Le journal : "Denali", quand le théâtre s'empare des codes des séries !

  • il y a 8 mois
Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.

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00:00 [Musique]
00:03 On va commencer, Caroline, par les titres du jour. Bonjour.
00:06 Bonjour William, bonjour à tous.
00:08 Les agriculteurs continuent à exprimer leur colère en bloquant l'A64.
00:11 Le Premier ministre doit recevoir les représentants de la FNSEA aujourd'hui,
00:15 on verra ce qu'ils en attendent.
00:17 On parlera aussi du procès des attentats de Trebb et Carcassonne
00:20 qui commencent aujourd'hui à la Cour d'Assise Spéciale de Paris.
00:22 On ira sur place.
00:24 Et puis on verra que les organisateurs des Jeux Olympiques
00:26 et le ministre de l'Intérieur renforcent la cybersécurité à l'approche des JO de Paris.
00:33 On commence avec la colère des agriculteurs qui ne retombent pas.
00:37 Et rappelons pour commencer cette statistique terrible.
00:39 Un agriculteur se suicide tous les deux jours en France.
00:43 Ce désespoir est à la une du quotidien régional que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
00:47 Medi Libre qui titre les agriculteurs en non-marre.
00:50 Et en Occitanie, les blocages des grands axes se poursuivent pour interpeller, pour sensibiliser.
00:55 Certains sont prêts à continuer à manifester leur mécontentement
00:58 aussi longtemps que nécessaire.
00:59 Clotilde Payet.
01:01 Rondins de bois en travers de la route, bottes de paille enflammées,
01:07 une barrière de filtrage installée par ces agriculteurs.
01:10 L'objectif, poursuivre le mouvement de blocage et sensibiliser les automobilistes.
01:15 - Je veux que vous entendez des aides.
01:16 - Voilà, comme tout le monde.
01:18 Comme tout le monde, parce que la vie est chère.
01:20 On n'a pas forcément de revenus alors qu'on bosse toute la journée.
01:23 Si ça nous embête, mais tant pis.
01:25 Il faut quand même le faire.
01:27 Un combat qui a commencé par le blocage de l'A64
01:30 et qui s'étend progressivement à de nouveaux départements.
01:33 - C'est quelque chose qui est né dans l'Occitanie, qui est sème dans toute la région.
01:37 Dans la semaine, nous étions dans la partie basse de la Riège, du côté de Pamier.
01:42 Et aujourd'hui, on est sur la montagne.
01:44 Les montagnards ont voulu montrer aussi qu'ils étaient avec leurs collègues de la Plaine et des Coteaux.
01:50 Malgré des discussions entre délégations d'agriculteurs et préfets,
01:53 la colère ne retombe pas.
01:55 Un mouvement qui risque de s'amplifier tant que l'Etat n'apporte pas de mesures concrètes.
01:59 - Nous allons rassembler un maximum de tracteurs.
02:02 Montrer qu'on est unis, aux forces de l'Etat.
02:05 Qu'on est déterminés, parce que c'est le moment.
02:07 Tant qu'il n'y aura pas de mesures définitives.
02:10 Déterminés, ils ont également appelé à manifester jour et nuit,
02:14 jusqu'à dormir sur les lieux de blocage.
02:17 - Et cette mobilisation de grande ampleur, elle est due à plusieurs facteurs.
02:21 La hausse des charges, un sentiment d'être écrasé par les normes,
02:23 la baisse des prix pour privilégier le pouvoir d'achat des Français.
02:26 Bref, les motifs de cette colère sont nombreux.
02:29 Viviane Hervier.
02:30 - Une colère aux causes multiples, à commencer par la hausse des coûts de production,
02:35 qui frappe des exploitations déjà fragilisées par la sécheresse ou différents événements climatiques.
02:40 Les matières premières ont augmenté, tout comme le coût de la main-d'oeuvre ou encore de l'énergie.
02:46 L'annonce de la fin des avantages fiscaux sur le GNR,
02:48 le gazole non routier est un coup de massue pour les agriculteurs.
