Soir de CAN de RTI 1 du 15 janvier 2024 par Roméo Coulibaly
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00:00 [Musique]
00:29 [Musique]
00:38 Début des hostilités footballistiques à Yamoussoukro, au pied de la basilique Notre-Dame-de-la-Paix pour le compte de la Pôle-C.
00:45 Les lions venus du pays de la Teranga ont mangé à trois reprises du scorpion Gambien,
00:50 tandis que l'éléphant de la Guinée et le lion indomptable du Cameroun se sont séparés, bons amis. Un but partout.
00:57 Au stade de la Paix de Boaké, le duel de carnivores entre canidés et félins a accouché d'un match nul.
01:03 Algérie 1, Angola 1.
01:05 Bienvenue dans votre magazine de débrief d'un jour de match, Soir des Cannes, ce 15 janvier 2024, épisode 3.
01:13 Et pour cet épisode, je suis encore en compagnie de professionnels et praticiens du football.
01:18 Coach Rigaud, bonsoir.
01:20 Bonsoir, Roméo.
01:21 Actuel entraîneur du Stélaclub d'Adjame.
01:23 Oui.
01:24 Vous avez passé un bel après-midi de football, j'imagine.
01:26 Oui, vraiment agréablement. Je suis surpris par le résultat du Sénégal qui a confirmé.
01:32 Et puis surtout ce match nul que la Guinée a arraché face au Cameroun.
01:36 Le Cameroun ne sait pas rien.
01:38 Et puis ce match nul aussi que l'Angola vient d'arracher face à l'Algérie, qui est l'un des favoris de cette Cannes.
01:46 Monsieur Magloadiop, journaliste de sport, habitué de cette antenne de RTI 2, puisque vous faites partie de la team de, bien sûr, 3e mi-temps. Bonsoir.
01:55 Bonsoir, Roméo.
01:56 Alors, à l'aise et heureux de faire partie de cette antenne, j'imagine.
01:59 Ah oui, bien sûr, il n'y a pas de problème. On est toujours heureux d'être sur ce plateau et on va toujours donner le meilleur de nous.
02:07 Coach Jean-Christophe Gratica, passé par l'Africa Sport, Yamsoukro FC, également la formation des jeunes au niveau de la Girondins et Bordeaux. Bonsoir.
02:15 Bonsoir, Roméo.
02:16 Alors, si on vous disait, quel est le match qui vous attire particulièrement ?
02:21 J'ai bien aimé le match Sénégal-Gambie, parce qu'il y a eu la maîtrise du côté du Sénégal.
02:30 Mais c'était trois matchs avec des contenus différents, des histoires différentes.
02:36 Et puis, on a vu encore que deux gros morceaux, que sont le Cameroun et l'Algérie, ont été tenus un échec.
02:44 Alors, sans plus attendre, nous avons eu trois matchs au programme de la journée.
02:48 On va tarder sur la première rencontre qui a été diffusée sur le canal de RTI 1.
02:53 C'est l'entrée en liste du champion en titre, les Lyons de la Teranga, qui ont fait une belle impression.
03:00 Mais déjà en première période, on va partir avec ce garçon qui, pour moi ou pour les analystes, a illuminé cette rencontre-là, Lamine Kamara.
03:10 Lamine Kamara, auteur d'un doublé, coach Rigaud.
03:13 Oui, il a été auteur d'un doublé et je pense que c'est lui qui a été l'homme du match.
03:18 Parce que pour son jeune âge, une première fois, c'est-à-dire qu'au niveau des seniors, c'est sa première Coupe d'Afrique,
03:26 on n'a pas vu de Ghana Gay, c'est plutôt Lamine Kamara qui est aligné par le coach.
03:31 On est tous surpris, on regarde ce que ça va donner et voilà.
03:35 Il est excellent, il fait un doublé, n'importe lequel de ses deux buts, je pense que c'est de là qu'il est ratiste.
03:47 Quand on voit tout de suite qu'il se met ça, le trou sur le premier but, on voit tout de suite sa prise d'info, son enchaînement, son contrôle de son enchaînement.
03:58 Une fois croisé, il laisse pantoufler le gardien. Je pense que ce jeune homme-là, déjà il s'annonce, c'est vrai que c'est son premier match,
04:08 mais il s'est retrouvé là, dans cette surface-là, en relayer le plus souvent.
04:13 Parce que quand il se met ça, que tu as Sagiomane de l'autre côté, on se dit que tu as trois attaquants avec l'affichage de Diallo.
04:21 Mais lui, il est venu à chaque fois s'ajouter à ses attaquants pour pouvoir apporter cette lumière.
04:27 Parce qu'on a vu que cette Gambi reculait, il laissait l'espace devant.
04:33 Et lui, il a apporté la solution, il a résolu ce match-là, il a donné vraiment de l'allant à ce Sénégal là,
04:40 qui en avait besoin pour pouvoir confirmer sa suprématie.
04:44 Parce que le Sénégal jouait quand même, c'est-à-dire qu'on entrait en lice, le Sénégal on sait que c'est le tenant du titre.
04:50 Comment il allait s'en sortir, ce jeune-là a trouvé la solution.
04:54 A son jeune âge, à 20 ans, véritablement, chapeau à lui, un doublé pour son premier match, c'est pas donné à tout le monde.
05:01 Maguadiop, les instants auxquels il inscrit le but, 52ème, également 86ème, à l'entamme de la seconde période, en clôture de cette période,
05:10 c'est des moments clés pour un gamin comme ça, prendre ses responsabilités devant Sagiomane ?
05:14 Oui, c'est un moment clé si on peut le dire, parce que, surtout son deuxième but, permet au Sénégal de faire le break.
05:25 Parce que quand même, le Sénégal était en supériorité numérique, mais 1-0, il n'était pas à l'abri.
05:32 Donc avec ce deuxième but-là de Lamine Kamara, bien lancé par Ismail Assa, il est allé, il a inscrit ce deuxième but,
05:42 je pense que c'est le but le plus important, pas le plus beau peut-être, mais c'est le plus important de ce match-là.
05:48 Et puis après, le troisième but, là c'est la beauté vraiment du but qui nous retient.
05:56 Ce que je peux dire de ce jeune homme-là, 20 ans, né au Sénégal, formé au Sénégal, là je suis très content que ce jeune-là soit magnifique aujourd'hui,
06:06 parce que c'est la preuve qu'en Afrique, on forme aussi de bons footballeurs, et qu'on peut être un très bon footballeur sur le continent africain,
06:14 et aller confirmer au plus haut niveau.
06:16 Alors formé à l'Académie Génération Foot, et puis après, il a été transféré naturellement au FC Metz, qui est partenaire de Génération Foot.
06:26 Ce jeune de 20 ans a été vainqueur d'abord du Chane, en Algérie, et puis ensuite de la Canne U20.
06:34 Et il a, il n'en se met à rien pour cette décompétition, il a été le meilleur joueur de ces deux compétitions.
06:39 Il monte en puissance, c'est une association écologique.
06:41 Et là il franchit un cap chez les seniors, et premier Cannes, deux buts, comme du match, je pense que c'est une très belle histoire,
06:50 mais aussi la matérialisation de la profondeur du banc de cette équipe du Sénégal,
06:55 qui se permet de se passer de Sheikou Kouyate, de Nampalis Mendi, de Idrissa Ganagei, et qui déroule de cette façon,
07:03 je pense que cette équipe du Sénégal là, elle a vraiment un effectif de qualité,
07:11 quand on a vu aujourd'hui des jeunes comme Lamine Kamara, c'est Sénégal là, il va falloir le respecter,
07:19 mais je suis plus déçu de la Gambie que satisfait de la Sénégal.
