Soir de CAN du 16 janvier 2024 par Roméo Coulibaly

  • il y a 8 mois
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00:40 Quatrième jour de compétition de la 34e édition de la Coupe d'Afrique des Nations.
00:45 Au stade de la paix de Buaké, dans la pôle D, les étalons se sortent du piège Morabitun, Burkina Faso 1, Mauritanie 0.
00:53 Sous l'ombre du mont Korogo, les braves warriors de Namibie enlèvent une plume à l'aigle tunisien,
00:59 alors que l'aigle malien vole haut au-dessus des têtes de Bafana Bafana, 2 buts à 0.
01:05 Le football se conjugue au temps de la Cannes sur RTI 2.
01:08 Bienvenue dans votre magazine de débriefs d'un jour de match, Soir de Cannes, épisode 4.
01:14 Et pour cet épisode, je suis avec des habitués, Magoula Diop, journaliste de sport. Bonsoir.
01:20 Bonsoir Roméo.
01:21 Vous avez passé un bon moment de football, je suppose.
01:23 Ah oui, une très belle journée de football, avec notamment un coup de tonnerre.
01:28 On y reviendra dans le fil de cette émission.
01:31 Coach Rigaud, actuel entraîneur du Stélaclub d'Adiame. Bonsoir.
01:35 Bonsoir Roméo.
01:36 Alors, s'il y a quelque chose qui vous a marqué dans cette journée ?
01:40 La victoire des ouest africains, je suis content pour la victoire du Burkina et puis du Mali.
01:44 D'accord. Et puis, il nous rejoint dans cette aventure de Soir de Cannes, passée par l'USS San Pedro.
01:51 L'US Monastir a été son dernier domicile.
01:54 Il a même compétit à la Coupe Arabe, où il a rencontré le club de Cristiano Ronaldo Alnasser.
02:00 Djani Tarek, bonsoir.
02:01 Merci, bonsoir à vous.
02:02 Merci de nous rejoindre.
02:04 Merci beaucoup, merci.
02:05 Vous avez passé un bon moment, même si la Tunisie n'a pas été à la hauteur de vos attentes.
02:09 Oui, mais il faut être franc. La Tunisie, aujourd'hui, la Namibie a mérité sa victoire.
02:14 Elles étaient surtout dans les dernières minutes, elles étaient au-dessus de la Tunisie, surtout sur le plan physique.
02:20 Elles étaient plus concentrées, elles avaient beaucoup de certitude.
02:25 Elles ont marqué le but de victoire. C'était historique pour eux.
02:28 La Tunisie doit revoir beaucoup de choses, mais la Tunisie est habituée à se mettre dans la difficulté.
02:36 Et elles savent s'en sortir après.
02:38 D'accord, on y reviendra plus en détail.
02:41 Mais pour l'heure, on va s'attarder sur cette équipe des talents du Burkina Faso,
02:46 qui ont su se sortir du piège mauritanien en l'emportant sur le score de 1 but à 0.
02:52 Et déjà, nous allons aller vers le fait de jeu de ce match-là,
02:56 qui est ce pénalty qui intervient dans les derniers instants de la rencontre.
03:02 Déjà, est-ce qu'il y a discussion, pénalty ou pas pénalty, Magoula Diop ?
03:06 Non, pour moi, il y a pénalty.
03:08 Pour moi, il y a faute.
03:10 On voit que le défenseur n'attaque pas derrière, il n'arrive pas à avoir le ballon.
03:17 L'attaquant Burkinabe touche en premier le ballon et le ballon ne change pas de direction.
03:24 Je pense que c'est vrai que l'attaquant Burkinabe cherche un peu quand même le pénalty,
03:31 mais il l'a touché, je pense qu'il n'y a pas de discussion.
03:36 Le pénalty est bien justifié.
03:39 Rigaud, déjà l'arbitre siffle corner, ensuite il y a l'interrogation du quart,
03:44 le quart n'arrive pas à se décider, il va à la vare.
03:47 C'est judicieux le comportement de l'arbitre ?
03:50 C'est judicieux, il a sifflé, c'est qu'il a vu.
03:53 Dans l'action, tout de suite, tu ne sens pas qu'il y a contact.
03:58 On voit un joueur qui tacle et puis on se dit que l'autre plonge.
04:01 Donc il a fallu, heureusement, la vare.
04:05 Je pense que c'est venu pour sauver ces gens de situation.
04:09 Je me rappelle bien, la carne dernière, le Burkina a été fiché d'un gros pénalty comme ça.
04:16 Et cette fois-ci, Dieu merci pour eux, ça a été sifflé.
04:20 Parce qu'un arbitre, à ces instants-là, on est à 0-0,
04:25 et c'est la dernière minute, c'est un derby sous-régional quand même,
04:30 et il est prudent.
04:32 Heureusement qu'il y a la vare.
04:34 Si ce n'était pas la vare, on allait encore faire des erreurs.
04:37 Véritablement, je pense que le pénalty est là,
04:40 parce que le joueur adverse a mis le pied, il a eu un excès d'engagement.
04:44 Il devait s'y retenir.
04:46 Dès que le gars touche le cadre, le ballon va en sortir des buts,
04:50 mais il a osé tacler.
04:52 Et vous voyez, dans sa chute, il y a le pied du joueur.
04:55 Donc il a une atteinte à l'intégrité physique, et ça, vraiment, on ne badine pas la suite.
04:59 La santé du joueur est mise à brune de preuve,
05:02 et il peut avoir une double fracture, une fracture péronée, tout et tout.
05:05 Et là, la vare ne s'amuse pas là-dessus.
05:07 Les habitants ont reçu le consigne ferme d'intervenir quand c'est comme ça.
05:12 Et il l'a fait.
05:13 C'est un pénalty vraiment judicieux pour le Burkina,
05:17 qui n'a pas craché sur l'occasion.
05:18 Effectivement, dans cette canne Côte d'Ivoire 2023,
05:21 la vare intervient énormément.
05:24 Et là, Gianni Tarek, qui a pénalty, qui a accordé.
05:26 Et puis, il y a Dayot qui se propose, qui a le ballon,
05:29 mais à la fin, Bertrand Traoré, qui venait d'entrer en jeu,
05:32 qui a récupéré le brassard, prend le ballon, prend l'initiative,
05:36 et puis boite le pénalty.
05:37 Il n'y a pas de hiérarchie de tireur,
05:39 ou bien c'est le fait qu'il soit le capitaine, qu'il récupère ce pénalty-là pour le frapper.
05:45 Oui, bien sûr, le Burkina, c'est une grande nation de foot.
05:48 Même dans les clubs, on sait que le coach est toujours désigné
05:52 premier tireur, deuxième tireur, troisième tireur.
05:54 Le premier tireur, c'est Souf.
05:57 Même à Berkan, c'est lui le premier tireur.
05:59 Mais il y a des cas où, dans des temps comme ça, spécial,
06:05 il y a un joueur qui peut assumer, qui prend la responsabilité,
06:08 avec son expérience, avec son talent.
06:10 Heureusement, Bertrand Traoré a réussi à marquer le but.
06:14 Sinon, ça va causer des problèmes dans le groupe.
06:17 Mais c'était courageux de la part de Bertrand.
06:21 Bertrand, qui fait la figure de Taulier, d'ancien,
06:24 dans cette sélection des étudiants du Burkina,
06:27 qui accepte son rôle de remplaçant.
06:30 Dès qu'il rentre à la 80e minute, c'est lui qui teste les gants
06:33 du portier Moura Bitoun.
06:35 Et là, il prend ses responsabilités.
06:37 Je pense que ce n'était pas véritablement dans le plan du BVLU de le faire entrer.
06:42 Parce qu'il est un peu diminué physiquement.
06:45 Il sort d'une blessure.
06:48 Je pense que le coach a voulu voir la tournure du match
06:54 pour prendre une décision.
06:56 Vu la physiognomie de la partie,
07:00 les Mauritaniens avaient le ballon, ils se faisaient menacer.
07:04 Le gardien Vekofi sortait de parade.
07:07 Il ne voyait pas vraiment son équipe assez percutante aux avant-postes.
07:13 Il se sentait obligé de lancer dans le bain son meilleur atout offensif.