02:52 - On ne va pas travailler avec du gazole aussi cher que du blanc.
02:56 On n'en a pas les moyens.
02:58 Ici, les rendements, 145 et 50 quintos.
03:01 Ce n'est pas 50 quintos dans la bourse.
03:03 Donc il nous faut du gazole non routier, détaxé.
03:06 Autre sujet d'exaspération, les normes imposées par Bruxelles,
03:11 notamment dans le pacte vert pour favoriser la transition écologique,
03:14 qui fixent des objectifs pour la réduction de l'usage des pesticides,
03:18 le développement de l'agriculture biologique ou encore la protection de la biodiversité.
03:22 Ouvert à ces évolutions, les agriculteurs demandent des agendas réalistes,
03:27 des moyens et surtout la protection de leur production face à des importations de produits moins chers,
03:32 mais non soumises aux mêmes contraintes.
03:35 Sur tous ces points, les agriculteurs estiment que l'État ne joue pas son rôle.
03:39 - L'État complique tout.
03:41 Complique l'administration, complique l'installation, complique tous les dossiers d'aide
03:49 et ne défend pas l'agriculture française, on l'a très bien compris.
03:51 Sur tous ces sujets brûlants, la profession attend des réponses claires
03:55 avant le salon de l'agriculture le 24 février prochain.
03:59 Pour tenter de trouver un terrain d'entente,
04:01 Gabriel Attal doit recevoir les représentants de la FNSEA.
04:04 En fin de journée, Jean-Luc Thomas, vous êtes à Carbone, sur le point de blocage.
04:08 Comment le Premier ministre peut-il convaincre le plus gros syndicat de la profession agricole ?
04:11 Qu'est-ce qu'ils attendent ?
04:13 - Que ce soit à la fois les représentants de la FDSEA ici à Haute-Garonne
04:22 ou des jeunes agriculteurs, franchement, pour avoir discuté depuis ce matin avec eux,
04:28 ils ne s'attendent pas à grand-chose.
04:30 Maintenant, il y a une espèce de ras-le-bol général
04:35 de toutes les réunions possibles et inimaginables
04:38 qu'il peut y avoir en préfecture, au niveau ministériel.
04:42 Hier, par exemple, ils ont, ces agriculteurs,
04:46 écouté Marc Fenault, qui était au grand jury de RTL.
04:51 Et à chaque fois, ils disaient « mais ce n'est pas possible,
04:55 ils n'ont rien entendu, ils ne comprennent pas ».
04:57 Donc franchement, ce soir, ils espèrent qu'ils pourraient éventuellement
05:02 avoir un début de dialogue, mais ils ne s'attendent pas à grand-chose.
05:07 Et ce qui est sûr, c'est que la réunion de ce soir
05:10 ne va rien changer sur les différents blocages.
05:13 - Merci beaucoup Jean-Luc Thomas, en direct de Carbone.
05:16 - Et puis la colère monte aussi chez les pêcheurs.
05:19 À partir d'aujourd'hui, ils sont bloqués, hackés, dans le golfe de Gascogne.
05:23 - Et ce, pour un mois.
05:25 Une décision prise par le Conseil d'État
05:27 qui a été saisie par plusieurs associations environnementales.
05:29 L'objectif, c'est de protéger les dauphins qui sont présents dans la zone
05:33 et qui peuvent être capturés par les filets des pêcheurs.
05:36 Tous les pêcheurs français et étrangers sont concernés.
05:38 Une indemnisation est prévue, mais la profession ne décolère pas.
05:41 Viviane Hervier, Mickaël Chahou.
05:44 - Des bateaux de pêche hackés, interdiction de prendre la mer depuis ce matin
05:49 pour quelques 450 navires basés dans le golfe de Gascogne.
05:53 Malgré les aides annoncées, 80 à 85 % du chiffre d'affaires,
05:56 la profession est vent debout contre une décision jugée injuste
06:00 et lourde de conséquences.
