Le Meilleur de l'info (Émission du 24/01/2024)

  • il y a 8 mois
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00 Voilà pour ce documentaire bouleversant cette attaque terroriste contre le festival Nova qui a fait plus de 370 victimes.
00:08 Il y avait des jeunes, des jeunes français aussi dans cette attaque.
00:12 Et ce soir je voulais qu'on démarre cette émission spéciale en vous montrant le visage de Karine, Karine Journeau, au cours de l'attaque.
00:21 Elle a été abattue, elle aussi, elle pleurait, elle criait, les gens hurlaient, les tirs derrière elle ont été entendus par ses parents puisqu'elle les a appelés.
00:32 Elle s'est cachée dans une ambulance et puis plus rien.
00:36 Bonsoir Muriel Wagnin-Melki, vous êtes avocate, vous êtes présidente de l'OJD, l'Organisation Juive Européenne.
00:41 Vous avez rencontré il y a quelques jours ses parents, ils souhaitent qu'on parle d'elle.
00:44 Il y a une chose qui est terrible, c'est qu'on n'a rien retrouvé, quasiment rien d'elle.
00:48 C'est pour ça qu'on n'a pas su tout de suite qu'elle était morte, Karine.
00:52 C'est ce qui est venu rajouter de la douleur et de la souffrance, en fait, sur une douleur et une souffrance déjà terribles,
00:59 qui était le fait de ne pas avoir de nouvelles de leur fille âgée de 24 ans,
01:04 qui s'était rendue à ce festival sans principe, elle ne devait pas y être, et puis voilà, elle y a été, alors qu'elle avait une jambe dans le plâtre.
01:14 Elle n'a pas pu fuir.
01:15 Elle a trouvé refuge dans une ambulance, et l'ambulance a été bombardée.
01:21 - Et a été pulvérisée. - Elle a été pulvérisée.
01:24 Et en fait, les parents sont restés jusqu'au 18 octobre, pensant qu'elle avait été kidnappée,
01:30 et espérant qu'elle soit en vie et kidnappée, et puis la nouvelle est tombée, elle a été identifiée parce qu'il restait trois dents.
01:39 Trois dents.
01:40 - Bonsoir, Joël Mergui, vous êtes le président du Conseil supérieur central de l'Israël, de la France et de Paris.
01:45 Vous avez vu ce reportage, d'ailleurs, ce n'est pas le seul témoignage que vous avez vu en images, il est très fort, il est très dur.
01:53 Qu'est-ce que vous retenez du témoignage de ces jeunes gens, pour la plupart ?
01:58 - Je pense que ces témoignages sont particulièrement douloureux, ils nous rappellent des tristes époques de notre histoire, des témoignages de la Shoah.
02:07 On est dans la semaine de commémoration de la Shoah, et je pense entendre ces témoins, et quand on sait qu'on a entendu que quelques témoignages,
02:14 il faut imaginer multiplier le nombre de témoins ou de non-témoins de ces drames et de ces horreurs.
02:22 Je pense que ce qui est terrible et ce qui est difficile de penser, c'est qu'il faille des images pour que les gens y croient.
02:29 On vient de vivre, ça a seulement trois mois, et dès le lendemain, il y a des gens qui ont remis en question ce que nous avons vu,
02:40 ce que nous n'avons pas vu, ce que nous avons ressenti, ce qui s'est passé, les drames, le pogrom de cette journée du 7 octobre,
02:47 qui restera marqué, certainement dans l'histoire du peuple juif et dans l'histoire de l'humanité.
02:52 - Gilles William, merci de nous avoir rejoints.
02:55 Journal de guerre, c'est l'Occident qu'on assassine, édition Fayard. Je ne sais pas combien de fois vous utilisez le mot pogrom dans ce livre.
03:02 Je retiens que vous avez écrit le 7 octobre, c'est un journal de bord qui démarre le 7 octobre, le grand pogrom, c'est comme ça que vous démarrez le livre.
03:12 Les enfants décapités, le diable islamo-nazi existe, je l'ai rencontré.