07:19 Bétrand Traoré, qui est rentré, n'a pas montré grand-chose.
07:23 Mais vous savez, c'est un leader.
07:26 Sa présence motive certainement ses coéquipiers.
07:30 Ce pénaltisme, nous, Ivoiriens,
07:35 ça ne nous supprend plus aujourd'hui ce genre de scénario.
07:38 Nous sommes habitués à ça.
07:40 Je me souviens de 2012.
07:41 Tout à fait, effectivement, le scénario de 2012.
07:45 Rigo, le milieu de terrain Burkinabe, on va s'y apaisantir,
07:49 formé par Ademanguira, Blatty Touré, Aziz Ki,
07:53 passé par Lacek Mimosa, désormais au Young Africans.
07:56 C'est de ce milieu de terrain qu'est issu l'homme du match, Blatty Touré.
08:00 Je pense que c'est vrai que Blatty a eu ce prix-là.
08:04 Je le donnerais plutôt à Ewe Kofi à cause de ses arrêts en premier mi-temps.
08:09 Parce que si Ewe n'avait pas été décisif en premier mi-temps par ses arrêts,
08:14 on aurait déjà eu un Burkina qui est terminé.
08:17 Donc déjà celui qui a porté le match.
08:19 Mais Blatty s'est réveillé en deuxième partie du match.
08:22 Ça a été un sursaut du milieu de terrain.
08:24 L'entraîneur aussi a su composer.
08:27 Guira, on l'a vu, il était plus défensif.
08:30 Et il a demandé à Blatty de pousser un peu, d'être sur le leur.
08:33 Donc en deuxième mi-temps, Blatty a su être sur le leur,
08:36 ce qui a permis à Aziz Kyi, avec l'entrée de Taksoba et du capitaine,
08:42 d'avoir cette même mise-à-sus à la fin du match.
08:45 Ça a permis au Burkina de se projeter avec quatre attaquants.
08:49 Ça a fait que les quatre défenseurs mauritaniens étaient un peu débordés.
08:53 Ça a fait reculer l'équipe de la Mauritanie.
08:56 Et Bertrand Traoré avec son flair,
08:59 ça a donné un bonus mental à son groupe.
09:04 Ça a donné une deuxième force à ses amis.
09:07 Surtout que Taksoba était déjà lancé dans ce match-là, dans son rôle de joker.
09:12 Blatty fait un sursaut, Taksoba remue le côté,
09:16 et puis Bertrand en rajoutant, contre Aziz Kyi,
09:20 ça a fait que le Burkina avait maintenant des atouts en attaque
09:24 pour pouvoir pétuber cette défense inexpérimentée.
09:27 Parce que ce pénalty-là, ça relève de l'inexpérience.
09:31 Mais l'entraîneur a su ajouter.
09:34 Ça veut dire qu'un banc de touches est fort pour pouvoir véritablement...
09:38 Ça part, d'abord, des arrêts de Kofi, qui devait être l'homme du match pour moi.
09:43 Deuxièmement, le sursaut du milieu de terrain à travers Blatty.
09:47 Et puis, le troisième, l'approfondissement du banc de touches
09:50 qui a fait parler et qui a donné raison au Burkina.
09:53 Je pense que c'est une victoire aussi méritée.
09:56 Gianni Taek, Blatty Touré, Hervé Kofi, homme du match.
09:59 Pour moi, Blatty Touré a trop couru. Dans le match, il a fait presque 11 km.
10:04 C'est l'un des maillons forts du Burkina. C'est un joueur d'expérience.
10:08 Peut-être beaucoup ne voient pas le travail tactique qu'il fait.
10:12 Il fait beaucoup de couverture, surtout sur les montées latéraux.
10:16 Il couvre toujours.
10:18 Mais Hervé a fait quatre arrêts aujourd'hui.
10:22 Même dans ses relances, il a réussi 15 passes longues sur 18.
10:27 C'est-à-dire même au jeu d'épée, il est fort Hervé.
10:30 Il était rassurant.
10:32 Pour moi, c'est lui qui a mérité, normalement, qui mérite le man of the match.
10:37 Mais je ne sais pas qui a choisi.
10:40 Mais Blatty, il ne faut pas négliger son rôle très important.
10:43 Il est très rassurant devant la défense.
10:45 - Marc Ladioc, on est à deux. Hervé Kofi.
10:48 - Blatty Touré a été égal à lui-même.
10:51 C'est pratiquement la même prestation qu'il fournit aux pyramides.
10:58 Donc, moi, j'ai trouvé Blatty Touré dans son élément, comme il a l'habitude de le faire.
11:06 Je n'ai pas trouvé extraordinaire aujourd'hui.
11:11 J'aurais donné ce prix à Hervé Kofi, qui évite au Burkina de m'en prendre en difficulté.
11:22 Parce que ce coup franc d'Aboubakar Kouyta en première période, c'était hyper dangereux.
11:30 Et puis, il y a cette frappe d'Aboubakar Kamara en seconde période aussi, qui l'enlève.
11:35 Donc, c'est la grande classe.
11:38 C'est un joueur qui a un très beau jeu au pied, très rassurant dans les buts, dans ses sorties.
11:43 Moi, j'aurais donné ce prix à Hervé Kofi.
11:46 Pour moi, c'est lui qui le mérite.
11:48 Et je parie que, vous savez, les commissions qui donnent souvent les prix d'homme du match,
11:53 les choix sont assez contestés.
11:55 Je parie que Bertrand Torreira jouait tout le match,
11:58 rien que pour ses pénalties transformées, on lui aurait donné le prix.
12:01 - C'est la première fois que dans le soir de Cannes, on est à contre-pied du choix de l'homme du match.
12:07 Mais nous allons nous rendre du côté du stade de la Paix de Boaké,
12:10 avec notre reporter Aude Allégué, pour recueillir les impressions d'après-match de Blatty Touré, Bertrand Traoré et Daïo Issouf.
12:18 Edmond Tamsoba également.
12:20 - On va rester concentrés, se focaliser sur les matchs contre l'Algérie.
12:27 Et voilà, le plus important, c'est la qualité.
12:30 Peut-être qu'on a aussi la bête noire de l'Algérie.
12:32 À chaque fois qu'on joue l'Algérie, ça ne se joue pas à grand-chose.
12:35 On est à une Cannes, c'est une nouvelle année.
12:40 Les rencontres sont différentes.
12:43 Là, on a un objectif.
12:45 On ne se focalise pas que sur l'Algérie.
12:49 On dirait plutôt qu'on a un deuxième match.
12:53 On va bien se concentrer, bien se préparer pour rester dans notre objectif de qualification.
13:00 - Ça a été une belle rencontre dans l'ensemble.
13:02 Ça n'a pas été farci.
13:04 On a été face à une très belle équipe de la Mauritanie.
13:07 Je pense que la différence a été dans les toutes dernières secondes.
13:13 Parce qu'on a cru et on a poussé jusqu'au bout.
13:16 Et au final, on a fini par remporter cette victoire.
13:20 - On a reçu la victoire à la dernière minute.
13:22 On a réveillé beaucoup et on a demandé de sortir pour le prochain match pour nous encourager.
13:25 On est venu remporter la Cannes.
13:27 Donc, toutes les équipes, on va les affronter tête à tête.
13:30 Et je pense que ça va aller avec le public.
13:31 - C'est un peu compliqué de jouer à 14h.
13:34 Mais on a la victoire.
13:36 On ne va pas se contenter de ça.
13:38 On va rentrer se reposer.
13:40 Il y a un gros match qui nous attend.
13:42 - Comment ce gros match se présente face à l'Algérie ?
13:44 - Ça va être un bon match.
13:46 Que ce soit du côté de Burkina ou de l'Algérie, ils ont de super bons joueurs.
13:50 C'est à nous de se reposer et de venir prendre les trois points ici.
13:54 - Voilà donc ce qu'on pouvait dire de cette équipe des talents du Burkina Faso.
14:00 Les Morabitun ont essayé, ils ont poussé, mais malheureusement, ils ont été inefficaces.
14:05 On aura donc l'expertise de nos différents experts, mais avec les illustrations bien sûr proposées par la réalisation.