07:25 On y arrivera pour ce qui est de la Gambie.
07:27 Grattekapp, c'est logique, distinction de Lamine Kamara, seulement 20 ans, qui a désigné homme du match.
07:35 Oui c'est logique, il a fait un match hors du commun, qui sort de l'ordinaire, il a fait une grosse performance.
07:41 Maintenant il va falloir qu'il confirme, le plus dur est à venir.
07:46 Mais c'est sûr qu'il a participé grandement à la victoire de son équipe aujourd'hui,
07:52 même s'il y a eu d'autres faits de jeu qui ont fait que le score a été large en faveur du Sénégal.
08:00 Alors pour fermer autour bien sûr de cette affiche, Sénégal-Gambie, l'homme du match,
08:06 Lamine Kamara, vous partagez entièrement cette affiche ?
08:09 Oui, entièrement, entièrement partagé, parce qu'il a été insélé.
08:13 Un doublé, et puis deux, c'est que quand même il a apporté au Sénégal là, qu'il en avait besoin à ce moment clé.
08:21 Oui, ce Sénégal là qui est apporté par Lamine Kamara, c'est la jeune garde sénégalaise,
08:26 c'est le plus jeune joueur à réaliser un doublé après Ali Zoutouni, en 2000, après la Cannes 2000.
08:32 A seulement 19 ans et quelques mois, lui, Lamine Kamara vient de faire voler en éclat ce record.
08:37 C'est la formation, comme l'a dit M. Magloidiop.
08:39 Mais appuyons maintenant au niveau des Scorpions Gambiens.
08:42 Magloidiop, vous parliez de la déception de cette équipe Gambienne,
08:46 plutôt que de l'allant offensif de cette équipe sénégalaise.
08:49 Oui, je suis vraiment déçu de cette équipe Gambienne,
08:54 parce que quand même le coach Tom Saint-Fiette est en poste depuis 2018,
08:59 ce qui est un peu rare quand même sur le continent.
09:01 Ça fait six ans, presque, qu'il a cette équipe.
09:03 Donc, il a eu le temps quand même de mettre en place un très bon projet de jeu,
09:08 à l'image de Alou Sissé qui était là bien avant lui.
09:11 Lui, il est là depuis 2015, mais il a eu le temps de travailler.
09:14 Et cette équipe Gambienne, qui joue un quart de finale lors de la dernière Cannes aux Camerouns,
09:22 et tout le monde, d'au moins en ce sens, cette équipe des Scorpions,
09:27 elle la présente comme vraiment la nouvelle terreur du continent.
09:32 Au moment où on commence à élever cette sélection, c'est là qu'elle nous déçoit.
09:37 La Gambie est dans la même poule que les éléphants.
09:42 Dans les éliminatoires mondiaux, en 2026, la Gambie joue le premier match au Burundi, elle perd 3-2.
09:51 Et le deuxième match, elle accueille la Côte d'Ivoire en Tanzanie, elle perd 2-0.
09:56 Et là, elle aligne aujourd'hui une troisième défaite d'affilée face au Sénégal.
10:02 Donc, non seulement la Gambie se retrouve incapable de battre des sélections moins cotées comme le Burundi,
10:09 mais quand elle a affaire à de gros cylindrés du continent, elle étale toutes ses limites.
10:15 Aujourd'hui, j'ai vu vraiment peut-être le côté Mr Hyde de la Gambie.
10:24 J'espère qu'elle va se ressaisir, mais vraiment, la manquée de maîtrise à l'image de cette faute de son joueur,
10:32 qui fait qu'il prend un carton rouge.
10:34 Et je vous l'ai dit la dernière fois ici, quand on voit les cartons rouges qui sont sortis aujourd'hui,
10:39 Ivan Ndika, il a échappé.
10:41 Effectivement, et vous Adams, le joueur de Cardiff qui handicap son équipe à la fin de cette première période,
10:50 Jean-Christophe Gratteca, vous aviez un mot pour cette équipe gambienne.
10:53 Est-ce que ce carton rouge a été le fait de jeu de cette rencontre ?
10:56 Oui, ça a été un élément très important.
10:58 Je suis d'accord avec ce que vient de dire Mangwa,
11:00 c'est que moi aussi, je fais partie des déçus de la prestation de la Gambie.
11:05 Je m'attendais à ce qu'ils fassent meilleure impression,
11:09 qu'ils ont un plan de jeu où ils savent bien défendre, bien en bloc,
11:14 sachant aussi ressortir les ballons comme il faut.
11:16 Mais là, je pense qu'il y a plusieurs éléments.
11:18 Il y a le fait d'avoir encaissé un but très, très tôt dans le match, à la quatrième minute,
11:23 sur une erreur d'inattention, sur une touche vite jouée,
11:27 sur un second ballon où ils ne sont pas, et puis après un adversaire
11:31 où les Gambiens sont loin et pas à distance d'intervention,
11:36 et qui a tout le loisir pour marquer le but.
11:38 Et puis effectivement, ce deuxième fait de jeu,
11:41 qui est l'expulsion du joueur Gambien, qui handicap fortement son équipe.
11:47 Alors, il ne faut pas tout remettre en cause.
11:49 Sur les trois derniers matchs, effectivement, il y a trois défaites.
11:51 Mais il y a une défaite au domicile contre la Côte d'Ivoire,
11:55 qui est un des favoris de ce Cannes,
11:57 et puis contre le Sénégal, qui est aussi un des favoris de ce Cannes.
12:01 Je pense que la Gambie peut faire face contre la Guinée,
12:08 parce que le coach travaille depuis effectivement cinq ans.
12:13 Il faut se rappeler où était la Gambie quand elle était arrivée.
12:17 C'est une équipe qui n'avait pas gagné un match depuis cinq ans.
12:21 Et puis il est arrivé, il a dit je vais les qualifier à la Cannes.
12:24 Il est allé chercher des joueurs à droite, à gauche, en Europe, dans tout le continent,
12:28 pour former une équipe. Il a instauré une discipline.
12:31 Et puis il a payé de sa personne pour qualifier l'équipe,
12:35 quart de finaliste à la dernière Cannes.
12:38 Et puis là, il les a qualifiés de nouveau, au dernier match, certes, contre le Congo.
12:43 Ils étaient menués 2-0 à la mi-temps.
12:45 Mais ils ont eu les ressources pour terminer sur un match nul.
12:49 Donc voilà, il ne faut pas tout remettre en question,
12:51 même si c'est vrai que je suis déçu de la prestation de la Gambie.
12:54 Coach Rigaud, le tableau de bord nous donne ceci.
12:57 66% de possession des balles pour cette équipe sénégalaise.
13:01 12 tirs, dont cinq cadrés, six corners.
13:04 On va dire que c'est une domination nette,
13:07 où le score ne reflète pas forcément le jeu que vous avez remarqué sur votre écran.
13:12 Non, mais je pense qu'ils ont payé moins cher,
13:16 parce que le Sénégal pouvait payer plus.
13:18 Le Sénégal pouvait encore pousser à 4 ou 5 buts.
13:21 On a même vu que Sadio Mane reste mieux.
13:25 Donc ça veut dire que le Sénégal pouvait faire plus.
13:28 Mais surtout, ils n'ont pas œuvré seulement au niveau des buts.