03:20 - Écoutez, moi j'ai toute ma vie, notamment ma vie intellectuelle, j'ai profondément répugné à utiliser les comparaisons avec la Shoah,
03:31 y compris dans l'histoire juive récente, parce que tout était incomparable pour moi avec la Shoah,
03:39 et j'étais encore plus opposé à ce qu'on mette des événements qui n'avaient rien à voir dans le monde à la sauce Shoah.
03:46 Et là, très sincèrement, et c'est ce que j'écris dans mon livre dès le départ, la référence à la Shoah s'imposait à moi,
03:55 parce que tout simplement, pour le Hamas, le Hamas ne connaît pas les Israéliens.
04:00 Le Hamas connaît les yaouds, les juifs.
04:03 Donc quand vous tuez des bébés juifs, lorsqu'on vous violait des femmes juives et vous les éventrez,
04:12 j'ai un problème de vocabulaire si je n'utilise pas effectivement la mémoire de la Shoah.
04:17 - À propos de mémoire, quasiment 4 mois après le 7 octobre, on n'a toujours pas la liste des identités de tous les franco-israéliens.
04:24 Il y en a au total 41. Ce soir, on a essayé de retrouver, en réalité.
04:29 Donc ce soir, il y a une vingtaine de noms qu'on a réussi à retrouver et de photos.
04:35 Pour la première fois, on va vous les montrer. Je vais les citer. Il y a Elia, qui a 27 ans.
04:40 Il y a Yitzhak, 26. Naomi, 23 ans. Avidane, 26 ans. Sigal, 31 ans. Dan, 25 ans. Céline, 31 ans.
04:48 Roni, 80 ans. Noéa et Carmela, 12 et 80 ans.
04:52 Et puis il y a aussi Marc, Benyamin, Moria, Valentin, Karine, Ruben, Nathan, Ruth.
05:01 Je ne sais pas si le chef de l'État, le président de la République, qui a promis de faire un hommage le 7 octobre, aura la liste complète.
05:07 Je vous avoue que c'est très compliqué d'avoir cette liste, pour des raisons que j'ai du mal à m'expliquer, je le merguez.
05:12 - Je n'ai pas vu non plus la liste complète. On connaît, je crois, une vingtaine de noms qui sont...
05:20 Dans les familles, on donnait les noms. Je pense qu'au-delà de la liste, ça représente toutes ces centaines de morts,
05:30 c'est plus de 1200 morts qui ont été assassinés dans des conditions terribles.
05:36 Et c'était fondamental qu'on leur rende hommage. Alors, on saura les noms le 7 février.
05:41 - Peut-être, j'espère. La mémoire est importante dans la culture juive.
05:46 Vous revenez d'Auschwitz, on va en parler tout à l'heure. Je pense que tous les noms sont écrits, tous les noms sont gravés à Auschwitz.
05:51 Et ils sont gravés aussi en Israël. J'ai du mal à comprendre, Muriel.
05:55 - Moi, je n'ai pas d'explication. Ce que je peux vous confirmer, c'est qu'effectivement, la liste était difficile à obtenir
06:00 et qu'on l'a demandé pour plein de raisons et qu'on ne l'a pas obtenue, sans doute pour plein d'autres raisons.
06:05 Mais en revanche, ce que je peux dire, c'est que les familles sont dans l'attente de cet hommage.
06:09 Je n'aurais pas cru, mais les familles que nous avons rencontrées ont envie qu'on parle de leurs enfants,
06:16 ont envie qu'on parle de leur mari ou de leur sœur et ont envie qu'on raconte, en fait, qui ils étaient.
06:23 - Oui, c'est aussi pour ça que je vous remercie vraiment, Olivier, d'avoir diffusé les photos de Karine.
06:29 C'était vraiment important pour ses parents. Et je sais à quel point l'hommage qui va être rendu à ces 41 victimes franco-israéliennes
06:39 est important pour les familles. Et c'est une démarche qu'on a estimée être tardive.