14:12 Gianni Tarek, qu'est-ce qui a manqué à cette équipe de Mauritanie ?
14:16 - Il ne faut pas oublier que la Mauritanie, c'est une équipe qui monte en puissance sur le plan continental.
14:21 C'est leur troisième participation consécutive, 2019-2021.
14:27 Mais c'est leur septième match aujourd'hui dans une Coupe africaine, mais ils n'arrivent pas à gagner.
14:33 Ils avaient le défi de gagner leur premier match, mais ils étaient devant une équipe vraiment...
14:39 Mais le jeu était équilibré. Malheureusement, sur une erreur de penalty, ils perdent le match.
14:46 Il ne faut pas qu'ils se découragent, ils peuvent faire mieux dans les prochains matchs.
14:54 - Grigo, est-ce qu'on a senti la patte d'Amir Abdou, qui a fait quand même une très belle épopée avec le Comore
14:59 lors de l'édition 2021 au Cameroun ? On a vu une équipe mauritanienne véritablement engagée,
15:05 mais après, est-ce qu'elle n'a pas commencé à douter pour totalement laisser l'initiative du jeu à l'équipe Burkina Be.
15:10 - Je pense que le coach, on a senti sa patte, parce que quand il les voit évoluer en 4-4-2 en Los Angeles,
15:17 ils ont empêché surtout en premier mi-temps au Burkina d'évoluer.
15:23 Parce qu'ils ont fermé Blatty, ils ont fermé ce jeu intérieur-là, on n'a pas vu Aziz qui allait être ravitaillé,
15:31 on a senti que le coach avait vraiment mis un bon plan au match.
15:35 Et deuxièmement, c'est que ça exposait les latéraux Burkina Be,
15:40 donc ça fait que les alliés mauritaniens ont été très ravitaillés, ont eu même des opportunités.
15:47 Et à travers cette action, on le voit qu'ils récupèrent l'intérieur, ils exécutent à l'extérieur et puis ça répare.
15:55 Mais malheureusement pour les Mauritaniens, ce qui a vraiment été dommage, ils n'ont pas été à droite.
16:01 Ils n'ont pas été à droite ni sur les derniers passes, ni dans les derniers gestes à la finition, ils n'ont jamais été à droite.
16:07 Et ça, en Coupe d'Afrique, ça paye cash, parce que c'est un jeu qui va se terminer forcément,
16:12 soit devant le but ou devant l'autre but, il faut être vraiment efficace.
16:15 Et quand tu es dans ton temps fort, il faut véritablement concrétiser le temps fort.
16:21 Et malheureusement, ils ne l'ont pas compris, ils n'ont pas réussi à le concrétiser.
16:24 C'est vrai, on peut aussi parler de maladresse, mais Hervé aussi était dans un grand jeu.
16:28 Il était dans un grand jeu, il a joué d'expérience, il a annulé toutes les occasions mauritaniennes,
16:33 surtout les deux-tirs cadrés qu'ils ont pu avoir, il les a annulés.
16:37 Et véritablement, je pense que c'est ce qui a fait que l'inefficacité s'est avérée du côté mauritanien.
16:43 Magula Diop, on est à Mauritanie-Angola, la deuxième journée.
16:48 Qu'est-ce qu'il faudra corriger pour les Maurabitounes ?
16:50 Ça, c'est un peu compliqué, parce que je pense que les Mauritaniens, qu'ils continuent de travailler,
16:57 ils ont un bon coach qui a déjà fait ses prévails à la Commore.
17:00 On a senti sa part, parce qu'il est allé chercher certains joueurs en Europe, en France,
17:06 dans certaines divisions inférieures, qui apportent quand même un plus à cette équipe.
17:11 Elle est en train de faire ses armes.
17:15 On ne devient pas grand sur le continent comme ça.
17:19 Voilà, septième match de la Cannes, ils n'ont enregistré que deux matchs nuls, cinq défaites.
17:26 Bon, je pense qu'on a trop tôt fait de présenter cette équipe de Mauritanie
17:30 comme une équipe qui allait venir révolutionner tout de suite.
17:34 C'est vrai que le président Ayaya fait vraiment du bon travail.
17:38 Et puis, dans les catégories jeunes aussi, et puis même l'équipe féminine,
17:44 ils ont de bonnes performances, donc il y a du bon travail qui est fait.
17:48 Mais maintenant, la sélection doit franchir un cap.
17:52 Et ce cap-là, pour moi, elle ne peut franchir ce cap-là que si elle arrive à avoir
17:58 un ou deux bons attaquants de finisseurs.
18:01 C'est ce qui manque à cette équipe.
18:03 La Namibie a longtemps bataillé, bataillé, pendant des années.
18:07 Finalement, aujourd'hui, elle a eu sa première victoire en Coupe d'Afrique des Nations
18:11 avec deux attaquants hyper percutants.
18:14 Que la Mauritanie continue de chercher, continue de travailler face à l'Angola,
18:19 ce sera un peu difficile pour elle parce que l'Angola, c'est une équipe
18:23 qui a un bloc très compact et une défense de fait.
18:27 Et qui a contrarié énormément cette équipe de l'Algérie.
18:30 À Boaké, la population de la ville de Boaké, de la capitale de Boaké,
18:35 a pris le rythme de la canne.
18:37 Notre reporter Aude Alegbé a promené son micro du côté d'un supporter,
18:41 non seulement burkinabé, mais également mauritanien.
18:44 J'ai été surpris par cette équipe mauritanienne.
18:47 Je ne m'attendais pas à ce niveau-là.
18:51 Surtout le gardien, chapeau au gardien, qui est là, du talent.
18:55 Et puis le numéro 7, surtout, qui a fait un petit pont sur le joueur burkinabé.
18:59 Le meilleur, disons, le meilleur à gagner sur ce match-là.
19:02 On a joué le match et tout. Et j'espère que nous allons gagner,
19:05 que nous allons nous qualifier pour la prochaine étape.
19:07 On est fiers de notre équipe. On les soutient aujourd'hui et demain.
19:11 C'est vrai, la victoire, ce n'est pas pour tout le monde.
19:14 Mais on est derrière et on les soutient.
19:16 Ils ont bien joué, vraiment. On va gagner la chance.
19:19 Vraiment, c'est très important, vraiment. Félicitations, vraiment.
19:22 C'est mercant, vraiment, c'est mercant.
19:25 Ils ont organisé mercant, vraiment, c'est mercant.
19:27 On a joué le match, vraiment. Le match était agréable.
19:30 Nous, on a quitté le score, on a joué.
19:33 Le Burkina n'était pas meilleur que nous.
19:36 Mais c'est pour le coup de chance, les Burkina nous ont battus.
19:39 Pas une faute, ils nous ont gattus. Ils ont gagné un tir au but.
19:42 Ils ont manqué. Mais la Côte d'Ivoire était un grand pays.
19:46 Un pays qui est très béni. Dieu merci. Que Dieu bénisse la Côte d'Ivoire.
19:50 Que la fête continue.
19:51 Je suis tellement qui était loin, que je n'ai même pas voulu que mon pays,
19:56 mes frères, Buklavia, que je suis, moi, j'ai venu perdre un match.
20:02 J'avais prononcé que, j'avais dit, mon frère, 3 à 0.
20:07 Mais Dieu, comme il est fort, il a dit, Dieu il est fort, il a dit,
20:11 il dit non, on peut dire less, c'est trop fort.
20:13 On vient mourir, on fait ce qui est mort.
20:15 On a vu ce qui a été fait. 1 à 0, 1 à 0, 1 à 0.
20:20 Cette victoire là, nous les supporters, on donne à l'FVDP et à l'FDS.
20:25 Que Dieu protège le Burkina, que Dieu protège la Côte d'Ivoire,
20:28 que Dieu peut prendre la victoire.
20:30 Patriotisme, la patriotisme.
20:32 Je suis du voyage 100%, je suis venu supporter le Burkina,
20:35 parce que tous mes amis sont Burkinabés.
20:37 Quand on n'a pas bien fait le déplacement, je les ai représentés dignement ici.
20:40 Nous avons gagné 1 à 0.
