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Transcription
00:00 - C'est 49 jours exactement, Victor, que vous avez donc annoncé votre retraite.
00:05 À la surprise générale ou pas, certains ne s'y attendaient pas.
00:09 Je vais vous reposer évidemment cette question-là. Pourquoi avoir pris votre retraite à 33 ans ?
00:14 - Alors... Bon, on peut appeler ça, oui, retraite, en tout cas du circuit professionnel.
00:21 Ben, ça fait pas mal de temps que j'y pense, voilà, des très grandes années, des années moins bonnes,
00:30 et pas mal de soucis à gérer l'extérieur, on va dire, l'extérieur parcours. Voilà.
00:40 Les voyages commençaient à être pesants, voilà, beaucoup de...
00:46 Beaucoup de moments difficiles, la solitude, voilà, qui commençait vraiment à peser, et ça a influé trop sur mon jeu.
00:56 Et c'était pas du tout une question de niveau de jeu ou quoi que ce soit, c'est vraiment ce qui se passait en dehors du parcours
01:06 qui commençait à devenir très très difficile à gérer. Et voilà, il fallait que je prenne une décision à un moment donné,
01:12 et bon, j'ai décidé d'arrêter et de me consacrer à une autre passion.
01:18 - Vous y pensiez donc depuis un certain temps, à cette retraite. Alors évidemment, on va revoir énormément d'images de votre carrière.
01:27 L'une des dernières, c'était à Wentworth. À ce moment précis, à Wentworth, déjà, vous vous disiez que c'était proche de la fin, voire la fin, déjà.
01:38 - Ah, j'y pensais depuis bien avant. Bien avant Wentworth, oui. - Oui.
01:43 - Oui, ça fait déjà presque 2 ans que j'y pense. Voilà, avec beaucoup d'incertitude, parce qu'on a toujours envie de se relancer.
01:57 Mais oui, j'étais arrivé à un point où, voilà, il fallait prendre une décision, et une décision pas facile, hein,
02:06 parce qu'il y a beaucoup de joueurs de golf, que ce soit au golf ou dans d'autres sports, qui ont énormément de mal à décrocher.
02:16 Voilà, il faut sauter le pas. Et bon, j'avais la chance d'avoir déjà une autre passion, enfin quelque chose en tête.
02:25 Donc c'est ce qui m'a aidé à sauter le pas. Mais oui...
02:31 - Qui n'est pas la pêche, hein, Victor, il faut le préciser. Non, non, non, mais blague à part, parce que...
02:36 - Tu as raison de le préciser. - Non, non, mais il faut. C'est pas la pêche.
02:38 - C'est pas la pêche. Mais non, non, non, ça n'a rien à voir avec la pêche, mais...
02:43 - On va en parler tout à l'heure. - Pour revenir à ta question, non, ça n'a pas été facile.
02:47 Et voilà, c'est une décision qui a été mûrement réfléchie pendant longtemps, et ça s'est pas fait sur un coup de tête.
02:53 - D'accord. C'était donc la bonne décision, même si vous n'avez que 33 ans. - C'est ça.
02:57 - Et que c'est encore évidemment très, très jeune... - Pour le golf, c'est très jeune.
03:00 - Ouais, c'est très, très jeune pour le golf. De nouveaux projets, donc, on l'a bien compris. On en reparlera un petit peu plus tard.
03:06 Mais en attendant, Victor, les amoureux du golf ont voulu vous adresser une lettre, lettre lue par Romain Bouchnot. Regardez.
03:18 - Cher Victor, avant même ton passage chez les pros en 2010, j'ai tant entendu parler de toi.
03:25 - Victor, Victor Dubuisson.
03:28 - Ce gamin du sud aux mains d'or, champion de France, champion d'Europe, 1er numéro 1 mondial amateur du golf français.
03:35 Des records de précocité qui ont attiré mon attention bien avant que tu te confrontes à la crème du golf mondial.
03:40 Et si c'était toi, celui qu'on attendait depuis des années, capable de concurrencer les Woods, McElroy et autres légendes de ce sport que j'aime tant ?
03:49 Tes débuts professionnels confortent mes attentes immenses. Après 2 saisons d'adaptation, de progression constante, tu t'imposes en Turquie.
04:00 - C'est énorme. - C'est énorme.
04:03 - Victor Dubuisson, vainqueur de ce Turkish Airlines Open.
04:08 A 4 longueurs, Tiger Woods et Justin Rose sont impuissants, médusés par le talent d'un jeune Français qui semble n'avoir peur de rien.
04:15 Dans la foulée, 2014, ton année. En quelques mois, tu vas passer de grand espoir du golf français à Cador du golf mondial.
04:24 - Comment faire ? Comment faire ?
04:30 - Il l'a joué. Il l'a joué. En plus, il l'a joué rapide. - Oh là là là là là !