06:01 - C'est 600 000 euros qu'on perd sur mot de cuirillé.
06:04 C'est plus de 200 tonnes de berlus.
06:07 On perd des marchés.
06:09 Ce n'est pas possible, on ne peut pas accepter.
06:11 - Selon les associations de défense de l'environnement,
06:14 entre 5 et 10 000 dauphins et marchois meurent chaque année
06:17 en raison de leur capture dans les filets.
06:19 Un taux de mortalité qui fait peser un risque réel
06:21 sur la survie de l'espèce dans cette zone.
06:24 Mais nombre de pêcheurs ont justement fait des efforts
06:26 pour éviter ces prises accidentelles.
06:28 - J'ai été un des précurseurs pour mettre un effaroucheur
06:33 sur la coque de mon bateau pour écarter les dauphins
06:36 quand on met le fil à l'eau.
06:38 C'est un système qui marche très bien.
06:40 Jusqu'à présent, les prises accidentelles que j'ai faites
06:42 avec les dauphins, c'était quand l'appareil n'était pas en route.
06:44 - L'arrêt de la pêche pendant un mois va impacter
06:47 toute la filière, y compris les marieurs.
06:49 Un coup dur qui risque de favoriser d'autres pays.
06:52 - La Chine, c'est bien connu, c'est le pays qui fait
06:56 de la pêche illégale à outrance.
06:58 Et donc, ces ONG favorisent la pêche illégale.
07:01 - Cette interdiction de pêcher pendant un mois
07:04 sera reconduite en 2025 et 2026.
07:07 - Pour ne rien arranger, les tarifs de l'électricité
07:11 vont fortement augmenter.
07:13 - Entre 8 et 10 %, c'est ce qui est écrin.
07:16 Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire,
07:18 confirme cette hausse et l'assume.
07:20 - La facture d'électricité sur les tarifs
07:23 heures pleines et heures creuses va augmenter
07:26 de 9,8 % au 1er février.
07:28 Sur les tarifs de base, 8,6 %.
07:31 Cela veut dire que pour un ménage qui ne se chauffe pas
07:34 à l'électricité, ce sera 5 euros en moyenne par mois.
07:37 Et pour le ménage dont on a vu l'illustration
07:39 qui se chauffe à l'électricité, qui a deux enfants,
07:42 qui a une maison individuelle, ce sera en moyenne
07:44 18 euros par mois.
07:46 C'est une décision difficile, mais c'est une décision
07:49 qui est nécessaire pour garantir notre capacité
07:52 d'investissement dans de nouvelles capacités
07:54 de production électrique et puis pour sortir définitivement
07:57 du quoi qu'il en coûte.
07:59 - Justice, à présent, le procès des attentats
08:01 de Trèbes et de Carcassonne commence aujourd'hui même.
08:04 - Quatre personnes avaient perdu la vie
08:06 lors de ces attentats, dont le lieutenant-colonel
08:09 Arnaud Beltrame. Sept personnes sont jugées
08:12 pour leur rôle, pas le terroriste qui a été abattu
08:14 par le GIGN à Trèbes, là où le Super U
08:18 a été attaqué. L'émotion, vous allez le voir,
08:20 est toujours aussi vive. Célia Gruyère.
08:23 - C'est dans ce Super U à Trèbes qu'Arnaud Beltrame
08:26 a perdu la vie le 23 mars 2018, le jour de l'ouverture
08:29 du procès des attentats de Trèbes et Carcassonne.
08:32 L'émotion est toujours vive.
08:34 - Tout le monde en reste touché, sûrement à vie,
08:37 notamment les familles, je pense, mais oui, ça a touché.
08:42 On y pensera toujours.
08:45 - Je veux que la justice soit faite, que les gens
08:48 soient condamnés pour ce qu'ils ont fait,
08:51 au nom de ceux qui ne sont plus là.
08:54 Et ceux qui ont subi le traumatisme,
08:57 je pense qu'il y en a encore.