20:42 Nous sommes quittés à Bidjan jusqu'ici pour venir prendre un point et trois points
20:46 pour repartir à Bidjan. On ne peut pas perdre.
20:48 Si on perdait, on marchait jusqu'à Bidjan.
20:50 Je vous le dis à tous les Burkinabés, nous sommes chez nous ici.
20:53 Merci aux Mauritaniens aussi qui ont perdu,
20:56 mais c'est une fête internationale.
20:58 Voilà.
20:59 Je n'ai pas fini, je n'ai pas fini.
21:01 Écoutez, écoutez, écoutez, écoutez.
21:04 C'est la joie de la canne et nulle part ailleurs.
21:08 La canne de l'hospitalité, c'est en Côte d'Ivoire,
21:10 pour être complet sur cette poule de boiké.
21:13 Nous avons donc en première position le Burkina,
21:16 ensuite l'Algérie et l'Angola qui se sont neutralisés un peu partout,
21:20 et puis la Mauritanie ferme le banc.
21:22 Nous nous rendons dans la capitale du Poro à Korogo,
21:25 où en inauguration, sinon en match d'ouverture de cette poule à Korogo,
21:30 nous avons eu la rencontre aigle de la Tunisie face aux Warriors de Namibie.
21:36 Et malheureusement, les aigles ont volé plus que bas,
21:39 car battus par les braves Warriors de la Namibie.
21:43 Voyons donc déjà la 87ème minute,
21:45 ce but intervenu par la patte de cet attaquant virvoletant auto.
21:51 Magloa Diop, vous le signifiez avant qu'on arrive à ce dossier,
21:54 que la Namibie avait deux attaquants percutants,
21:57 et ils vous ont donné raison avec ce sublime but inscrit.
22:01 Oui, ils nous ont fait voir de toutes les couleurs
22:04 à la défense tunisienne aujourd'hui.
22:08 Dion Oto, l'attaquant d'Orlando Pires,
22:13 et Peter Chalhué, celui de Mamelodi Sandans,
22:16 ce sont deux attaquants très très très côtés sur le continent,
22:19 et particulièrement en Afrique du Sud.
22:22 Peter Chalhué, c'est le buteur historique de cette équipe des braves Warriors.
22:27 Et Dion Oto, c'est juste son lieutenant.
22:32 Quand c'est deux la match, la Namibie match,
22:35 c'est ce qu'on a pu voir aujourd'hui,
22:36 parce que c'est une équipe qui physiquement,
22:39 je pense qu'elle a du corps,
22:41 la Côte d'Ivoire, on a eu l'habitude de jouer la Namibie,
22:44 elle nous a toujours bousculé.
22:47 Mais contrairement à ses productions passées,
22:52 cette fois-ci, on la sent beaucoup mieux organisée,
22:56 moins de houra football,
22:58 et puis elle s'est mieux exploitée maintenant
23:01 cette transition offensive.
23:04 Je pense que c'est une équipe qui mérite sa victoire.
23:08 Ça, c'est plus la Namibie qui bat la Tunisie
23:11 que la Tunisie qui perd contre la Namibie.
23:14 Félicitations à cette équipe des Namibies,
23:16 comme quoi, à force de travail, on peut avoir des résultats.
23:19 Finalement, la Namibie a sa première victoire à la Cannes.
23:25 Je crois que c'est énorme quand même pour cette équipe des Namibies.
23:32 Maintenant, la suite,
23:35 il faut compter avec cette équipe des Namibies.
23:37 Il faut compter avec cette équipe des Namibies.
23:39 Rigaud sur ce but, on a su grand versement de côté,
23:42 c'est travailler à l'entraînement,
23:43 c'est d'instinct, c'est une amitié,
23:46 une corrélation entre les joueurs d'attaque.
23:48 C'est travailler aussi à l'entraînement,
23:50 et puis c'est la consigne de l'entraîneur.
23:52 Parce que Minderé, il joue la dernière minute,
23:54 il projette quatre attaquants.
23:56 Il a projeté quatre attaquants,
23:57 c'est aux latéraux tunisiens de pouvoir faire la couverture.
24:00 On sent là que le latéral tunisien,
24:03 il est en ville de Yatouk, il assiste.
24:05 Donc les quatre attaquants,
24:07 vous voyez que c'est instant shoot,
24:09 instant shoot déjà depuis les 40 mètres.
24:12 Ça veut dire qu'il recherche avec le long balle,
24:14 en grillant le milieu, avec ses longs balles,
24:17 et rechercher ses attaquants.
24:18 Et ça, il sait pertinemment que ses attaquants sont grand détail,
24:22 et c'est des attaquants qui sont lancés,
24:24 qui peuvent être efficaces à tout moment sur tous les ballons.
24:26 Et donc il lance une balle en cloche,
24:28 c'est aux Tunisiens de bien défendre,
24:30 ils l'ont pas fait.
24:32 Et notamment, cet attaquant-là, il est récompensé,
24:35 parce que depuis le début, il le faisait.
24:39 Moi j'en voulais encore à leur capitaine, à Chaloulélé,
24:43 qui a eu des opportunités comme ça,
24:45 qui n'a pas concrétisé.
24:46 Et là, sur ce coup-là,
24:49 véritablement je pense qu'il vient sauver cette partie-là,
24:53 parce qu'il fallait croire qu'il y avait de la place,
24:56 parce qu'on ne sentait pas cette Tunisie-là.
24:59 On sentait que cette Tunisie-là n'avait pas la même mise sur le match.
25:02 Donc il fallait croire jusqu'au bout.
25:04 Et les Namibiens, on se rappelle bien,
25:06 du 4 à 3, quand ils voient Namibie,
25:08 ça dit qu'ils ont été menés,
25:10 et à chaque fois ils sont revenus au score.
25:12 Donc ils ont toujours ce fighting spirit-là qui les incanne.
25:16 Et aujourd'hui, encore, ils viennent de le démontrer à toute l'Afrique,
25:19 que jusqu'au bout, ils peuvent obtenir quelque chose.
25:22 Il faut faire attention à eux.
25:23 Djani Tarek, on suppose que cette défaite-là,
25:26 personnellement, ne vous a pas ravi.
25:28 Mais là, sur ce but, qu'est-ce qui a manqué dans l'alignement
25:31 et dans l'animation défensive des aigles de Carthage ?
25:33 Moi, je ne reconnais pas la défense tunisienne,
25:35 et surtout que l'équipe nationale de la Tunisie,
25:38 c'est la meilleure défense dans la phase éliminatoire.
25:42 Elle n'a donc ici qu'un seul but.
25:44 Aujourd'hui, je ne reconnais pas les défenseurs.
25:46 Même sur le but, il y a Ali Mahlou, le latéral gauche,
25:49 c'est lui qui était à droite devant celui qui a centré.
25:53 Donc il a laissé sa place.
25:55 La Namibie, c'est une équipe qui a cherché des décalages,
25:58 ils l'ont trouvé.
26:00 La Tunisie a laissé beaucoup de déséquilibre, comme ce but.
26:03 C'est un joli but.
26:05 Regardez, c'est l'homme libre qui vient de loin, auto.
26:07 Regardez la fabuleuse passe.
26:09 Et là, on a su l'action qui aurait pu,
26:12 véritablement, ternir, assommer cette équipe des aigles de Carthage.
26:18 Heureusement que l'arbitre intervient pour signifier cette position de hors-jeu,
26:22 mais ça relève encore la désorganisation de la défense tunisienne.
26:26 Peut-être que la Tunisie n'a pas bien respecté son adversaire.
26:30 La Tunisie a peut-être manqué d'humilité.
26:33 Et à l'affronter, une humiliation si le but était confirmé.
26:38 Ça sera une humiliation pour la Tunisie.
26:40 Mais comme je l'ai dit tout à l'heure, la Tunisie,
26:43 elle se met toujours dans ces situations,
26:46 mais ils savent s'en sortir après.
26:48 Si ce but refusé par le directeur de jeu, Rigaud Gervais,
26:52 c'est bien joué quand même de la part de cette équipe namibienne.
26:56 Oui, je le dis.
26:58 Ils recherchent toujours la profondeur.
27:01 Puisque les Tunisiens veulent œuvrer par un jeu de possession,
27:06 donc ils viennent en groupe.