13:33 Le Sénégal a contrôlé le match du début jusqu'à la fin.
13:37 Ce but à la quatrième minute a beaucoup fait du bien au Sénégal
13:40 et a fait vraiment du mal à la Gambie, il faut le reconnaître.
13:43 Parce que quand on l'entend du jeu, on sait que c'est un derby.
13:47 Ils sont voisins et dès que le Sénégal a réussi à marquer tout de suite,
13:51 l'option mentale va du côté sénégalais.
13:56 Et eux, c'est à leur déficit, et c'est qui a pesé dans la balance.
13:59 Ils ont mis du temps à revenir, on a vu,
14:02 mais ils ont buté sur un Sénégal qui a su jouer le coup aussi.
14:06 Parce qu'on a vu que la Gambie jouait un football un peu plus vertical.
14:11 C'est vrai que c'était un football de transition, mais il était plus vertical,
14:14 il était vraiment dans l'axe.
14:16 Et le Sénégal a compris.
14:18 Ils ont mis Koulibaly dans l'axe, ils ont mis une sentinelle qui s'appelle Diallo.
14:23 Donc à trois étages, ça a déjà facilité la récupération.
14:28 Que ce soit au sol, dans les resserrements de lignes,
14:31 ou d'une manière aérienne, dans la bataille, dans le duel aérien.
14:34 Et ça fait que le Sénégal a été encore plus à l'aise.
14:36 Même quand ils se centraient, quand ils envoyaient des centres,
14:39 Koulibaly était là et c'était un peu tranquille.
14:42 Et les Sénégalais qui ont trouvé un peu, comme ils connaissent bien l'équipe gambienne,
14:46 ils ont vraiment trouvé la réponse aux questions que les attaquants gambiens ont posées.
14:57 Et puis de deux, c'est qu'ils ont su attaquer cette Gambie-là.
15:01 Parce que sur le côté, quand tu as l'autre côté, Saidiou Mané,
15:05 qui percute du côté gauche, et que tu as l'autre côté aussi, Ismael Sarr,
15:10 et qu'ils ont des soutiens avec des latéraux qui viennent créer le 2 contre 1,
15:15 facilement, ça fait que les Gambiens, sur leur côté, étaient à la rue.
15:19 Et en voulant résoudre le problème de côté, vous avez vu qu'ils ont ouvert l'axe
15:23 avec Lamine Kamara qui a trouvé la solution, qui a fait un doublé à l'intérieur.
15:28 Donc ça veut dire qu'ils étaient à un moment donné débordés.
15:31 C'est le Sénégal aussi qui a su trouver la réponse aux questions posées par cette équipe gambienne-là.
15:37 Justement, pour parler de réponses posées aux problèmes de cette équipe gambienne,
15:41 on va, avec l'aide de notre reporter spécial du côté de Yamsoukro,
15:45 avoir les impressions du premier buteur, Pab Gueye, et ainsi que Crépin Djata.
15:50 L'essentiel a été fait, on a été cohérent sur notre jeu, on savait ce qu'on voulait faire.
15:57 Maintenant, on a joué contre nos frères gambiens, surtout les féliciter,
16:02 parce que c'est une équipe, on les a pris au sérieux parce qu'on sait qu'ils ont de la qualité.
16:07 Aujourd'hui, on a gagné ce match, maintenant on passe à autre chose,
16:12 on va commencer à penser au Cameroun et essayer de se reposer.
16:15 On a fait le travail qu'il faut, comme je l'ai dit, il faut respecter cette équipe gambienne.
16:19 Ils ont des arguments et je leur souhaite le meilleur pour les deux prochains matchs.
16:23 Tout d'abord, déjà, je suis très content pour la victoire,
16:26 parce que le plus important c'est l'équipe.
16:30 On a su mettre trois buts, franchement c'est très bien, on est très content, on va se reposer.
16:36 Et après, moi personnellement, c'est un bon but pour moi, c'est le premier en sélection.
16:42 Ça faisait longtemps que je n'étais pas venu jouer avec l'équipe,
16:48 mais je me suis tenu prêt pour jouer ce genre de match.
16:51 Aujourd'hui, j'ai tout mis, tout ce que je pouvais mettre,
16:55 que ce soit les kinés, les préparateurs physiques, pour être prêt à la quête.
16:59 C'était un objectif. Dès que j'ai eu le nombre de mois que j'avais à faire, c'était l'objectif.
17:05 Aujourd'hui, ça veut dire que j'ai beaucoup travaillé.
17:10 Maintenant, ce n'est pas une fin en soi, je vais continuer à travailler et aider l'équipe.
17:13 Comme je vous l'ai dit, le plus important c'est l'équipe.
17:16 C'est Papguay à 100% ou pas, mais quand il est là, il va tout donner, c'est le plus important.
17:22 Merci à Mohamed Diabaté, au stade Charles Connaubain et à Yamsoukro pour ces impressions d'après-match.
17:28 Ce sont des buts qui sont portés par la marque de la Ligue 1,
17:34 un but d'un pensionnaire de Marseille et l'autre de Metz.
17:38 Voyons un peu comment ont vécu les supporters sénégalais dans la commune d'Abidjan.
17:43 Nous avons Pascal Conné qui a promené sa caméra dans les rues de Trècheville pour nous sortir quelque chose de spécial.
17:49 Abdel Oumbaï est coordonné à Trècheville. Ce Sénégalais vit en Côte d'Ivoire depuis une dizaine d'années.
17:57 Entre plusieurs commandes de chaussures, il préfère prendre des forces avec ses amis.
18:02 Au menu, un bon plat de tchétchés.
18:06 Entre deux bouchées, le match du Sénégal est à l'ordre du jour.
18:10 Vous les gamins, préparez-vous.
18:12 Voilà, il n'y a pas de pitié.
18:15 Non, deux zéros au petit.
18:17 L'espace choisit pour suivre le match et le village Khan de la cité cosmopolite de Trècheville.
18:22 Comme Oumbaï, ils sont donc nombreux dans ce village Khan pour suivre le match.
18:27 La rencontre est dominée par les lions du Sénégal qui finissent par s'imposer 3 à 0.
18:34 La Gambie a pris le carton rouge dans le match.
18:37 Ça a handicapé beaucoup.
18:39 3 à 0 pour le Sénégal aujourd'hui.
18:41 Félicitations pour le Sénégal.
18:43 Encouragement pour les Gambies.
18:45 Gambie là, c'est le petit frère.
18:47 Regarde, Sénégal-Cameroula.
18:49 Envoie, tu vas avoir un vrai lion.
18:52 Quand le Sénégal a organisé, on a pris ça au Sénégal.
18:55 Nous aussi, on a pris ça ici.
18:57 Pour voir, le Sénégal a eu une finale.
18:59 Face à la Gambie, le Sénégal confirme sa suprématie.
19:02 Les lions de la terre en gare seront face au Cameroun le 19 janvier prochain.
19:16 Merci à Pascal Conné et à Samassi Abou-Draman pour leur incursion.
19:21 Au plus près des populations qui vivent en Côte d'Ivoire et qui vibrent au nom de la canne.
19:28 Suivons l'élément d'Abou-Draman et Samassi.
19:30 On va retrouver notre reporter Abou-Draman et Samassi pour d'autres occasions.
19:42 Le deuxième match de cette journée était le duel, comme j'aime le dire, de carnivores.
19:47 Un de ce duel-là entre, bien sûr, Guinée et Cameroun.