08:59 - Radouane Lagdime tire d'abord sur deux hommes
09:02 d'où un succombe et vole leur voiture sur un parking
09:05 de Carcassonne. Il finit par se retrancher
09:08 dans ce magasin à Trèbes où il tue un client et un boucher.
09:11 Le terroriste prend alors la caissière en otage,
09:14 le gendarme Arnaud Beltrame prend la place avant de se faire tuer.
09:17 Le Français, d'origine marocaine, est aussitôt abattu
09:20 par le groupe d'intervention. Pour les victimes,
09:23 le chemin vers l'apaisement est rude.
09:26 - J'ai peur que l'ouverture de ce procès réveille des choses.
09:29 Ce n'est pas évident. Pour nous, ça sortira toujours,
09:32 parce qu'on a été en appui, mais pour les personnes concernées,
09:35 je crois que les dégâts sont profonds.
09:38 - Le procès, qui va durer cinq semaines,
09:41 doit déterminer la responsabilité de sept autres personnes,
09:44 accusées principalement d'association
09:47 de malfaiteurs terroristes.
09:50 - Quel est le chiffre du jour ?
09:53 - Un jeune de 15 à 35 ans sur 3 pense qu'il est normal
09:56 de s'arrêter pour les femmes, de travailler,
09:59 pour s'occuper des enfants. C'est sept points de plus
10:02 que l'année dernière. Ce chiffre montre que le sexisme
10:05 ne recule pas, bien au contraire. D'après le Haut conseil
10:08 de la République, le sexisme continue à l'école
10:11 et explose en ligne à cause des réseaux sociaux.
10:14 - Aux Etats-Unis, le principal concurrent de Donald Trump
10:17 jette les pontes.
10:20 - Ron De Santis se retire de la course à l'investiture républicaine
10:23 pour l'élection présidentielle de novembre prochain.
10:26 Il se rallie à Donald Trump, qui n'a plus vraiment de concurrent.
10:29 Elisabeth Guedel, vous êtes notre correspondante aux Etats-Unis.
10:32 La voie est libre pour l'ancien président.
10:35 - Il y a encore un petit obstacle qui s'appelle Nikki Haley,
10:38 une candidate de 52 ans. Elle était arrivée en 3e position
10:41 la semaine dernière dans l'Iowa lors du coup d'envoi des primaires.
10:44 Mais elle reste très loin derrière Donald Trump,
10:47 y compris dans le New Hampshire.
10:50 C'est la prochaine primaire. Ça sera demain.
10:53 Ça va être très difficile pour cette républicaine traditionnelle
10:56 de battre l'ancien président américain, qui a non seulement
10:59 le soutien de sa base fidèle, mais qui a réussi
11:02 à élargir sa base parmi les électeurs républicains
11:05 avec le soutien des grandes personnalités du parti
11:08 et des donateurs. D'ailleurs, une partie, ou beaucoup en tout cas,
11:11 de ceux qui finançaient la campagne de Ron De Santis,
11:14 le candidat qui vient de se retirer, vont se tourner
11:17 vers Donald Trump malgré ses soucis avec la justice.
11:20 Sauf surprise, il devrait être le candidat
11:23 de la droite américaine pour la présidentielle
11:26 du mois de novembre. Et si le scrutin se déroulait
11:29 aujourd'hui, eh bien Donald Trump serait gagnant
11:32 face à Joe Biden. C'est tôt, ça serait serré,
11:35 mais les sondages aujourd'hui le donnent gagnant
11:38 face au président démocrate sortant.
11:41 - Merci beaucoup. Elisabeth Guedel, en direct de New York.
11:44 - À quelques mois des Jeux olympiques de Paris,
11:47 la sécurité est au cœur des réflexions, et notamment
11:50 la cybersécurité. De quoi s'agit-il cybersécurité ?