27:08 Dès qu'ils récupèrent, tout de suite, ils cherchent la verticale.
27:11 Ils ont trouvé l'attaquant de pointe qui a fait un retrait.
27:14 Malheureusement, le buteur s'est vite projeté.
27:18 Il devait temporiser avant les parties pour éviter le piège de hors-jeu,
27:22 mais il a décollé avant le ballon.
27:24 Donc c'est logique qu'il soit derrière tout le monde.
27:27 Il faut dire qu'à ce moment précis,
27:30 l'aspect mental est couronné par le fighting spirit.
27:35 Puisque déjà ils étaient à 1-0,
27:37 ils savaient que les Tunisiens allaient venir,
27:39 ils allaient laisser l'espace.
27:41 On a vu que les attaquants étaient vraiment très rapides.
27:45 Ils se déplaçaient vite.
27:47 Ça fait que quand même, cette Tunisie, il va falloir la revoir.
27:51 Parce que l'alignement aussi de la défense tunisienne,
27:53 quand on regarde l'alignement,
27:55 c'est vraiment mal aligné.
27:57 On ne sait pas qui fait quoi.
27:58 Le latéral était obligé de repartir et de couvrir tout le monde.
28:01 Vraiment, ça fait des heures pour une équipe organisée
28:04 qui a déjà fait le dernier mondial de la Tunisie.
28:08 Et là, on voit qu'ils sont un peu à la rue devant une équipe du Namibie,
28:12 alors qu'ils ont encore d'autres adversaires.
28:14 C'est un manque de communication de la défense namibienne.
28:16 Une désorganisation totale.
28:18 Et puis, je plains encore.
28:20 On sent qu'il n'y a pas de leader.
28:22 Des défenseurs comme Maroud, qui ont une grosse expérience.
28:26 Un défenseur qui a joué à la Ligue,
28:29 qui devait pouvoir avoir de l'impact sur cette défense-là.
28:33 Mais on ne le voit pas.
28:34 Dans le milieu du terrain, c'est la même chose.
28:36 Et en attaque, c'est un copie.
28:38 C'est un copie.
28:40 Il n'y a pas de leader.
28:41 Celui qui devait être le leader, Mzakni, on ne l'a pas vu.
28:46 Il a été très transparent au cours de ce match.
28:49 On a vu un peu Joaïni qui est rentré.
28:51 Il a eu des occasions où il n'a pas pu concrétiser
28:55 l'espoir même du football tunisien.
29:00 Celui qui joue au Danemark, il n'a pas pu avoir cette...
29:07 Achouri.
29:08 Achouri n'a pas pu avoir cette impression sur cette équipe.
29:14 Véritablement, l'équipe est restée sans leader.
29:17 Et ça a vraiment joué en défaveur de ce Tunisie.
29:21 J'espère qu'ils vont se reprendre parce que c'est une grande nation du football.
29:27 Et puis quand même, ils doivent marcher dans les pas des élèves précédents
29:30 tels que Wabi Khaziri et autres, qu'ils doivent pouvoir les encadrer
29:34 pour pouvoir véritablement jouer.
29:35 Sinon, il y avait de la place quand même pour ce Tunisie
29:38 de pouvoir jouer, de pouvoir scorer dans ce match.
29:40 Mais ils ont été très fébriles en attaque.
29:42 Et puis de deux, leur jeu s'est désagrégé au fur et à mesure que la rencontre avançait.
29:48 Et ça fait que pour conséquence, les Namibiens ont terminé...
29:51 On prit confiance et à la fin, ce qui devait arriver, arriva.
29:54 Magoula Diop, quand on regarde le tableau de bord de cette rencontre côté Tunisie,
29:58 on a 61% de possession des balles, 10 tirs, 4 cadrés, 8 corners, 445 passes
30:05 exécutées durant cette rencontre. Malheureusement, aucun but à la clé.
30:09 Peut-être qu'ils avaient voulu prendre la balle pour aller à la maison.
30:13 Quand on a le ballon, il faut bien l'utiliser.
30:18 La possession serve à quelque chose.
30:21 Il ne faut pas faire tourner le ballon uniquement pour faire la passe à 10.
30:26 Je pense que cette possession des balles a été stérile.
30:30 Et c'était voulu par cette équipe des Namibiens qui aime se projeter.
30:35 C'était fait exprès.
30:37 L'entraîneur Namibien Colin Benjamin a mis en place un système
30:43 pour permettre à ces flèches-là qui sont devant d'avoir de l'espace.
30:48 C'est la vivacité namibienne qui a supprimé.
30:52 Je ne sais même pas pourquoi les Tunisiens sont supprimés.
30:55 Je suis tenté de croire ce que le coach Tarek nous dit
31:00 quand il dit que la Tunisie a manqué du militaire,
31:04 qu'elle n'a pas suffisamment respecté la Namibie
31:07 qui pourtant a failli éliminer le Cameroun.
31:12 Parce que cette équipe des Namibiens, par deux fois,
31:15 le Cameroun n'a pas réussi à la battre.
31:18 Je pense que ce sont des performances qui auraient pu amener la Tunisie
31:22 à la respecter un peu plus.
31:25 Mais non, de toute façon, la Tunisie, ce n'est pas le Brésil.
31:29 Ce n'est pas l'équipe la plus flamboyante sur le continent.
31:33 Mais ça a toujours été une équipe rigoureuse dans son jeu.
31:36 Et cette rigueur-là, je ne l'ai pas sentie.
31:38 La Tunisie a appelé l'Italie de l'Afrique, en tout cas dans le football.
31:43 Mais aujourd'hui, je n'ai pas senti cette rigueur-là.
31:46 J'espère qu'elle va se racheter au deuxième match.
31:51 Mais là, c'est face au Mali, deux équipes qui se connaissent.
31:55 Ce sera beaucoup plus compliqué.
31:57 Oui, parce que Tunisie-Mali, ce sont deux équipes qui se connaissent,
32:02 qui...
32:04 Bon, ça a toujours été serré entre les deux.
32:08 Il n'y a pas vraiment une formation qui arrive à prendre le dessus.
32:13 Donc c'est loin d'être gagné pour la Tunisie,
32:16 qui doit tout faire pour ne pas perdre ce match.
32:19 Ici, on est quand même un peu surpris,
32:21 pas par le résultat, mais par la prestation tunisienne.
32:26 Elle n'a rien démontré.
32:28 La Namibie a joué le coup à fond.
32:31 Et puis, elle remporte cette victoire,
32:35 la très belle victoire pour la Namibie.
32:37 Ce qui complique tous les calculs dans le groupe.
32:41 J'ai regardé hier la conférence de presse d'avant-match.
32:45 Le coach namibien, Benjamin, a dit que même si la Tunisie va nous gagner,
32:49 ça va être dans la souffrance et dans la douleur.
32:52 J'ai senti que le match va être très difficile.
32:55 Brave Warriors, en français, c'est les braves guerriers.
32:58 Ils se sont pris un match comme une guerre.
33:01 Dans la guerre, on dit que même si tu perds une bataille,
33:04 ça ne veut pas dire que tu as perdu la guerre.
33:07 Ils ont été concentrés jusqu'au bout.
33:10 Et dans la dernière minute, ils ont marqué le but.
33:13 Félicitations à la Namibie qui a mérité.
33:16 Mais est-ce que la sortie de Keneshi, le joueur al-Khouette,
33:20 et puis le manque véritablement d'un train dans le jeu,
33:23 d'abattage au milieu de terrain de Mssakny,
33:25 qui peut-être avait dans la tête le fait d'être l'un des joueurs
33:29 à marquer durant six cannes,
33:31 est-ce que cela n'a pas joué contre l'équipe de Tunisie ?
33:34 Oui, le changement sur les blessures, c'est des imprévus.
33:38 Ce sont des plans que le coach doit préparer.
33:43 Mais la Tunisie, ça fait longtemps qu'on n'a pas un avant-centre.
33:46 Même à la dernière Coupe du Monde,
33:48 c'est Kazri qui a joué en avant-centre.
33:50 Ce n'est pas son poste habituel.
33:52 On a utilisé ce problème d'avant-centre et de buteur.