19:52 Un duel fratricide entre les signes, on va dire astrologiques, sinon les animaux de la brousse.
19:57 Duel 1-1, ils se quittent.
19:59 Bons amis, un point de perdu, un point de gagné.
20:02 Quelle est votre appréciation, Magladiop ?
20:04 Bon, je pense que ce match est récemment un peu le troisième match de l'Algérie.
20:10 Ça dit, on a deux gros cylindrés du continent, le Cameroun et l'Algérie,
20:14 qu'on serait tenté tout de suite de donner favoris au regard de leur passé.
20:22 Non seulement de leur passé dans la poule, mais de toutes leurs performances au niveau mondial même.
20:29 On serait tenté de les donner favoris quand on regarde également leurs palmarès.
20:33 Mais il se trouve qu'au football, il y a ce qu'on appelle la bête noire.
20:37 Ça existe au football, vous pouvez battre tout le monde,
20:41 même les adversaires censés être les plus difficiles,
20:45 mais il y a des équipes que vous n'arrivez pas à battre.
20:48 C'est le cas du Cameroun face à la Guinée.
20:52 Je pense que déjà en 1998, le Cameroun n'arrivait pas à battre la Guinée, ils se battent deux-deux.
20:57 Et puis en 2015, dans notre poule, vous vous souvenez, ils se battent un-un face à la Guinée.
21:02 Aujourd'hui, le Cameroun prouve encore toutes les difficultés face à la Guinée.
21:07 Et je pense que c'est la Guinée qui perd deux points.
21:10 Le Cameroun, pour moi, gagne un point.
21:12 La Guinée passe vraiment par rapport à un fait de jeu.
21:15 Je pense que cette expulsion de François Kamano a considérablement pesé sur ses résultats.
21:25 Sinon, la Guinée aurait pour moi pu aujourd'hui en réussir une victoire,
21:31 comment on appelle, très probable face à cette équipe du Cameroun.
21:37 Donc, ce résultat ne me surprend pas.
21:40 Il reflète vraiment la confrontation entre ces deux pays-là.
21:48 Même quand on regarde la rencontre, il y a quelque chose qui s'est cassé au niveau de l'équipe guinéenne
21:55 après l'expulsion de François Kamano.
21:59 Et Kaba Diawara, le sélectionneur, a dû un peu revoir ses plans.
22:03 Déjà, même quand son équipe est au complet, il est très défensif.
22:07 Donc, imaginez quand il en a une, il est numérique.
22:11 Je pense que cette égalisation de Franck Magri aurait pu défendre mieux.
22:18 Mais le Cameroun a quand même poussé en seconde période à égaliser.
22:23 Il avait tout le temps de marquer ses deuxièmes buts.
22:25 Là, ils n'ont pas pu.
22:26 Les deux équipes se quittent vraiment de bons amis.
22:30 C'est un résultat qui arrange le Sénégal.
22:34 Pour moi, le Cameroun avait plus à perdre sur cette rencontre.
22:39 C'est presque une victoire pour la Guinée.
22:43 Mais je pense que la Guinée perd quand même deux points.
22:46 Une victoire au goût amer pour Magra Diawara, puisque c'est un nul,
22:49 qui a un goût de victoire pour cette équipe camerounaise.
22:52 La Guinée inscrit un but très tôt.
22:54 Dans cette canne, on a des buts qui arrivent très vite.
22:56 La Côte d'Ivoire à la quatrième minute.
22:58 On a également Moustapha Mohamed, l'attaquant des Nantes avec l'Egypte,
23:02 qui inscrit un but très tôt.
23:03 Aujourd'hui, encore la dixième minute, vous avez Mohamed Bayou,
23:06 que nous allons regarder à l'écran.
23:09 C'est un but d'instinct.
23:11 C'est un but qui arrive comment avec ce Mohamed Bayou,
23:14 qui est aujourd'hui au Havre prêté par le LOSC ?
23:16 Non, mais il faut reconnaître le travail extraordinaire
23:19 que l'équipe guinéenne a fait sur cette action.
23:22 Sur ce pressing-là, vous avez vu que dès qu'il y a eu cet embuscade,
23:29 tout de suite, ils sont venus là.
23:32 Et sur ce deuxième ballon, vous allez voir le pressing qui va se déployer.
23:35 C'est ce pressing-là qui paye, ce contre-pressing-là qui a payé
23:38 pour permettre à eux de marquer ce but.
23:41 Évidemment, il faut dire que les Guinéens, moi, je salue le travail extraordinaire
23:46 que Kabaddi Aouara est en train d'abattre parce que sans Sebu Girassi,
23:50 sans Nabi Keïta, sans Isiaga et autres,
23:53 il y a toutes nos générations qui sont en train de se mettre en place.
23:56 Et elle est excellente.
23:58 Elle supprime le Cameroun parce qu'on sait que dans ce match-là,
24:02 c'est le Cameroun qui était favori.
24:03 Et on a vu cette fougue-là, surtout dans les 15 premières minutes,
24:07 cette Guinée-là qui a aboyé ce Cameroun-là,
24:11 qui était vraiment aux abois.
24:13 Malheureusement, le carton rouge est venu changer les choses.
24:16 Mais ce contre-pressing a véritablement été payant sur cette action.
24:21 J'aurais voulu qu'ils continuent dans cet élan,
24:24 mais moi, j'ai été un peu déçu.
24:26 Après, les buts, ils ont reculé.
24:28 Alors que cette Guinée n'a pas vocation défensive.
24:32 Elle a beaucoup de vocation offensive avec des jeunes joueurs comme Kourouma,
24:37 comme Agibou, qui aiment tenir le ballon,
24:42 qui ne savent pas trop reculer, qui savent défendre en avançant,
24:45 qui savent impacter avec ce genre de pressing.
24:48 Mais quand ils ont mené tout de suite, très tôt,
24:51 ils ont reculé pour chercher à continuer ce Cameroun-là,
24:54 pour laisser le ballon au Cameroun.
24:57 Et évidemment, ça leur a apporté plaisir
24:59 parce que c'est ce genre d'action que Kamano a appris au 14 rouge.
25:04 Parce que, comme je l'ai dit, défensivement,
25:06 ils n'ont pas cette grande culture de savoir défendre,
25:08 mais ils ont la grande culture de pouvoir utiliser le ballon.
25:12 Et en utilisant le ballon dès l'entrème du match,
25:14 ça a beaucoup gêné les Camerounais,
25:16 parce que la possession du ballon,
25:18 et surtout que cette possession était beaucoup plus verticale,
25:21 avec du rythme, surtout dans les déplacements.
25:24 Les Camerounais, on les connaît,
25:26 ils ont des muscles, ils se déplacent assez vite.
25:30 Alors que les Guineens se déplacent un peu vite,
25:32 ça a vraiment perturbé ce Cameroun-là.
25:34 Mais malheureusement, après le but,
25:36 ils ont reculé et à force de reculer,
25:38 ils sont tombés dans le panneau, le Cameroun est revenu.
25:40 C'est un peu ma déception, sinon ils ont fait un bon match.
25:44 Avant donc d'arriver à ce fait de jouer ce carton rouge,
25:46 Mohamed Bayo, désigné homme du match,
25:48 Jean-Christophe Gradcap ?
25:50 Oui, je pense que c'est logique.
25:52 C'est lui qui marque le but.