04:35 - Oh, le coup ! - C'est énorme ! Oh, le coup !
04:36 - Non mais là, c'était... - Oh, le coup !
04:39 - Mais il l'a joué tout de suite en plus.
04:42 Tout le monde se souvient des cactus. Peu, en revanche, se rappellent que pour aller affronter Jason Day en finale des championnats du monde de matchplay,
04:49 tu as tour à tour dominé Bubba Watson, Graham McDowell et Ernie Else, tous vainqueurs en majeur.
04:54 Dans les golfs, on ne parle plus de Victor Dubuisson. Tu es désormais Victor, le génie qui va chambouler la hiérarchie mondiale.
05:03 Tout le monde guette tes apparitions, moi le premier. Il ne se passe pas un tournoi sans que je t'imagine gagner 9e du British, 7e du PGA Championship,
05:12 du jamais vu en si peu de temps pour un golfeur français.
05:17 - Allez, allez ! - Oh, dans la caisse !
05:19 - Le coup de Victor ! - Fantastique !
05:21 - Le coup de Victor Dubuisson.
05:23 La Ryder Cup, pour tout professionnel, c'est le Graal. Y participer constitue déjà en soi l'aboutissement d'une carrière, mais pas pour toi.
05:31 - Allez, allez ! Fantastique !
05:32 - Ça, c'est du Victor Dubuisson.
05:34 - Agle Niggles, tu remportes 2,5 points sur 3, portes l'Europe vers la victoire et valides, s'il en était besoin, ton entrée dans le gratin de golf mondial.
05:46 Tu fais partie des 15 meilleurs joueurs du monde. L'année suivante, tu regagnes en Turquie. C'est l'heure de la confirmation.
05:52 Ton aura est à son apogée. Les attentes autour de toi aussi. Mais quelles attentes, finalement ?
05:58 Les miennes ? Celles du golf français ? Nous, les observateurs, avisés ou non, on a souvent parlé à ta place, réfléchi pour toi, espéré pour nous,
06:06 avec le doux rêve de voir enfin un Français s'imposer en majeure. Mais on ne connaissait pas forcément tes attentes, ta solitude, tes difficultés à vivre sur le tour.
06:17 Le Turquie-Charlines Open restera donc ta dernière victoire. Les années qui suivirent vont engendrer pas mal de frustration pour tous les gens qui te suivent, c'est sûr.
06:26 Mais surtout de la frustration pour toi, finalement. Quand on est fan comme moi, parfois, on oublie que derrière le golfeur, il y a l'homme
06:33 et qu'il a bien raison de vivre sa vie comme il l'entend. Alors j'ai juste envie de te dire merci. Merci pour l'espoir que tu as pu susciter en moi et chez tes nombreux supporters.
06:43 Merci de nous avoir fait rêver. J'ai beaucoup de questions à te poser, mais je vais me contenter d'une.
06:49 Tu m'as habitué à pas mal de contrepied tout au long de ta carrière. Est-ce qu'un jour, proche ou lointain, même pour un one shot, Victor, j'aurai le bonheur de revoir ce swing sur le tour ?
06:59 - Victor, votre réponse à tous vos fans ?
07:05 - Ah, bah, c'est vrai que c'est très émouvant de voir toutes ces images. Ça fait longtemps que je les ai pas vues, en plus.
07:12 Non, très émouvant, très émouvant. Ah, c'est dur. - C'est dur, hein ? - C'est dur.
07:18 - C'est pas facile de se revoir. - C'est dur. - C'est pas facile de se revoir comme ça. - Non, c'est pas facile. - Non.
07:22 - C'est pas facile. C'est vrai que je suis quelqu'un qui regarde énormément le golf à la télé. Enfin, je le sais, hein, Thierry.
07:30 Je rate jamais un tournoi sur Golf Plus. Mais de se voir, de se voir soi-même, surtout là, les images de victoire, tout ça, c'est sûr que c'est...
07:41 Voilà, pour moi, c'est très émouvant. - C'est que le début, hein, les annonces. - Ah, houlà !
07:47 - Il y en aura d'autres. - Non, non, je plaisante. Non, non, je plaisante.
07:51 Non, bah, pour répondre à mes fans, c'est... Oui, oui, non, je suis très touché par ces mots.
07:58 - Mais est-ce qu'on vous reverra au moins une fois sur un parcours, en compétition ?
08:03 - Ah, très dur à dire. - Vous connaissez ma phrase ? Le golf ne s'arrête jamais.
08:10 - Le golf ne s'arrête jamais. - Il a raison, il a raison. C'est vrai que j'ai eu 15 jours de golf très intensifs, là, récemment,
08:20 parce que bon, malgré la nouvelle activité que je vais faire, je voulais garder mon niveau, enfin mon plus haut niveau.