33:56 Aujourd'hui, on a vu ce problème sur les occasions ratées.
34:00 En tout cas, la Tunisie doit revoir beaucoup de choses,
34:04 et surtout sur le plan défensif,
34:06 parce qu'on ne reconnaît pas cette défense
34:08 qui était la meilleure sur le plan africain.
34:10 Aujourd'hui, ils doivent revoir beaucoup de choses,
34:13 mais ils peuvent s'en sortir, je suis sûr.
34:15 La Tunisie qui n'a encaissé qu'un seul but en phase éliminatoire
34:18 pour arriver à la canne,
34:20 c'est une flanche d'entrée face à la Namibie.
34:22 Quoi, Trigo ? C'est de mauvais augure pour la deuxième journée
34:25 face à l'Aigle malien.
34:27 Ce sera un duel d'aigle à qui volera le plus haut.
34:29 Oui, mais je pense qu'on le voit sur le deuxième but
34:32 refusé aux Namibiens,
34:34 qu'ils ont commencé à désagréger sur le plan mental.
34:36 Parce qu'on avait vu d'abord une équipe bien organisée
34:39 en premier mi-temps,
34:41 qui ne réussissait pas à ses coups,
34:43 surtout dans la surface de réparation adverse.
34:45 Mais quand même, on a senti une cohérence
34:47 à travers le milieu de terrain,
34:50 que ce soit Silliman ou autre, ils se sont retrouvés.
34:52 Au début, ils se sont créés des occasions,
34:54 mais ils n'ont pas concrétisé.
34:56 Après, il faut reconnaître que les Tunisiens,
34:58 les Algériens ou autres,
35:00 quand ils sont hors de leur base,
35:02 c'est-à-dire quand ils jouent en Afrique noire,
35:04 sur le plan athlétique,
35:06 ce n'est pas la même chose quand ils arrivent à la 60e minute
35:08 ou quand ils arrivent à la 80e minute.
35:10 Chez eux, là-bas, ils ont cette fraîcheur.
35:12 Ça fait qu'ils terminent les matchs forts.
35:14 Et ici, quand ils arrivent ici,
35:16 la chaleur fait que peut-être qu'il n'y a pas l'Egypte.
35:18 La chaleur fait qu'après, ils désagrègent.
35:20 Et là, on a senti tout de suite
35:22 qu'au fur et à mesure,
35:24 et c'est ce coup-là que les gars ont...
35:26 Les Namibiens ont observé
35:28 qu'au fur et à mesure, physiquement,
35:30 ils ne répondaient plus et qu'ils pouvaient tenter quelque chose.
35:32 Donc, ils ont lancé les flèches.
35:34 Et quand même, on a vu la réponse.
35:36 Mais cette Tunisie-là peut revenir.
35:38 Parce que c'est une équipe bien organisée,
35:40 qui est une équipe où quand même,
35:42 c'est des joueurs secondaires,
35:44 donc quand même, c'est des joueurs secondaires.
35:46 Donc, ils peuvent suivre le coup du Mali,
35:48 faire un match nul,
35:50 et puis, le dernier match, gagner contre l'Afrique du Sud.
35:52 Donc, on ne perd pas espoir
35:54 pour cette grande équipe,
35:56 qui est une grande nation de football.
35:58 Ils ont toujours su se relever, ces grandes nations.
36:00 Mais attention, le bémol, c'est que
36:02 peu importe l'Algérie, la Tunisie et autres,
36:04 ils ne réussissent pas trop
36:06 quand la Coupe d'Afrique n'est pas en Afrique du Nord.
36:08 À part l'Egypte,
36:10 qui a l'assurance de remporter
36:12 la Coupe d'Afrique hors d'Afrique du Nord,
36:14 les autres, le Maroc et autres,
36:16 ne réussissent pas.
36:18 Je pense que ça pourrait les jouer encore un mauvais tour.
36:20 Magula Diop, je vous serai pressé de vous prendre la parole,
36:22 mais emboîtons également
36:24 le pas de la chaleur,
36:26 de l'atmosphère. Est-ce que vous pensez
36:28 que cela a joué, en plus de ce que vous vouliez ajouter ?
36:30 Tout le monde s'y attendait.
36:32 Tout le monde sait qu'à cette période en Côte d'Ivoire,
36:34 voilà, nous sommes
36:36 en période, c'est le début de la saison sèche.
36:38 Donc, on sait qu'il fait très chaud.
36:40 Tout le monde s'y attendait.
36:42 Il fallait se préparer en conséquence,
36:44 doser ses efforts en conséquence, s'organiser
36:46 en conséquence. C'est ça la stratégie.
36:48 Il faut pouvoir bien
36:50 s'organiser pour pouvoir
36:52 atteindre ses objectifs.
36:54 Je pense que ce match à la Tunisie
36:56 n'a pas donné vraiment les moyens
36:58 de battre la Namibie.
37:00 On ne l'a pas senti. Moi, je dis,
37:02 la Tunisie, même
37:04 quand elle ne gagne pas, elle ne paie pas.
37:06 Au moins ça. Mais cette rigueur-là,
37:08 je ne l'ai pas sentie aujourd'hui.
37:10 La défense, non pas le Côte Tarek,
37:12 mais c'est la rigueur, l'organisation-là
37:14 qui fait que la Tunisie arrive toujours
37:16 à container ses adversaires, quelle que soit
37:18 la force de ses adversaires.
37:20 Mais là, aujourd'hui,
37:22 peut-être que c'est les Namibiens qui ont su faire
37:24 déjouer la Tunisie.
37:26 La Tunisie se met gravement
37:28 en danger. Parce que là,
37:30 le Mali est tout euphorique
37:32 maintenant. Et quand le Mali
37:34 est lancé comme ça, euphorique comme ça,
37:36 c'est un danger.
37:38 Donc, j'ai vraiment peur pour la Tunisie.
37:40 Mais tout à l'heure, je souriais parce que
37:42 la Tunisie nous a souvent fait ce coup-là
37:44 de se qualifier avec trois points.
37:46 Et puis après, ils balaient le Nigeria,
37:48 ils balaient tout. Ils arrivent dans les
37:50 derniers carrés. Bon, peut-être, pourquoi pas.
37:52 C'est une équipe...
37:54 Non, je ne dirais pas
37:56 pauvre dans son jeu. Non.
37:58 On en dit
38:00 beaucoup de choses au plan footballistique.
38:02 Mais elle n'est pas flamboyante,
38:04 la Tunisie. Voilà.
38:06 Mais cette fois-ci, si elle ne fait pas
38:08 attention, elle va retourner
38:10 à la maison de façon prématurée.
38:12 Et c'est vraiment...
38:14 Ça serait vraiment désolant
38:16 pour cette équipe-là que moi je voyais
38:18 quand même parce que ces dernières années,
38:20 elle était constante dans les
38:22 compétitions continentales
38:24 à la Cannes. Mais là, se faire sortir
38:26 comme ça, ça remonte à quand déjà ?
38:28 Depuis que la Tunisie s'est fait sortir
38:30 au premier tour. Ça commence
38:32 à dater en tout cas. En tout cas,
38:34 depuis que ça commence à dater.
38:36 Mais se faire sortir
38:38 au premier tour... On risque d'arriver à ce scénario, selon vous.
38:40 Ça serait un gros échec.
38:42 Parce que là, s'ils perdent contre le Mali,
38:44 je ne suis pas sûr que cette fois-ci,
38:46 trois points valent suffisamment. Oui.
38:48 À leur passer, trois points. Ils ont su prendre
38:50 les trois points et puis après, balayer tout le monde.
38:52 Mais là, cette fois-ci,
38:54 je ne suis pas sûr qu'ils aient cette chance-là.
38:56 Effectivement, puisque pour passer au second tour
38:58 dans cette Cannes, il y a le répéchage des
39:00 meilleurs troisième. Souvent, trois points
39:02 ont suffi à certaines formations.
39:04 Mais dans une Cannes enlevée, aussi relevée
39:06 que celle-là, ce serait effectivement difficile
39:08 pour les aigles de Carthage.