11:53 - Oui, parce que les attaques peuvent être multiples
11:56 sur Internet, des attaques virtuelles. 450 millions
11:59 de cyberattaques ont été recensées lors des Jeux olympiques
12:02 de Tokyo en 2021. Paris pourrait bien dépasser
12:05 ce chiffre de la perturbation de l'organisation
12:08 d'épreuves, par exemple au passage de messages géopolitiques.
12:11 Tous les scénarios sont envisagés.
12:14 - Les images sont encore virtuelles, mais le risque,
12:17 lui, est bien réel. Les Jeux olympiques et leurs 4 milliards
12:20 de téléspectateurs sont une vitrine planétaire
12:23 et donc une cible de choix pour les cyberpirates.
12:26 - Ils vont utiliser cet événement pour pouvoir faire valoir
12:29 soit leurs idées, soit essayer aussi d'obtenir de l'argent
12:32 par leurs activités cybercriminelles.
12:35 - Pour ternir l'image du Pays Haut, des esprits malins
12:38 pourraient prendre le contrôle à distance d'un panneau
12:41 numérique d'affichage pendant une épreuve, bloquer les ascenseurs
12:44 dans un stade ou le chronométrage d'une compétition
12:47 d'athlétisme. Les scénarios sont multiples, sans compter
12:50 la perspective d'arnaques à grande échelle.
12:53 - Les escroqueries ne vont pas manquer au moment d'un tel événement.
12:56 C'est pour ça qu'on a une plateforme spécifique qui s'appelle
12:59 la plateforme TC qui permet aux gens de déposer plainte en ligne
13:02 ou de nous faire des signalements. Je pense aux faux sites
13:05 de location, aux faux sites de vente qui vont être un moment
13:08 important pour les JO.
13:11 - En plus de ces missions habituelles, notamment la lutte
13:14 contre les rançons JCL qui relève désormais de la criminalité
13:17 en ligne, l'équipe d'Uber Criminalité sera sur le pont
13:20 avec près de 180 policiers et experts en Ile-de-France
13:23 et environ 200 en région pour traquer les troubles faits
13:26 des Olympiades.
13:29 - En tennis, il n'y a plus de français à l'Open d'Australie.
13:32 - Non, ça y est. Chez les hommes, le dernier en lice,
13:35 Arthur Cazot, s'est incliné en 8e de finale face au numéro 9
13:38 mondial, le polonais Hubert Urkaz. C'était quand même
13:41 une belle performance. Il est 122e, lui, Arthur Cazot.
13:44 Il a fait un très beau match.
13:47 Et puis les derniers espoirs tricolores reposés sur Océane
13:50 Daudin qui vient de perdre son match 6-0, 6-3 contre
13:53 la 15e mondiale.
13:56 - Toujours en sport, il y a du foot avec la Coupe de France.
13:59 - Rennes a éliminé Marseille hier soir en 16e de finale
14:02 à la séance de tir au but. On va écouter la réaction
14:05 des joueurs des deux côtés après ce match choc.
14:08 - Compétition comme la Coupe de France, il y a parfois
14:11 des événements contraires. Mais il est resté une 2e mi-temps.
14:14 Donc il fallait faire preuve de caractère et de personnalité.
14:17 Je pense que c'est ce qu'on a fait. On a entamé cette 2e mi-temps
14:20 avec beaucoup d'enthousiasme.
14:23 Et on a été chercher les choses tout simplement tous ensemble.
14:26 Donc on est vraiment satisfaits de cette qualification.
14:29 - Les regrets, c'est qu'on sort ce soir.
14:32 On sort ce soir. Dans l'ensemble, on fait quand même
14:35 un match cohérent avec de l'envie.
14:38 Après, c'est la séance de tir au but.
14:41 C'est comme ça, on n'en veut à personne.
14:44 C'est le football.
14:47 - En 8e de finale, Rennes affrontera le club de National Sochaux.
14:50 - L'homme du jour, je ne suis pas sûr que vous connaissez
14:53 très bien son nom. Et pourtant, c'est une star là où il travaille.
14:56 - C'est un footballeur André Piergigna qui a été à l'OM avant
14:59 mais qui aujourd'hui est dans un club mexicain.