08:28 Et bon, pour vous faire une confident, j'ai rarement aussi bien joué, donc...
08:36 - Vous n'arrangez pas votre cas, Victor, vous n'arrangez pas votre cas.
08:40 - J'ai rarement aussi bien joué. Non, non, pour l'instant, en tout cas, pour les années à venir, malheureusement,
08:47 vous ne me verrez plus sur un tournoi. - Pour le moment.
08:51 - Peut-être. Peut-être un Open de France, mais non.
08:56 - Si le D.P. fait des tournois à Ténérife, comme ça a été le cas, peut-être qu'il y a moyen d'avoir une invite.
09:00 C'est à la maison, finalement, là. - Ah, bah là, je serai présent.
09:04 - Bah oui. - On peut être présent, mais non, non. On verra dans quelques années.
09:08 - C'est pas tout à fait fini, donc, pour Victor Dubuisson. Adrien, on va revenir évidemment avec vous en chiffres sur la carrière de Victor.
09:17 - Oui, bah alors on a vu l'effet d'arme de Victor Dubuisson à travers ces images. On va les revoir en chiffres et écrite ici.
09:25 Numéro 1 mondial amateur en 2009, Victor. 2 victoires sur le D.P. World Tour.
09:28 Ses 2 victoires en Turquie 2013-2015. La finale du championnat du monde de matchplay dans l'Arizona 2014.
09:35 Une Ryder Cup en 2014 avec 2,5 points sur 3 marqués en 3 matchs. 2 top 10 en majeur en 2014.
09:42 15e joueur mondial. Quand vous revoyez ce CV qui est pas exhaustif, mais où on a l'effet d'arme,
09:48 qu'est-ce qui vous revient comme souvenir principal, ce qui vous a procuré le plus de plaisir et d'émotion dans ces effets d'arme ?
09:56 - Ah, je dirais la Ryder Cup, hein. La Ryder Cup, ça... J'ai tellement donné pour y participer.
10:05 C'est quand je gagne en Turquie la 1re fois, moi, j'y pense pas, hein.
10:12 Et c'est Benoît qui me dit un jour, il me dit "Mais tu sais que la Ryder Cup, là, là, va falloir y aller, parce que t'as toutes tes chances".
10:24 Et c'est là où j'ai réalisé vraiment que, voilà, que je pouvais le faire. Et je me suis tellement donné à fond pour y participer.
10:32 Parce que c'était mon plus grand rêve.
10:34 - Est-ce que c'est pas, Victor, finalement, dans la lignée de ce que tu ressens du golf, quelque part ?
10:41 Parce qu'on le sait, le golf, c'est le sport le plus individuel au monde. - Oui.
10:44 - La Ryder, c'est un sport d'équipe. Et finalement, ce qui te pèse, c'est la solitude dans ce sport. - C'est vrai.
10:49 - Est-ce que c'est pas ça qui fait que c'était différent ?
10:52 - Ah bah, c'est clair que j'ai jamais autant apprécié une semaine de golf.
10:58 Enfin, c'était bon, mis à part le fait que c'est la Ryder Cup. En plus, c'était en Écosse, donc...
11:04 Là, je pense que, voilà, au niveau du public, de l'ambiance, l'atmosphère, ça pouvait pas être plus énorme.
11:09 Et oui, c'est vrai que de jouer en équipe, c'était... Voilà, c'était différent. C'est quelque chose de beaucoup plus plaisant. C'est vrai.
11:19 - Moins stressant ? - Déjà, beaucoup moins stressant, malgré le fait que... Malgré l'enjeu.
11:25 On pourrait penser que c'est le tournoi le plus stressant au monde, parce que là, du coup, on joue pas pour soi-même, pas que pour soi-même.
11:34 On joue aussi pour les autres. Mais c'est un des tournois où j'ai ressenti, au final, le moins de pression. Presque pas.
11:42 - La plénitude ? - Presque pas de pression. Voilà, j'étais dans ma bulle.
11:46 - Même au premier, même sur le petit numéro 1 ? - Non, vraiment. Vraiment. Alors la veille, oui. Ça, évidemment. La veille, le soir, la nuit, bon, voilà.
11:56 Vous savez, on se fait beaucoup de films. On se refait le parcours des dizaines de fois dans sa tête, les coups qu'on va taper. Voilà, ça, c'est...
12:02 Je pense que tous les golfeurs vivent la même chose. Mais par contre, non, dès que le petit du 1 a été tapé, là, j'étais dans ma bulle et j'ai vraiment profité de tous les moments.
12:14 - Un vaincu, on le rappelle, quand même, en Ryder Cup. Romain le disait tout à l'heure. En duo avec Graham McDowell. - Oui, c'est vrai qu'on a...