06:46 - C'est vrai, c'était tardif. Maintenant, c'est le moment et je souhaite véritablement que toutes ces familles puissent venir y assister.
06:54 Je souhaite qu'on leur donne la possibilité à toutes de se déplacer pour être là et pour pouvoir participer à cet hommage.
07:00 - On va réécouter ce que disait Emmanuel Macron. C'était le soir de sa conférence de presse qu'il l'a annoncé.
07:05 - La France a perdu 41 de ses enfants dans les attaques terroristes du 7 octobre dernier.
07:11 Ce qui fait de ces attaques l'acte terroriste le plus meurtrier depuis Nice.
07:18 Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme, au jardin de Zavallit,
07:28 je rendrai hommage à ces victimes, aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre.
07:34 Ce sera quatre mois jour pour jour après l'attaque terroriste.
07:39 - Ce n'est pas grand chose sur les conditions. C'est que ça va se passer aux Invalides.
07:44 C'était prévu au monument qui est dédié aux victimes des terroristes.
07:49 Peut-être que ça va changer, peut-être qu'on attend plus de monde. On aura des précisions sans doute la semaine prochaine.
07:54 C'est trop tard, c'est le bon moment, Gilles William.
07:58 - D'abord, j'aimerais qu'on nomme les terroristes.
08:01 Monsieur Macron, je ne veux pas être dans la polémique pour la polémique,
08:04 mais Monsieur Macron, dans les premiers jours, lorsqu'il était en Israël, il voulait créer un fonds international de lutte contre le Hamas.
08:11 Il le nommait. Là, quand tu parles du terrorisme, à nouveau, ce n'est même pas le terrorisme islamiste, ce n'est pas le terrorisme du Hamas.
08:18 Mal nommer les choses, c'est condamner à les revivre.
08:24 Donc, je trouve déjà que la condamnation... Parce que c'est quoi l'enjeu ? Je ne veux pas tourner autour du peu.
08:32 L'enjeu, c'est que, alors même que vous avez une grande partie d'une certaine population qui considère que découper les enfants, c'est un acte de résistance,
08:41 c'est qu'en France, faire rendre un hommage aux victimes du Hamas, c'est ça l'enjeu. Il n'y a pas d'autre enjeu que celui-là.
08:49 - Vous voulez dire que tout le monde en France ne dit pas le terme de terrorisme pour qualifier le Hamas ?
08:54 Pour certains, c'est résistant. - Mais bien entendu.
08:57 - Mais à raison de quoi ? Nous avions un cœur que l'hommage soit rendu, mieux vaut tard que jamais, mais à condition de nommer les assassins et de dire ce qu'on pense d'eux.
09:08 - Mathilde Panot sera là pour LFI. En tout cas, elle a annoncé sur les réseaux sociaux qu'elle sera présente.
09:17 Est-ce qu'il faut boycotter LFI ? Est-ce que LFI a sa place ? Je crois qu'il faut rendre hommage aux franco-israéliens et aux franco-palestiniens qui sont morts,
09:24 que ce soit dans les crimes de guerre. Ce n'est pas du terrorisme, mais des crimes de guerre commis par le Hamas,
09:30 ou dans les crimes de guerre commis par Netanyahou. On voit dos à dos Israël et les terroristes.
09:36 Donc un État et un mouvement terroriste.
09:39 - Olivier, c'est toute la problématique de la venue de madame Panot, dont on connaît à peu près les idées tous ici,
09:45 et dont on connaît surtout l'appartenance à LFI, qui n'est pas en reste sur le fait de qualifier le Hamas de mouvement de résistance
09:53 et d'avoir les plus grandes difficultés à le reconnaître pour ce qu'il est, c'est-à-dire un mouvement terroriste.
09:57 La difficulté aussi de sa déclaration, c'est qu'elle annonce la couleur. Elle ne vient pas pour rendre un hommage aux victimes israéliennes du 7 octobre.
10:07 Elle vient pour recadufier, pour passer son message, qui est un message qui est dérangeant, qui est infamant, en fait.
