Gabriel Attal et la nouvelle ministre de l'Éducation nationale et des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, étaient en visite dans un collège d'Andrésy (Yvelines) sur le thème du "choc des savoirs". Il s'agit du premier déplacement du Premier ministre sur le sujet de l'éducation, qu'il a promis "d'emmener" avec lui à Matignon
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00:00 Sur la scolarisation de vos enfants au lycée Stanislas qu'on a appris aujourd'hui,
00:03 c'est un lycée qui condamne l'homophobie, qui condamne l'avortement dans ses enseignements,
00:07 qui prône la non-mixité, est-ce que dans votre vision de l'enseignement ça révèle quelque chose ?
00:11 Non, là vous êtes totalement dans le procès d'intention.
00:14 Alors, moi je vais vous dire, je ne vais pas esquiver votre question.
00:18 La première chose que j'ai envie de relever c'est que d'abord,
00:21 si on commence dès le premier jour comme ça sur des attaques personnelles,
00:26 c'est aussi peut-être parce que ce matin ce que j'ai pu exprimer était assez inattaquable sur le fond.
00:31 Alors très bien, on va aller sur le champ du personnel.
00:33 Eh bien allons-y.
00:35 Moi je vais vous dire pourquoi nous avons scolarisé nos enfants à l'école Stanislas.
00:39 Je vais vous raconter brièvement cette histoire.
00:43 Celle de notre aîné, Vincent.
00:46 Vincent qui a commencé comme sa maman à l'école publique, à l'école littrée.
00:51 Et puis la frustration de ses parents, mon mari et moi,
00:56 qui avons vu des paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées.
01:01 Et à un moment on en a eu marre.
01:03 Comme des centaines de milliers de familles qui à un moment ont fait un choix,
01:07 d'aller chercher une solution différente.
01:10 On habitait rue Stanislas.
01:13 Scolariser nos enfants à Stanislas était un choix de proximité.
01:18 Et depuis, de manière continue, nous nous assurons que nos enfants sont non seulement bien formés,
01:24 avec de l'exigence dans la maîtrise des savoirs fondamentaux,
01:27 mais qu'ils sont heureux, qu'ils sont épanouis, qu'ils ont des amis, qu'ils sont bien,
01:33 qu'ils se sentent en sécurité, en confiance.
01:37 Et c'est le cas pour mes trois petits garçons, mes trois enfants qui sont là-bas.
01:41 Alors je pense que, avant de stigmatiser les choix des parents d'élèves,
01:46 il est important de rappeler que l'école, c'est celle de la République,
01:50 et que la République travaille avec tout le monde dès lors qu'on est au rendez-vous.
01:57 Voilà, de cette exigence et de ces valeurs.