• il y a 11 mois
En pleine crise agricole, Olivier Faure dénonce une augmentation décidée dans le dos des socialistes. Le RN veut un report sine die après avoir pourtant voté la hausse.

L’Assemblée nationale a acté ce mercredi 24 janvier l’augmentation de l’avance sur les frais de mandat des députés de 305 euros par mois. Cette enveloppe passe donc de 5 645 euros à 5 950 euros par mois.

Une décision votée lors de la réunion du Bureau du Palais Bourbon, avec le soutien de tous les groupes politiques présents au moment du vote, sauf de LFI qui s’est abstenue. Cette hausse « vise à répondre à la hausse des prix auxquels sont confrontés les députés dans l’exercice de leur mandat. Pour rappel, l’AFM n’est pas une rémunération des députés : il s’agit d’une dotation leur permettant de payer leur permanence parlementaire, leurs déplacements, leurs frais d’hébergement, de documentation » , de réception ou de représentation, justifie dans un communiqué le bureau de l’Assemblée.

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Transcription
00:00 Ce sont des frais professionnels.
00:03 Nous ne payons pas nos maisons avec,
00:05 nous ne payons pas nos frais personnels,
00:09 ce sont des frais professionnels.
00:10 [Musique]
00:31 Et nous avons convenu que c'était important pour plusieurs raisons.
00:38 Parce qu'il ne s'agit pas, il faut être très clair,
00:42 il ne s'agit pas d'une hausse de la rémunération des parlementaires.
00:47 Nous n'aurions jamais, dans le contexte actuel,
00:52 voté une hausse de la rémunération des parlementaires,
00:55 de notre indemnité parlementaire.
00:57 Nous avons voté, à l'unanimité, la hausse du plafond de nos frais.
01:05 L'argent qui va servir éventuellement à augmenter le plafond,
01:09 puisque ce n'est pas de l'argent qui va forcément être dépensé par les parlementaires,
01:12 provient évidemment de nos réserves
01:16 et nous ne la finançons pas par une augmentation de la dotation de l'Assemblée nationale.
01:21 [Musique]
01:26 C'est choquant parce qu'on est dans une Assemblée
01:28 qui refuse l'indexation des salaires sur l'inflation, et on va y venir.
01:31 La première demande des Français, c'est de vivre de son travail,
01:34 de bien vivre de son travail.
01:35 Donc, dans cette Assemblée où on refuse l'indexation des salaires sur l'inflation,
01:39 où on va doubler les franchises médicales,
01:41 où on va augmenter l'électricité de 10%,
01:43 dans ce cadre-là, les députés se permettent une augmentation pour leur budget à eux.
01:49 Ce n'est pas normal.
01:50 S'il y a à se serrer la ceinture, ça doit commencer par les dirigeants,
01:53 ça doit commencer par montrer l'exemple, ça doit commencer par le haut.
01:55 [Musique]
02:11 Je crois savoir que nos deux vice-présidents, d'ailleurs, se rendent compte de ce raté,
02:15 car à la différence des autres, quand il y a un raté, on le dit, on l'admet et on rectifie,
02:20 ont sollicité de la présidente de l'Assemblée nationale
02:24 le report sinédié de cette décision.
02:29 Voilà, bon, il n'y a pas mort d'hommes.
02:31 Je comprends, d'ailleurs, que cette sorte de quasi-indexation sur l'inflation des frais de mandat
02:40 ait pu être abordée par le Bureau.
02:43 Et encore une fois, ce n'est pas parce qu'une décision peut se justifier sur le fonds
02:46 qu'il ne faut pas tenir compte, évidemment, de l'opportunité de sa mise en œuvre.
02:52 [Musique]
02:58 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]
03:01 [SILENCE]

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