12:23 - 2 victoires. - 2 victoires. Et on avait très bien démarré. Très bien démarré, voilà. En plus des conditions très difficiles.
12:32 Donc on avait quand même un bon avantage sur les Américains. Et puis en simple, j'ai fait un très beau match. En plus, je jouais en dernier.
12:40 Je m'avais mis en dernier. Donc... - Ce qu'il voulait déjà dire beaucoup. - Donc voilà, c'était un peu le rôle... Ça pouvait être le bon rôle ou le rôle un peu plus...
12:52 Voilà, ça aurait pu tourner un peu plus compliqué. Mais bon, j'ai été up à peu près tout le match. Et quand j'étais au trou n°15 ou 14, on m'a annoncé qu'on avait gagné.
13:07 Donc la fin de partie, c'était que du plaisir. - Et on revoit évidemment ces images. Vous vous faites asperger de champagne par Rory McIlroy.
13:16 L'unité de Team Europe en 2014, donc en Écosse. - Il y a d'ailleurs la petite anecdote. Enfin je sais pas si vous la connaissez. Du bouchon de champagne.
13:25 Non, je sais pas si vous la connaissez. - Ah, le bouchon qui saute alors que l'Américain est en train de péter. - Oui, oui. En fait, Zach Johnson, il était en train de faire sa routine.
13:32 Et il allait se mettre à l'adresse. Et en fait, sans faire exprès, il a fait sauter le bouchon de champagne qui a atterri dans ses pieds. Et du coup, il y a eu un petit accrochage après.
13:41 Mais bon, rien de bien méchant. Zach Johnson, bon, il a la classe. Il a rien dit. - Patrice ? - Oui, moi, Victor, je voulais revenir sur la carrière, comme dit Thierry, de joueur professionnel.
13:51 Quand tu passes en 2010 et pendant 2 ans et demi, il y a quand même un petit peu de galère. - Oui, bien sûr. - T'es 118e mondiale. Les gens le savent pas.
14:02 Et puis tout d'un coup, t'as cet enchaînement, la Turquie, 3e à Dubaï, 4e au Volvo en Afrique du Sud, ton fabuleux match play, etc.
14:12 Et qu'est-ce qui a déclenché, justement, que t'aies passé de la 120e mondiale à la 15e mondiale ? Est-ce que tu t'en es rendu compte ou il y a quelque chose qui s'est déclenché ?
14:23 - C'est ma rencontre avec Benoît, du Colombie. Ça, c'est clair et net. C'est lui qui a été le déclencheur de... - Votre mentor, on peut le dire comme ça.
14:33 - De ce que j'ai fait par la suite, oui, oui, clairement. - Votre entraîneur qui vous a amené vers la victoire. - C'est lui qui m'a fait passer le cap.
14:40 Si je l'avais pas rencontré, je pense que j'aurais stagné pendant un long moment autour de la 100, 200e place mondiale.
14:48 J'aurais jamais passé ce cap. - C'est un cap mental, c'est pas un cap technique.
14:54 - Les 2. Les 2. Les 2, il a su m'amener vers ce que je recherchais, mais avec les bons mots.
15:08 En fait, il a su trouver les bons mots et voilà, il est resté sur des choses simples. - On le voit à l'image, hein.
15:14 Peau larmes dans les bras de votre entraîneur. - Ah bah oui, c'est... - C'est la 2e victoire, ça. - Ouais. - 2015, ouais.
15:21 - Non, là, en fait, on est... Là, on est très émus parce que... Parce que je fais une saison, enfin, pour moi, à l'époque, qui était très mauvaise, en 2015.
15:31 Enfin, vraiment, je démarre pas bien. Beaucoup de cuts ratés. - Ouais, les cuts ratés en majeur, notamment.
15:37 - Voilà, cuts ratés en majeur. Voilà, j'étais vraiment pas dans mon golf. Et la plupart du temps, quand ça se produit, les joueurs, ils se posent beaucoup de questions,
15:49 ils remettent tout en question. - Ils virent l'entraîneur, souvent. - Et c'est souvent l'entraîneur, malheureusement, qui en subit les conséquences,
15:55 même si c'est pas... Voilà, c'est pas lui qui tient les clubs. Et non, moi, je suis toujours resté sur la même ligne de conduite avec Benoît.
16:04 Et j'ai toujours fait confiance. Et voilà, on a bien repris les choses en main. Et il y a cette victoire qui arrive au moment où je suis un peu dans le creux de la vague.
16:14 Et puis derrière, les très bons résultats aussi en fin de saison. Et non, c'est pour ça qu'il y avait autant d'émotion, en fait.
16:20 C'est parce que voilà, on a continué de se faire confiance mutuellement. Et on n'a jamais lâché.
16:28 (Sous-titrage Société Radio-Canada)