15:02 Et qui a passé le cap des 200 buts avec son club justement.
15:05 Et pour l'occasion, les Tigres, c'est le nom des joueurs,
15:08 lui ont réservé un bel hommage avec un tifo,
15:11 vous savez, une banderole géante et une animation. Regardez.
15:15 (musique)
15:18 (musique)
15:21 (musique)
15:24 (musique)
15:27 (musique)
15:30 (musique)
15:33 (musique)
15:36 - C'est impressionnant. - C'est un mal. Belle ambiance.
15:39 - En français, merci André. Il faut le sélectionner à l'équipe de France, non ?
15:42 - Franchement. Allez, on termine avec le gros plan du jour.
15:45 - Oui, c'est une pièce de théâtre d'un nouveau genre,
15:48 sur fond de faits divers. Ça cartonne à Paris.
15:51 C'est un jeune metteur en scène qui a décidé d'adapter un fait divers américain
15:54 sur les planches d'une scène de théâtre tout en respectant les codes des séries télé
15:58 parce que ces séries, évidemment, elles exploitent les faits divers et elles cartonnent.
16:01 Reportage Matteo Rolle et Corentin Brion.
16:04 (en anglais)
16:07 - Qui a assassiné Cynthia ?
16:10 - Cette jeune adolescente retrouvée morte dans la forêt en Alaska en 2019.
16:13 Ce fait divers tiré d'une histoire vraie
16:16 et le postulat de départ de la pièce de théâtre d'Enali.
16:19 Un spectacle avec une mise en scène pas tout à fait comme les autres.
16:22 - Ça, c'était ton dernier voyage à Copacabana.
16:25 - La pièce s'est emparée des codes des séries qu'on peut voir sur tous les écrans
16:28 avec un générique, des résumés entre chaque partie
16:31 et une intrigue altente.
16:34 Le spectacle mêle scène de théâtre et extrait de la vie de la jeune fille
16:37 qui a été tuée par un fantôme.
16:40 - Je pense que c'est important de réinventer un peu le théâtre
16:43 et de se poser la question de comment on consomme des histoires aujourd'hui.
16:46 On n'a pas les mêmes codes qu'il y a 30 ou 40 ans,
16:49 notamment à cause des séries télé, à cause d'Internet, du cinéma.
16:52 Ça va plus vite, on est habitué à des choses très "catchy"
16:55 qui nous attrapent.
16:58 J'essaie de réfléchir comment on fait pour que les gens
17:01 puissent s'intéresser à des choses comme ça.
17:04 - Vous nous racontez l'histoire comme si on était dans un épisode
17:07 de la Casa del Papel ou je ne sais pas quelle autre connerie.
17:10 - Du côté des comédiens, s'inspirer d'un fait réel
17:13 est toujours un travail particulier.
17:16 Il est cette fois-ci motivé par un objectif
17:19 qui dépasse le simple fait de jouer.
17:22 - J'ai l'impression que c'est une pièce qui arrive à réconcilier
17:25 beaucoup de gens avec le théâtre.
17:28 Ça attire autant des personnes familières des théâtres
17:31 et des gens qui n'ont pas l'habitude d'y aller.
17:34 C'est hyper agréable pour nous d'avoir ce genre de retour quand on sort.
17:37 Après 1h30, les curieux du Théâtre Marini sont apparus conquis
17:40 d'un spectacle auquel on ne sort apparemment pas indemne.
17:43 - Émotionnellement, c'était très fort, hyper puissant.
17:46 C'est impressionnant.
17:49 - C'est innovant et c'est dans l'air du temps.
17:52 Si on veut évoluer dans l'air du spectacle vivant,
17:55 on va devoir faire un spectacle vivant.
17:58 - Denali a été prolongé au Théâtre Marini à Paris
18:01 pour cause de succès jusqu'au 28 février prochain.
18:04 - Merci Caroline.
18:08 - Merci.
18:11 - Avec notre invité.
18:14 [Musique]

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