Des vents contraires

  • il y a 9 mois
Soudain, Sarah disparaît. Paul, son mari, un écrivain, se retrouve face à un mur. Toutes les recherches restent vaines. De Sarah, plus de nouvelles. Alors, Paul retourne à Saint-Malo, sa ville natale, en emmenant ses deux enfants, Manon et Clément. Il prend un poste de moniteur d'auto-école dans l'entreprise de son frère, Alex. Puis il fait la connaissance de Samir, le père d'un camarade de Clément. Bien que privé du droit de voir son fils, Samir cherche à le contacter tous les jours. Paul les héberge. La police intervient. Dans sa tentative de prendre la fuite, Samir trouve la mort. A la suite d'un accrochage, Alex perd son calme et accable Paul de reproches...
Transcription
00:00 - Pizza qui saute plus haut ! - Oui bien sûr !
00:02 - Rigolo comme ça ! Allez, moteur dès que c'est possible. Action !
00:07 - La peinture, ça s'étale correctement, d'accord ? Ok ?
00:10 - Ah ! - C'est vraiment le cinéma qui est venu à moi sans que je demande rien.
00:15 - Ah, bande de petits saligots ! Viens là toi ! Elle a peur !
00:18 - Viens là, petite souris !
00:19 - Comme j'avais déjà fait "Je viens de t'en faire pas" avec "Welcome",
00:21 "Maman est folle", qui avait bien marché aussi,
00:23 pour "Les vents contraires", tous les producteurs ont demandé le bouquin.
00:26 - Ça c'est bon. - Systématiquement, je refuse les projets qui ne viennent pas d'un réalisateur.
00:32 - Action !
00:37 - Tu les déposes parce que je dois être à l'hôpital à 9h.
00:39 - Putain, entre tes gardes et les enfants, j'arrive plus à bosser moi !
00:42 - C'est ma faute ! C'est notre faute si t'es pas foutu de terminer ton roman !
00:45 - J'étais un peu en panne d'écriture quand Olivier m'a proposé de lire ce roman.
00:49 Tout de suite, je me suis dit qu'il y avait un matériel formidable, vraiment adapté.
00:52 Il y avait évidemment la trame principale de cet homme dont la femme a disparu,
00:57 qui se retrouve seule avec ses deux enfants.
00:59 Mais il y avait à travers ça l'histoire d'un homme et d'une famille qui se reconstruisent grâce aux autres.
01:03 - Je sais ce que vous avez traversé. Vous avez assez souffert comme ça, vous et vos enfants.
01:06 - Je trouve ça intelligent de la part de Jalil, la façon dont il s'est approprié l'écriture d'Olivier Adam,
01:11 en mettant vraiment de ses sentiments, de ses émotions, de sa personnalité à lui.
01:16 - Vous êtes toujours aussi zélé, monsieur Anderhan.
01:21 - Ça vous amuse de me faire chier ?
01:22 - Je tenais beaucoup à ce qu'on commence l'histoire avec un personnage qui est ici, au plus bas,
01:28 et qui évolue et qui sort la tête de l'eau.
01:31 C'est une chose qu'il fallait complètement restructurer dans le récit,
01:35 parce que ça n'avait pas été pensé comme ça pour un roman de 500 pages.
01:38 - Je savais très bien qu'assez vite on oublierait le bouquin.
01:50 Jalil n'a pas eu ses fausses pudeurs de dire "tu sais, on va être super fidèles".
01:54 Non, il a juste dit "mon film". Il n'a pas dit "notre film".
01:57 Et moi, c'est ça que je veux entendre.
01:58 - Avec Olivier, on a réinventé un tout petit peu des vents contraires, mais on l'a réinventé un peu ensemble.
02:06 Je trouve ça vraiment généreux et très humble aussi de la part d'un mec comme Olivier,
02:12 de dire "on met tout par terre, on recommence".
02:14 - Putain !
02:17 - On peut pas te faire confiance.
02:18 - Tu vas voir les flics maintenant, ça, tu veux quoi ?
02:20 Qu'on ferme la boîte, c'est ça ?
02:21 - Très très vite, alors qu'il venait de finir de lire le bouquin, Jalil m'a parlé très longuement des deux frères.
02:26 C'était drôle parce qu'il n'y a quasiment rien dans le livre sur les deux frères.
02:28 Il voyait déjà des engueulades qui ne sont pas dans le bouquin.
02:32 Ça aussi, ça a été tout de suite pour moi une évidence qu'il fallait qu'il le fasse.
02:37 - Allez, on va le refaire.
02:38 - Allez, moteur !
02:39 - Blanc défaut !
02:42 - Oh !
02:43 - On l'a reçu, gardien !
02:45 - Chabala bala, chabala bala, bala !
02:49 - Chabala bala, chabala bala, bala !
02:52 [Rire]

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