10:16 Et ce n'est pas le moment du tout, dans le cadre de cet hommage, d'avoir ce type de polémique.
10:21 Et j'ose espérer qu'elle n'aura pas l'accès à l'hommage organisé.
10:26 - Vous ne le souhaitez pas ? - Ah non.
10:28 - Joël Mergui, LFI à sa place ? Mathilde Panot à sa place ?
10:31 - Non, mais on ne peut pas venir se racheter une conscience après avoir été silencieux,
10:40 n'avoir pas annoncé et dit et dénoncé les meurtres, le pogrom, les assassinats du 7 octobre comme des assassinats terroristes.
10:52 C'est une insulte pour les juifs qui ont été assassinés. C'est une insulte pour la démocratie.
10:56 C'est une insulte pour les résistants. Et ce n'est pas possible. Ce n'est pas concevable qu'on vive dans un monde où des élus sont des élus.
11:03 Ils représentent une partie de notre société. Et de penser que ces élus ont des personnes qui votent pour eux,
11:10 que ces élus peuvent parler en se disant qu'on va voter pour eux parce qu'ils vont dire ça,
11:17 ça voudrait dire que dans notre société, à côté de nous, il y a des concitoyens qui peuvent imaginer que de violer,
11:23 de tuer des enfants, de prendre en otage un bébé qui vient d'avoir un an,
11:28 que ça pourrait ne pas être du terrorisme, que ça pourrait être qualifié autrement.
11:33 Il est essentiel qu'en même temps que cet hommage, toute la France, chacun dans toutes ses composantes,
11:39 que ce soit les composantes effectivement de représentation nationale, mais les composantes journalistiques,
11:44 les composantes artistiques, les composantes culturelles, tous ceux qui ont un pouvoir d'influence,
11:49 il est fondamental que parallèlement on dise plus jamais ça, on est dans la semaine de plus jamais ça,
11:54 qu'on dénonce complètement ces actes comme des actes de hamas et de terrorisme,
11:58 et qu'on dénonce aussi la montée de l'islamisme radical parce que c'est fondamental aussi de prendre conscience
12:05 que ce n'est pas que les juifs qui sont atteints, si c'est les juifs qui ont été à l'avant-garde,
12:10 malheureusement comme souvent dans notre histoire, par ce pogrom, c'est l'ensemble des sociétés démocratiques
12:15 qui sont la cible de l'islamisme radical.
12:19 – Très concrètement, vous demandez ce soir à Mathilde Pannot de ne pas venir ?
12:23 – Elle fait ce qu'elle veut, mais je pense qu'elle n'a rien à faire,
12:28 et tous ceux qui n'ont pas dénoncé ces actes comme étant des actes terroristes,
12:34 n'ont rien à faire dans cet hommage national.
12:36 – Gilles William, vous écrivez "27 novembre, les otages revenus de l'enfer commencent à témoigner de leur calvaire,
12:41 et moi je continue à les ignorer pour me protéger", comme ce soir, je vais être très honnête,
12:46 vous ne souhaitiez pas voir le documentaire ?
12:49 – Je me protège, j'ai voulu, je ne sais pas si c'est de la lâcheté,
12:53 ou le fait de ne pas vouloir être otage de cela,
12:56 mais je n'ai pas regardé une image et je n'ai pas écouté même les parents des otages, très clairement.
13:01 Ma capacité d'imagination est suffisamment grande pour avoir souffert,
13:06 pour reparler de… c'est pas seulement que Mme Pannot n'a pas dénoncé,
13:15 moi ça fait des années que je dénonce l'antisémitisme des actes à ma gauche,
13:20 ils ont passé un niveau supplémentaire, ils soutiennent, ils soutiennent le Hamas,
13:27 il n'y a pas un tweet que M. Porte ou que Mme Pannot pont,
13:33 sans que ça vienne en soutien du Hamas ou pour critiquer Israël,
13:39 donc c'est fantastique d'imaginer Mme Pannot rendre hommage.