25:54 C'est lui, quand l'équipe s'est retrouvée à 10,
25:56 qui a été le premier rideau défensif,
25:58 et puis la première source de proposition
26:01 sur du jeu long, sur les contre-attaques.
26:04 Donc il a été très généreux, il est sorti à la 85e,
26:07 après avoir fourni beaucoup d'efforts.
26:10 Je pense que le match nul est un résultat logique,
26:13 au vu du contenu du match.
26:16 J'ai été agréablement surpris par cette équipe de Guinée,
26:19 et par la qualité de ces jeunes joueurs,
26:22 notamment au milieu de terrain.
26:25 Avec Guy Valhougui, Bayo, Connaty, et puis Camara,
26:32 je crois, qui ont de la qualité.
26:36 Après, bien sûr, un des tournants, c'est cet explication.
26:39 Justement, le carton rouge qu'on voit là,
26:41 est-ce qu'il est évitable, ce carton rouge,
26:43 François Camano, qui est au pressing ?
26:45 On ne sent pas l'intentionnalité de faire mal.
26:48 Magloa Diop, c'est un carton rouge logique pour vous ?
26:51 Les consignes sont claires.
26:54 On a vu ça au Mondial, au Qatar.
26:58 C'est là que j'ai compris que les consignes aux habitants
27:01 sont claires dans ce sens-là.
27:03 Une semelle, quel que soit l'endroit où elle est placée,
27:05 c'est un carton rouge.
27:07 Aujourd'hui, tout le monde sait ça au football.
27:09 Donc, ceux qui ont beaucoup plus d'expérience,
27:12 arrivent à éviter ce genre de fautes.
27:14 Et ceux qui ont moins d'expérience,
27:16 se font prendre.
27:18 C'était le cas non seulement pour le joueur Gambien.
27:22 C'était la même chose.
27:24 C'était le même type de fautes.
27:27 Je pense que c'est un message qui est bien envoyé là,
27:30 à nos éléphants, qui, pour moi, au match d'ouverture,
27:34 ont eu la chance.
27:36 Restons dans le cadre de ce match.
27:38 Mais quand même, il faut qu'on se rende compte que
27:41 il ne faut pas conclure le scandale après.
27:43 Parce que c'est des fautes aujourd'hui qui valent des cartons rouges.
27:46 Mais ça peut échapper à la bite.
27:48 La preuve, pas deux fois les habits ont donné des cartons jaunes.
27:51 Mais ils ont été rappelés par la VA.
27:54 Donc aujourd'hui, il y a la VA qui existe
27:56 et qui permet à la bite de reconsidérer sa décision.
28:02 Et c'est ce qui est arrivé.
28:04 C'est tout à fait logique, ce carton rouge.
28:06 Très évitable. Il n'y a pas de danger.
28:08 Nous sommes dans l'entrejeu.
28:10 Le joueur ne va même pas vers son but.
28:12 Et puis, il ne vient pas derrière.
28:14 C'est un dangereux point.
28:16 Il met en cause l'intégrité physique de son adversaire.
28:19 C'est tout à fait mérité.
28:21 Il sort, il pénalise son équipe.
28:23 Et aujourd'hui, par sa faute, la Guinée passe à côté d'une victoire
28:27 qui lui aurait assuré pratiquement une qualification en huitième de finale.
28:32 Alors Mohamed Bayo, désigné homme du match,
28:35 a réagi au micro de notre reporter Moyabi Diabaté.
28:39 Je pense qu'on a fait un bon match.
28:42 Ce trophée, il est pour toute l'équipe.
28:45 On a résisté malgré qu'on avait pris le carton rouge.
28:48 Je suis content de mon match, mais je ne suis plus content pour l'équipe.
28:52 Je suis un joueur qui ne me prend pas la tête.
28:54 Même si les occasions viennent, elles ne marquent pas.
28:56 Je sais qu'au bout d'un moment, ça va venir et je vais marquer.
28:59 Je ne me prends pas la tête par rapport à ça,
29:01 mais je suis content d'avoir marqué et d'avoir permis à l'équipe de faire un match nul.
29:05 Le carton, on a revu l'action.
29:08 Il va peut-être mettre le pied, mais je ne pense pas qu'il veut le faire mal.
29:13 Après, l'arbitre a pris sa décision.
29:15 On ne peut pas revenir dessus, mais c'est dommage.
29:18 Alors, ce carton rouge intervient donc à la fin de la première période.
29:22 On revient en jeu et à la 51e minute, il y a ce pressing du Cameroun
29:26 qui arrive à égaliser sur cette action que nous découvrons maintenant à l'antenne.
29:31 Jean-Christophe Grattecap.
29:32 Oui, moi, je pense que c'est le but égalisateur.
29:36 C'est plus une faute au départ sur le centre qu'à l'arrivée.
29:40 Il y a une différence de taille à l'arrivée et Magri prend le dessus sur le défenseur.
29:47 Mais c'est mal défendu, ils sont trop loin.
29:50 Le centreur est dans le confort, le défenseur latéral doit sortir
29:55 et venir resserrer et cadrer beaucoup plus près pour empêcher de centrer.
30:00 Moi, je dis souvent aux joueurs, un centre, c'est une occasion de but.
30:04 Donc là, c'est mal défendu et c'est dommage.
30:07 Après, je voulais revenir à ce qui a été dit avant, c'est-à-dire sur le carton jaune.
30:13 Rouge, le carton rouge.
30:14 Rouge et logique parce qu'effectivement, il marche sur la cheville du joueur,
30:20 il peut le blesser gravement.
30:22 Mais ces attaquants, quand ils reviennent, c'est un danger
30:25 parce que c'est plus de la maladresse qu'autre chose.
30:29 Et ça, c'est malheureux.
30:32 Après, je pense que le Cameroun, même si c'est aujourd'hui une équipe
30:35 qui est quand même en reconstruction, il y a quatre joueurs, des hauts à 19 ans derrière,
30:41 Kemen, Young-Waks, ils sont à leur première canne.
30:44 Même si offensivement, ils ont l'absence de Aboubakar,
30:49 Choupo-Mouting, Parchois, Mbomo blessés.
30:53 Donc offensivement, c'est vrai qu'ils sont à moindrie.
30:57 Mais je pense que le Cameroun reste le Cameroun.
31:00 Ce nul-là, ça ne va pas les perturber plus que ça.
31:03 Et je pense qu'on va voir un grand match Sénégal-Cameroun.
31:07 Et je pense qu'il faut quand même compter encore sur le Cameroun.
31:10 Rigaud Gervais, on se projette vers la fin de cette rencontre-là.
31:13 Le Cameroun continue à presser.
31:15 Et puis il y a cette occasion net de but que manque Toko Ikanbi.
31:19 Je pense que Toko n'est pas en confiance.
31:23 On a vu qu'au lieu d'enrouler, il a cherché à frapper fort.
31:28 Ce n'est pas lui seulement qui chose, mais il faut reconnaître que le gardien,
31:32 Kone Ibrahim, il a sorti de grands jeux là.
31:34 Parce que c'est le gardien qui est décisif.
31:37 Il a bien cadré sa frappe, il a mis à l'opposé.
31:40 Mais le gardien, il a vraiment fait du bien à son équipe.
31:47 C'est pourquoi on ne les appelle plus gardiens de but.
31:51 C'est des derniers remparts.
31:52 Quand tout le monde est battu, ils doivent exister.
31:55 Kone Ibrahim, il a vraiment sorti de grands jeux là.
31:59 Nous, on l'appelle Santé parce qu'on l'a vu grandir à Djamé ici.
