Le pilote français Sébastien Loeb réagissait après sa victoire lors de la 9e étape du Dakar.
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00:00 Sébastien, pour l'instant, je n'ai pas encore les derniers temps.
00:04 Racontez-nous comment a été cette journée pour vous, cette étape 9.
00:07 Comment vous vous êtes senti ?
00:08 Elle n'a pas été si simple. On a crevé deux fois.
00:11 A la mi-spéciale, on avait déjà deux crevaisons.
00:14 Après, il a fallu faire un petit peu gaffe.
00:17 En dehors de ça, on a bien roulé, pas d'erreurs particulières.
00:21 On a essayé de prendre un bon rythme.
00:23 Après nos deux crevaisons, nous ferons forcément perdre du temps.
00:26 Mais à part ça, ça s'est bien passé.
00:29 Vous avez perdu du temps, selon vous, deux crevaisons.
00:32 Mais vous avez quand même une 14, on vient de me le dire, d'avance.
00:35 Finalement, ce n'est pas si mal. Mais vous auriez aimé avoir plus, je suppose.
00:38 4 minutes 14.
00:41 C'est pas si mal avec deux crevaisons.
00:44 Je ne sais pas s'il a crevé ou pas, Carlos.
00:47 En tout cas, comme dit, on a fait une belle spéciale. Pas de problème.
00:52 C'est vrai que deux crevaisons, c'est toujours un peu chiant.
00:55 Mais ça fait partie du jeu.
00:56 Comment vous vous sentez physiquement après toutes ces étapes ?
01:00 Comment vous êtes fatigué ?
01:02 Ça va. Je dors bien la nuit, tout va bien.
01:04 Alors moi, j'ai une question.
01:06 Comment vous vous préparez le matin quand vous allez attaquer les spéciales ?
01:08 Puisqu'on sait que vous avez envie d'aller gagner ce Dakar.
01:11 Comment vous vous préparez chaque matin ? Dans quel état d'esprit vous êtes ?
01:13 Je sais que le bon café, c'est important pour vous.
01:15 Voilà, il y a le café.
01:17 Après, quand on sait qu'on a des efforts à faire toute la journée,
01:20 j'essaie quand même de manger quelques céréales.
01:22 Même si je ne suis pas un grand mangeur le matin.
01:24 Après, il n'y a pas de préparation particulière.
01:27 Je me réveille tranquillement avec mes cafés.
01:29 Puis, tranquillement sur le routier, on commence à parler de la spéciale.
01:32 À savoir ce qui nous attend.
01:34 Et puis, c'est parti.
01:35 Là, l'objectif, c'est d'aller chercher du temps à chaque fois, chaque jour.
01:38 Quoi vous pensez ?
01:40 Il y en a de moins en moins.
01:41 Ça se réduit.
01:42 C'est clair.
01:43 Mais bon, voilà, on fait le boulot.
01:45 On verra bien.
01:46 Il reste quelques jours.
01:48 Il reste des spéciales.
01:49 Il reste des kilomètres.
01:50 20 minutes 33 au général.
01:52 Il faudrait rattraper ça.
01:54 Ben voilà.
01:56 Ben essayons.
01:57 Merci Sébastien.
01:58 Racontez-nous comment c'était côté navigation aujourd'hui Fabien.
02:01 C'était plus facile derrière.
02:03 C'était beaucoup plus facile.
02:05 Je ne sais pas comment c'était devant.
02:06 Il faut demander au mec devant.
02:07 Parce que quand on est derrière, on suit un peu la trace.
02:10 Et ils ont fait une bonne trace.
02:11 Donc, on n'a pas beaucoup cherché.
02:13 On a juste cherché 1 point 30 secondes et c'est tout.
02:16 Donc, pour nous, c'était plus facile.
02:17 Il y avait beaucoup de gros rochers comme ça.
02:19 Où ça ne devait vraiment pas être facile.
02:21 S'il n'y avait pas, s'il y avait juste quelques traces de moto
02:23 pour voir où ça allait après les grosses plaques de rochers.
02:26 Nous, c'était plus simple.
02:27 On voyait les belles traces de voitures.
02:28 Donc, ça permettait de prendre de l'élan.
02:31 Plus de 4 minutes reprises sur Carlos Sainz.
02:33 Alors, vous avez eu 2 crevaisons.
02:35 C'est quand même un beau job ça.
02:37 Ça a pas vraiment bien roulé.
02:40 Surtout qu'on a 2 crevaisons plutôt coup sur coup.
02:42 Au milieu de spéciales.
02:43 Donc, on fait 200 kilomètres sans roues.
02:46 Ici, on crevait. Rester à lit, terminé.
02:49 Et les dieux des pneus ont été avec nous aujourd'hui.
02:52 C'est lui de la chance.
02:53 On y pense à ça justement.
02:54 On se dit, si ça arrive, c'est foutu.
02:56 On est dans quel état d'esprit ?
02:58 C'est qu'on ne se pose pas trop de questions.
03:00 On roule.
03:01 De toute façon, si on fait trop doucement, ça ne sert à rien.
03:03 On ne verra jamais.
03:04 On perd toute chance.
03:06 Et si ça crève, c'est le destin.
03:09 Donc, cette fois-ci, il était plutôt avec nous.