13:44 On va aller en Israël tout de suite rejoindre, je me rappelle, il y a toujours trois otages franco-israéliens
13:50 qui sont aux mains du Hamas, qui sont retenus, Oad, Ofer et Oriane,
13:58 on parle d'eux tous les soirs, vous êtes en contact avec l'une des familles ?
14:02 Alors on est en contact, en fait on assiste avec mes camarades, mes confrères de logieux,
14:08 la famille de Oad, le petit Etan, 12 ans, avait été relâché il y a un mois de ça,
14:14 on l'a rencontré aussi quand nous étions en Israël cette semaine, et on attend le retour d'Oad.
14:20 Peut-on négocier à nouveau une trêve contre la libération des otages ?
14:25 Jean-Maurent, qu'est-ce que se dit ce soir en Israël ?
14:28 Parce qu'il y aurait un plan, une trêve qui pourrait durer deux mois,
14:34 propositions israéliennes rejetées par le Hamas, où on en est ?
14:38 Est-ce que c'est une possibilité crédible ?
14:42 Alors c'est une possibilité effectivement, des négociations seraient en cours,
14:48 on sait qu'une délégation du Hamas est arrivée au CAIR pour discuter avec le chef des renseignements égyptiens
14:53 qui sert de négociateur, Brett McGurk est arrivé lui aussi, c'est le conseiller du président américain
14:58 en charge du Moyen-Orient, il est aussi au CAIR pour ces négociations,
15:02 il avait participé aux premières négociations qui avaient permis de libérer déjà quelques otages.
15:07 Alors les propositions offertes pour Israël, ce que vous disiez, ça serait de 30 à 60 jours de trêve,
15:12 des libérations on va dire par étapes, d'abord les femmes, les enfants, les personnes les plus faibles,
15:17 ensuite les soldats, les hommes, puis le retour des corps des otages qui seraient décédés dans la bande de Gaza.
15:25 Des propositions que le Hamas aurait rejetées, eux ils préfèreraient, ils voudraient,
15:30 que ce ne soit pas une trêve mais un arrêt total des combats, ce que refuse Israël,
15:35 donc vous voyez c'est un petit peu compliqué aujourd'hui, Yohan Galan, le ministre israélien de la Défense
15:40 déclarait que les plus extrémistes dans les négociations sont les dirigeants du Hamas exilés dans les hôtels de luxe,
15:46 les autres le sont moins, donc vous voyez ça discute aussi par presse interposée,
15:51 Benjamin Netanyahou aujourd'hui à la Knesset, lui par contre réaffirmait ce qu'il a toujours dit,
15:57 Israël doit anéantir le Hamas, ramener tous les otages chez eux, s'assurer que le Hamas ne représente plus une menace,
16:04 il n'y aura aucun compromis, donc vous le voyez un accord pour ces négociations va être très difficile à trouver.
16:11 Merci Jérôme Branton avec Olivier Gangloff en direct avec Al Effie.
16:15 A tel avis, c'est impossible de discuter de toute façon, de façon directe avec ces gens qui sont des menteurs,
16:22 qui sont des tueurs et on essaie de faire la différence entre une branche politique et une branche armée
16:27 qui sont très intimement en réalité imbriqués.
16:30 Il n'y a pas de distinction à faire en fait, je pense qu'on a fait à peu près le tour de la question depuis le 7 octobre,
16:35 pour ceux qui ne l'avaient pas fait avant, il n'y a aucune distinction à faire,
16:38 il y a ceux qui sont tranquillement au Qatar et il y a ceux qui sont sur place, c'est la seule différence qu'on peut constater.
16:45 Maintenant j'observe qu'il y a Israël qui propose une trêve, un cessez-le-feu sur deux mois,
16:51 et je n'entends pas de commentaire de la part des Al Effiestes venant crier au scandale parce que le Hamas a refusé cette proposition.
17:00 Il y a un autre scandale, plus près de nous peut-être, la question des organisations humanitaires.
17:04 Croix-Rouge qui refuse par exemple d'apporter des médicaments à 45 otages, il y a quelques jours, c'était une proposition française.