32:02 Vraiment, ce gardien, la Guinée a eu besoin de lui.
32:07 Parce qu'en ce moment-là, s'il prenait ce coup, c'était fini pour la Guinée.
32:11 Le Cameroun passait, on sait comment le Camerounais défend.
32:14 Et puis ils avaient la stabilité numérique, ils étaient à 11 contre 10.
32:18 Ils allaient tout de suite barricader et puis l'emporter.
32:21 Et là, il a été vraiment, vraiment chaud.
32:23 Il faut reconnaître que Toto et Kambi, ils l'ont tout mis, ils l'ont bien enroulé.
32:28 On aurait voulu, pour les Camerounais, qu'ils le fassent avec l'enroulé à l'opposé
32:35 sur le défenseur là-bas.
32:37 Mais le gardien a senti le coup, il l'a plongé, il l'a sauvé.
32:41 Il a apporté cet oxygène-là à la Guinée.
32:43 Moi, j'ai aimé cette fin de match au niveau des Guinéens.
32:46 Parce que sur le plan mental, on sent qu'ils ont grandi.
32:50 Sur le plan mental, parce que s'ils étaient dans le temps, ils allaient dire qu'ils
32:53 sont à 10 contre 11 et ils allaient prendre ce but-là.
32:56 Ils ont joué, ils sont allés jusqu'au bout, ils ont été solidaires.
32:59 Les attaquants sont érigés même en milieu de terrain ou en défenseur sur des ballons.
33:04 Et véritablement, cette Guinée-là, mentalement, elle a poussé.
33:08 Mais comme je dis, j'attends plus parce que la Guinée, c'est des bons premiers matchs,
33:14 comme le Mali des fois.
33:15 Et puis après, on ne voit rien.
33:17 Donc j'attends qu'ils poussent dans l'endurance mentale parce que faire des matchs comme
33:23 ça, il faut les enchaîner.
33:24 Au deuxième match, on va voir contre d'autres adversaires s'ils vont rester dans cette
33:28 régularité-là.
33:29 Et véritablement, chapeau déjà à Kabba Diabara parce que sans Naby, sans Girasou,
33:35 sans le leader même de cette équipe, il réussit à résister.
33:38 Et face au Cameroun, vraiment, il faut déjà lui tirer le chapeau.
33:41 On a coutume de dire jamais un 2-3.
33:43 Après les 2-0 en confrontation à la Cannes, voici un troisième.
33:46 Magoula Diop, attendons-nous aussi cette équipe du Cameroun.
33:49 André Onana qui réjoint le groupe aujourd'hui, amputé de leur meilleur buteur Vincent Boubacar,
33:56 hauteur de 8 buts lors de la Cannes précédente.
33:59 Est-ce que l'environnement mental prévoyait d'un tel résultat du côté de la Tanière
34:03 de Lyon ?
34:04 Bon, il est évident, ça s'est vu sur ce match, l'absence des deux attaquants, une
34:10 Bumo qui brille avec Brentford dans la première ligue, et puis Vincent Boubacar qui est toujours
34:19 ce buteur-là qui arrive à sortir le Cameroun des situations les plus difficiles.
34:24 C'est sa marque déposée.
34:25 Ce qui fait la différence entre lui et d'autres attaquants comme Carl Toko et Kambi, peut-être
34:31 un peu plus talentueux, mais qui ont moins l'instinct de buteur que Boubacar Kamara.
34:39 Et puis le fait qu'on ait laissé quelqu'un comme Choupo Moutin, ça c'est la cuisine
34:44 interne du Cameroun, mais j'estime quand même que ce choix de Rigoberson, le sélectionneur,
34:50 il est incompréhensible pour moi.
34:52 Et donc, le Cameroun a toujours un problème.
34:58 Ils ont un mental fort, mais face à la Guinée, ce mental-là est touché.
35:03 Parce que la Guinée arrive toujours à prendre le dessus mentalement quand ils ont le Cameroun
35:10 en face.
35:11 Et ça commence à être un vrai problème pour les Camerounais.
35:13 Certains disent que le Cameroun n'a jamais battu la Guinée.
35:17 Et ça, la légende est en train de se construire, et ce match-là est en train de plus en plus
35:22 de confirmer cette tendance-là.
35:25 Il va falloir que le Cameroun arrive à battre la Guinée un jour.
35:28 Sinon, la Guinée va commencer à devenir une véritable bête noire pour le Cameroun.
35:34 Il suffit que la Guinée ait peut-être trois nabis qui aient assez fini, ils vont taper
35:39 le Cameroun à tout moment.
35:41 Voici un peu ce que je peux dire.
35:43 C'est simplement le fait que la Guinée arrive à regarder le Cameroun en face et ne se laisse
35:51 pas faire psychologiquement.
35:54 C'est ce qui fait que la Guinée arrive à tenir face au Cameroun.
35:57 Ça aurait été un autre adversaire, même la Côte d'Ivoire.
36:00 Je pense que le Cameroun aurait gagné ce match.
36:03 M'a gloire, tu as appelé le téléphone de la Côte d'Ivoire.
36:05 Je pense, mais c'est parce que là, les Guinéens, ils sont très forts.
36:09 Quand ils ont le Cameroun en face, ils ne se laissent pas battre psychologiquement.
36:14 Donc c'est bien, ils ont un très bon résultat.
36:17 Le Cameroun est en danger.
36:19 Il va falloir qu'ils aient un niveau de jeu face au Sénégal.
36:24 Je ne pense pas que le Cameroun ait un problème de gardien de but.
36:28 Ça aurait été moins, il aurait fallu laisser Onana tranquillement en Angleterre avec son
36:33 club qui le paye à des milliards.
36:35 Le laisser tranquille, gagner son argent pour nourrir sa famille et puis prendre des
36:39 garçons qui ont envie de jouer la Cannes.
36:41 Voilà, comme on doit, que ça n'ait pas mal sorti.
36:44 On doit qu'il y ait vainqueur de la Cannes 2017.
36:46 Voilà, 2017.
36:47 Il y a d'autres gardiens, le Cameroun, c'est une machine à fabriquer des gardiens de but.
36:52 Donc cette présence d'André Onana, la manière dont il est venu, pour moi, c'est le scénario
36:59 qu'on voyait dans les années 80 avec les belles Antoine et autres, Yusuf Ofana qui
37:04 prenaient l'avion à Monaco la veille et puis le lendemain.
37:07 Voyons donc ce qu'on pense.
37:09 Le Cameroun recule, l'OM avance.
37:11 On va voir ce qu'ont pensé les coachs guinéens et cameroonais.
37:17 Réaction recueillie par Mouyabi Diabaté.
37:19 Je pense qu'on a fait une bonne entame.
37:21 On a pu marquer ce but.
37:23 Après, ils ont commencé à pousser.
37:26 Je pense qu'il y a eu un fait de jeu quand même.
37:29 Je n'ai pas encore vu les images.
37:30 Je ne vais pas trop parler parce qu'on n'est pas là pour en parler.
37:33 Mais à mon sens, le carton rouge est sévère.
37:37 Après ça, à 10 contre 11, je tiens à féliciter les garçons parce que le Cameroun a poussé.
37:43 On connaît la dimension physique de cette équipe.
37:46 Ils ont poussé, ils ont poussé.
37:48 Et nous, on a tenu.
37:49 Donc, on a pris ce but.
37:51 Mais on prend un point.