39:10 La deuxième opposition de cette
39:12 poule a mis aux prises
39:14 cette équipe
39:16 du Mali, à celle des
39:18 Bafana-Bafana de l'Afrique du Sud. On a eu
39:20 une première mi-temps assez
39:22 insipide avec le pénalty manqué
39:24 de Persi-Tao. Mais on va se
39:26 concentrer sur cette deuxième période
39:28 avec déjà l'ouverture du score
39:30 de cette équipe
39:32 malienne qui arrive. Est-ce qu'on
39:34 peut dire que cette ouverture du score
39:36 arrive contre
39:38 le cours du jeu ou elle a mérité ?
39:40 Tu as Djanit Tarek. Non, on a tous vu
39:42 que sur le plan physique,
39:44 l'Afrique du Sud
39:46 a eu cette baisse
39:48 de régime sur le plan physique. Et le Mali
39:50 a pris un ascendant sur l'adversaire
39:52 sur le plan physique, dès
39:54 l'entame de la deuxième mi-temps.
39:56 Donc on a senti que le Mali
39:58 va marquer à n'importe quel moment.
40:00 C'était sur balles arrêtées,
40:02 sur un bon coup de pied,
40:04 le gardien essaie de
40:06 tirer le ballon
40:08 devant le défenseur. Il marque
40:10 son premier but. Et là,
40:12 le Mali domine le match.
40:14 Là, on ne reconnaît plus
40:16 l'Afrique du Sud qui a fait
40:18 une bonne première mi-temps sur le plan offensif,
40:20 avec des occasions, des opportunités
40:22 franches.
40:24 Je crois que le Mali a mérité.
40:26 Et ça fait plaisir de voir
40:28 ce beau stade de Gouan, Amado,
40:30 Koulibaly, de Corogo.
40:32 Ça fait plaisir de voir tout ce public qui vient,
40:34 même les Ivoiriens qui supportent les Maliens.
40:36 Les Maliens se sont sentis chez eux.
40:38 C'est à côté des frontières
40:40 du Mali. C'était un
40:42 bon match. Victoire
40:44 méritée pour le Mali.
40:46 Victoire méritée pour le Mali. On va s'attarder sur ce
40:48 couffrant, Cotrigo. Un modèle
40:50 de couffrant de l'ex-capitaine du Rennes,
40:52 désormais à la réelle société d'Ade.
40:54 Il ne se pose pas de questions. Il botte
40:56 côté fermé et puis ça fait mouche.
40:58 Je pense que
41:00 ils ont été malins. Ils ont placé deux joueurs.
41:02 Le gardien de but, c'est pas
41:04 lequel des joueurs va tout de suite
41:06 frapper le ballon.
41:08 Il va perdre
41:10 forcément une seconde. Et cette seconde
41:12 qu'il perd là, tout de suite,
41:14 sur le deuxième ballon, c'est tellement bien
41:16 enroulé qu'Amari,
41:18 le capitaine, avec son expérience,
41:20 tout ce bagage qu'il a, là on l'a vu
41:22 à Rennes aujourd'hui, il joue en Espagne.
41:24 Je pense qu'à l'affût,
41:26 il a été au deuxième ballon et
41:28 il a marqué. Je pense que quand même
41:30 ça a été déjà préparé. Ils ont des spécialistes pour
41:32 ces coups de pied là. Il ne faut pas oublier
41:34 que c'est cette génération-là
41:36 qui a été préparée par Jean-Marc Guillaume.
41:38 Ils ont payé
41:40 le prix fort.
41:42 Mais je plais un peu
41:44 les Sud-Africains parce qu'ils n'ont pas
41:46 su profiter de leur temps fort.
41:48 Au football, il y a un temps fort.
41:50 Quand tu es dans ton temps fort, que tu as des
41:52 occasions de but, il faut les concrétiser.
41:54 Je n'ai pas aimé
41:56 Pessy Taou, sa manière d'aller
41:58 tirer ce pénalty-là. Je pense que c'est
42:00 l'un des joueurs qui a été la dernière région de la sélection.
42:02 Moi, l'entraîneur,
42:04 il ne tire pas mon pénalty. Voilà. Parce que
42:06 il n'a pas envie. Il a préféré
42:08 aller, rester dans son club
42:10 et venir en dernière minute
42:12 au regroupement. Et là,
42:14 il a le pénalty. Regarde comment il tire
42:16 ce pénalty-là. Ce pénalty, c'est toute l'Afrique du Sud.
42:18 Regardez la bonne dame qui est là.
42:20 Elle a ouvert. Ça bouge comme ça.
42:22 Une spectatrice. Pour dire qu'elle-même,
42:24 elle est étonnée. Voilà. Donc,
42:26 quand tu ne concrétises pas, tu te fais
42:28 rattraper. Au football, on dit que quand tu
42:30 domines, que tu ne marques pas,
42:32 tu es exposé
42:34 à la défaite.
42:36 Donc, véritablement, je pense que Pessy Taou,
42:38 quand il n'a pas concrétisé
42:40 l'opportunité qu'ils ont eue, surtout en premier même temps,
42:42 ils ont eu des opportunités qu'ils n'ont pas
42:44 concrétisées. Les Maliens se sont dit quoi ?
42:46 Ils ont eu le mi-temps,
42:48 à notre tour d'avoir notre mi-temps. Et tout de suite,
42:50 ils se sont mis,
42:52 ils ont revu le milieu, en sortant
42:54 surtout
42:56 Yves Bissouma.
42:58 Dès qu'ils ont sorti Bissouma,
43:00 ils ont calqué le milieu
43:02 adverse. À partir du moment où ils ont
43:04 calqué le milieu adverse, les deux équipes
43:06 évoluent en 4-4-2. Ça veut dire que
43:08 chacun avait 4 milieux. Donc,
43:10 4 milieux contre 4 milieux,
43:12 ils ont récupéré plein de ballons
43:14 et c'est à la suite de ces ballons-là qu'ils ont eu ce coup franc.
43:16 Ils ont eu même l'autre coup.
43:18 On va découvrir ce pénalty
43:20 là, qui vous a mis
43:22 véritablement hors de vous. Voici donc cette supportrice
43:24 totalement à gare après
43:26 ce, on va dire, ce mauvais geste
43:28 technique parce que le pénalty est en réalité
43:30 un geste technique. Oui, mais un geste technique
43:32 qui demande beaucoup plus de concentration.
43:34 Voilà, il a
43:36 vu que,
43:38 parce que quand tu vois Djigit Djarad,
43:40 tu dis que c'est quelqu'un qui ne fait pas le 1,90 mètre
43:42 comme gardien de but.
43:44 Donc, ça t'amuse de ne pas te concentrer.
43:46 Et là, il a appris à se dépeindre
43:48 et il a tiré hors cadre.
43:50 Lui qui évolue à Lali,
43:52 il a assez d'expérience.
43:54 Il a déjà même joué
43:56 en Europe 2 et tout. Donc, je pense
43:58 que quand même, c'est lui qui a
44:00 carrément... Parce que si l'Afrique du Sud
44:02 marque tout de suite, ils ont un bon point
44:04 là, sur le plan du jeu.
44:06 Voilà, on le voit,
44:08 il n'a pas réussi à cadrer.
44:10 Pour un stade, avec
44:12 cette qualité de pelouse là, quand même,
44:14 il a réussi à faire ce geste.
44:16 Ça veut dire qu'il n'a pas pris soin
44:18 de répéter le geste
44:20 et s'attendre à ce penalty
44:22 pour donner ce bonus,
44:24 ce but capital
44:26 pour concrétiser la période
44:28 de domination de l'Afrique du Sud.
44:30 Et le Mali, sachant ça,
44:32 s'est réorganisé.
44:34 Ils se sont réorganisés
44:36 en deuxième mi-temps pour pouvoir
44:38 véritablement... Ils ont dit que nous,
44:40 quand on aura ces gens d'occasion là,
44:42 il ne faudrait pas qu'on s'éloigne. Le Mali a donc pris
44:44 sa chasse à bras le corps. Dès qu'ils ont eu le coup
44:46 franc, tout de suite, vous avez vu,
44:48 ils ont égalisé.
44:50 Ils ont marqué plutôt. Ils devaient égaliser.
44:52 Ils ont marqué et puis ils sont allés chercher ce deuxième
44:54 but là, qui a tué le match.