17:09 Puis l'UNICEF, il y a une semaine c'était l'anniversaire de Kfir, le plus jeune otage de l'histoire, pas un mot de l'UNICEF.
17:17 D'ailleurs vous avez posté une vidéo qu'on va regarder, Joël Mergui.
17:21 En 2023, il y a un enfant qui s'appelle Kfir qui a un an et que dans l'UNICEF qui s'occupe des enfants, il n'y a pas le mot terrorisme.
17:29 Est-ce que c'est possible ça ? Au moins qu'il y ait une déclaration claire, claire, le jour d'un anniversaire d'un otage.
17:37 Vous en avez eu combien d'otages dans votre histoire de un an ? Il y en a combien dans l'histoire du monde ?
17:42 Donc vous pouvez au moins vous auto-saisir et montrer que vous avez, excusez-moi, de courage, même si ça va en contradiction avec le reste de vos hiérarchies.
17:52 Il y a un moment où, je viens de vous parler, aujourd'hui les juifs français se posent la question s'ils ont un avenir en France.
17:59 Si les institutions nationales françaises ne se réveillent pas, qu'est-ce que je vais dire à la communauté juive qui me dit s'il y a un avenir ?
18:07 L'UNICEF, on regarde votre site, mais trouvez-moi où vous avez parlé des otages, j'aimerais bien trouver.
18:11 Ne le faites pas si vous ne voulez pas, mais vous êtes en train d'aller contre l'histoire, contre l'histoire, aller pour l'histoire.
18:19 Les justes en France, les justes en France, ils risquaient leur vie. Vous êtes directrice, vous avez une responsabilité.
18:26 Quelle a été la réponse ?
18:29 C'est difficile de parler de la réponse. Effectivement, j'accompagnais le collectif 7 octobre qui avait rendez-vous avec, enfin qui a rendez-vous avec la directrice.
18:39 Je crois qu'on a pu se passer un message. J'ai vu qu'il y avait des frémissements dans la communication,
18:44 où a été rajouté au milieu de l'ensemble la problématique des Palestiniens, des enfants palestiniens, les enfants otages israéliens.
18:54 Je crois que notre responsabilité, c'est ce qu'on fait ce soir, c'est ce que vous faites sur votre chaîne, c'est de continuer le combat.
19:02 C'est d'essayer de continuer à convaincre même les personnes qui n'ont pas fait le travail.
19:06 A l'UNICEF, c'est inadmissible. J'ai repris le communiqué du 7 octobre. Le 7 octobre, à l'UNICEF, on parlait déjà des enfants palestiniens.
19:18 Il n'y avait pas encore eu de riposte, il n'y avait pas encore eu de réaction.
19:22 Donc je crois que c'est essentiel qu'on continue à dénoncer tout ce qui ne va pas.
19:27 On a parlé de l'FI, on doit continuer à dénoncer, faire avancer les choses et faire réagir.
19:32 Je crois à notre société. Je veux croire qu'en France, la société va finir par comprendre qu'il y a un combat à mener contre l'islamisme et qu'on doit tous se réveiller.
19:46 Vous avez posé la question, est-ce que les Juifs vont pouvoir continuer à vivre en France ?
19:51 C'est la question que vous posez. Est-ce que vous-même, vous serez capable de vivre dans une société, dans un pays où vous vous sentiez tout à fait en tranquillité et heureux jusqu'au 7 octobre ?
20:02 Mais juste d'abord la question de la Croix-Rouge. Est-ce qu'il faut déposer plainte ? Est-ce qu'il faut les traîner devant les tribunaux ?
20:08 Il y a une vieille tradition de trahison de la Croix-Rouge. Le délégué de la Croix-Rouge, lorsqu'il est allé dans des campes d'extermination, n'a rien vu.
20:17 Toutes les filiales, je le dis dans mon livre, toutes les filiales de l'ONU, l'UNICEF, l'UNRWA, etc. sont des fausses organisations humanitaires.
20:26 Amnesty International poursuit le privilège blanc. Je rêverais que Médecins sans frontières me fasse un procès pour ce que je dis.
