ?
00:29 Non, on n'est pas là.
00:32 De toute façon, à partir du moment où vous n'êtes pas dans la bonne ligne,
00:35 c'est-à-dire, je sais que...
00:38 J'ai déjà mes oreilles qui ont sifflé, surtout à Bruxelles.
00:41 À partir du moment où vous n'êtes pas dans la bonne ligne, automatiquement vous êtes critiqué.
00:45 Critiquer ou pas critiquer, ce n'est pas le problème.
00:48 Aujourd'hui, pour faire un peu une synthèse, je ne devrais pas la faire,
00:53 mais comme je dis, le Premier ministre, il n'y a pas longtemps qu'il vient d'arriver,
00:57 et il n'a pas de bol.
00:59 Nous, on veut une sortie de crise, mais il n'a vraiment pas de chance.
01:02 Moi, je pense qu'il n'y a que deux solutions, et c'est ce qu'on a discuté entre nous.
01:06 Il n'y a que deux solutions.
01:08 Il n'y en a pas trois, il n'y en a que deux.
01:10 Soit il reconnaît ce qu'on sait maintenant, puisqu'on est à Bruxelles,
01:14 et moi je suis rentré hier à 1h30 du matin, donc on est resté un bon moment.
01:17 Soit il reconnaît qu'il n'a plus la maîtrise, qui n'est pas de sa faute.
01:20 Il n'a plus la maîtrise sur certains éléments.
01:23 Et on ne se met pas face à face, on se met côte à côte, et on dit voilà.
01:27 On prend des solutions propres à la France.
01:29 Les propositions sont simples.
01:31 La suppression de normes franco-françaises, en plus ça va alléger l'administration.
01:35 Donc ça, c'est quand même bien.
01:38 Vu le contexte, vu le télétravail.
01:40 La simplification.
01:41 Voilà, on va simplifier.
01:43 Comme on a pu dire, on fait des contrôles, je dirais non pas sanctions,
01:49 comme a pu dire Christian ce matin, on fait des contrôles, je dirais éducatifs.
01:54 Alors c'est parce qu'on augmente le nombre de contrôles, c'est très bien,
01:57 mais pour justement être bon, parce qu'on veut être bon,
02:00 mais on ne veut pas être sanctionné, on a moins de stress, tout le monde a moins de stress.
02:03 Je pense qu'aussi, les contrôles, ça peut être fait, comme j'ai dit, sur un autre plateau,
02:08 sans que la personne soit armée d'un 357 Magnum.
02:11 Je pense que ça peut aider.
02:13 - On veut une suppression de la police rurale.
02:16 - Non, d'être armée avec un 357 Magnum pour aller contrôler un agriculteur,
02:21 je pense que ça peut être envisageable.
02:23 Je l'ai demandé déjà deux fois, on me dit qu'on va y réfléchir.
02:26 Moi, c'est ce qui m'inquiète, c'est le temps de réflexion.
02:28 Et je pense qu'il n'y a que cette moyenne-là, ou alors on joue au coq, je dis bien au coq,
02:34 et on dit la France, on est libre et on est chef chez nous, et on va avoir des mesurettes.
02:39 Il n'y a que ces deux possibilités.
02:40 - Je vous passe la parole.
02:41 [Musique]
02:44 [SILENCE]
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