37:53 Donc, mon analyse est comptable.
37:56 On reste en course.
37:57 Il reste deux matchs.
37:58 Il y a eu un côté positif et un côté négatif.
38:04 On va se remettre.
38:07 On va corriger ce qui n'a pas pu marcher.
38:10 Les quatre jours qui arrivent, parce que ça va être un autre visage.
38:14 Parce que je suppose que les joueurs eux-mêmes, déjà, ils sont conscients.
38:18 Ils sont conscients de la situation.
38:21 Et nous aussi, avec mes collaborateurs, nous allons essayer de pouvoir réajuster ce qui nous a manqué aujourd'hui.
38:30 Il n'y a pas tellement d'échange en tant que tel.
38:34 Il ne faudrait pas qu'on reste trop dans le... qu'on crée un doute en nous.
38:41 On reste positif.
38:42 Et je pense que les choses iront mieux au prochain match.
38:46 Ce match était le match le plus difficile.
38:50 C'était le match le plus difficile.
38:52 C'était l'entrée.
38:53 Contre le Sénégal, ça va être un autre match.
38:55 Et nous sommes conscients.
38:56 Et nous restons positifs.
38:58 Et nous pensons que ce match ne sera pas la même chose que vous avez vu aujourd'hui.
39:05 Quand la Cannes se déroule, beaucoup d'activités sont mises en berne.
39:11 Et c'est le cas avec la communauté camerounaise vivant ici à Abidjan,
39:15 qui a mis un point d'honneur à suivre la rencontre de leur pays.
39:19 Suivons donc cet élément réalisé par Véronique Cunant et Bonfils Bedi.
39:26 Les quelques supporteurs camerounais restés à Abidjan font leur mise en place
39:30 et attendent sereinement la rencontre contre la Guinée à la rivière Afaya.
39:34 Très tôt, un but encaissé par les Lyons indomptables et la déception s'installe.
39:44 Du côté de Trèsville, la communauté guinéenne est sereine.
39:54 Tout bascule pour la Guinée quand François Camono sort sur un carton rouge
39:58 tandis que l'espoir renaît chez le Cameroun avec l'égalisation.
40:02 La déception est encore plus grande à la fin des 90 minutes du côté des deux communautés.
40:12 Très déçu. Tout est à refaire. Même le coach.
40:16 Tous les nouveaux joueurs qui sont là ne connaissent pas. Ils ne savent pas d'où ils viennent.
40:20 Même le président, tout est à refaire.
40:22 Une équipe comme la Guinée ne peut pas venir nous battre.
40:25 Si on tape le président, ce n'est pas la Guinée qui va venir nous taper.
40:28 Parce que où ils sont là, il faut qu'ils tiennent compte que nous sommes en cause.
40:32 Parce que quand on voit que ce n'est pas nous qui sommes dans la belle famille, ce n'est pas bon pour nous.
40:35 Ce n'est pas bon pour nous.
40:37 Parce que là, demain, on est mort. On va nous laver, nous qui sommes sur place.
40:41 Vraiment, Aboubacar manque à cette équipe.
40:43 Et sincèrement, ils ont tous échoué.
40:46 On n'a pas retrouvé l'ancien Lyon indomitable.
40:50 La rage des anciens Lyons qui ont gagné les 5 étoiles que nous portons sur nos maillots.
40:56 Le coach, on ne sait pas sur quoi il s'est basé pour mettre des joueurs, tous de nouveaux.
41:02 Ils n'ont jamais joué ce type de compétition.
41:05 Une équipe du Cameroun avec un fait de jeu qui nous a avantage avec un carton rouge pour l'adversaire.
41:13 Normalement, ça devait être plus facile pour nous.
41:16 Mais nous avons vu une équipe du Cameroun très timide qui n'a pas su profiter de ce fait de jeu.
41:22 J'ai été supprimé que le coach soit resté à mort, qu'il reste sans réaction.
41:27 Je crois qu'on a un sérieux problème au niveau du coaching.
41:30 Mais je pense que les mesures vont être prises pour que ce soit la soirée midi.
41:33 Parce qu'un Lyon ne perd jamais et un Lyon ne meurt jamais.
41:36 Donc, nous, on croit en cette victoire future.
41:38 On est un peu déçus par cette rencontre, mais on peut faire mieux et on a espoir.
41:41 Ils ont joué 10 contre 11, mais c'est comme ça.
41:44 Le football, c'est comme ça. Mais ça va aller, inch'Allah.
41:47 Prochaine match, le Guiné peut gagner sur le deuxième match.
41:50 Je félicite le Guiné qui a fait le match nul avec le Cameroun.
41:55 C'était pas évident.
41:56 Félicitations au Guiné qui n'a pas démérité tout en espérant que la prochaine fois, ça sera la bonne.
42:03 Cameroun Sénégal, une opposition qui a tenu en haleine les différentes communautés rencontrées.
42:09 Alors, pour ceux qui pensaient que les Ivoiriens étaient très acerbes envers leur équipe nationale,
42:14 à écouter ce supporter camerounais, je pense que la passion du football est un virus commun à tout le peuple d'Afrique.
42:21 Nous allons donc fermer le banc de cette poule C et prendre la direction de Boakye, la capitale du Boakye,
42:27 avec la poule D, où s'est déroulé le premier match de cette boule en soirée.
42:32 Match qui a opposé l'équipe de l'Algérie à celle de l'Angola.
42:36 Un but partout entre ces deux formations, ouverture du score d'abord de l'Algérie.
42:40 L'Algérie qui se fait reprendre par la suite.
42:42 Quoi de rigolo ?
42:43 Oui, je pense qu'ils ont bien entamé leur match.
42:46 On le voit encore sur cette reprise de l'attaquant bonedia.
42:49 Ils profitent d'une bonne situation où on trouve l'espace laissé dans le dos des Angolais.
42:56 Ils réussissent déjà à bien voir le positionnement du gardien.
43:00 Il loge le ballon dans l'angle des buts, dans la lucane.
43:04 Je pense qu'ils ont fait une bonne attente.
43:07 Ce but-là a récompensé tous les efforts algériens.
43:10 Ils ont pressé le début, ils ont pris le contrôle du jeu, ils ont réussi la combinaison.
43:15 Surtout en apportant des variations.
43:20 Et surtout, vous avez vu qu'en apportant ces variations, les Angolais sont surpris par le but.
43:25 Parce qu'ils n'ont pas tout de suite mis en exergue le jeu de la profondeur.
43:30 Ils ont mis les petites touches, les petites passes.
43:32 Et à un moment donné, quand ils ont utilisé la profondeur, la défense centrale angolaise a été supplie.
43:37 Bonedia a concrétisé cette domination algérienne.
43:41 On a pensé qu'ils allaient continuer.
43:43 Ils avaient ce deuxième but-là, mais le haut jeu est venu parce que Bonedia était à la limite.
43:48 Donc, ils avaient la même mise sur le match.
43:51 Et puis, par la suite, tout s'est compliqué parce que les Angolais, c'est des gars qui évoluent en altitude aussi.
43:56 Sur le plan athlétique, ils sont très au point.
43:59 Donc, en deuxième mi-temps, la valeur athlétique a changé.
44:03 Et ça fait que les Angolais sont revenus dans le match.
44:06 Et c'est un match de Coupe d'Afrique à Rennes.
44:08 Après, on est en mode gestion.
44:10 Ce qui a fait que c'est resté sur le score 1-1.