20:37 Les gens de Médecins sans frontières à Gaza ont parti lié avec le Hamas. J'ai produit des choses documentées là-dessus.
20:46 Et tous les matins que Dieu faisait, ou le diable, je ne sais pas, sur les radios de services publics, on commençait avec un bilan victimaire du Hassaf, du Hamas,
20:56 et les déclarations de Médecins sans frontières. Si ça, ce n'est pas de la désinformation, j'ai un problème de vocabulaire.
21:03 D'ailleurs, le 17 octobre, vous écrivez depuis le pogrom "Aucun représentant d'Israël n'a été invité dans la matinale de France Inter".
21:09 Ça, c'est de l'équilibre. C'est confirmé ?
21:12 Mais il n'y a pas eu un rep... À la date où je m'exprime, il n'y a pas eu...
21:17 Si, ils ont su inviter des Israéliens antisionistes. Ça, ils en ont invité. Mais des représentants du gouvernement...
21:28 J'ai été invité une fois sur France Inter pour ne pas qu'il soit dit que je n'étais pas...
21:31 Mais pas à cette date-là. Et je ne sais pas que vous soyez un membre du gouvernement israélien.
21:36 Non, non, non. Vous parlez du gouvernement israélien. Je pensais que vous parliez de normalité.
21:40 Non, non, non.
21:41 Oui. Alors, le gouvernement israélien... Je voudrais revenir sur les organisations humanitaires.
21:45 Il y a 700 km de souterrain qui abrite le Hamas. On peut construire 700 km sous des hôpitaux sans que des organisations humanitaires ne se rendent compte ?
22:01 Non, mais d'autant qu'aujourd'hui, on le sait, Olivier. On le sait parce que les familles d'otages que nous avons rencontrés le savent et nous l'ont dit.
22:09 Certains d'entre eux ont été gardés dans des chambres d'hôpital. Et pas dans une seule chambre. C'était plusieurs chambres avec plusieurs dizaines d'otages à l'intérieur.
22:18 Donc, on sait très bien... Ils nous ont décrit les choses. On sait très bien qu'il y a eu des rôles des médecins sur place qui ont été plus que des complices.
22:26 Il faudra à un moment donné... Et ça se fera de toute manière. L'histoire nous l'a montré. Personne ne passe, ou très peu passe entre les mailles du filet de la justice.
22:35 Le temps viendra de l'enquête. Le temps viendra de chercher de pointer les responsabilités des uns et des autres. Je vous vois venir pour la Croix-Rouge.
22:41 Mais vous êtes prêts à déposer plainte contre la Croix-Rouge ?
22:43 Évidemment. Évidemment. On a des demandes de certaines familles dans ce sens-là. Et on y fera droit en temps utile.
22:49 Journal de guerre, il s'arrête ? Il a une fin ce journal de guerre ? Vous avez arrêté de l'écrire début décembre, je crois. 5 décembre.
22:57 5 décembre, oui.
22:58 Pourquoi 5 décembre ? C'était la fin de s'assigner quelque chose ?
23:01 Ça continue. La chose continue. Donc, j'avais décidé de l'écrire pendant deux mois.
23:07 Ce journal de guerre... Et je crois qu'il est en tête des ventes sur Amazon.
23:12 Sur Amazon, il est en tête des ventes.
23:13 Voilà. Donc, les gens ont envie de comprendre ce qui se passe dans votre tête.
23:16 Ou avoir un point de vue différent de ce qu'ils entendent sur certaines chaînes.
23:19 Merci beaucoup, Joël Mergui. Merci, Gilles William. Merci, Muriel Wacknin.
23:24 Fin de cette partie spéciale sur l'antenne de CNews dans un instant, c'est Soir Info.
23:29 Avec Julien Pasquet, évidemment. On va revenir sur l'actualité du soir. L'actualité brûlante.
23:35 C'est évidemment... C'est la colère des éleveurs, des agriculteurs qui, ce soir, sont prêts à monter sur Paris. Bye bye.
23:44 *Musique*

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