44:56 Et ils sont rentrés dans la gestion.
44:58 Est-ce qu'on peut dire que c'est le moment
45:00 de la maturité pour cette équipe du Mali ?
45:02 Souvent annoncé, mais malheureusement
45:04 jamais à l'arrivée de ces douze
45:06 nations qui n'ont pas encore emporté la
45:08 canne présente en Côte d'Ivoire.
45:10 Pensez-vous que le Mali fait figure d'outsider ?
45:12 Véritablement. Oui, c'est vrai.
45:14 C'est un outsider. Mais le Mali,
45:16 tout le peuple
45:18 malien,
45:20 ils essaient d'oublier 2023. Parce que
45:22 2023, c'était une année
45:24 où l'équipe nationale
45:26 a échoué sur tous les plans.
45:28 Surtout le match de barrage contre
45:30 la Tunisie.
45:32 Le match de qualification à la Coupe du Monde.
45:34 C'est la Tunisie qui a été qualifiée.
45:36 Elle a gagné 1-0 à Bamako et 0-0
45:38 en Tunisie. C'était amer pour eux.
45:40 Ils avaient cette volonté
45:44 que
45:46 2024 soit
45:48 mieux que 2023.
45:50 Et ça prouve aujourd'hui. Ils ont joué avec
45:52 beaucoup de volonté, beaucoup d'engagement.
45:54 Pour moi, c'est
45:56 le physique qui a fait la différence.
45:58 Avec Senayaku,
46:00 il a marqué un joli but.
46:02 Ça prouve que l'équipe
46:04 a résisté au duel.
46:06 Il a marqué un joli but, le deuxième but.
46:08 Comme je disais tout à l'heure, c'est une victoire
46:10 méritée pour le Mali.
46:12 Victoire méritée pour le Mali. Le groupe RTI
46:14 a déployé la grosse intégrie.
46:16 Il y a plusieurs reporters sur toute l'étendue
46:18 du territoire national.
46:20 Pascal Coney a promené
46:22 son micro et nous propose ce qu'elle
46:24 a réalisé lors de cette rencontre.
46:26 Bonsoir,
46:28 Roméo Coulibaly. Nous sommes
46:30 bel et bien à la place
46:32 de Kumasi et nous avons
46:34 une communauté malienne en feu
46:36 après la victoire des Angles
46:38 du Mali. Je savais que M.
46:40 Traoré Adamo supportait Malien.
46:42 Ok, vraiment, nous sommes
46:44 très contents ce soir.
46:46 Nous sommes à Kumasi à la place
46:48 d'Inchallah. Tellement contents,
46:50 les mots nous manquent. Le Mali
46:52 à la première mi-temps, nous
46:54 étions un peu
46:56 embrouillés, on avait
46:58 un peu peur, plus que
47:00 ce n'était pas facile, ce n'était pas du tout facile.
47:02 Mais j'ai bien vu qu'à la
47:04 deuxième mi-temps, ça allait
47:06 se voir, on allait voir le Mali
47:08 que nous connaissons depuis trop longtemps.
47:10 Vraiment, les Angles
47:12 du Mali, on les avait
47:14 convaincus et vraiment,
47:16 ils ont relevé le défi. Vraiment
47:18 une équipe formidable et
47:20 très, très formidable. Merci
47:22 aux Angles du Mali et merci
47:24 à vous, la Herthoïde.
47:26 Et pour le Mali,
47:28 les Angles du Mali, nous sommes très, très contents
47:30 ce soir. Alors,
47:32 alors M. Adamo,
47:34 est-ce qu'on est confiants
47:36 pour la suite de la compétition?
47:38 Oui, bien sûr.
47:40 Puisqu'on a vu le Mali
47:42 que nous connaissons depuis trop longtemps,
47:44 je vous ai dit que le Mali
47:46 que nous connaissons, ce n'était pas le Mali
47:48 qui jouait à la première mi-temps.
47:50 Et vu
47:52 la deuxième mi-temps que les Angles
47:54 ont fait,
47:56 nous avons confiance aux Angles
47:58 du Mali qu'à la suite
48:00 de la compétition, ils vont faire
48:02 plus meilleur que ça.
48:04 Oui. Bien, voilà
48:06 Roméo Goulibaly, le biais qui prévaut
48:08 ici à la place
48:10 Inchallah de Koumassi. Dans une
48:12 biais électrique, les
48:14 supporters maliens promettent de faire
48:16 la fête jusqu'à X heure
48:18 le soir.
48:20 Allez, merci Pascal
48:22 Coney, ne tardez pas trop parce que le boulot nous
48:24 attend très tôt ici demain matin à la
48:26 RTI, mais en tout cas, merci de nous faire
48:28 vivre au plus près ces réactions
48:30 et ces mots à chaud
48:32 des supporters maliens.
48:34 Magloidiop, cette équipe du Mali
48:36 séduisante, confiante
48:38 pour la suite. Bon,
48:40 soit dit en passant, ça fait plaisir de
48:42 voir la célébration d'Amari Traoré,
48:44 la sixième pelouse, vraiment magnifique.
48:46 Et
48:48 pour ce qui est du Mali, je pense que c'est l'Afrique
48:50 du Sud qui a donné le bâton au Mali
48:52 pour se faire chicoter.
48:54 Voilà, c'est tout. L'Afrique du Sud avait le
48:56 match en main et son
48:58 meilleur buteur en activité, Percy
49:00 Taou, son maître à jouer,
49:02 c'est celui qui a l'habitude de
49:04 finir les actions de cette
49:06 équipe-là et celui-là qui vient
49:08 manquer ce pénalty-là.
49:10 Je pense que son geste technique
49:12 l'a complètement manqué. Vous savez,
49:14 quand le meilleur joueur de l'équipe manque
49:16 un pénalty, ça assombe souvent
49:18 psychologiquement l'équipe. Je pense que c'est
49:20 ce qui est un peu arrivé à l'Afrique du
49:22 Sud et après le Mali a plus confiance.
49:24 Le Mali a renversé l'Afrique du
49:26 Sud et là, comme je l'ai dit, quand le Mali
49:28 est lancé comme ça, c'est très
49:30 difficile et j'ai vraiment
49:32 peur pour la Tunisie, coach Tarek. J'ai vraiment
49:34 peur pour la Tunisie. Oui,
49:36 parce que quand le Mali est lancé comme ça,
49:38 c'est vraiment compliqué.
49:40 C'est aussi ça la glorieuse...
49:42 Ils sont difficiles à contenir
49:44 quand ils sont euphoriques. C'est aussi ça la glorieuse
49:46 incertitude du football et dans cette
49:48 poule logée du côté de
49:50 Corogo, cela nous donne comme classement
49:52 le Mali en tête de
49:54 la poule, suivi de
49:56 cette équipe namibienne. La Tunisie
49:58 à la troisième place et l'Afrique du Sud
50:00 ferme la marche. Demain, sur les
50:02 antennes de RTI 1, vous aurez
50:04 les rencontres Maroc-Tanzanie
50:06 et République démocratique
50:08 du Congo-Zambie. Présentation
50:10 Fatima Sibé. Pour Soir de
50:12 Cannes, épisode 4, c'est terminé.
50:14 Merci à vous, Djani Tarek.
50:16 Merci à vous. Merci, Rigaud Gervais.
50:18 Merci, Roméo. Merci à vous, Maglo Adjob.
50:20 Bonne soirée, Roméo. Le football se conjugue
50:22 au temps de la Cannes sur RTI 2
50:24 dans Soir de Cannes. Rendez-vous à Dogpry
50:26 pour demain, même heure. Merci.
50:28 ...
50:30 ...
50:32 ...
50:34 - Mercredi
50:36 17 janvier 2024,
50:38 sur les chaînes du groupe RTI.
50:40 17h, Maroc-Tanzanie.
50:42 20h, Congo-Zambie.
50:44 ...
50:46 ...
50:48 ...
50:50 ...
50:52 ...
50:54 RTI, diffuseur officiel
50:56 La canne TotalEnergie 2023. La canne, c'est chez nous !
51:00 [Musique]
51:10 [Musique]
51:20 [Musique]

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