44:13 Mais je pense que les Algériens, dès l'entame, doivent pouvoir capitaliser ça pour garder cet entame-là.
44:20 Ils ont vraiment réussi.
44:21 Moi, j'ai aimé cette variation, cette variété où Marez pouvait ouvrir l'extérieur
44:28 pour permettre à Attal, le latéral, de rentrer à l'intérieur.
44:31 Donc, c'est des nouvelles combinaisons qu'ils ont réussi.
44:34 Mais, comme je l'ai dit, on attend mieux.
44:38 Et surtout, quand tu vois Bonedia jusqu'à là, je sens que physiquement, ils ne sont pas encore bien au top.
44:47 Parce que ce sont des joueurs qui ne jouent pas assez aussi dans leur club.
44:50 Ça aussi, il faut tenir compte de tout ça.
44:55 Mais ils sont présents.
44:57 Magou Adjop, votre sentiment uniquement sur cette équipe de l'Algérie en quelques mots ?
45:02 Oui, c'est dommage.
45:04 L'Algérie, depuis 2023, elle a vaincu.
45:07 Jusqu'à ce jour, depuis janvier 2023, l'Algérie a vaincu.
45:12 Cette équipe a, je veux dire.
45:14 Là, j'ai vu la célébration.
45:17 Après, le but, c'est de la condescendance de l'Algérie.
45:22 C'est un complexe de supériorité qui, pour moi, n'est même pas justifié.
45:27 Parce que l'Algérie a toujours eu des difficultés face à l'Angola.
45:31 C'est la même chose comme le Cameroun face à la Guinée.
45:35 L'Algérie et l'Angola, c'est une histoire de match nul.
45:38 Et l'Algérie devait savoir que cette équipe angolaise, c'est une spécialiste de match nul.
45:44 Aujourd'hui, l'Angola a réalisé son sixième match nul d'affilée.
45:48 Ses deux six derniers matchs, c'est des matchs nuls.
45:50 Et donc, l'Algérie devait être plutôt concentrée
45:53 et chercher à concrétiser les nombreuses occasions qu'elle a eues pour gagner ce match-là.
45:58 Mais il y a eu ce complexe de supériorité qui est tombé dans la facilité.
46:02 Et puis, les Angolais, qui ont toujours un mental fort et qui n'ont jamais baissé les bras face à l'Algérie,
46:08 ils sont revenus, ils ont osé et ils ont eu cette égalisation-là.
46:12 L'Algérie n'a jamais battu l'Angola à la Cannes.
46:16 Ça fait le deuxième match à la Cannes aujourd'hui après 2010.
46:20 En 2010, ils ont fait 0-0.
46:22 Aujourd'hui, ils font 1-1.
46:23 L'Algérie n'arrive pas à battre l'Angola.
46:25 Il faut respecter l'Angola.
46:27 Ils ne respectent pas l'adversaire.
46:28 C'est une suffisance pour vous de l'Algérie ?
46:30 Oui, si j'étais Algérien aujourd'hui, j'aurais dit que mon équipe, c'est une faute professionnelle.
46:35 À la limite, quand on regarde cet effectif algérien.
46:40 Mais aussi, le mérite revient aussi à l'Angola.
46:43 Justement, parlons de l'Angola.
46:45 Qui arrive à égaliser sur ce pénalty.
46:47 Jean-Christophe Grattecap.
46:49 C'est un pénalty mérité qui ressemble un tout petit peu à celui accordé à l'Egypte en fin de partie sur ce joueur angolais.
46:57 Oui, c'est une erreur du défenseur.
46:59 Parce qu'il n'a pas à chercher à avoir le ballon et à frapper dans son adversaire et à faire une faute.
47:08 Donc, il aurait dû juste contrôler son adversaire et ne pas chercher à dégager le ballon.
47:14 Parce que ça aurait été compliqué pour l'attaquant d'Angola de se retourner et de se mettre dans le sens du but.
47:21 Mais je pense que sur la deuxième mi-temps, c'est mérité cette égalisation.
47:25 Il n'y a rien à redire.
47:27 Par contre, en première mi-temps, je pense que l'Angola a trop respecté l'Algérie.
47:31 Trop respecté l'adversaire.
47:33 Et puis, en deuxième mi-temps, peut-être les mots du coach ont porté leurs fruits.
47:39 On les a vus jouer.
47:40 On les a vus être beaucoup plus agressifs.
47:42 Chercher à percuter, chercher à éliminer, à dribbler, à jouer vers l'avant.
47:49 Ils ont été récompensés par cette égalisation.
47:52 Après l'égalisation, ils n'ont pas continué.
47:55 C'est vrai qu'ils ont reculé.
47:56 Ils se sont mis même à 5.
47:58 Et puis, l'Algérie a repris un peu le dessus, mais très timidement.
48:02 On aurait dit peut-être que c'est de l'insuffisance.
48:07 Peut-être que c'est un problème physique.
48:09 On peut se poser beaucoup de questions.
48:10 Mais en tout cas, je pense que cette Algérie-là, elle ne m'impressionne pas plus que ça.
48:16 Maintenant, on verra la suite.
48:18 Je pense que depuis 2019, il y a peut-être un problème de génération.
48:23 Une génération un peu à renouveler.
48:25 Parce qu'avec une mauvaise scanne 2021, où ils ont été sortis au premier tour.
48:31 Et puis, avec l'élimination dans les derniers instants contre le Cameroun,
48:36 ils ne se sont pas remis de ça.
48:37 Et je trouve que c'est une Algérie très moyenne.
48:41 Même si Magloire a dit qu'ils étaient invaincus depuis 2023.
48:45 Je ne sais pas si on va les voir dans le dernier carré.
48:48 Je reste sceptique.
48:49 D'accord, on va rester sur ces mots de Jean-Christophe Grattecap.
48:53 On vous donne un rendez-vous demain sur les antennes du groupe RTI.
48:56 RTI 1 pour la suite des matchs de la Poule d'Eau au stade de la Paix de Boaké,
49:01 avec Burkina-Moritani.
49:03 Et puis, juste après, nous irons dans la capitale du Poroze, au stade Amadou Goncoulibaly,
49:08 pour les rencontres de la Poule suivante, Tunisie, Namibie et Nantes-Island, Mali, Afrique du Sud.
49:14 Merci, monsieur.
49:15 Merci, Roméo.
49:16 Merci, Roméo.
49:17 Rendez-vous donc pris pour demain.
49:19 Aficionados du sport, merci pour votre fidélité à RTI 2.
49:24 Rendez-vous pris donc pour demain, même heure, sur les antennes de RTI 2,
49:29 pour Soir de Cannes, le magazine de débrief des jours de match.
49:34 Demain, sur RTI 1, les trois matchs.
49:37 Le groupe RTI au service de la Cannes et à votre service pour vous offrir le meilleur.
49:42 A demain.
49:44 [Musique]
49:47 Mardi 16 janvier 2024, sur les chaînes du groupe RTI.
49:52 14h, Burkina Faso, Mauritanie.
49:55 17h, Tunisie, Namibie.
49:58 20h, Mali, Afrique du Sud.
50:01 [Musique]
50:07 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie 2023.
50:12 La Cannes, c'est chez nous !
50:14 [Musique]
50:20 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie
50:23 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie
50:26 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie
50:29 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie
50:32 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie
50:35 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie
50:38 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie
50:41 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie
50:44 RTI, diffusion officielle de la Cannes Total Énergie
50:47 [Musique]