La préfecture d'Agen a été la cible des agriculteurs après une réunion infructueuse entre des leaders du mouvement, le préfet de Lot-et-Garonne et un représentant du ministère de l'Agriculture. Du lisier a été déversé sur la préfecture et des feux allumés à son entrée. Plus tôt dans la journée, du foin avait également été déversé à l'intérieur d'un restaurant McDonald's
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00:00 A côté, il y a les CRS, on ne les voit pas sur ce plan, mais les CRS sont juste à côté depuis le début, ils laissent faire.
00:04 Les pompiers ne peuvent pas intervenir parce qu'il faudrait les sécuriser, ils ne sont pas sécurisés, ils sont juste derrière.
00:10 Ça vous inspire quoi comme réflexion ?
00:11 C'est vrai que vous savez la position des écologistes sur la désobéissance civile et c'est vrai que c'était assez intéressant de noter que si ça avait été des écologistes
00:20 qui avaient fait le moindre quart du commencement de ce qui est en train de se passer là, on serait déjà en prison, en garde à vue et en menacé de dissolution depuis belle durète.
00:27 Donc il y a deux poids, deux mesures ?
00:29 Totalement.
00:30 Du côté du ministère de l'Intérieur ?
00:31 En tout cas, je ne peux pas m'empêcher de le remarquer et la deuxième chose que je remarque, c'est que tandis que M. Attal essaye d'opposer écologistes à éleveurs,
00:39 les éleveurs ne sont pas dupes puisque c'est devant un bâtiment représentant l'État qui viennent exprimer leur doléance, dénoncer les accords de libre-échange,
00:48 dénoncer la politique école commune qui est inégalitaire.
00:51 Ils dénoncent aussi les normes environnementales parfois.
00:54 Là, vous êtes en train de créer un mythe sur les revendications.
00:56 C'est sur les conditions économiques, sur les conditions économiques, ils parlent des banques, ils parlent des commerces, c'est sur les conditions économiques,
01:04 c'est sur les conditions économiques, c'est sur l'ultralibéralisme de l'agriculture qu'ils dénoncent.
01:12 Vous n'acceptez pas la contradiction, c'est comme à l'Assemblée Nationale au groupe écologiste, mais je dirais ce que j'ai à dire.
01:16 On a déjà eu l'occasion d'échanger, j'avais la parole, ils ont décidé de m'interrompre, ils ont dit "vous n'avez pas d'option, vous nous l'avez interrompue".
01:22 Vous avez essayé de dire un mot, vous avez immédiatement recouvert ma voix.
01:26 Monsieur le député, elle va terminer parce qu'elle vient d'arriver, on ne l'a pas beaucoup encore entendu.
01:30 Donc vous dites en gros, le problème numéro un c'est l'ultralibéralisme, je reprends vos propos, et le libre-achangisme.
01:36 Moi ce que j'entends surtout c'est des conditions de survie économique extrêmement contraintes, où les intrants sont de plus en plus chers,
01:44 où le prix à l'achat de leurs marchandises a baissé de 8% dernièrement, et puis le consommateur en face, lorsqu'il fait son cours, son caddie,
01:54 c'est +8% sur les produits alimentaires, et donc où est passé cet argent ?
01:59 Et pendant ce temps-là, la grosse distribution se fait des marges très intéressantes, et qui échappent à ceux qui produisent, qui créent cette valeur de l'alimentation.